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avortement et euthanasie - Page 82

  • Sédation contre soins palliatifs

    Le début du débat parlementaire sur la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie (2e lecture) est en ligne ici. Quelques députés ont courageusement bataillé contre la sédation criminelle et pour les soins palliatifs. Parmi lesquels Marion Maréchal le Pen :

    M. Jean-Frédéric Poisson :

    "[...] Si l’on privilégie le respect de la vie sur la liberté individuelle, il ne faut pas toucher à la loi de 2005 ; dans le cas contraire, comme l’indiquait à l’instant M. Falorni, il faut aller plus loin – ou plus bas, selon le point de vue que l’on adopte –, jusqu’au bout de la logique selon laquelle on pourrait autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie car c’est pour moi la même chose.

    Au fond, quelle est l’intention de ce texte, une fois que l’on a décrit un cadre politique extrêmement complexe ?Une législation ou une avancée vers l’euthanasie que, visiblement, le Parlement ne veut pas, si j’en juge par le débat à l’Assemblée nationale et au Sénat en première lecture.

    Je n’avais pas voté contre cette proposition de loi en première lecture parce que je considérais que les intentions de MM. les rapporteurs étaient faussées ou cachées. Au contraire, ils ont essayé de trouver la manière la plus équilibrée possible de répondre à l’invitation du Président de la République et à la mission qu’il leur avait confiée.

    J’ai entendu qu’il fallait soulager la douleur et délivrer les patients d’un traitement que, pour une raison ou une autre, ils ne supportent plus. J’ai entendu que la pratique de la sédation servirait à empêcher la souffrance des patients, en cas de douleurs réfractaires. Mais tout cela figure déjà dans la loi.

    Que modifie cette proposition par rapport à la loi de 2005 ? Trois éléments se trouvent modifiés, qui avaient justifié ma position lors du vote en première lecture.

    La première modification concerne le caractère irréversible de la sédation. La sédation, bien que n’étant pas en elle-même une pratique à caractère euthanasique, porte la possibilité grave d’une dérive de cette nature. À ce titre, même si la loi peut distinguer la sédation d’une pratique euthanasique, il sera extrêmement difficile d’opérer cette distinction en pratique.En raison de cette dérive possible, le Parlement ne peut pas prendre le risque d’adopter une telle disposition dans la loi.

    La deuxième modification a trait aux directives anticipées. La loi de 2005 prévoyait que le médecin les prend en compte ; la proposition de 2015 l’obligera à les suivre.Cette évolution montre, mes chers collègues, le désir de faire primer la volonté des patients sur la compétence et l’art des médecins.Je n’aime pas cette défiance à l’égard du corps médical. Quelle que soit l’appréciation qu’un patient peut porter sur sa propre situation, les médecins restent et doivent rester les plus qualifiés pour connaître celle-ci.

    La troisième modification a trait à la nutrition et l’hydratation artificielle. S’il s’agit de soins, elles ne peuvent être arrêtées ; s’il s’agit de traitements, elles peuvent l’être.Ces dispositions, comme vous l’avez rappelé, monsieur Leonetti, figuraient déjà dans la loi de 2005 – je vous avais d’ailleurs interpellé en soulignant ce point problématique de la loi. En effet, lorsque le corps médical ne peut plus prodiguer à un patient la satisfaction de ses besoins vitaux, c’est-à-dire l’hydratation et la nutrition, où se trouve le principe du respect de la vie et de la satisfaction des besoins fondamentaux ?

    Dans la mesure où ces différents points ne seront pas modifiés par le débat parlementaire, si j’en crois du moins la volonté du Gouvernement et de MM. les rapporteurs, il est probable que mon vote sera le même qu’à l’issue de la première lecture."

    M. Jacques Bompard

    "Ayant eu l’occasion de fréquenter le monde hospitalier au cours des derniers mois, j’ai pu constater que la médecine française est dans un triste état : elle souffre d’un déficit de chirurgiens, de médecins et même d’infirmières. Dans les campagnes comme dans les villes, on ne parvient plus remplacer les praticiens qui partent ; et ce n’est certes pas la suppression des éthiques médicales millénaires qui arrangera les choses.

    Vous l’avez compris, je suis un adversaire acharné du présent texte, sans être toutefois de ceux qui plaident pour le maintien des dispositions actuelles : il aurait fallu, justement, supprimer celles qui remettent en cause le respect de la vie jusqu’à son terme naturel.

    Avec l’article 1er, et c’est là toute sa prétention, vous entendez assumer jusqu’au bout le maintien des patients dans une situation de « dignité », haute et belle notion qu’il est intéressant de vous voir invoquer. En latin, la dignitas est l’estime, le mérite, la considération, le prestige. La vie en tant que telle recouvre donc bel et bien cette notion, et ce sans aucune béquille étatique. La vie s’intègre à un ordre naturel – même si je sais que cette expression vous choque –, lequel décide de son commencement et de sa fin ; d’où l’opposition essentielle à l’acharnement indu, mais aussi le devoir de rappeler qu’aucun homme n’a le droit de briser cet ordre : c’est ce qui fonde le refus du suicide dans toutes les sociétés.

    Imposer à des étudiants et à des praticiens de se faire acteurs de la rupture de cet ordre revient à altérer en profondeur cette notion fondamentale, et cela contribuera à empirer encore la situation de la médecine dans notre pays."

    M. Jean-Christophe Fromantin

    "Il y a quelque chose d’un peu irréaliste dans ce débat. On est en train d’essayer de remettre les soins palliatifs à la place où ils doivent être, c’est-à-dire avant la séquence de fin de vie, comme cela a été rappelé. Pour autant, toutes les questions que nous posons pour nous assurer que tout est bien déployé pour la mise en œuvre des soins palliatifs sont contournées. Un collègue vient de demander si les choses étaient suffisantes dans les établissements pour personnes âgées. On sait bien qu’elles sont insuffisantes, mais on lui a répondu qu’une convention était prévue. À un autre collègue, il a été répondu que le déploiement des soins palliatifs était prévu dans les textes, alors qu’on sait très bien que les moyens financiers manquent. C’est extrêmement gênant !

    Tout le monde reconnaît que les soins palliatifs sont importants, au cœur même du débat. On nous dit que leur développement est prévu dans les textes, qu’il y a des conventions,mais on sait très bien que, dans les faits, les services ne disposent pas des moyens, des personnels ni des dispositifs opérationnels qu’on serait en droit d’attendre. À chaque question sur les soins palliatifs, on nous apporte des réponses normatives, on nous dit que c’est dans les textes. On ne nous apporte aucune garantie, aucune assurance, aucun élément qui nous permette d’être sereins quant au fait que les soins palliatifs seront dispensés équitablement sur l’ensemble du territoire français.

    Les intentions, les textes, les normes, les conventions ne suffisent pas. On ne peut aborder sereinement ces questions si l’on n’a pas des garanties sur ce que l’État, via les ARS, propose réellement en matière de fin de vie. On sait très bien que les soins palliatifs, aujourd’hui, ne sont pas à la hauteur des attentes des Français."

    Michel Janva

  • « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit »

    Aleteia relate le témoignage d'une femme de 41 ans, qui a participé activement au lancement des Veillées pour la vie dans sa paroisse et est membre de SOS IVG.

    "Mariée très jeune alors qu’elle n’a que 21 ans, la jeune femme met au monde un premier enfant, et tombe rapidement à nouveau enceinte. « J’ai vécu un creux », explique-t-elle. Avec son mari, elle est sur le point de déménager, leurs études à tous les deux n’étaient pas terminées, etc. La toute jeune maman se demande comment elle va pouvoir s’occuper d’un enfant de plus ! Elle se souvient qu’elle refusait, malgré elle, ce nouveau bébé imprévu. « Quand on ne veut pas un bébé, le corps ne grossit pas. J’étais en plein déni de grossesse », confie-t-elle. Confrontée à cette période angoissante, elle comprend les jeunes femmes qui choisissent l’IVG. « L’avortement, on baigne dedans ! C’est devenu complètement normalisé. »

    Aucun recul sur l’avortement

    Elle souligne : « À cette époque, c’est-à-dire il y a moins de 20 ans, on ne parlait pas des conséquences que pouvaient avoir un avortement sur les mères ». Pourtant, elle n’envisage pas elle-même d’avorter et lorsque son enfant naît, une jolie petite fille en pleine forme, elle oublie toutes ses angoisses : « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit ».

    Accompagnement de mamans en détresse

    Grâce à l’association SOS IVG, elle a été mise en contact avec une future maman qui avait été convaincue par son entourage d’avorter, mais qui ne parvenait pas à se faire à cette idée. Elle se souvient : « Nous avons parlé, j’ai partagé mon expérience. Au fur et à mesure de la conversation, j’ai découvert qu’elle avait en fait très envie d’avoir ce bébé ! J’ai participé à mon petit niveau à cette naissance… Et peut-être, espérons-le, à d’autres, grâce aux prières que nous organisons, avec les Veillées pour la Vie. Il y a des choses cachées, que nous ne pouvons pas connaître ».

    Les Veillées pour la vie

    Ces « Veillées pour la vie » sont des réunions de prières organisées « pour toutes vie humaine naissante ». Elles rassemblent des chrétiens autour de la prière pour la vie de Jean-Paul II, extraite de l’Encyclique « Evangelium Vitae » de Jean-Paul II (1995)."

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    Michel Janva

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  • Photos du rassemblement Soulager mais pas tuer

    Samedi 3 octobre devant les préfectures :

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    Michel Janva

  • Les campagnes pour l'avortement sont destinées à étouffer les consciences

    Communiqué des AFC :

    T"Campagne « IVG, c’est mon droit » : n’a t-on rien d’autre pour répondre aux femmes ?

    «Nous avons conçu cette campagne pour dire aux femmes qu’elles peuvent décider librement de ce qu’elles font de leur corps. Et il est important de le rappeler, de le réaffirmer.» C’est ainsi que Marisol Touraine résume l’objectif de la nouvelle campagne du Gouverment « IVG, c'est mon droit » lancée lundi dernier, 28 septembre.

    Quand le corps et la vie d’autrui sont en jeu, il est indécent de proposer aux femmes de « décider librement de ce qu’elles font de leur corps ».Car si la loi ouvre le droit à l'avortement, la conscience de chacun rappelle avec obstination que l'avortement porte atteinte à l'enfant. La Loi Veil elle-même se voulait être une réponse à des cas extrêmes et aussi rares que possibles. Ni la femme, ni son partenaire, ni leurs familles ne peuvent l'ignorer. Donner un droit ne donne pas une liberté.

    Cette campagne s’inscrit dans le prolongement du vote de la suppression du délai de réflexion obligatoire demandé aux femmes avant d’avorter.C'est pour faire taire cette conscience que nous assistons à une multiplication de mesures et de publicité pro-actives, militantes et idéologiques, qui veut faire de l’avortement un progrès à imposer à toutes les consciences, une fierté.Cette immixtion de l'État dans les consciences inquiète les AFC.

    Enfin, les AFC s’étonnent de la persistance du nombre élevé d’avortements en dépit de la multiplication des campagnes dites de « prévention » et de contraception (9 françaises sur 10 ont un moyen contraceptif). Les méthodes promues ne seraient-elles pas efficaces ? Au bout de 40 ans, le temps n’est-il pas venu de reprendre cette question de la « grossesse non-souhaitée » et de chercher d’autres moyens de prévention que le « tout contraceptif » et d’autres réponses que l’IVG quasi systématique ? Les AFC appellent avec insistance à une action politique de prévention, d'accompagnement, d'éducation et qui offre des alternatives afin de mettre tout en œuvre pour éviter le drame de l'avortement, qui arrête la vie d'un enfant à naître et blesse profondément la femme - sa mère - qui y recourt."

    Michel Janva

  • "Tuer mon enfant, c'est mon droit"

    Marisol Touraine, ministre de la Santé et du meurtre légal de l'enfant à naître, a annoncé le lancement d’un numéro de téléphone pour informer « de manière objective » les femmes sur l'interruption volontaire de grossesse.

    Yves Daoudal rappelle que c'est un mensonge :

    "ce n’est déjà pas objectif de parler d’interruption de grossesse. C’est un mensonge patent, puisque ce qui est interrompu peut être repris, alors que l’avortement est définitif, et définitivement un meurtre."

    Et avorter n'est pas « un droit depuis un peu plus de 40 ans ». En 1975, l’avortement était seulement dépénalisé.

    Soyons objectifs comme le demande le ministre : plutôt que d'écrire "L'IVG c'est mon droit", écrivons : "Tuer mon enfant, c'est mon droit". Ou à la place de "Mon corps m'appartient", écrivons : "la vie et la mort de mon enfant m'appartiennent".

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    Michel Janva

  • Le 600 LMPT déployé à Helsinki

    Le "600" de La Manif Pour Tous a été déployé deux fois ce week end à Helsinki pour encourager l'initiative citoyenne en vue de la réouverture du débat sur la loi dénaturant le mariage. De fait, la pétition approche la date finale et l'association Aito Avioliitto ("le mariage véritable"), partenaire de La Manif Pour Tous, espère atteindre les 100 000 (le minimum requis est de 50 000 pour réexaminer la loi). 97000 signatures ont été collectées sans relai médiatique, avec le dévouement de bénévoles. La loi dénaturant le mariage a été signée en mars 2015 mais elle ne sera en vigueur qu'en mars 2017. Ou pas.

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    Michel Janva

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  • Marche pour la vie à Berlin

    Cette marche a eu lieu le 20septembre. Voici le discours du Président de la Marche pour la vie, Martin Lohmann (en vidéo v.o. ici):

    "Chers amis de la vie !

    DSC_0785Notre témoignage est toujours plus grand, notre marche grandit !
    C´est une chance ! C´est bien comme cela !
    En effet, notre message est on ne peut plus actuel !
    Il est valable sans exception.
    Notre message est sans préjugés, et ne veut blesser personne !

    Notre message est une invitation claire : OUI à la vie !

    Il n´y a pas de bonne mort !
    Il n´y a pas un droit de tuer
    Mais il y a un droit à la vie!
    Toujours.

    DSC_0479Nous témoignons aujourd´hui à Berlin pour beaucoup  d´autres de notre société, qui ne pouvant se joindre à nous, nous accompagnent par leurs prières et pensées. Nous agissons pacifiquement – et avec tolérance. Nous agissons amicalement – et avec respect. C´est pour cela que nous n´acceptons aucun extrémisme. Nous n´aimons aucune idéologie d´extrême droite. Nous n´aimons aucune idéologie d´extrême gauche. Le fondamentalisme n´est pas le bienvenue chez nous. Au contraire les témoignages en faveur de la vie et de l´amour sont les bienvenus, Ceux là donnent une chance, une vraie!

    Nous plaidons pour une véritable culture de l´accueil. Partout. Pour les réfugiés, qui fuient la violence et l´oppression et recherchent la sécurité dans leur vie. Pour les personnes âgées, qui souhaitent vivre dignement leur vieillesse et mourir dans la dignité. Et pour les hommes qui ne sont pas nés, qui sont là et veulent simplement vivre. L´homme n´est pas une chose.

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  • Scandale du Planning familial : le président de la Chambre démissionne


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    Le président républicain de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, John Boehner (ci-contre avec la cravate verte), a annoncé, vendredi 25 septembre, son intention de démissionner. Il quittera le Congrès à la fin du mois d’octobre.

    John Boehner était sous la pression de l’aile la plus conservatrice de sa majorité, qui contestait sa stratégie parlementaire, notamment en ce qui concerne le financement du Planning familial, actuellement dans la tourmente suite aux révélations sur la vente d'organes de foetus avortés. Cette aile droite souhaite supprimer ce financement, au risque de provoquer un « shut down » – un « arrêt » administratif des activités gouvernementales – d’ici la fin du mois compte tenu de la volonté du président Barack Obama d'y apposer son veto.

    Cette annonce intervient au lendemain de la visite du pape au Congrès. Ce catholique fervent n’avait pas pu dissimuler quelques larmes au début du discours de François.

    Michel Janva

  • Planned Parenthood privé de subventions publiques aux Etats-Unis ?

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Images-9"Ce serait l’asphyxie pour le principal pourvoyeur d’avortements du pays, et pourtant les membres de la Chambre des représentants n’ont pas hésité à voter cette mesure, vendredi, dans la foulée de la publication des vidéos qui révèlent un trafic d’organes de fœtus avortés auquel se livrent de multiples cliniques du Planning familial. Si le Sénat devait confirmer le vote – chose peu probable toutefois – ce seraient 235 millions de dollars économisés chaque année. Les élus leur ont donné une destination : la subvention des Federally Qualified Health Centers qui proposent des soins dans le cadre des programmes MediCare et MedicAid dans l’ensemble des Etats-Unis.

    Les FQHC sont treize fois plus nombreux que les centres du Planned Parenthood, assurant un maillage bien plus serré du territoire, y compris en zone rurale, et ils reçoivent huit fois plus de patients pour toutes sortes de soins – hormis l’avortement, toutefois.Les 700 centres de Planning familial ont réalisé quant à eux 327.653 avortements en 2013. Même si les subventions publiques qui leur sont accordées ne sont pas censées couvrir les frais des avortements, elles maintiennent pourtant ces centres en activité et concourant ainsi indirectement au massacre des tout-petits.

    Le vote des Représentants aura été sans appel : la proposition « Cessez de subventionner Planned Parenthood » (Defund Planned Parenthood Act of 2015) a recueilli241 votes pour, 187 contre : trois Républicains ont voté contre la mesure, mais deux Démocrates ont rejoint les rangs des « pour ».

    Il s’agit d’une mesure provisoire qui resterait en vigueur dans l’attente des conclusions de l’enquête du Congrès pour établir si la récolte et la distribution d’organes de bébés avortés par le Planned Parenthood contrevient aux lois fédérales qui empêchent que ces pratiques se fassent à titre onéreux. L’enquête déterminera également si, comme le suggèrent les vidéos mises en ligne par le Center for Medical Progress, des procédures interdites comme l’avortement par naissance partielle ont été utilisées pour assurer la « qualité » des organes et des  fœtus eux-mêmes, ou si des restrictions propres à certains Etats ont été contournées.

    [...] Une autre loi votée vendredi par la Chambre des représentants des Etats-Unis qualifie d’« assassinat » (meurtre avec préméditation) le fait de tuer un enfant né vivant en ayant survécu à une tentative d’avortement.

    Ni l’un ni l’autre texte ne devrait passer l’obstacle du vote au Sénat ; de nombreux leaders provie et un groupe de près de 30 représentants républicains provie auraient préféré voir la proposition rattachée au texte sur le budget fédéral qui sera voté d’ici à la fin du mois.

    Du côté du Sénat, on craint notamment une tactique de blocage de la part des Démocrates pour protéger les subventions au Planning en menaçant de geler les activités du gouvernement des Etats-Unis par le biais d’un veto présidentiel. [...]"

    Michel Janva

  • Le TGI de Nantes fait payer le contribuable pour la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "Dans une décision rendue hier, le TGI (tribunal de grande instance) de Nantes a validé une nouvelle fois la retranscription à l'état civil français d'actes de naissance d'enfants nés de gestation pour autrui à l'étranger« Pourtant, la pratique des mères porteuses est interdite par la loi française » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Confronté à des couples ayant agi à l’encontre de la loi française, le TGI a non seulement validé la GPA par cette décision mais il même été jusqu'à octroyer 1000 euros de dédommagement aux couples concernés ! « C’est donc le contribuable qui est mis à contribution pour financer les auteurs d’un délit grave qui consiste à exploiter la femme et réduire l’enfant au rang d’un simple produit que l’on peut acquérir. C’est invraisemblable ! » poursuit-elle.

    La Manif Pour Tous constate et déplore qu’il n’est malheureusement pas possible de connaître les détails de cette affaire : il est impossible de savoir ce qu'il en est de la réalité de la filiation entre ces enfants nés de GPA et les couples demandeurs de ces retranscriptions à l'état civil français. Cette information manquante est pourtant essentielle : comme le précisait lui-même l'arrêt de la Cour de cassation, il n'est pas envisageable d'inscrire une filiation qui n'existe pas à l'état civil. Autrement dit, le TGI ne peut s’appuyer sur la décision de la Cour de Cassation que si et seulement si la mère, c’est à dire celle qui a porté ces enfants pendant 9 mois, figure bien sur l’acte de naissance.

    La Manif Pour Tous tient à souligner que Maître Caroline Mécary, avocate des couples demandeurs, déclare que l'arrêt de la cour de cassation du printemps 2015 autorisait la retranscription à l'état civil français "sans conditions":  cette affirmation est absolument inexacte, la Cour de cassation ayant au contraire précisé que l'acte de naissance devait être conforme à la réalité (article 47 du code civil) et que son arrêt ne concernait pas les autres cas (mère porteuse non inscrite sur l’acte de naissance). Voilà qui est pour le moins étonnant pour cette avocate également conseillère régionale EELV en Ile de France. Maître Caroline Mécary, qui récemment encore sur les réseaux sociaux, se permettait d'insulter certaines associations alors même qu'elle a déjà eu un rappel au serment des avocats, continue de confondre plaidoirie et militantisme.

    La manif pour tous regrette et condamne cette décision qui marque une nouvelle avancée de la GPA (Gestation Pour Autrui) sur le territoire français, synonyme d'asservissement de la femme et de chosification de l'être humain. La définition d’un plan internationale d’action contre la GPA sera au cœur des débats de l’université d’été de La Manif Pour Tous qui se tient ce week-end à Quiberon (Morbihan) autour du thème : « La famille, patrimoine mondial de l’humanité »."

    Michel Janva

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