culture et histoire - Page 1046
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GILLES DE RAIS († 1440) : LA LÉGENDE SANGLANTE | AU CŒUR DE L’HISTOIRE | EUROPE 1
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Passé Présent n°138 - Edison VS Tesla : La guerre des courants
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Emeute populaire du 6 février 1934
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Deï mian L'autre terre des dieux - Meta TV 3/3
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Extraits du nouvel album CD des Brigandes intitulé "Foutez le camp"
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Le seul projet qui vaille
Bernard Plouvier
C’est devenu une mode, en France : le moindre Président de la République veut laisser sa marque, par un grand chantier, généralement une réalisation architecturale, à vocation ou à prétention sportive, urbanistique voire artistique. C’est parfois réussi, parfois grotesque (l’exemple de Centre Pompidou de Beaubourg vient immédiatement à l’esprit)… ne fait pas le Palais de Versailles ou Notre-Dame de Paris qui veut.
Or, la Nation, lorsqu’elle est en état de péril grave, comme c’est le cas dans la plupart des États européens, de nos jours, a besoin de toute autre chose. Il est évident que les robots sans culture et les pions des maîtres du jeu économique ne peuvent apporter que ce pourquoi ils ont été programmés : une économie globale, où l’Europe ne doit plus être qu’un prestataire de services à haute valeur cérébrale ajoutée, un brassage des races et des cultures pour créer le consommateur universel, béat, médiocre dans ses ambitions de vie, et fier de l’être.
Le fait politique est tout autre chose. Le but de toute société bien ordonnée a toujours été et sera toujours de faire accepter, par une majorité de citoyens honnêtes et laborieux, une conception du monde qui renforce la cohésion de la Nation et la stabilité de l’État. Il importe toutefois de ne se tromper ni sur le but ni sur l’échelle des ambitions.
Écrire l’histoire de façon nationale comme on le fait encore de nos jours (soit à la façon des éveilleurs de nationalités du XIXe siècle) est très certainement la pire chose à faire si l’on veut sortir les Européens de leur marasme moral… en médecine, le terme marasme caractérise un processus de destruction progressive des tissus vivants, soit par la sénilité, soit par l’effet d’une maladie dévoreuse, en pure perte, d’énergie, donc de matériaux nobles.
De la même façon, concevoir la vie politique européenne, État par État, est une totale absurdité en cette nouvelle ère de confrontations d’ambitions impériales (ou impérialistes, comme on voudra). Le drame des Européens est d’avoir laissé la bride sur le cou aux chevaliers de l’économie libérale, un monde frelaté où la finance et ses profits l’emportent sur tout autre raisonnement, singulièrement celui de l’utilité sociale.
L’actuelle Europe des économies unies est une mauvaise chose, puisqu’elle est entachée d’erreurs de conception et d’artifices de propagande. Ses concepteurs, puis ses dirigeants n’ont pas été capables d’imposer une langue commune ni d’harmoniser le coût social du travail, donc les règles de concurrence. Ils se sont prosternés devant les grands prédateurs, confondant profits à court & moyen termes et enrichissement continental. Cette Europe-là est dépourvue de grandeur et de noblesse. Elle est destinée à mourir lorsque ses maîtres cosmopolites s’entre-dévoreront.
Le fait politique et ses mythes fondateurs sont donc à revoir et dans une optique toute différente de ce qui a été fait depuis les années 1960, et de façon accélérée depuis les années 1980.
L’idée de Nation doit être remplacée par celle de race et l’État national par un Empire étendu à l’ensemble du continent. Une fois l’idée devenue mythe fondateur, il sera temps de décider de l’organisation de l’État central (Défense et politique étrangère) et de chacun des États constitutifs. Tout en se souvenant que tout mode de gouvernement (centralisé ou fédéraliste) a ses avantages et ses inconvénients et que la théorie doit toujours être adaptée à l’évolution planétaire.
Une chose est certaine, il faudra abandonner sans regret la pratique de la politicaille, telle qu’elle est vécue par les Européens depuis la fin du XIXe siècle. Adieu les politiciens professionnels, inaptes, ineptes et trop facilement corruptibles ! De la même façon, les hommes et femmes des media devront cesser d’être de simples prostitués et retrouver un minimum de dignité, en informant de façon honnête, aussi totale que possible, sans occulter ni grossir exagérément les faits.
Il serait temps, pour les Européens, de tirer les leçons des errements du XXe siècle : deux guerres aussi destructrices que stupides, l’immonde expérience marxiste, la domination absurde de Nations entières par des non-Européens et par des dogmes étrangers à la culture européenne… dogmes religieux, politiques ou économiques.
Il serait bon qu’une saine réflexion, fondée sur l’étude historique honnêtement menée, remplace le simple réflexe mental ; que la pensée, issue du néocortex, refoule le schéma brutal, issu de l’archéocortex ; que le raisonnement l’emporte sur les slogans de propagande.
Contrairement à ce que croient la quasi-totalité des esthètes de la pensée, le populisme repose sur une vision optimiste et assez réaliste de l’être humain, selon laquelle chaque génération produit une quantité appréciable d’hommes et de femmes honnêtes, travailleurs, efficaces, issus de toutes les couches sociales.
De ce fait, la division de la société en castes héréditaires et matrimoniales et en classes distinguées par le rang de fortune est sans intérêt dans un État volontariste, qui a pour but premier de permettre aux individus les plus doués d’organiser la vie économique, sociale et politique, pour améliorer l’existant et, par-dessus tout, pour mettre en place les conditions d’un avenir meilleur pour les générations à venir.
Les petits maîtres de la politique ne laissent derrière eux que des bâtiments censés illustrer leur passage au Pouvoir ou à ses apparences. Les hommes d’État posent les fondements d’une nouvelle société, voire d’une nouvelle civilisation.
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La légion, gloire de l'empire romain : la Petite Histoire n°42
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Deï mian L'autre terre des dieux - Meta TV 2/3
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Cérémonie organisée par le Cercle franco hispanique en hommage à Robert Brasillach
Samedi matin, comme chaque année, le Cercle franco-hispanique a déposé une gerbe sur la tombe de Robert Brasillach, assassiné le 6 février 1945 et enterré dans le petit cimetière situé au pied de l'église St Germain de Charonne dans le XXe arrondissement de Paris. Une centaine de personnes, dont de nombreux jeunes, a assisté à cet acte de fidélité.
Nous vous proposons ici le message d'Hélène Grimaldi, Présidente du Cercle franco-hispanique, prononcé à l'attention des participants :
Chers amis,
Comme chaque année, nous sommes réunis ici, dans ce cimetière à dimension humaine qui respire la quiétude et la modestie parce que « chaque âge a sa beauté et que cette beauté doit toujours être une liberté ».
Nous avons comme devoir de ne jamais oublier la première semaine de février 1945.
Quand Maître Isorni est venu apprendre à Robert Brasillach que son recours en grâce avait été rejeté par De Gaulle, il lui dira que des « milliers de gens sont avec lui et lui demeurent fidèles », Robert Brasillach répondra : « Je sais ».
Plus de soixante-dix ans après ce « Je sais », notre présence ici est le maigre témoignage de respect et de fidélité que nous lui offrons.
Nous sommes ici pour garder en mémoire ce « Je sais » comme un cri collectif d’Amour et d’Espérance pour la France, en souvenir fidèle à un martyr et aussi en témoignage d’adhésion à Celui qui savais, celui qui a donné sa vie pour la nôtre en disant « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
N’oublions jamais que l’extrême difficulté de notre mission politique est une épreuve à la hauteur de nos ambitions, toutes au service de la Patrie, que Jose Antonio Primo de Rivera a définit comme une Unité de destin dans l’Universel.
« Vers l’avenir, fidèles au passé » chantons-nous.
Sans nous, sans notre extrémisme qui n’a d’extrémisme que notre rigueur et notre fidélité, le nationalisme ne serait plus digne du sacrifice de Robert Brasillach. Il aurait perdu son contenu historique et empiriste pour se fondre dans un contenu populiste.
Nous élevons la voix comme l’a fait Robert Brasillach contre ceux qui par démagogie rabaisse notre peuple à des discours populaciers, des formules vides, mensongères et irréelles.
N’oublions pas comme disait Robert Brasillach que « nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année, nous allons porter des violettes place de la Concorde devant cette fontaine devenue cénotaphe en souvenir de nos morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les Révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais le 6 février fut un mauvais complot, ce fut une suite de sacrifices qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pales figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son Espérance invincible d’une révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays ».
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Deï mian L'autre terre des dieux - Meta TV 1/3