avortement et euthanasie - Page 81
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Avortement : le syndrome post-avortement (3/4)
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UE : le rapport LGBT Ferrara a été voté
Communiqué de Mylène Troszczynski et de Sylvie Goddyn, (Députés français FN au Parlement européen – Membres de l’intergroupe Famille et de la commission FEMM) :
"Cette semaine à Strasbourg lors de la session parlementaire, les députés doivent se prononcer sur deux textes mettant les valeurs familiales en danger et surtout outrepassant totalement les compétences de l’Union européenne.
Le 1er texte est la proposition de résolution Rodrigues sur l’émancipation des jeunes filles par l’éducation dans l’Union européenne.
L’objectif de cette résolution est limpide: intervenir dans le système éducatif pour s’assurer que toutes les jeunes filles soient soumises à l’idéologie dominante et délétère de l’Union européenne grâce à l’école.
2 exemples de propositions contenues dans ce rapport :
– « rendre obligatoire une éducation sexuelle […] sur la sexualité […] pour tous les élèves du primaire » (dès 6 ans)
– « inclure des informations objectives sur les questions LGBTI dans les programmes scolaires »Le 2nd texte est un rapport d’initiative demandant à la Commission de réclamer une « ambitieuse mise à jour des législations nationales » notamment sur le mariage entre personnes de même sexe.
Ce rapport, venant compléter d’autres textes, a pour objectif la légalisation de la pratique des mères porteuses et vise l’instauration d’un droit à l’enfant, la marchandisation du corps des femmes et la commercialisation de nos enfants.
A l’heure où l’Europe connaît une crise morale majeure, un défi migratoire immense, une crise de l’Euro lancinante, une croissance nulle et des taux de chômage terrifiants, il est crucial et urgent que les euro-béats se concentrent sur les compétences qui sont les leurs et tentent de régler les véritables problèmes que vivent aujourd’hui les européens. Seules les familles sont légitimes dans l’éducation de leurs enfants. L’école doit être celle de l’instruction et non celle de la propagande.
Le Front National se montre systématiquement offensif sur ces sujets de civilisation et a déposé un amendement de rejet du texte Rodrigues sur l’éducation des jeunes filles et a voté contre le rapport d’initiative Ferrara."
Le rapport Ferrara a été voté aujourd'hui. La résolution Rodrigues est à l'ordre du jour du Parlement demain.
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Libre Journal de l'Espérance - 6 septembre 2015 (2ème partie)
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Libre Journal de l'Espérance - 6 septembre 2015 (1ère partie)
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28 novembre : veillées pour la vie naissante
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Gender : une volonté idéologique de déconstruire la société
Le juriste et philosophe Drieu Godefridi, dans un essai, La loi du genre, montre que l'idéologie du gender existe. Recension par le Figaro :
"Oui, il y a bien, derrière les discours progressistes consensuels, une volonté idéologique de déconstruire la société.
Certes, les études de genre, qui existent depuis bien longtemps, ont leur pertinence. L'étude de «la relativité des catégories du masculin et du féminin» appartient évidemment au champ de la connaissance. Mais, souligne l'auteur, «bien vite, se dessina au cœur des études de genre un courant qui ne visait plus tant à connaître son objet, à le décrire et le comprendre, qu'à le transformer». Savoir-pouvoir, disait Foucault, maître de la papesse américaine du genre Judith Butler, qui soulignait les liens indissociables entre la théorie et l'ingénierie sociale.
Godefridi divise cette idéologie du genre en deux branches.Dans sa branche «homosexualiste», celle théorisée par Butler dansTrouble dans le genre, elle se développe avec pour objectif affiché de «destituer l'hétéronormativité».Il s'agit d'en finir avec la polarisation universelle du genre humain en deux sexes, jugée artificielle, arbitraire et stigmatisante, au profit, d'une «transidentité» floue («queer»), ou au contraire d'étiquettes très précises quant à l'«orientation sexuelle» («gay» «lesbienne» «bi», etc.). Les deux pouvant, bien sûr, se combiner. «Do you have a vagina?» à cette question, Monique Wittig, disciple de Butler, répondit simplement: «non».Cet idéalisme forcené (Butler a fait sa thèse sur Hegel, maitre indépassable de l'idéalisme allemand) qui rompt avec le réalisme biologique, est aussi- paradoxe -un relativisme. En effet, si tout est culture, tout est langage, il n'existe aucune aucune norme extérieure à la subjectivité de la personne.
Là où Butler veut détruire la division universelle de l'humanité en deux sexes - soit la matrice hétérosexuelle- les féministes ont la plus modeste ambition de détruire la domination d'un sexe sur l'autre. [...]
«Les féministo-genristes sont les idiotes utiles du genre Butler» conclut l'auteur. L'échec de cette convergence des luttes trouve un aveu flagrant dans la revendication LGBT de la gestation pour autrui, véritable mise en esclavage du corps féminin, nié par un idéalisme qui refuse toute pertinence au biologique. [...]
Toutes ces arguties pourraient rester confinées aux couloirs d'université ou aux meeting non-mixtes de militantes trostko-féministes, si la théorie du genre n'avait pas acquis une dimension «technocratique et supranationale», et n'était pas imposée par le haut, à coup de rapports et de résolutions par les institutions de l'Union européenne notamment. Ainsi, rappelle l'auteur, une convention du Conseil de l'Europe, adoptée en 2011 à Istanbul stipule que les Parties «prennent les mesures nécessaires (…) en vue d'éradiquer les préjugés, les coutumes, les traditions, et toute autre pratique fondés sur (…) un rôle stéréotypé des femmes et des hommes.» Un programme d'ingénierie sociale, un «songe totalitaire» échappant à tout débat démocratique. Voilà ce qu'est l'implacable loi du genre."
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CEDH : Les embryons humains ne sont pas des choses et leur destruction peut être interdite
De Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ :
"Le 27 août 2015, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public son arrêt dans l’affaire Parrillo c. Italie (Requête n° 46470/11) concernant le statut d’embryons humains surnuméraires conçus in vitro et cryogénisés.
Était en cause l’existence alléguée par « la mère » des embryons d’un droit réel sur « ses » embryons ;celle-ci se plaignait de l’impossibilité de donner « ses » embryons à la recherche de sorte qu’ils soient détruits au service de la science. Elle alléguait une violation du droit au respect de sa vie privée et familiale ainsi que de son droit de propriété sur « ses » embryons.
En substance, la requérante mettait aussi en cause le statut juridique des embryons surnuméraires au regard de la Convention européenne des droits de l’homme et l’interdiction faite par la loi italienne (loi n°40/2004) de la destruction des embryons humains, y compris dans le cadre de la recherche scientifique.
- Sur la question du droit de propriété, la Grande Chambre, à l’unanimité, a rejeté ce grief au motif que « les embryons humains ne sauraient être réduits à des ‘’biens’’ » (§ 215). En effet, le droit de propriété ne peut s’exercer que sur les choses, ou les « biens ». Le droit ne connaissant que les deux catégories de « bien » et de « personnes », la logique veut que les embryons humains soient des personnes dès lors qu’ils ne sont pas des biens. La Cour s’abstient de le dire, ou de le démentir.
- Sur la question de l’atteinte à la vie privée de la « mère », la Grande Chambre, à la quasi-unanimité (16 contre 1), a jugé quel’Italie peut légitimement interdire la destruction des embryons humains afin de respecter « les droits et libertés d’autrui » - autrui étant ici les embryons humains - car la loi italienne reconnaît à chaque embryon humain la qualité de « sujet » à égalité avec ses géniteurs. Toutefois, la Cour précise qu’elle n’entend pas se prononcer « sur le point de savoir si le mot « autrui » englobe l’embryon humain » (§ 167) car cela limiterait la licence des Etats de porter atteinte à leur intégrité.
L’ECLJ est intervenu dans cette affaire et a soumis des observations à la Cour.
L’ECLJ, comme plusieurs juges de la Grande Chambre, regrette la contradiction dans laquelle la Cour est enfermée, reconnaissant que l’embryon humain n’est pas une chose, tout en étant autrui, sans être une personne… Cette contradiction résulte de la crainte d’affaiblir la conventionnalité de l’avortement.
Autre élément critiquable, la Cour soutient que le « commencement de la vie humaine » est une « notion » susceptible d’une « pluralité de vues (…) parmi les différents États membres » (§180). Or, le commencement de la vie humaine est évidemment un fait biologique connu et réalisé par la fusion des gamètes ; ce n’est pas une idée sur laquelle les esprits pourraient légitimement diverger. Cette affirmation vise aussi à laisser place à l’avortement.
Autre critique à apporter à l’arrêt : l’affirmation suivant laquelle les embryons représentent « une partie constitutive » de la requérante « et de son identité biologique » car ils « renferment [son] patrimoine génétique » (§158). Or, comme le disent clairement plusieurs juges dans leur opinion séparée : « S’il hérite du patrimoine génétique de ses « parents » biologiques, l’embryon humain n’en est pas moins une entité séparée et distincte dès les tout premiers stades de son développement. » C’est sur la base de cette affirmation erronée que la majorité des juges de la Cour déduit que l’impossibilité pour la requérante de donner les embryons pour destruction constitue une ingérence dans sa vie privée.
L’ECLJ salue néanmoins cet arrêt qui contribue, malgré ses faiblesses et incohérences, au respect de la vie humaine dès la conception. La Cour reconnaît qu’un embryon humain, même in vitro et ne faisant plus l’objet d’un projet parental n’est pas une chose, et que sa protection contre la destruction est légitime au nom des « droits et libertés d’autrui ».
L’ECLJ salue aussi la qualité de la plupart des opinions séparées publiées par plusieurs juges en annexe de l’arrêt. Elles remarquables de rigueur juridique et d’humanité à l’égard de la vie naissante. L’ECLJ rend en particulier hommage à l’opinion des juges Pinto de Albuquerque et Dedov.
Le juge Dedov affirme notamment :
« Le droit à la vie est absolu, et ce précepte fondamental fait qu’il est inutile d’expliquer pourquoi un meurtrier, un handicapé, un enfant abandonné ou un embryon doivent être gardés en vie. Nous n’avons pas besoin d’évaluer leur utilité pour la société, mais nous plaçons de l’espoir en leur potentialité. »
Quant au Juge Pinto de Albuquerque, il conclue ainsi son excellente et très approfondie opinion séparée :
« La vie humaine à naître n’est en rien différente par essence de la vie postnatale. Les embryons humains doivent en toute circonstance être traités avec tout le respect qui est dû à la dignité humaine. Les applications de la recherche scientifique concernant le génome humain, en particulier dans le domaine de la génétique, ne prévalent pas sur le respect de la dignité humaine. Les progrès de la science ne doivent pas reposer sur le non-respect de la nature humaine ontologique. Le but scientifique consistant à sauver des vies humaines ne justifie pas l’emploi de moyens intrinsèquement destructeurs pour cette vie.
Le commencement et la fin de la vie humaine ne sont pas des questions de politique à laisser à la discrétion des États membres du Conseil de l’Europe. »"
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Marine Le Pen : euthanasie, avortement et loi Taubira
Nouvelles de France publie la traduction en français d'un long entretien accordée par Marine Le Pen à l’hebdomadaire polonais Do Rzeczy (ici) en février dernier qui ne semble pas avoir été repris en France depuis. Voici plusieurs extraits concernant les points non négociables :
Si la gauche française légalise l’euthanasie, l’interdirez-vous ?
Je suis tout à fait opposée à l’euthanasie. Je pense que c’est une dérive très dangereuse. La souffrance humaine existe depuis la nuit des temps et nous ne sommes pas les seuls dans l’histoire du monde à nous être interrogés sur la fin de vie et sur la souffrance. Si jamais des lois comme celle-là n’ont été votées, c’est précisément parce que le risque de dérive de notre société et de notre civilisation était plus important que l’avantage qu’on pouvait en tirer. Moi je crois que la loi Leonetti qui est actuellement en vigueur en France répond au maximum à cette problématique de la souffrance en fin de vie. C’est une problématique très sensible et aller au delà, c’est prendre le risque d’un basculement de civilisation où le droit de vie et de mort est donné en fonction des avis des gens qui s’expriment à titre individuel. Un médecin ne porte que sa propre parole.
N’est-ce pas la suite logique de la légalisation de l’avortement dans les années 70 ? Le FN était traditionnellement plutôt pro-vie. Il parlait de limiter les avortements, voire d’interdire les avortements de convenance. Le discours a évolué. Vous avez dit vous-même, je crois, que vous ne reviendriez pas sur la loi Veil.
Non, le Front National n’a jamais changé d’avis depuis des années. En 1986, les députés du FN au parlement français avaient déposé un projet de loi sur le non-remboursement de l’avortement. Ils n’avaient pas remis en cause l’avortement. Moi, je pense qu’il n’est pas possible d’interdire aujourd’hui le recours à l’avortement. Ce qui est possible en revanche et qui est de la responsabilité d’un État, c’est de tout faire pour limiter le nombre d’avortements, non pas en contraignant les femmes à ne pas avorter, mais en leur accordant la possibilité de choisir de garder leur enfant. Or, aujourd’hui, tout est fait dans une forme d’incitation à l’avortement, comme s’il s’agissait d’une facilité intellectuelle. Si l’on accorde aux femmes et si l’on met en place des propositions natalistes pour leur permettre d’avoir un accès privilégié à un logement, avec des aides qui leur permettent d’élever correctement leurs enfants, etc. etc., avec des campagnes de prévention aussi à l’égard des jeunes femmes et des jeunes hommes, car pour faire un enfant il faut être deux, des campagnes de responsabilisation des uns et des autres, on peut contribuer à limiter l’avortement. Le fait que le nombre d’avortements n’ait pas baissé est incontestablement un échec de notre société, mais dans un combat qui n’a pas été mené en réalité. Donc, c’est cela qu’il faut mettre en œuvre. C’est vrai que pendant la campagne présidentielle on a eu un débat sur ce qu’on a appelé l’avortement « de confort ». C’est un mot qui a choqué, car c’est vrai qu’il n’y a jamais de « confort » à avorter. Mais c’était l’idée qu’avorter 3 fois ou 4 fois, c’est considérer l’avortement comme un mode de contraception. Et cela heurte considérablement les consciences. Mais c’est un vrai sujet de société auquel le gouvernement ne s’est pas attaché de la même manière qu’il ne s’est jamais attaché à mettre en place une politique nataliste.
En Pologne, l’adoption d’une loi qui a restreint la possibilité d’avorter à certains cas précis a beaucoup contribué à faire évoluer les mentalités et aujourd’hui la grande majorité des Polonais sont contre l’avortement. Cela ne peut-il pas être fait en France ?
Le choix du peuple est souverain et aujourd’hui incontestablement l’interdiction de l’avortement ne recueille pas la majorité du peuple français. Mais encore une fois, je pense que mettre en place une véritable politique d’accueil de la vie et redonner le choix aux femmes de ne pas avorter – car je crois que dans beaucoup de cas aujourd’hui elles n’ont plus d’autre choix que d’avorter –, ce serait déjà une avancée très positive.
La gauche polonaise semble penser que l’évolution vers les unions civiles et les « mariages » entre personnes du même sexe est une évolution inévitable. Vous avez, vous, annoncé que si vous êtes élue, vous abrogeriez la loi Taubira. Cela veut-il dire qu’on peut revenir en arrière sur ces « mariages » homosexuels ? Ce serait une première pour une nation. La Californie l’a fait, mais ce n’est pas une nation indépendante. Comment cela se passera-t-il ? Il y a des gens « mariés », il y a des enfants qui ont été adoptés…
Vous savez, la loi est la loi. Il n’y a pas de rétroactivité de la loi en France, cela fait partie de notre État de droit. Donc nous supprimerons la possibilité de mariage. Ceux qui se seront mariés resteront mariés car nous sommes respectueux de l’État de droit. Mais il ne pourra plus y avoir de mariages [entre personnes de même sexe]. Quant aux gens qui ont adopté des enfants, ils l’ont souvent fait en mettant les autorités devant le fait accompli, c’est-à-dire en violant eux-mêmes la loi. Les choses sont très claires : nous sommes opposés au mariage homosexuel, nous sommes opposés à l’adoption par les couples homosexuels mais nous sommes également opposés à l’adoption par des célibataires. Nous considérons qu’un enfant qui est orphelin démarre déjà dans la vie avec un handicap certain et que par conséquent il a le droit à l’équilibre d’un foyer constitué d’un référent « père » et d’un référent « mère ». C’est notre avis et nous le mettrons en œuvre si nous sommes élus parce que si nous sommes élus c’est que le peuple l’aura voulu.
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7e vidéo du Planning familial américain : prélèvement d'organes sur un bébé dont le coeur battait
Voici la septième vidéo (en anglais) publiée par The Center of Medical Progress, qui accuse le Planning familial américain de trafic d'organes de bébés avortés :
Le résumé de Jeanne Smits :
La technicienne chargée de faire des prélèvements sur les femmes et de récupérer des organes sur des fœtus à des fins de recherche au Planning familial des Etats-Unis, Holly O’Donnell [témoigne] sur un avortement d’un fœtus déjà très développé dont elle a vu le cœur battre au moment des prélèvements. Etait-il né vivant ? C’est ce que semble indiquer le témoignage de l’ex-employée de StemExpress, qui raconte que c’est cet événement qui lui a fait prendre la décision de quitter ce travail qui avait fini ainsi de la révulser.C’est dans la clinique Planned Parenthood Alameda de Mar Monte à San José, Californie, que Holly a vécu cette expérience traumatisante. A la suite d’un avortement que sa collègue, Jessica, était venue la chercher pour « voir quelque chose d’assez cool ». Holly s’était trouvée confrontée avec ce qu’elle avait « jamais vu de plus proche d’un bébé entièrement développé ».« Il avait un visage. Il n’était pas complètement déchiré. Il avait un nez très prononcé. Jessica avait un de ses instruments à la main. Elle tape sur le cœur et il commence à battre. Je regarde ce fœtus, et son cœur commence à battre. Je ne sais pas si cela fait qu’il est techniquement mort, ou en vie. » Holly est saisie, mais Jessica lui explique : « C’est vraiment un bon fœtus, on dirait que nous allons récupérer beaucoup de choses dessus. »C’est alors que Jessica lui demande de récupérer le cerveau de l’enfant à l’aide de ciseaux, à travers son visage. « Je ne peux même pas décrire ce que cela fait. C’est à ce moment que j’ai su que je ne pouvais plus travailler pour cette société – même si c’était le moyen de guérir telle ou telle maladie. »Au cours de cette même vidéo, le Dr Ben Van Handel, vice-président de Novogenix Laboratories, confirme que « parfois, après la procédure d’avortement, le cœur bat encore ».Le Planning familial continue de soutenir de son côté que le prélèvement d’organes sur des bébés avortés est une « entreprise humanitaire » et qu’il n’est coupable de rien. La nouvelle vidéo vient cependant au secours de l’idée que les procédures d’avortement sont adaptées afin de récupérer des fœtus intacts, qui permettent de récupérer le plus grand nombre d’organes et de tissus et par là-même les meilleurs tarifs auprès des sociétés de biotechnologie.L’adaptation des procédures se fait éventuellement au détriment des femmes ; dans la vidéo, Perrin Larton, directrice de l’approvisionnement d’Advanced Bioscience Resources, raconte qu’elle a vu des femmes entrer dans la salle d’opération et en sortir au bout de trois minutes. [...]"Lien permanent Catégories : actualité, avortement et euthanasie, lobby, santé et médecine 0 commentaire -
Familles sacrifiées aux idéaux républicains
Communiqué de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères :
"François Hollande ne voyait-il pas dans chaque enfant manifestant contre le mariage pour tous un brigand, comme les colonnes infernales de Turreau voyaient dans chaque vendéen, un monstre à supprimer. Volonté de casser ce qui marche, ce qui a fait la réussite économique de la France, a-t-il déjà si vite oublié les Trente Glorieuses qui ont fait la France, succombe-t-il aux sirènes écologistes qui demandent une dépopulation, aura-t-il d'ailleurs l'audace lors du sommet COP21 sur le climat de se vanter d'avoir détruit la politique familiale française. Ou alors, explication plus proche d'une psychanalyse de bazar garde-t-il un si mauvais souvenir du couple qu'il a formé, avec Ségolène Royal et leurs quatre enfants, où ils ont constitué selon ses critères une famille nombreuse "friquée" susceptible de voir leurs allocations familiales divisées par quatre ainsi qu’un quotient familial ne dépassant pas 1,508 euros par demi-part ? Et il a cédé, ça c'est bien certain, aux pressions des technocrates bruxellois qui ne supportaient plus que la France continue à ne pas soumettre les allocations à des conditions de ressources. Cette haine de la famille est violente, elle est d'autant plus inquiétante qu'elle est totalement idéologique et qu'elle ne s'arrêtera vraisemblablement pas avant d'avoir totalement mis la famille à genoux tranche par tranche au gré de chaque vote de budget. Et pendant ce temps, les allocations de rentrée scolaire majorées de 25% vont être versées, si certains reportages de télévision vont montrer des enfants achetant de coûteuses fournitures avec leurs parents, ce qui fera accuser ces derniers d'irresponsabilité, il faut reconnaître que cette allocation, en ce temps où toutes les autres allocations sont bloquées, peut être utilisée pour acheter un appareil électroménager par exemple ou, pourquoi pas, pour commencer à payer l’école privée. Car le nœud du problème est bien là : l'école privée hors contrat surtout mais sous contrat aussi. Voilà l’ennemi ! François Hollande a compris une chose, et c'est peut-être la seule qu'il ait bien comprise de tout son quinquennat : pour abattre l'école privée, en ces temps où il ne se passe pas une semaine sans qu'une nouvelle école hors-contrat n'éclose, il faut supprimer les allocations familiales et c'est pour cela qu'il est revenu sur ses promesses de ne pas toucher à l'universalité des allocations familiales. C'est vraisemblablement pour cela qu'été 2014, le nouveau gouvernement sous l'impulsion de Manuel Valls prévoit ce que Jacques Attali demande depuis six ans dans son livre sur 314 décisions pour sauver (ou "enterrer" ?) la France : la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Et les familles les touchées vont être les familles aisées avec beaucoup d'enfants donc catholiques donc bien sûr à abattre en premier. C'est évidemment sur elles que s'abat le plus fort la haine du gouvernement. On estime à environ 80 000 foyers avec nombreux enfants pour lesquelles les réformes fiscales successives, baisse tous les ans du plafond de la demi-part du quotient familial, puis la modulation des allocations familiales vont entraîner des pertes considérables à partir de juillet 2015. L'immobilier, les loisirs, le tourisme vont être très affectés. Qu’importe car l'école privée le sera aussi : ces familles-là doivent en quelque sorte être "guillotinées" les premières au nom de l'idéal républicain pour l'exemple en quelque sorte.
Quel profit pour les finances de l'Etat? Faible c'est bien plus le symbole qui compte. 2,4 milliards d'économie d'impôts par an depuis 2014, 0,5 milliards d'euros en 2015, 1 milliard par an à partir de 2016 pour la modulation des allocations familiales. Quant à l'économie induite par le rétrécissement trois à deux ans du congé parental, elle n'est pas publiée puisqu'officiellement il s'agirait de "partager" ce dernier entre le père et la mère, mais en pratique peu d'hommes pourront s'arrêter de travailler et d'ailleurs les français rejettent cette mesure de façon écrasante à 80% de personnes interrogées.
Et pendant ce temps où passe l'argent public? La rupture du contrat livrant les mistrals Vladivostok et Sébastopol à la Russie va coûter au contribuable français entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Il faut encore payer leur stockage à Saint-Nazaire depuis 2011, la dérussification des bâtiments ; soit environ 300 000 millions d'euros. Le plus difficile à chiffrer est l'impact de l'embargo des produits alimentaires notamment dans la crise porcine qui a secoué la France, car cette dernière livrait aux russes 4% de sa production porcine en 2013.
Autre type de gaspillages, celui des éco-portiques : le coût d'un démontage de portique s'élève à 130 000 euros. A ce jour dix-neuf ont été dégradés ou détruits préventivement. Voici encore plus de 2 milliards d'euros de gâcher. Mais quelques mois avant les élections régionales, l'idée d'un éco-transit transfrontalier se fait jour.
Comme, on peut le constater le but de la modulation des allocations familiales est plus idéologique que financière. Pendant ce temps, la gabegie des pouvoirs publics continue."
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