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culture et histoire - Page 1138

  • Il était une fois… nos ancêtres indo-européens.

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    Il était une fois… nos ancêtres indo-européens un nouveau livre de Jean Haudry, 

    Nous vivons des temps où tout est fait pour couper les Européens de leurs racines.

    Et la cible prioritaire des zélotes du déracinement est, bien sûr la jeunesse.

    C’est pourquoi ce livre a pour but de rappeler aux jeunes garçons et filles (mais pas seulement) de chez nous quel univers spirituel ils portent en eux, tel qu’il leur a été légué par leurs ancêtres.

    Qui étaient nos ancêtres ?

    Ils trouverons la réponse grâce au texte de Jean Haudry et aux illustrations d’Eric Heidenkopf, qui ont su, en se basant sur l’Histoire et la Tradition, dresser un portrait riche en couleurs de ceux qui nous ont transmis un héritage génétique et culturel à nul autre pareil.

    Le livre est vendu 14 € + frais de port

    + Frais de ports France seulement pour un exemplaire : 2.75 €

    + Frais de ports Europe (CE) pour un exemplaire : 4,50 €

    + Frais de ports hors CE pour un exemplaire : 6,50 €

    Chèque à l’ordre des Éditions de la Foret.

    Commande à adresser à : LES ÉDITIONS DE LA FORÊT Le Mas Fougères 04300 Forcalquier

     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Demain, tous royalistes ? Une bonne nouvelle pour la rentrée

    VIVE LE ROI – Selon un sondage, une partie non négligeable de l’opinion serait favorable à ce que la fonction de chef de l’Etat soit assumée par un roi, comme c’est le cas dans de nombreux pays européens.

    Abolie en France il y a 168 ans, la monarchie conserve encore et toujours des adeptes. Un sondage réalisé par BVA et publié ce lundi, indique en effet que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays. Près d’un Français sur quatre estime par exemple que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%). Ils étaient à peine 23% en 2007, année où un sondage similaire avait été réalisé.

    Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007). L’institut de sondage note cependant un important clivage en fonction de la proximité politique de personnes interrogées. Sans surprise, les sympathisants de droite et du FN sont beaucoup plus ouverts à cette perspective que ceux de gauche. Quand à peine 20% des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 50% à droite et 55% au FN.

    "Le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité" […]

    La suite sur LCI

  • Le 4 octobre 1885, les royalistes reviennent… pour la dernière fois

    Depuis les premières élections législatives de la IIIe république constitutionnellement installée, les rangs monarchistes, largement majoritaires cinq ans auparavant mais peu à peu érodés, s’étaient brutalement effondrés : au scrutin des 20 février et 5 mars 1876, ils n’obtenaient que 64 sièges (dont 40 orléanistes et 24 légitimistes) sur 533, quand les bonapartistes, relevant la tête, en comptaient 76. L’année suivante, consécutivement à la crise du 16 mai provoquée par le président Mac Mahon, ils n’étaient plus que 55 (mais 44 légitimistes et 11 orléanistes) et les bonapartistes 104. Rien d’étonnant à cela : comme l’expliqua fort bien en son temps (1891) le publiciste Louis Teste, « les royalistes, en célébrant la monarchie tout en faisant la république, se tenaient dans une équivoque qui troublait le pays ». En outre, le comte de Paris se rapprochant peu à peu des thèses autoritaires et plébiscitaires brouillait l’image des orléanistes, qui se distinguait de moins en moins de celle des bonapartistes, d’où la relative percée de ces derniers : l’électeur préfère toujours l’original à la copie. Enfin, aux élections de 1881, celles de la république triomphante et du premier gouvernement de Jules Ferry, demeuré fameux pour son « œuvre scolaire », on n’opéra même plus la distinction entre députés légitimistes et orléanistes, tous confondus sous l’étiquette « monarchiste » avec seulement 42 élus.

       Puis le ciel de la république s’obscurcit sous l’apparition de deux nuages noirs aux noms exotiques : Tonkin et Panama. D’une part, un échec militaire cuisant dans la campagne d’Indochine, une de ces campagnes coloniales par lesquelles la république essayait de faire oublier son incapacité à reprendre l’Alsace et la Moselle. D’autre part, les signes avant-coureurs d’un énorme scandale financier où pots de vins, franc-maçonnerie, affairisme sans scrupules, mépris du peuple, des contribuables et des petits épargnants se mêleraient pour révéler aux électeurs un des aspects les plus caractéristiques du régime républicain.

       De sorte que la campagne électorale commença dès l’été, après que les amis de Gambetta eurent obtenu une réforme du mode de scrutin : on revenait au scrutin de liste départementale, mais à deux tours, censé détacher l’électeur de l’influence des notables locaux, à laquelle les exposait davantage le scrutin uninominal d’arrondissement en vigueur depuis 1875. En réalité, enfermant les députés dans le jeu des partis. Mais, comme souvent, les réformes électorales mascagnées dans l’urgence aboutissent à l’inverse de l’objectif poursuivi. Il apparut très vite que ces élections s’engageaient mal pour les républicains, qui avaient aussi commis l’erreur, le premier juin, de politiser les funérailles de Victor Hugo.

         Divisés en factions, chapelles, idéologies et rivalités de personnes, ils ne parvinrent pas à élaborer ne serait-ce qu’un embryon de programme gouvernemental commun et se présentaient devant les électeurs en ordre dispersé : presque partout, une liste radicale faisait face à une liste opportuniste et se laissait déborder sur sa gauche par une, parfois deux, liste socialiste. En revanche, monarchistes et bonapartistes parvenaient à faire taire, du moins à cacher, leurs dissensions et, dans tous les départements, présentaient une liste unique dite d’ « Union conservatrice ». Celle-ci ne disposait pas non plus de programme de gouvernement : son ciment tenait à la critique, sévère et tous azimuts, de la gestion républicaine, composée de défaite militaire outre mer, de scandale financier en perspective, d’instabilité ministérielle chronique, d’anticléricalisme hystérique qui effrayait les paysans et de réaction sociale qui dégoûtait les ouvriers.

        Elle ne disposait pas davantage de leader emblématique ou charismatique : le comte de Chambord, mort depuis deux ans, n’avait d’autre successeur apparent que le comte de Paris, figure peu avenante, louvoyante et distante. Les anciens cadres royalistes s’étaient retirés sur la pointe des pieds et ceux qui se manifestaient encore, comme Albert de Mun, Eugène Veuillot et Lucien Brun, se consacraient à la défense du catholicisme. Avaient pris leur place des hommes issus de l’ancien personnel bonapartiste, de comportements agités mais de convictions élastiques, comme le baron Armand de Mackau et Paul de Cassagnac. Le premier, typique du notable local, député de l’Orne, était le fils d’un ancien ministre de la marine de Louis-Philippe. Le second, touche-à-tout comme l’époque en produisait beaucoup, avocat, publiciste, historien, journaliste, était notamment l’inventeur du surnom de « gueuse » pour qualifier la république, dont il avait aussi écrit l’histoire des débuts. Celle-ci, proclamaient-ils à tout va, « issue de la Révolution est, comme sa mère, génie de révolte et de discorde ; elle se déchire après avoir déchiré le pays ». Mais l’Union conservatrice, qui ne pouvait étaler ses divisions sur ce point, se gardait bien d’indiquer quel régime elle préconisait pour succéder à la république.

       Les  résultats du premier tour des élections,  le 4 octobre 1885, surprirent les conservateurs eux-mêmes : 177 des leurs étaient élus, contre seulement 129 républicains de toutes tendances. Il s’agissait, d’évidence, d’un vote de mécontentement, d’un sévère avertissement envoyé aux républicains de gouvernement beaucoup plus que d’adhésion à un projet politique alternatif, qui n’existait pas. Et si, à droite, toujours incapable de dire ce qu’elle ferait du pouvoir une fois conquis, on vendait déjà la peau de l’ours, croyant revivre février 1871, allant plutôt à la chasse et à la messe que sur les tribunes, à gauche on serrait fébrilement les rangs. D’abord en formant partout des listes d’union pour le deuxième tour, y compris avec les socialistes les plus « extrémistes » de Jules Guesde. Ensuite en faisant campagne sur les thèmes de la peur : du retour à l’autoritarisme, au militarisme, au cléricalisme, à l’obscurantisme… Et le dégoût changea de camp.

       Durant deux semaines de campagne particulièrement intense à gauche, la droite ne parvint pas à prouver sa crédibilité. N’osant évoquer ni la Restauration ni un IIIe Empire, et ne sachant parler ni de liberté ni de progrès, elle s’enferra dans un discours à la fois feutré et réactionnaire qui, tout à coup, émit un parfum de sacristie et de vieux grenier. La sanction du 18 octobre fut éclatante : le front républicain emportait 273 sièges, comptant au total 372 députés dans la nouvelle Chambre, tandis que les conservateurs n’en gagnaient que 25 de plus, totalisant 202 élus. Le plus gros retournement de l’histoire du suffrage universel !

       Et une leçon à tirer : en démocratie, la politique n’est pas la guerre ; pour gagner, il ne suffit pas d’abattre l’adversaire ni de s’allier avec n’importe qui, il faut aussi proposer quelque chose au peuple, et quelque chose qui ne soit pas le simple retour au passé.

    Daniel de Montplaisir 

    Ndlr : Article initialement publié le 04 octobre 2015

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2089-il-y-a-130-ans-les-royalistes-reviennent-pour-la-derniere-fois-2

  • HISTOIRE & TRADITIONS • TRESOR … TRESOR DES ARCHIVES FAMILIALES

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    2504458051.2.jpgLe représentant d'une famille royaliste, de bonne roture haut-provençale, et qui demande à conserver l'anonymat, est venu récemment à Marseille nous montrer quelques petits « trésors » conservés dans le coffre de sa maisonnée. Au premier chef une pièce de monnaie en argent datée 1831, d'une valeur de 1 franc, à l'effigie du jeune Henri V (1821-1883), plus connu sous ses titres de duc de Bordeaux ou de comte de Chambord (le château de François 1er lui avait été offert par souscription nationale) car il ne régna jamais effectivement.

    De Charles X à Henri V

    L'existence de cette pièce de monnaie qui n'eut jamais cours, s'explique par l'action de légitimistes au sein de la Monnaie royale, après la Révolution de 1830, laquelle avait chassé de France le roi Charles X et sa famille, dont le petit Henri V, en faveur duquel le vieux monarque avait abdiqué. Lesdits légitimistes croyaient à une restauration bourbonienne, et il y eut d'ailleurs, en 1832, l'héroïque et malheureuse  expédition de la duchesse de Berry, mère d'Henri V, expédition commencée dans une crique à l'ouest de Marseille.

    Fidèles Henriquinquistes

    Ces espoirs ne se concrétisèrent pas et la branche Orléans des Bourbons resta sur le trône, en la personne de Louis-Philippe 1er, jusqu'à la Révolution de 1848. Beaucoup de fidèles henriquinquistes, dont, dit-on, les parents de Jean Jaurès, conservèrent précieusement une de ces pièces qui n'eurent jamais cours. La collection de Raymond JANVROT (1884-1966), entièrement consacrée à Henri V, et toujours montrée à Bordeaux, au Musée des Arts décoratifs, dans une section à part, comprend plusieurs de ces monnaies « illégales ». Cette section vaut la visite.

    Héritier légitime

    Autre petit trésor politico-sentimental dans les tiroirs de la même famille haut-provençale, cette médaille en cuivre rouge, à l'effigie du roi Louis-Philippe mais donnée par son petit-fils, le comte de Paris (1838-1894), qui faillit régner en 1848, dans le cadre d'une régence et qui, plus tard, fut reconnu comme héritier unique et légitime, par Henri V, qui n'avait pas de postérité.

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    Orphéon : un mot du XVIIIème siècle

    Ladite médaille fut donnée par le jeune prince le 21 mars 1847, moins d'un an avant la date fatidique du 24 février 1848; donnée à un orphéon, c'est-à-dire une fanfare qui s'était produite devant lui. Le mot « orphéon », apparu en France en 1767, fut très en vogue au XIXème siècle, par référence à la figure de la mythologie grecque, Orphée, dont la voix et la lyre charmèrent aussi bien les Sirènes que Cerbère.   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Livres • Le nouveau Zemmour++

    783952387.jpgCela fait quelques temps qu'un nouveau livre d'Eric Zemmour est toujours un événement. Nous n'avons pas encore lu, ni vu de critiques d'Un quinquennat pour rien, qui paraît chez Albin Michel. Voici, en tout cas, pour l'instant, la présentation qui en est faite par l'éditeur. En attendant la suite.  LFAR 

    Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l'Hyper Cacher de Vincennes, et la tuerie du Bataclan annoncent le début d'une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l'Islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d'élection.

    Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l'Histoire avait attendu, ironique, que s'installât à l'Elysée le président le plus médiocre de la Ve République, pour faire son retour en force. Comme si le destin funeste de notre pays devait une nouvelle fois donner corps à la célèbre formule du général de Gaulle après sa visite au pauvre président Lebrun, égaré dans la débâcle de 1940 : « Au fond, comme chef de l'Etat, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef et qu'il y eût un Etat ». Comme si la dégringolade n'avait pas été suffisante, pas assez humiliante, de Pompidou à Sarkozy. Ce dernier avait été élu président pour devenir premier ministre; son successeur serait élu président pour devenir ministre du budget. Un quinquennat pour rien. 

    Éric Zemmour est un des éditorialistes français les plus redoutés et les plus lus ou écoutés (RTL, Le Figaro Magazine et Le Figaro). Il conduit le talk-show « Zemmour & Naulleau » chaque mercredi soir sur Paris Première. Il est également l'auteur de plusieurs romans et de nombreux essais polémiques. Son dernier livre, Le suicide français, s'est vendu à 500 000 exemplaires.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/08/26/livres-le-nouveau-zemmour-5840237.html