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culture et histoire - Page 1042

  • Macron en Algérie : un crime contre la vérité En Marche pour caresser un certain électorat

    En visite en Algérie, Emmanuel Macron a qualifié la présence française dans le pays (1830-1962) de « crime contre l'humanité ». Une ficelle électoraliste aussi grosse que honteuse. La critique qui en est faite ici [Causeur, 16.02] est, en elle-même, pleinement justifiée. Elle confirme les analyses déjà publiées sur ce triste sujet dans Lafautearousseau. S'il en est un pour qui patriotes et royalistes ne voteront pas à la présidentielle, c'est bien, en toute certitude, Emmanuel Macron.  LFAR

    « C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes »

    Voici ce qu’a affirmé, en Algérie, Emmanuel Macron, candidat autoproclamé à la Présidence de la République Française, lors d’une interview au média local Echorouk News.

    Lyautey et Goering, même combat !

    Crime contre l’humanité. Si les mots ont un sens, cela veut dire que l’on met sur le même plan qu’Adolf Hitler, Joachim von Ribbentropp, Hermann Göring, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Alfred Rosenberg, les Français Jacques Cartier, Joseph-François Dupleix, Louis Antoine de Bougainville, Thomas Robert Bugeaud, et les maréchaux Joseph Simon Gallieni et Hubert Lyautey entre autres. Et bien entendu les penseurs de ce crime contre l’humanité, Colbert, Duplex, Jules Ferry et tant d’autres…

    Il conviendra donc, si l’on suit ce bel esprit, de débaptiser toutes les rues, tous les lycées Jules Ferry, les places Lyautey, les avenues Gallieni…

    Avec ces propos dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont navrants, on voit bien où le candidat autoproclamé veut en venir : au vote des musulmans des banlieues, bien sûr. Un électorat à caresser dans le sens du poil.

    Ces propos révèlent qui est Emmanuel Macron, que beaucoup fantasment comme un homme providentiel, au-dessus des querelles partisanes… C’est clairement un héritier de François Hollande, un socialiste qui a inspiré le quinquennat, et il sera prêt, lui aussi, à crier, « reviens, Léonarda ! » et à faire dans la contrition pour s’attirer les bonnes grâces des indigènes de la république, qui, c’est sûr, veulent beaucoup de bien à la France…

    Des crimes de guerre largement partagés

    Puisqu’il s’agit de l’Algérie, il convient toutefois de rappeler quelques vérités historiques. Que jusqu’en 1818, l’un des repaires des pirates barbaresques qui infestaient la Méditerranée depuis trois siècles, était précisément le port d’Alger, célèbre pour son marché aux esclaves, et que deux pays occidentaux, avant la France, avaient fait la guerre au Dey d’Alger pour faire cesser – outre la piraterie – ce qui était, précisément, un crime contre l’humanité, l’esclavage subi par les chrétiens et les chrétiennes. Les États-Unis, on le sait peu, ont fait la guerre aux barbaresques de 1801 à 1805, puis à nouveau en 1815 ; les Anglais en 1818, toujours pour libérer les esclaves chrétiens.

    J’ai grandi sous la présidence du Général de Gaulle. J’ai 59 ans. Je ne suis pas d’origine pied-noir. Alors que les armateurs nantais et bordelais s’enrichissaient dans le commerce triangulaire, mes aïeux crevaient de faim dans les Hautes-Alpes. Je ne me sens, contrairement à Emmanuel Macron, en tant que Français, coupable de rien, de rien du tout, et je n’ai d’excuses à faire à personne.

    Jacques Cartier, Bougainville, Lyautey… Le père Bugeaud et sa casquette… Tous ces héros ont peuplé mon enfance. Car jamais personne ne pourra me faire avaler – car il s’agit bien de cela – que ces héros, dont certains, je pense à Gallieni et Lyautey, ont sauvé la France et son empire durant la Guerre de 1914-18, sont des criminels contre l’humanité. Jamais leur image ne pourra être associée aux bouchers des camps d’Auschwitz et de Treblinka.

    Une ambition pour la France ?

    Je ne suis pas en train de dire que la France n’a rien à se reprocher. Notre pays n’a pas su mener la décolonisation, celle de l’Indochine, celle de l’Algérie. Des crimes de guerre ont été commis. Mais ces crimes de guerre ont été largement partagés : le Viet-Minh et le FLN aussi ont du sang sur les mains, du sang français, comme l’armée française a sur les siennes du sang vietnamien et algérien.

    C’était il y a longtemps. Les sujets, les enjeux, désormais, sont ailleurs. Il serait peut-être temps d’en parler.

    Il paraît que M. Macron serait un philosophe. Qu’il serait un littéraire. En tout cas, ce n’est sûrement pas un historien.

    Pour qu’Emmanuel Macron devienne Président de la République, il faudrait qu’à côté de l’ambition et du sens des affaires qu’on apprend à l’École Nationale d’Administration, il ait aussi de l’ambition pour la France ; une vision.  Cela s’appelle le sens de l’histoire.  

    Bernard Domeyne
    docteur en histoire.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/02/17/histoire-actualite-macron-en-algerie-un-crime-contre-la-ve-5912116.html

  • Xavier Eman, Une fin du monde sans importance

    1448734043.jpgXavier Eman, Une fin du monde sans importance

    (Editions Krisis, 2016)

    Pour dépeindre l'esprit de notre époque, les chroniques de Xavier Eman n'ont pas leur pareil. Après avoir écrit plusieurs dizaines (voire centaines) de ces chroniques originales prenant la forme de nouvelles, courts récits et autres réflexions, l'auteur publie enfin son premier recueil. Une fin du monde sans importance nous permet ainsi de retrouver une bonne soixantaine de ses textes, extraits d'Eléments ou de son blog A moy que chault.

    Servies par une plume acerbe et un style d'écriture agréable, les chroniques de Xavier Eman témoignent d'un esprit aiguisé qui scrute le monde actuel avec amertume et réalisme. Pour cela, l'auteur utilise les scènes simples du quotidien, que ce soit une conversation avec les collègues de travail ou une visite au supermarché du coin. Le constat y est clair : le monde moderne est mou, petit, décrépi, minable même. L'obsession du paraître qui y règne n'a d'égal que le vide abyssal de ce qu'il a à proposer aux gens. C'est d'ailleurs ceux-ci, les gens qui nous entourent, les gens d'aujourd'hui, qui sont le principal sujet des réflexions et constatations de Xavier Eman. On pourrait même se demander si notre époque est comme elle l'est est à cause des gens ou si ceux-ci sont comme ça à cause d'elle...

    Dans la plupart des chroniques, nous suivons le personnage de François, sorte d'anti-héros catalogué par ses contemporains comme « intello, réservé, assez laid, maladroit et taiseux ». Ajoutez-y un soupçon de cynisme et de méchanceté et vous y êtes ! C'est par les yeux et l'esprit de François que notre époque se voit analysée. Tous ses totems (le travail, la consommation, les loisirs, les petites habitudes...) sont mis à mal par l'ironie et la clairvoyance de François. Sorte de fataliste actif, il se débat, désabusé, entre les gens qu'il croise et côtoie au quotidien... Et que cette galerie de personnages emblématiques de notre temps est savoureuse ! Rebelles du dimanche, bourgeois suffisants, femmes modernes, couples et familles merdiques, tout le monde en prend pour son grade. François (l'auteur?) lui-même est traité à la même enseigne : il est loin d'être parfait, le sait et l'assume. Il constate la décrépitude d'une bonne partie de ce qui l'entoure mais a quand même la volonté d'évoluer... quand il ne s'enferme pas dans cet alcool-refuge qui lui paraît souvent être la seule manière de s'échapper de son environnement immédiat.

    Ce qui est plaisant avec Xavier Eman, c'est que le lecteur peut se retrouver lui aussi piqué par une tirade assassine ou un trait d'esprit humoristique. Sommes-nous aussi parfaits que nous le pensons ? Sommes-nous vraiment ceux que nous disons être ? Vivons-nous en accord avec nos principes, avec nos valeurs ? Evitons-nous la facilité ? Avant de critiquer les autres, regardons-nous dans un miroir. Ce renvoi à certaines de nos imperfections est salvateur car il mène ceux qui veulent évoluer et grandir, ceux qui, surtout, en ont la volonté (un terme qui n'a jamais paru si inactuel) au chemin exigeant de la verticalité.

    Ann et Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2017/02/19/chronique-litteraire-xavier-eman-une-fin-du-monde-sans-impor-5912692.html

  • Café Histoire de Toulon, mercredi 22 février : « Les catholiques durant la IIe guerre mondiale ». A ne pas manquer !

    Le professeur d'Histoire Philippe Franceschetti exposera les difficultés des catholiques français plongés dans la tourmente de la guerre entre 1939 et 1945. Les enjeux de l’époque les ont poussés à répondre à une question de conscience : comment réagir face à l’Occupation, au régime de Vichy et à la Résistance ? Dans ce contexte, comment s’est poursuivie la vie de l’Eglise en France ? S'engager dans le vie politique et sociale sans renier leur foi devient alors un problème auquel les catholiques, clergé comme laïcs, apportent des solutions diverses. 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

    Signalons en outre le texte passionnant de la causerie du mois de janvier 2017, de Danièle Masson, agrégée de Lettres classiques sur Eric Zemmour et le fait religieux. A lire ci-après. Café Histoire de Toulon  Danielle Masson.pdf

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les Conversations de Paul-Marie Couteaux : Alain de Benoist – Chapitre 3

  • Jean-Yves le Gallou : La France renoue avec ses racines ancestrales

    Le 3 février dernier, le théoricien de la réinformation Jean-Yves le Gallou était en conférence à Nantes, à l’invitation du journal local Breizh Info. En marge de cette conférence, près de 400 personnes issues de l’ultra-gauche nantaise ont manifesté en usant de leurs techniques habituelles – tags nombreux, distributeurs bancaires, vitrines et voitures cassées, jets de projectiles divers sur les forces de l’ordre, etc.

    C’était d’ailleurs la première fois depuis la dernière guerre qu’il y avait une manifestation dirigée expressément contre un média à Nantes. Nous avons profité de l’occasion pour poser quelques questions à Jean-Yves le Gallou.

    La Pravda : Jean-Yves le Gallou, dehors, les antifascistes se déchaînent contre votre venue à Nantes. Il est vrai que vos propos dans Breizh Info, où vous les traitez « d’idiots utiles, piétaille de la haute banque », ne sont pas faits pour les calmer.

    Jean-Yves le Gallou : Je persiste, ce sont les idiots utiles du capitalisme, qui se battent pour un monde ouvert sans frontières, comme les banques.

    Que pensez-vous de l’agitation aux USA et notamment autour du Visa Ban de Trump ? [mesure qui suspend les visas pour 90 jours pour les ressortissants de 7 pays arabes dont la Syrie, l’Iran, l’Irak ou encore le Yémen]

    Trump a raison. Face à lui, il a Soros, qui finance, notamment, le Women’s march, mais aussi le réseau Refugee welcome. L’Internationale est désormais mondialiste et non communiste, mais face à celle-ci, il y a une Internationale patriote, puisque les sujets qui font débat sont à peu près tous les mêmes, quels que soient les pays.

    Que pensez-vous de Trump ?

    C’est un excellent politique, pour deux raisons : la première, il a gagné contre l’ensemble des médias – 194 des 200 grands médias U.S étaient contre lui – et par les réseaux sociaux ; la seconde, c’est qu’une fois élu, il applique son programme, ça fait bizarre.

    Pensez-vous qu’en France, l’élan de la Manif pour Tous va continuer à imprimer sa marque à court ou moyen terme ?

    Oui, sans doute, car il y a un réveil identitaire du catholicisme qui est indéniable. Et qui est double : à la fois décidé à défendre le catholicisme contre les attaques extérieures et à s’imposer au sein même de l’Eglise, qui a largement cédé aux idées de mai 68. En plus, la démographie joue en faveur de cette génération nouvelle, celle de 2013, contre la génération idéologiquement usée, au bout du rouleau, de 1968.

    Quel est votre avis sur l’affaire Fillon, dite aussi Penelope-gate ?

    Fillon est flingué par les médias et les juges, ce n’est pas une bonne nouvelle. Ce qui est significatif, c’est l’ampleur de l’emballement médiatique, bien qu’il n’y ait rien d’illégal et que les faits soient anciens. Autre chose, peu remarquée : les données sur Pénélope remontent bien avant 2009 et sont chiffrées, alors que les dossiers n’ont été numérisés qu’à partir de 2009. Tout cela implique que la source est officielle – tout au moins proche du ministère des Finances – et que l’auteur de la fuite n’a pas hésité à chercher dans les liasses de papier. Ce n’est pas Rachida Dati qui aura pu donner tant de précisions, quoi qu’on en dise.

    Aujourd’hui, à votre avis, quelle est l’audience totale des médias de réinformation ?

    Le rapport des forces reste favorable aux médias de propagande [mainstream], mais de relais en relais successifs, via la diffusion virale, les réseaux sociaux… Les médias de réinformation touchent aujourd’hui plusieurs millions de lecteurs. C’est significatif.

    Jean-Yves Le Gallou
    Propos recueillis par Louis Benoît Greffe 10/02/2017

    Source : Le monde vu par les auteurs/ Pravda France.com
    Читайте больше на http://www.pravdafrance.com/authored/10-02-2017/1303975-FRANCE-0/
    http://www.pravdafrance.com/author/2427-1/

    http://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-la-france-renoue-avec-ses-racines-ancestrales/

  • On est d’autant plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on a la ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures

    Extrait du livre de Patrick Buisson, « La Cause du peuple » sur la notion de frontière.

    6a00d83451619c69e201bb097985ba970d-800wi.jpg« Les partisans de la suppression des frontières se recrutaient quasi exclusivement dans les catégories dont la caractéristique commune était d’avoir les moyens financiers nécessaires pour se prémunir contre les effets délétères du libre-échange et de la libre circulation. On était d’autant plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on avait la ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures. Frontières spatiales : les privilégiés qui habitaient les centres urbains ne connaissaient de l’immigration que la main-d’œuvre à bon marché des clandestins dont ils s’attachaient les services à vil prix. Frontières sécuritaires : la célébration du métissage se faisait à l’abri du double digicode et, dans les quartiers résidentiels, sous la surveillance de vigiles et d’agents de sécurité, dont le nombre avait plus que doublé en vingt ans ; au reste, le prix du foncier protégeait des réalités les plus déplaisantes de la mixité sociale plus sûrement que les barrières élevées entre les États-Unis et le Mexique ou Israël et les Territoires palestiniens. Frontières culturelles et scolaires : là encore le discours moralisateur dissimulait un féroce égoïsme de classe qui conduisait la nouvelle bourgeoisie urbaine à accaparer le système méritocratique au bénéfice de sa progéniture scolarisée dans les meilleurs établissements. Frontières économiques, enfin : par leur intégration à l’économie-monde, les classes dominantes se trouvaient en situation d’en confisquer la plupart des bénéfices selon le schéma parfaitement décrit par Louis Schweitzer, l’ancien président de Renault, devenu dans l’intervalle une figure emblématique de la « lutte contre les discriminations » quand il déclara : « La mondialisation, ce sont des salaires américains pour les dirigeants et des salaires chinois pour les ouvriers. » Décor flatteur mais trompeur, l’«ouverture» et tous ses sous-produits sémantiques formaient la nouvelle ligne Maginot morale derrière laquelle s’abritaient les intérêts de classe des catégories supérieures, le précipité existentiel du bien-être et de la bonne conscience.

    A l’inverse, la France des campagnes et du périurbain subissait les conséquences en chaîne  de la globalisation. C’est cette France des nouveaux damnés de la terre évincés des grandes métropoles par le prix de l’immobilier et chassée des banlieues par la pression de l’immigration qui, sous les coups de butoir de l’économie-monde, avait été également la première victime de la recomposition sociale du territoire, la grande perdante de la lutte des places et de la société d’«ouverture» incriminant pêle-mêle dans ce processus d’éviction la responsabilité des oligarchies financières, des élites corrompues et plus généralement celle des «puissants». »

    Michel Janva

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