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avortement et euthanasie - Page 81

  • CEDH : Les embryons humains ne sont pas des choses et leur destruction peut être interdite

    De Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ :

    "Le 27 août 2015, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public son arrêt dans l’affaire Parrillo c. Italie (Requête n° 46470/11) concernant le statut d’embryons humains surnuméraires conçus in vitro et cryogénisés.

    Images-12Était en cause l’existence alléguée par « la mère » des embryons d’un droit réel sur « ses » embryons ;celle-ci se plaignait de l’impossibilité de donner « ses » embryons à la recherche de sorte qu’ils soient détruits au service de la science. Elle alléguait une violation du droit au respect de sa vie privée et familiale ainsi que de son droit de propriété sur « ses » embryons.

    En substance, la requérante mettait aussi en cause le statut juridique des embryons surnuméraires au regard de la Convention européenne des droits de l’homme et l’interdiction faite par la loi italienne (loi n°40/2004) de la destruction des embryons humains, y compris dans le cadre de la recherche scientifique.

    Sur la question du droit de propriété, la Grande Chambre, à l’unanimité, a rejeté ce grief au motif que « les embryons humains ne sauraient être réduits à des ‘’biens’’ » (§ 215). En effet, le droit de propriété ne peut s’exercer que sur les choses, ou les « biens ». Le droit ne connaissant que les deux catégories de « bien » et de « personnes », la logique veut que les embryons humains soient des personnes dès lors qu’ils ne sont pas des biens. La Cour s’abstient de le dire, ou de le démentir.

    Sur la question de l’atteinte à la vie privée de la « mère », la Grande Chambre, à la quasi-unanimité (16 contre 1), a jugé quel’Italie peut légitimement interdire la destruction des embryons humains afin de respecter « les droits et libertés d’autrui » - autrui étant ici les embryons humains - car la loi italienne reconnaît à chaque embryon humain la qualité de « sujet » à égalité avec ses géniteurs. Toutefois, la Cour précise qu’elle n’entend pas se prononcer « sur le point de savoir si le mot « autrui » englobe l’embryon humain » (§ 167) car cela limiterait la licence des Etats de porter atteinte à leur intégrité.

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire et a soumis des observations à la Cour.

    L’ECLJ, comme plusieurs juges de la Grande Chambre, regrette la contradiction dans laquelle la Cour est enfermée, reconnaissant que l’embryon humain n’est pas une chose, tout en étant autrui, sans être une personne… Cette contradiction résulte de la crainte d’affaiblir la conventionnalité de l’avortement.

    Autre élément critiquable, la Cour soutient que le « commencement de la vie humaine » est une « notion » susceptible d’une « pluralité de vues (…) parmi les différents États membres » (§180). Or, le commencement de la vie humaine est évidemment un fait biologique connu et réalisé par la fusion des gamètes ; ce n’est pas une idée sur laquelle les esprits pourraient légitimement diverger. Cette affirmation vise aussi à laisser place à l’avortement.

    Autre critique à apporter à l’arrêt : l’affirmation suivant laquelle les embryons représentent « une partie constitutive » de la requérante « et de son identité biologique » car ils « renferment [son] patrimoine génétique » (§158). Or, comme le disent clairement plusieurs juges dans leur opinion séparée : «  S’il hérite du patrimoine génétique de ses « parents » biologiques, l’embryon humain n’en est pas moins une entité séparée et distincte dès les tout premiers stades de son développement. » C’est sur la base de cette affirmation erronée que la majorité des juges de la Cour déduit que l’impossibilité pour la requérante de donner les embryons pour destruction constitue une ingérence dans sa vie privée. 

    L’ECLJ salue néanmoins cet arrêt qui contribue, malgré ses faiblesses et incohérences, au respect de la vie humaine dès la conception. La Cour reconnaît qu’un embryon humain, même in vitro et ne faisant plus l’objet d’un projet parental n’est pas une chose, et que sa protection contre la destruction est légitime au nom des « droits et libertés d’autrui ».

    L’ECLJ salue aussi la qualité de la plupart des opinions séparées publiées par plusieurs juges en annexe de l’arrêt. Elles remarquables de rigueur juridique et d’humanité à l’égard de la vie naissante. L’ECLJ rend en particulier hommage à l’opinion des juges Pinto de Albuquerque et Dedov.

    Le juge Dedov affirme notamment :

    « Le droit à la vie est absolu, et ce précepte fondamental fait qu’il est inutile d’expliquer pourquoi un meurtrier, un handicapé, un enfant abandonné ou un embryon doivent être gardés en vie. Nous n’avons pas besoin d’évaluer leur utilité pour la société, mais nous plaçons de l’espoir en leur potentialité. »

    Quant au Juge Pinto de Albuquerque, il conclue ainsi son excellente et très approfondie opinion séparée :

    « La vie humaine à naître n’est en rien différente par essence de la vie postnatale. Les embryons humains doivent en toute circonstance être traités avec tout le respect qui est dû à la dignité humaine. Les applications de la recherche scientifique concernant le génome humain, en particulier dans le domaine de la génétique, ne prévalent pas sur le respect de la dignité humaine. Les progrès de la science ne doivent pas reposer sur le non-respect de la nature humaine ontologique. Le but scientifique consistant à sauver des vies humaines ne justifie pas l’emploi de moyens intrinsèquement destructeurs pour cette vie.

    Le commencement et la fin de la vie humaine ne sont pas des questions de politique à laisser à la discrétion des États membres du Conseil de l’Europe. »"

    Michel Janva

  • Marine Le Pen : euthanasie, avortement et loi Taubira

    Nouvelles de France publie la traduction en français d'un long entretien accordée par Marine Le Pen à l’hebdomadaire polonais Do Rzeczy (icien février dernier qui ne semble pas avoir été repris en France depuisVoici plusieurs extraits concernant les points non négociables :

    Si la gauche française légalise l’euthanasie, l’interdirez-vous ?

    446126612c155ba21931e8e8be4fbecfJe suis tout à fait opposée à l’euthanasieJe pense que c’est une dérive très dangereuse. La souffrance humaine existe depuis la nuit des temps et nous ne sommes pas les seuls dans l’histoire du monde à nous être interrogés sur la fin de vie et sur la souffrance. Si jamais des lois comme celle-là n’ont été votées, c’est précisément parce que le risque de dérive de notre société et de notre civilisation était plus important que l’avantage qu’on pouvait en tirer. Moi je crois que la loi Leonetti qui est actuellement en vigueur en France répond au maximum à cette problématique de la souffrance en fin de vie. C’est une problématique très sensible et aller au delà, c’est prendre le risque d’un basculement de civilisation où le droit de vie et de mort est donné en fonction des avis des gens qui s’expriment à titre individuel. Un médecin ne porte que sa propre parole.

    N’est-ce pas la suite logique de la légalisation de l’avortement dans les années 70 ? Le FN était traditionnellement plutôt pro-vie. Il parlait de limiter les avortements, voire d’interdire les avortements de convenance. Le discours a évolué. Vous avez dit vous-même, je crois, que vous ne reviendriez pas sur la loi Veil.

    Non, le Front National n’a jamais changé d’avis depuis des années. En 1986, les députés du FN au parlement français avaient déposé un projet de loi sur le non-remboursement de l’avortement. Ils n’avaient pas remis en cause l’avortement. Moi, je pense qu’il n’est pas possible d’interdire aujourd’hui le recours à l’avortement. Ce qui est possible en revanche et qui est de la responsabilité d’un État, c’est de tout faire pour limiter le nombre d’avortements, non pas en contraignant les femmes à ne pas avorter, mais en leur accordant la possibilité de choisir de garder leur enfant. Or, aujourd’hui, tout est fait dans une forme d’incitation à l’avortement, comme s’il s’agissait d’une facilité intellectuelle. Si l’on accorde aux femmes et si l’on met en place des propositions natalistes pour leur permettre d’avoir un accès privilégié à un logement, avec des aides qui leur permettent d’élever correctement leurs enfants, etc. etc., avec des campagnes de prévention aussi à l’égard des jeunes femmes et des jeunes hommes, car pour faire un enfant il faut être deux, des campagnes de responsabilisation des uns et des autres, on peut contribuer à limiter l’avortement. Le fait que le nombre d’avortements n’ait pas baissé est incontestablement un échec de notre société, mais dans un combat qui n’a pas été mené en réalité. Donc, c’est cela qu’il faut mettre en œuvre. C’est vrai que pendant la campagne présidentielle on a eu un débat sur ce qu’on a appelé l’avortement « de confort ». C’est un mot qui a choqué, car c’est vrai qu’il n’y a jamais de « confort » à avorter. Mais c’était l’idée qu’avorter 3 fois ou 4 fois, c’est considérer l’avortement comme un mode de contraception. Et cela heurte considérablement les consciences. Mais c’est un vrai sujet de société auquel le gouvernement ne s’est pas attaché de la même manière qu’il ne s’est jamais attaché à mettre en place une politique nataliste.

    En Pologne, l’adoption d’une loi qui a restreint la possibilité d’avorter à certains cas précis a beaucoup contribué à faire évoluer les mentalités et aujourd’hui la grande majorité des Polonais sont contre l’avortement. Cela ne peut-il pas être fait en France ?

    Le choix du peuple est souverain et aujourd’hui incontestablement l’interdiction de l’avortement ne recueille pas la majorité du peuple françaisMais encore une fois, je pense que mettre en place une véritable politique d’accueil de la vie et redonner le choix aux femmes de ne pas avorter – car je crois que dans beaucoup de cas aujourd’hui elles n’ont plus d’autre choix que d’avorter –, ce serait déjà une avancée très positive

    La gauche polonaise semble penser que l’évolution vers les unions civiles et les « mariages » entre personnes du même sexe est une évolution inévitable. Vous avez, vous, annoncé que si vous êtes élue, vous abrogeriez la loi Taubira. Cela veut-il dire qu’on peut revenir en arrière sur ces « mariages » homosexuels ? Ce serait une première pour une nation. La Californie l’a fait, mais ce n’est pas une nation indépendante. Comment cela se passera-t-il ? Il y a des gens « mariés », il y a des enfants qui ont été adoptés…

    Vous savez, la loi est la loi. Il n’y a pas de rétroactivité de la loi en France, cela fait partie de notre État de droit. Donc nous supprimerons la possibilité de mariage. Ceux qui se seront mariés resteront mariés car nous sommes respectueux de l’État de droit. Mais il ne pourra plus y avoir de mariages [entre personnes de même sexe]. Quant aux gens qui ont adopté des enfants, ils l’ont souvent fait en mettant les autorités devant le fait accompli, c’est-à-dire en violant eux-mêmes la loi. Les choses sont très claires : nous sommes opposés au mariage homosexuel, nous sommes opposés à l’adoption par les couples homosexuels mais nous sommes également opposés à l’adoption par des célibataires. Nous considérons qu’un enfant qui est orphelin démarre déjà dans la vie avec un handicap certain et que par conséquent il a le droit à l’équilibre d’un foyer constitué d’un référent « père » et d’un référent « mère ». C’est notre avis et nous le mettrons en œuvre si nous sommes élus parce que si nous sommes élus c’est que le peuple l’aura voulu.

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    Philippe Carhon

  • 7e vidéo du Planning familial américain : prélèvement d'organes sur un bébé dont le coeur battait

    Voici la septième vidéo (en anglais) publiée par The Center of Medical Progress, qui accuse le Planning familial américain de trafic d'organes de bébés avortés :

     

    Le résumé de Jeanne Smits :

    La technicienne chargée de faire des prélèvements sur les femmes et de récupérer des organes sur des fœtus à des fins de recherche au Planning familial des Etats-Unis, Holly O’Donnell [témoigne] sur un avortement d’un fœtus déjà très développé dont elle a vu le cœur battre au moment des prélèvements. Etait-il né vivant ? C’est ce que semble indiquer le témoignage de l’ex-employée de StemExpress, qui raconte que c’est cet événement qui lui a fait prendre la décision de quitter ce travail qui avait fini ainsi de la révulser.
    C’est dans la clinique Planned Parenthood Alameda de Mar Monte à San José, Californie, que Holly a vécu cette expérience traumatisante. A la suite d’un avortement que sa collègue, Jessica, était venue la chercher pour « voir quelque chose d’assez cool ». Holly s’était trouvée confrontée avec ce qu’elle avait « jamais vu de plus proche d’un bébé entièrement développé ».
    « Il avait un visage. Il n’était pas complètement déchiré. Il avait un nez très prononcé. Jessica avait un de ses instruments à la main. Elle tape sur le cœur et il commence à battre. Je regarde ce fœtus, et son cœur commence à battre. Je ne sais pas si cela fait qu’il est techniquement mort, ou en vie. » Holly est saisie, mais Jessica lui explique : « C’est vraiment un bon fœtus, on dirait que nous allons récupérer beaucoup de choses dessus. »
    C’est alors que Jessica lui demande de récupérer le cerveau de l’enfant à l’aide de ciseaux, à travers son visage. « Je ne peux même pas décrire ce que cela fait. C’est à ce moment que j’ai su que je ne pouvais plus travailler pour cette société – même si c’était le moyen de guérir telle ou telle maladie. »
    Au cours de cette même vidéo, le Dr Ben Van Handel, vice-président de Novogenix Laboratories, confirme que « parfois, après la procédure d’avortement, le cœur bat encore ».
    Le Planning familial continue de soutenir de son côté que le prélèvement d’organes sur des bébés avortés est une « entreprise humanitaire » et qu’il n’est coupable de rien. La nouvelle vidéo vient cependant au secours de l’idée que les procédures d’avortement sont adaptées afin de récupérer des fœtus intacts, qui permettent de récupérer le plus grand nombre d’organes et de tissus et par là-même les meilleurs tarifs auprès des sociétés de biotechnologie.
    L’adaptation des procédures se fait éventuellement au détriment des femmes ; dans la vidéo, Perrin Larton, directrice de l’approvisionnement d’Advanced Bioscience Resources, raconte qu’elle a vu des femmes entrer dans la salle d’opération et en sortir au bout  de trois minutes. [...]"

    Louise Tudy

  • Familles sacrifiées aux idéaux républicains

    Communiqué de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères :

    "François Hollande ne voyait-il pas dans chaque enfant manifestant contre le mariage pour tous un brigand, comme les colonnes infernales de Turreau voyaient dans chaque vendéen, un monstre à supprimer. Volonté de casser ce qui marche, ce qui a fait la réussite économique de la France, a-t-il déjà si vite oublié les Trente Glorieuses qui ont fait la France, succombe-t-il aux sirènes écologistes qui demandent une dépopulation, aura-t-il d'ailleurs l'audace lors du sommet COP21 sur le climat de se vanter d'avoir détruit la politique familiale française. Ou alors, explication plus proche d'une psychanalyse de bazar garde-t-il un si mauvais souvenir du couple qu'il a formé, avec Ségolène Royal et leurs quatre enfants, où ils ont constitué selon ses critères une famille nombreuse "friquée" susceptible de voir leurs allocations familiales divisées par quatre ainsi qu’un quotient familial ne dépassant pas 1,508 euros par demi-part ? Et il a cédé, ça c'est bien certain, aux pressions des technocrates bruxellois qui ne supportaient plus que la France continue à ne pas soumettre les allocations à des conditions de ressources. Cette haine de la famille est violente, elle est d'autant plus inquiétante qu'elle est totalement idéologique et qu'elle ne s'arrêtera vraisemblablement pas avant d'avoir totalement mis la famille à genoux tranche par tranche au gré de chaque vote de budget. Et pendant ce temps, les allocations de rentrée scolaire majorées de 25% vont être versées, si certains reportages de télévision vont montrer des enfants achetant de coûteuses fournitures avec leurs parents, ce qui fera accuser ces derniers d'irresponsabilité, il faut reconnaître que cette allocation, en ce temps où toutes les autres allocations sont bloquées, peut être utilisée pour acheter un appareil électroménager par exemple ou, pourquoi pas, pour commencer à payer l’école privée. Car le nœud du problème est bien là : l'école privée hors contrat surtout mais sous contrat aussi. Voilà l’ennemi ! François Hollande a compris une chose, et c'est peut-être la seule qu'il ait bien comprise de tout son quinquennat : pour abattre l'école privée, en ces temps où il ne se passe pas une semaine sans qu'une nouvelle école hors-contrat n'éclose, il faut supprimer les allocations familiales et c'est pour cela qu'il est revenu sur ses promesses de ne pas toucher à l'universalité des allocations familiales. C'est vraisemblablement pour cela qu'été 2014, le nouveau gouvernement sous l'impulsion de Manuel Valls prévoit ce que Jacques Attali demande depuis six ans dans son livre sur 314 décisions pour sauver (ou "enterrer" ?) la France : la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Et les familles les touchées vont être les familles aisées avec beaucoup d'enfants donc catholiques donc bien sûr à abattre en premier. C'est évidemment sur elles que s'abat le plus fort la haine du gouvernement. On estime à environ 80 000 foyers avec nombreux enfants pour lesquelles les réformes fiscales successives, baisse tous les ans du plafond de la demi-part du quotient familial, puis la modulation des allocations familiales vont entraîner des pertes considérables à partir de juillet 2015. L'immobilier, les loisirs, le tourisme vont être très affectés. Qu’importe car l'école privée le sera aussi : ces familles-là doivent en quelque sorte être "guillotinées" les premières au nom de l'idéal républicain pour l'exemple en quelque sorte.

    Quel profit pour les finances de l'Etat? Faible c'est bien plus le symbole qui compte. 2,4 milliards d'économie d'impôts par an depuis 2014, 0,5 milliards d'euros en 2015, 1 milliard par an à partir de 2016 pour la modulation des allocations familiales. Quant à l'économie induite par le rétrécissement trois à deux ans du congé parental, elle n'est pas publiée puisqu'officiellement il s'agirait de "partager" ce dernier entre le père et la mère, mais en pratique peu d'hommes pourront s'arrêter de travailler et d'ailleurs les français rejettent cette mesure de façon écrasante à 80% de personnes interrogées.

    Et pendant ce temps où passe l'argent public? La rupture du contrat livrant les mistrals Vladivostok et Sébastopol à la Russie va coûter au contribuable français entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Il faut encore payer leur stockage à Saint-Nazaire depuis 2011, la dérussification des bâtiments ; soit environ 300 000 millions d'euros. Le plus difficile à chiffrer est l'impact de l'embargo des produits alimentaires notamment dans la crise porcine qui a secoué la France, car cette dernière livrait aux russes 4% de sa production porcine en 2013.

    Autre type de gaspillages, celui des éco-portiques : le coût d'un démontage de portique s'élève à 130 000 euros. A ce jour dix-neuf ont été dégradés ou détruits préventivement. Voici encore plus de 2 milliards d'euros de gâcher. Mais quelques mois avant les élections régionales, l'idée d'un éco-transit transfrontalier se fait jour.

    Comme, on peut le constater le but de la modulation des allocations familiales est plus idéologique que financière. Pendant ce temps, la gabegie des pouvoirs publics continue."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La presse française refuse de dénoncer le scandale lié au Planning familial

    Lu sur Reinformation.tv :

    "L’affaire dérange. Voyez ce titre de L’Express du 4 août dernier : « Etats-Unis : un militant anti-avortement accuse une association de vendre des fœtus. » C’est taillé sur mesure pour passer sous silence l’essentiel : le Planning familial des Etats-Unis – le puissantPlanned Parenthood auquel est associé le Planning français via la Fédération internationale qui regroupe ces institutions au niveau mondial – vend à profit des organes et des tissus provenant des « produits d’avortement ». Et la pratique a été mise au jour par un long travail d’enquête qui a déjà entraîné la mise en ligne de cinq vidéos tournées clandestinement par un homme de 26 ans, David Daleiden, qui y a consacré 30 mois de sa vie avec l’aide d’acteurs et de vidéastes qui ont fait un travail de professionnel. Tout pour essayer de minimiser le scandale !

    L’Expresspoursuit certes en soulignant que le sujet, qui occupe les médias américains depuis plusieurs semaines, a eu « l’effet d’une bombe ». C’est exact. De nombreux élus républicains, et une poignée de Démocrates ont remis en question le financement fédéral duPlanned Parenthood , sans succès face à l’engagement personnel de Barack Obama de ne pas priver le principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis de sa manne publique.

    La grande presse française, lorsqu’elle s’est enfin emparée du dossier, a adopté une position clairement tranchée: le Planning, c’est bien, et quoi qu’il fasse,c’est certainement pour la bonne cause, tandis que les méchants militants anti-avortement, par nature extrémistes, ne sauraient accuser une institution bienfaitrice des femmes qui au demeurant les aide à ne pas avoir besoin d’avorter…

    Voilà qui ne cadre guère avec les récits d’anciens employés repentis duPlanned Parenthood, tels Abby Johnson qui a su montrer à quel point l’avortement –payant puisque l’avortement en lui-même ne peut être financé par des deniers publics aux Etats-Unis –est une activité lucrative et recherchée par les cliniques qui poussent les femmes à passer à l’acte.

    La récolte et la vente de tissus et organes prélevés sur les fœtus avortés n’est qu’un pas supplémentaire dans l’horreur. Que lePlanned Parenthooden tire un profit est la question principale posée par Daleiden et son équipe duCenter for Medical Progress : l’avortement et le prélèvement d’organes à titre gratuit pour la recherche ne sont pas des délits aux Etats-Unis et la dénonciation d’un trafic lucratif est le seul angle d’attaque qui permette une action publique.Mais le vrai scandale, ce qui révolte véritablement tous ceux qui visionnent les petits films clandestins mis en ligne où l’on voit des responsables du Planning chercher le meilleur prix pour les organes fournis, c’est de voir comment les employés s’y prennent pour récupérer des foies, des poumons, des cœurs, des cerveaux, parmi des lambeaux de chair et des petits bras et des petites jambes parfaitement formés.

    C’est cela, l’horreur : on dépèce des cadavres, on se sert sur des êtres humains que l’on a au préalable tués. C’est le grand non-dit de cette histoire dans la grande presse de ce côté de l’Atlantique comme de l’autre. Si c’estL’Expressqui vous informe, vous apprendrez ceci : « Les organes et tissus fœtaux sont très demandés par les chercheurs, notamment pour trouver des vaccins ou étudier la maladie d’Alzheimer. Les dons ne se font qu’avec le consentement écrit des patientes ; leur vente est interdite, mais un dédommagement pour les frais encourus (administratif, transport…) est autorisé, et c’est ce dont le docteur parlait. Mais la nonchalance des médecins, aggravée par un montage sélectif, a gêné, y compris chez les partisans du droit à l’avortement. »

    Le seul problème serait donc la « nonchalance » des médecins et autres responsables interrogés. LePlanned Parenthoodagirait de manière parfaitement légale et pour le bien des malades…

    Mais comme le note LifeSite, lundi, le scandale dépasse largement ce que leCenter for Medical Progressa montré jusqu’ici (sachant que de nombreuses vidéos restent à publier). Le site provie américain note que la société StemExpress se fournit effectivement en organes et tissus fœtaux auprès du Planning, ainsi que le démontrent de nombreuses investigations médiatiques déclenchées par le travail de David Daleiden. On sait ainsi aujourd’hui, par exemple, que des tissus et des organes fœtaux fournis par des sociétés comme StemExpress sont utilisés, « manipulés » par des chercheurs publics et privés afind’« humaniser » des rats.Plus exactement : ces tissus et organes humains sont implantés dans des rats immunodéprimés, afin notamment de trouver un moyen de pallier le manque d’organes humains en vue de la transplantation.

    [...] LifeSite a publié lundi un autre article soulignant que deux agences fédérales ont participé au financement de l’achat de parties d’enfants avortés au cours de ces dernières sept années, pour un total de 300.000 dollars au moins. [...]"

    Michel Janva

  • 6e vidéo sur le trafic d’organes de bébés avortés par le Planning familial

    La sixième vidéo vient d’être publiée : c’est une interview avec une ancienne employée de StemCell Inc., chargée d’obtenir des échantillons sanguins sur les femmes qui avortent et des tissus fœtaux prélevés à la suite de l’intervention.

    Holly O’Donnell, qui se décrit comme « pro-vie », a quitté depuis cet emploi qui la mettait au contact de scènes profondément dérangeantes : cris et pleurs dans les établissements du Planned Parenthood où elle était chargée de procurer les organes pour sa société. Elle devait théoriquement obtenir le consentement préalable des mères. Dans la pratique, Holly O’Donnell a pu constater que des organes étaient souvent prélevés sans que les femmes n’en sachent rien – « et elles n’avaient aucun moyen de savoir », précise-t-elle.

    Une nouvelle ligne de défense du Planned Parenthood est en train de tomber avec ce témoignage : alors que les responsables des avortoirs affirment qu’ils demandent toujours le consentement des patients en vue de procurer des échantillons pour la recherche, voici une indication sérieuse selon laquelle ils ont menti. 

    Elle explique comment le matin, les personnes représentant les sociétés, universités et autres institutions qui récupèrent les organes viennent exposer leurs demandes du jour : un fœtus de quinze semaines, tel organe en bon état…Une feuille de commande est réalisée et comparée avec les avortements programmées du jour : jusqu’à 40 par jour, dans les cliniques du Planning implantées dans des zones pauvres.

    Loin de se préoccuper du sort des femmes, les employées du Planning ne cherchent que le profit, accuse Holly O’Donnell.

    Michel Janva

  • Avorter, oui, se soigner, non

    En France, le Ministère de la Santé se mobilise pour l'accès à l'avortement en plein été... mais ferme des urgences par manque de personnel :

    "Le manque de personnel hospitalier devient plus compliqué à gérer en été pour les établissements de santé. À tel point que le Centre hospitalier public du Cotentin a été contraint de fermer le service des urgences de Valognes, dans la Manche. Dans un communiqué, l'établissement a informé de la «fermeture exceptionnelle temporaire du service des urgences de Valognes». Le centre hospitalier recommande ainsi aux patients de «se rendre au service des urgences de Cherbourg, Saint-Lô ou Coutances."

    Michel Janva

  • René Frydman : il faut diminuer le nombre d'avortements

    Cette semaine, France Info a rediffusé un entretien avec René Frydman, le "père" du premier bébé éprouvette en France. Dans cet entretien :

    • il redit son opposition absolue à la GPA
    • il souhaite que la France diminue le nombre d'avortements, qui sont "des demandes jamais souhaités ni souhaitables".

    Michel Janva

  • Vers une interdiction des avortements sélectifs

    ... en Arménie :

    A"Après des années de déclin de la population,l’Arménie propose une interdiction des avortements sélectifs de genre qui favorisent les garçons. La mesure, si elle est adoptée par le Parlement, serait la première du genre dans un pays relativement conservateur et centré sur l’homme du Caucase du Sud.

    Soumis au parlement le 2 Juillet, le projet de loi, élaboré par le ministère de la Santé, interdit explicitement tous les avortements sélectifs selon le sexe et, dans le but de combler les lacunes, empêche spécifiquement les avortements sans le consentement d’un médecin entre les 12e et 22e semaine de grossesse. c’est pendant ce temps de gestation que le sexe d’un enfant se manifeste.

    Les femmes qui veulent un avortement durant cette période devront le demander par écrit à un hôpital et attendre pendant trois jours. Pendant cette période, “les psychologues et les spécialistes vont travailler avec la femme“ pour l’aider à comprendre les conséquences de son choix, a dit Gayane Avagian, chef de la Division de la maternité et de la santé de la reproduction au ministère de la Santé.

    Les médecins qui enfreignent la loi seraient passibles d’amendes potentielles de 70 à 100 fois le salaire mensuel minimum de 55 000 drams ( 115,10$).

    Une première lecture du projet de loi n’a pas encore été fixée, mais elle est prévue en septembre, lorsque les législateurs se réuniront de nouveau.

    Le ministère de la Santé soutient que le projet de loi mérite une adoption rapide. Pour un pays avec une population d’un peu plus 3,06 millions - suite à l’émigration - les avortements qui favorisent les fœtus mâles portent des effets critiques à long terme.

    Le Département de la santé Maternelle et infantile du ministère estime que chaque année en Arménie quelque 2.000 avortements sont réalisés spécifiquement pour mettre fin à un foetus de sexe féminin. (Les explications de calcul ne sont pas disponibles.) Cette pratique, moins fréquente pendant l’ère soviétique, a affecté le taux de natalité de l’Arménie depuis 1991 croient les experts. Il se situe actuellement à 13,92 naissances par 1000 personnes, soit un taux inférieur à celui de Gibraltar.

    En revanche, le ratio de 114 garçons en 2012 pour 100 filles se présente comme le troisième plus élevé dans le monde, après l’Azerbaïdjan voisin, à 116, et la Chine, à 118, selon le Fonds des Nations Unies (FNUAP). Le FNUAP établit la norme à 102-106 hommes pour 100 femmes. [...]"

    Michel Janva