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culture et histoire - Page 1043

  • Jean-Claude Rolinat fait part à Emmanuel Macron de son indignation

    Monsieur Macron, candidat à l’élection présidentielle de la République française,

    Permettez-moi de vous faire part de mon indignation après votre dépôt de fleurs au monument aux morts des tueurs du FLN à Alger, - vous n’êtes pas un représentant d’un Etat, pas encore, ce qu’à Dieu ne plaise !-, et suite aux propos que vous avez tenus lors de votre visite dans cette capitale.

    Vous avez falsifié l’histoire en laissant entendre que la France aurait commis des crimes terribles et des actes barbares. Vous êtes un irresponsable : avec de tels propos, vous donnez du carburant à la haine anti-française qui s’exprime dans les « quartiers difficiles » et autres « zones sensibles », doux euphémismes pour désigner ces « territoires perdus de la République ». Avez-vous seulement entendu parler du massacre des harkis, des terribles mutilations infligées aux populations civiles, des milliers de disparitions de femmes, d’hommes et d’enfants à Oran lors de la proclamation de « l’indépendance » , en juillet 1962 ? Qu’avez-vous appris lors de votre cursus scolaire ? Des âneries « énarchiques » ?

    NON monsieur Macron, si la France est une ancienne puissance coloniale, – elle conserve encore des confettis éparpillés sur tous les océans du monde pour le plus grand bonheur de leurs populations -, elle n’a pas à rougir de son œuvre : ses explorateurs, ses administrateurs, ses médecins ont ouvert au monde moderne des contrées plongées dans l’obscurantisme, l’esclavagisme et, parfois, l’anthropophagie. Nos personnels de santé ont fait des miracles, faisant reculer massivement des épidémies. Nombre de ceux, encore vivants, qui ont subi «  la colonisation » ne s’en plaignent pas. Certains anciens regrettent même « le temps des Français ». Au lieu de jouer « les Christ sauveur »sur les tribunes, vous feriez mieux de vous DOCUMENTER !

    En tenant de pareils propos déconnectés de la VERITE, vous avez administré la preuve de votre insignifiance. Certes, je n’ai pas vos diplômes et je ne suis pas un « perdreau de l’année » : à l’époque où, sans doute, vous faisiez dans votre berceau la joie de vos parents, j’étais déjà, MOI, un élu local, confronté au suffrage populaire, ce qui n’est PAS encore votre cas. Mais, avant de prendre aussi fermement position sur des sujets aussi délicats, demandez conseil à votre maman qui a l’âge et l’expérience des années qui, hélas pour nous tous, s’enfuient.

    Je vous assure Monsieur Macron de mon plus courtois salut et vous souhaite pleine réussite pour votre mouvement «  En Marche », mais en MARCHE ARRIERE !

    Jean-Claude ROLINAT

    Ancien Conseiller municipal de Villeneuve la Garenne (92) de 1977 à 2002, troisième mandat de Premier adjoint au Maire de Jaulnes (77)  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'avenir du peuple selon Patrick Buisson

    On n’en aura jamais fini avec Patrick Buisson. Voici un nouvel éclairage par la grâce d’une des écritures journalistiques les plus convaincantes du moment celle de François Bousquet

    « Tout ce que Patrick Buisson n'avait pas encore dit » annonce l'éditeur en bandeau de cette « Droite buissonnière » qui vient de paraître. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy n'a pourtant pas dit son dernier mot. Mais ce livre de François Bousquet, revenant sur Buisson, sa vie, son œuvre, dans un essai stimulant, nous permet de mettre au clair tout ce que nous croyions savoir, en nous dévoilant la continuité des événements, dans un style puissant et imagé qui fait un écho naturel à l'auteur de la Cause du peuple. Par ailleurs, marquées chaque fois d'un astérisque, de longues conversations entre l'auteur de cette droite buissonnière et son héros nous permettent de préciser ce que le feu de l'événement avait pu empêcher de voir ou de comprendre sur le moment, avec à nouveau la musique extraordinaire, le style de Patrick Buisson.

    On retrouve bien sûr à chaque page le thème central de la politique selon Patrick Buisson, son credo, source de tous les développements ultérieurs : il faut rendre le pouvoir au peuple. Dans son discours d'investiture, Donald Trump qui n'est pas conseillé par Buisson, a dit exactement la même chose : rendre au peuple le pouvoir que lui a pris Washington. C'est le fond de ce que Ton appelle, sans doute à faux, le populisme, qui fait flores partout dans les pays développés, au grand dam de la classe dominante. Le génie de l'analyste politique, omniprésent sur les plateaux de la chaîne d'information continue LCI à l'époque, a consisté à démontrer à Nicolas Sarkozy que désormais il n'était plus question de « gagner au Centre », comme l'avait tait Valéry Giscard d'Estaing en... 1974, mais qu'il fallait gagner au peuple. Bien avant Laurent Bouvet, qui sur ce point, est l'un de ses disciples, Patrick Buisson avait compris que dans une France livrée à la désindustrialisation et aux pressions insensées de l'économie de marché internationale, il fallait une parole forte pour réinstaurer une vraie sécurité des Français, au moins, parce que tout commence par-là, une sécurité culturelle.

    Gouverner au peuple, un beau programme ? Encore faut-il préciser ce qu'est le peuple. «  Le peuple ne devient pas peuple en faisant acte de souveraineté, explique Bousquet, il précède sa constitution politique. Le peuple n'est pas pour Buisson ce "signifiant vide "qu'a cru y déceler le grand théoricien du populisme de gauche, l'Argentin Ernesto Laclau. (...) Le peuple de Buisson, c'est une communauté d'origine, de destin et de mœurs. (...) C'est toute la différence entre l'identité nationale et l'identité républicaine. L'une [celle de Buisson] prend naissance dans l'histoire et la culture, avant de s'instituer politiquement. L'autre dans la politique, avant d'exister historiquement et éventuellement culturellement ». Le peuple selon Buisson n'est pas politisé d'emblée, comme le sont les révolutionnaires. Il a une vie sociale, dans laquelle s'exprime le génie d'une religion qui est, historiquement et culturellement, la religion catholique. On a parlé à ce sujet, Buisson lui-même emploie l'expression, d'un populisme chrétien. « L’érosion de la pratique religieuse, explique Bousquet, ne signifie pas la disparition du christianisme en tant qu'histoire commune et identité partagée ». C'est ce qu'il conviendra d'expliquer à M. Le Morhedec.

    Un ordre du discours

    Il faut insister aussi, Bousquet ne manque pas de le faire, sur deux grands événements historiques que la communauté française n'a pas encore soldés, et qui se dressent comme des montagnes infranchissables devant quiconque essaie de parler raisonnablement d'avenir : la guerre d'Algérie, qui d'après les manuels scolaires s'étend de 1954 à 1962, mais qui, d'une certaine façon n'est pas terminée, et la Révolution de Mai 68, révolution soi-disant anti-consumériste et qui appelait en réalité à abandonner tout arbitrage à la facilité de la consommation. Ces deux évènements, Patrick les a vécus profondément, jeune homme à 13 ans, quand il refuse de se lever, en cours, pour honorer une minute de silence en l'honneur des morts du FLN. À cet âge tendre, il était déjà blindé contre la mauvaise conscience occidentale et réclamait que l'on honore aussi et d'abord les morts français. Et puis, jeune militant de la FNEF à Nanterre, alors que ce syndicat allait être mêlé de très près aux premiers soubresauts, en mars et en avril, de la Révolution de Mai. On connaît la thèse, bien mise en valeur par Bousquet : Buisson voit dans 1944 le commencement d'un ordre moral, qui met fin à ce qu'il appelle « les années érotiques, 1940-1944 ». 1968 est de ce point de vue la revanche de 1944, apparemment une grande libération des mœurs, en réalité une revanche instrumentalisée par l'ordre marchand qui voit dans le déchaînement des sens le préambule obligatoire au déchaînement de la consommation.

    Ce que Patrick Buisson n'a pas encore dit ? Il nous emmène très clairement dans deux directions qu'il approfondit La première ? C'est, me semble-t-il, une histoire du désir et de l'ordre moral en Occident, dont nous sommes les dupes, parce que nous croyons à la liberté du désir alors que nous nous trouvons aujourd'hui devant l'Ordre moral individualiste et consumériste le plus contraignant qui soit, un ordre pour lequel, par exemple, l'avortement est un dogme. La seconde ? Un approfondissement de ce catholicisme identitaire, qui, au-delà des églises bien fatiguées, consisterait d'abord à favoriser un christianisme culturel, dont Bousquet dît bien, pour conclure, qu'il est « le seul rempart face à l'islam ».

    Joël Prieur monde&vie 2 février 2017

    François Bousquet, La droite buissonnière, éd. du Rocher, 388 p. 20,90 €.

  • Algérie, l'histoire à l'endroit

    C'est le titre du livre que Bernard Lugan vient de publier.

    6a00d83451619c69e201bb0978a773970d-800wi.jpgPrésentation :

    Depuis 1962, l’écriture officielle de l’histoire algérienne s’est appuyée sur un triple postulat :
    - Celui de l’arabité du pays nie sa composante berbère ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait, l’arbre algérien de ses racines. 
    - Celui d’une Algérie préexistant à sa création par la France à travers les royaumes de Tlemcen et de Bougie présentés comme des noyaux pré-nationaux.
    - Celui de l’unité d’un peuple prétendument levé en bloc contre le colonisateur alors qu’entre 1954 et 1962, les Algériens qui combattirent dans les rangs de l’armée française avaient été plus nombreux que les indépendantistes.
    En Algérie, ces postulats biaisés constituent le fonds de commerce des rentiers de l’indépendance. En France, ils sont entretenus par une université morte du refus de la disputatio et accommodante envers les falsifications, pourvu qu’elles servent ses intérêts idéologiques. Dans les deux pays, ces postulats ont fi ni par rendre le récit historique officiel algérien aussi faux qu’incompréhensible.
    Cinquante ans après l’indépendance, l’heure est donc venue de mettre à jour une histoire qui doit, comme l’écrit l’historien Mohamed Harbi, cesser d’être tout à la fois « l’enfer et le paradis des Algériens ».
    Ce livre répond donc aux interrogations fondamentales suivantes : l’essence de l’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ? Avant la conquête française, ce pays fut-il autre chose qu’une province de l’Empire ottoman ? Les résistances d’Abd el-Kader et de Mokrani furent-elles des mouvements pré-nationaux ?
    Que s’est-il véritablement passé à Sétif et à Guelma en mai 1945 ? La France a-t-elle militairement perdu la guerre d’Algérie ? Quelle est la vérité sur le « massacre » du 17 octobre 1961 à Paris ? Enfin, peut-on raisonnablement affirmer que la France ait « pillé » l’Algérie comme le prétendent certains ?

    Table des matières et commande sur le blog de l'auteur.

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les ditions Pardès viennent d'éditer un nouveau "Qui suis-je?" consacré à Maurice Genevoix...

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    Dans les bonnes librairies : 12 €

  • ANATOLE LEROY-BEAULIEU – LE MAMMONISME ET LA DÉMOCRATIE

    « Autre cause du règne de l’argent, la démocratie. La démocratie fraye, malgré elle, les voies à l’usurpation de l’argent. Un des caractères de nos sociétés démocratiques, c’est la prédominance des intérêts matériels, autrement dit des intérêts tout court, c’est-à-dire de l’argent. Cela, en France, a été la marque de tous nos gouvernements depuis 1830 ; et plus s’est accéléré le courant démocratique, plus ce trait s’est accentué. Presque partout, l’établissement de la démocratie aboutit, — au moins pour un temps, — à la royauté de l’argent. »

    Anatole Leroy-Beaulieu

    http://www.jeune-nation.com/culture/citations/anatole-leroy-beaulieu-le-mammonisme-et-la-democratie.html

  • Civitas présente le programme de la 1ère fête du Pays réel du samedi 11 mars à Rungis

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    Sont déjà inscrits :
    Association Catholique des Infirmières et Médecins, ADMP, Atelier des Mamans de l’Ecole N-D de l’Assomption, Cadets de France, Capucins de Morgon, Cercle National des Combattants, Chœur Montjoie Saint Denis, Cours Maria Goretti, Dominicains d’Avrillé, Echoppe Formes et Ombres (objets médiévaux), Echoppe Fron (porcelaine peinte, vins cuits et sucreries), éditions Charlemagne, éditions des Cimes, éditions La Plume du Temps, éditions Retour aux Sources, éditions Saint-Rémi, éditions Sel de la Terre, éditions Sigest, Fédération Haute Savoie de Civitas (avec produits locaux), Foies Gras du Sud Ouest, Librairie Française, Nation, Parti de la France, Peintre Le Baube (tableaux), Renaissance Catholique, Renouveau Français, Rosa Mystica, SOS Mamans, Synthèse Nationale, UNEC

    Ont déjà annoncé venir dédicacer :
    Pierre-Jean Arduin, Stéphanie Bignon, Yvan Blot, Anne Brassié, Jean-Pierre Dickès, Jean-Arnaud Dollié, Jean-Jacques Doucet, Bernard Gantois, Laurent Glauzy, Pierre Hillard, Youssef Hindi, Roger Holeindre, le dessinateur Ignace, Johan Livernette, Claude Meunier-Berthelot, Philippe Prévost, Marion Sigaut, Jean-Michel Vernochet, Damien Viguier

    Thèmes des interventions déjà annoncées :
    Union de l’Eglise et de l’Etat : question d’un autre âge ? (abbé Xavier Beauvais) – Revaloriser la France rurale (Stéphanie Bignon) – La culture au service du Bien (Anne Brassié) – Réformer l’instruction (Claude Meunier-Berthelot) – Se libérer des forces occultes (Pierre Hillard) - Familles en danger (Marion Sigaut, Dr Jean-Pierre Dickès) – Immigration, submersion, destruction d’une civilisation (Carl Lang, Jean-Marie Le Pen) – Sauver le Pays Réel (Alain Escada)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/