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culture et histoire - Page 1218

  • [Lyon] Cercle Anthinéa

    Beau succès pour la soirée stendhalienne dans nos locaux hier ! Merci à Claude Bourrinet pour son enthousiasme ! 

     

  • Le docteur Villermé et les esclaves du libéralisme :

    « C’est la Révolution, avec l’appui des forces financières, qui a créé la masse prolétarienne, en spoliant les corporations avec l’interdiction de les reconstituer, sous peine de mort » 

    P. Bécat

    La Révolution en détruisant le système social de l’Ancien régime livra le peuple aux puissances d’argent. L’interdiction de s’associer faisant suite à la destruction des corps de métiers et le vol de leurs biens servant à l’organisation sociale, créa le prolétariat. L’ère nouvelle vit des semaines de 10 jours, la suppression des dimanches et jours fériés avec à la clef, l’obligation du travail pour manger à partir de 5 ans, sans limite d’heure avec la nuit et sans distinction de sexe…
    Devant l’intolérable qui ne gênait pas les parvenus de 89, fidèles à l’enseignement évangélique, des royalistes sociaux se levèrent pour dénoncer et soulager leurs frères dans la misère et c’est leur histoire oubliée volontairement par la République que nous allons vous révéler… En 1936, le Front Populaire reprendra à son compte les revendications sociales des royalistes montant ainsi la validité et la cohérence de ces précurseurs qui avaient vu juste…
    Alphonse Karr déclarait : «Il suffit de quelques grelots au bonnet de la Liberté pour en faire le bonnet de la folie»

    Contre l'exploitation des enfants, en révolte contre la misère sociale :

    Louis René Villermé Né en 1782 et mort en 1863, fut dans les premiers royalistes à se battre pour la cause sociale après la Révolution. Il fut médecin et se pencha sur les problèmes de mortalité selon les conditions sociales et très vite, avec d’autres, il se rend compte que le machinisme était pour quelque chose. En 1837 à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, il prononce un discours publique où les thèmes essentiels suivants furent abordés :

    - Une quantité considérable d’ouvriers sont dans un état réel de souffrance
    - Le travail est pénible, ils sont chargés de famille nombreuse
    - Le salaire est en dessous du nécessaire
    - Les vêtements sont hors d’état
    - Les logements sont humides et malsains
    - L’alimentation est grossière et insuffisante

    Contre la misère des enfants

    - Ils vivent dans un excès de travail et de misère
    - Chaque jour on les garde jusqu’à plus de 15h avec 13h de travail effectif
    - Les loyers sont trop élevés et ils vivent parfois très loin du travail ou pour venir il faut marcher 7km…
    - Certains enfants qui ont à peine 7 ans, d’autres moins « abrègent leurs sommeil et leur repos de tout le temps qu’ils doivent employer pour parcourir deux fois par jour cette longue et fatigante route »
    - Les enfants sont maigres, couverts de haillons. « sous leur vêtement rendu imperméable par l’huile des métiers tombée sur eux, le morceau de pain qui les doit nourrir jusqu’à leur retour »
    - Les lieux de travail sont souvent des pièces fermées ou il faut tenir debout pendant plus de 10 heures, « c’est une torture»
    - « Le remède…serait une loi qui fixerait un maximum à la durée journalière du travail »

    Dans la région Lilloise, il constatera, après avoir observé une soixantaine de métiers que les ouvriers vivent dans des conditions repoussantes, entassés dans des caves ou des greniers. Il passe en revue la Haute Normandie, la Marne, l’Aisne, les Ardennes avec les industries lainières, cotonnières et toutes ses observations sont soigneusement consignées. Certains horaires de travail vont jusqu’à 17 heures par jour ! Il continu dans la Vallée de la Somme, Lodève et Carcassonne, les industries de la soie. Dans les Cévennes ou il écrit en voyant les femmes : « Il serait difficile de se faire une idée de l’aspect sale, misérable, de la malpropreté de leurs mains, du mauvais état de santé de beaucoup d’entre elles et de l’odeur repoussante « sui generis» qui s’attache à leurs vêtements, infecte les ateliers.»

    Les doigts de ces pauvres femmes étaient devenus insensibles à cause des bassines d’eau bouillante des ateliers de tissus.

    - Il constate une grande mortalité infantile avec des enfants écrouelleux et de nombreux ouvriers dans les villes sont scrofuleux.
    - Il demande l’instruction pour les enfants
    - Il demande une loi interdisant le travail en dessous de 9 ans avec un travail graduelle selon les âges
    - Il demande l’interdiction du travail de nuit avant 15 ans
    - Il demande la nécessité d’un certificat médical
    - Il pose des questions sur la misère en faisant porter attention sur la mortalité, les maladies, la garde des enfants etc…
    - Il remet en cause le « Livret de travail » avec les avances sur salaire servant de moyen de pression sur les ouvriers
    - Il propose la création de caisses de secours pour les accidents du travail
    - Il porte l'attention sur les problèmes de sécurité des machines
    - Il propose des indemnités journalières
    - Il propose la création de caisses de maladie et de retraites
    - Il porte l'attention sur les locaux industriels et la salubrité

    Certaines de ses propositions aboutiront par la loi de 1841, signé par Louis-Philippe aux Tuileries. La durée de travail passait à 8 heures jusqu’à 12 ans et 12h de 12 à 16 ans. Le travail de nuit fut interdit avant 16 ans, le repos obligatoire, les jours fériés, 2 ans d’études primaires obligatoires avant l’usine avec des mesures de santé…

    L’Archevêque de Rouen dit alors : « Il fallut une loi de fer pour défendre de tuer les enfants au travail» Les débats furent houleux car le chimiste Gay Lussac s’y opposait en prétextant l’intrusion de l’Etat dans les industries, que l’on ne pourrait rien sur la salubrité et que tout cela serait un retour au St Simonisme. Le Comte de Tascher répliqua : « C’est quand on nous révèle une telle immoralité qu’on refuserait d’y pourvoir…le nerf de bœuf est placé en permanence sur les métiers dans certains ateliers. Et c’est en présence de telles abominations qu’on voudrait refuser au gouvernement le droit de les faire cesser » Il faudra attendre le vote à la Chambre des Députés le 29 décembre 1850.

    Souvenons-nous du docteur Villermé !

    Nous continuerons inlassablement à sortir la vérité des placards. A clamer dans l’obscurité d'une république vautrée dans les scandales ce que fut la misère du peuple depuis la destruction de l'ordre ancien. Pour l'honneur de ses femmes, des enfants et des hommes qui souffrir et sont morts parce que le libéralisme devait passer avant tout humanisme. Nous ne lâcherons rien, depuis que nous avons commencé à découvrir une voie de libération, une issue à une soi-disant crise. Notre travail basé sur l'empirisme et non sur le romantisme dirige nos conclusions vers l'image apaisante, voir écologique du royaume des lys...

    Frédéric Winkler

    http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=449:le-docteur-villerme-et-les-esclaves-du-liberalisme-&catid=62:docteur-villerme&Itemid=91

  • La nation et la nationalité

    Article publié sur a-rebours.fr et dans L’AF2000

    Un des grands atouts de l’école d’Action française est de posséder une théorie de la France absolument étrangère à tout présupposé idéologique et inspirée de la seule réalité historique.

    La « patrie », la « nation », sont des termes que Maurras emploie indifféremment pour désigner la France. Mais il distingue dans un passage classique le « patriotisme », vertu militaire qui s’applique à la défense du sol de la patrie et le « nationalisme », vertu plus abstraite, qui s’applique à la conservation de l’héritage moral et spirituel de la nation. En un sens, le nationalisme assure la régence en l’absence du prince.

    Maurras ne fait pas de la nation un absolu. Il l’envisage comme une modalité historiquement déterminée, et donc contingente, de la nature sociale de l’homme, elle seule absolument universelle et nécessaire. Mais il la considère, dans les conditions qui sont les nôtres, comme la réalité politique la plus haute : « le plus vastes des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets. » La souveraineté politique ne peut donc s’exercer qu’à cet échelon, du moins dans le cas de la France. La nation est la clef de voûte sans laquelle les réalités sociales plus petites, que Maurras entend restaurer car elles permettent l’enracinement, ne peuvent subsister. [....]

    Stéphane BLANCHONNET

    La suite sur A Rebours

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-nation-et-la-nationalite

  • Tactique du nuage de papillons

    Tactique d’action de rue. Le but est de se rendre insaisissable : on virevolte, on se regroupe en nuage coloré, on agit, et on se disperse en un clin d’œil pour se reformer ailleurs en se combinant différemment. Cette tactique est utilisée par les Black Blocs pour mener des actions de destruction de propriété, mais on peut s’en servir pour organiser toutes sortes d’actions furtives.
    Le premier principe est celui de la « pulsation », c'est-à-dire le va-et-vient constant par lequel les groupes se forment, se dispersent, se reforment. Comme dans la guérilla, une fois l’attaque accomplie, les groupes opérationnels pratiquent l’ « absorption » dans l’environnement immédiat, où ils se camouflent pour échapper à l’adversaire. Mais cette tactique devient très problématique lorsqu’on la met en œuvre sans l’accord des manifestants : on instrumentalise alors les personnes qui prennent part au cortège et on les expose à un risque qu’elles n’ont pas toujours choisi de prendre (le groupe mobile, en se repliant dans la manifestation, peut ramener avec lui une charge de police).
    Le second principe est celui de l’action « en essaims », c'est-à-dire l’action chaotique et simultanée de groupes éclatés. Différents groupes d’affinité se coordonnent pour agir au même moment. L’action est synchronisée à l’aide d’un signal quelconque, mais elle n’est pas centralisée. Pas de « cerveau de la bande » ni d’état-major. Cette forme d’organisation rend les actions pratiquement imprévisibles pour la police.
    Morjane Baba, Guerilla Kit 

  • Le «Je suis Romain !» de Maurras

    « Je suis Romain, parce que Rome, dès le consul Marius et le divin Jules, jusqu’à Théodose, ébaucha la première configuration de ma France. Je suis Romain, parce que Rome, la Rome des prêtres et des papes, a donné la solidité éternelle du sentiment, des mœurs, de la langue, du culte, à l’œuvre politique des généraux, des administrateurs et des juges romains.
    Je suis Romain, parce que si mes pères n’avaient pas été Romains comme je le suis, la première invasion barbare, entre le Ve et le Xe siècle, aurait fait aujourd’hui de moi une espèce d’Allemand ou de Norvégien.
    Je suis Romain, parce que, n’était ma romanité tutélaire, la seconde invasion barbare, qui eut lieu au XVIe siècle, l’invasion protestante, aurait tiré de moi une espèce de Suisse.
    Je suis Romain dès que j’abonde en mon être historique, intellectuel et moral. Je suis Romain parce que si je ne l’étais pas je n’aurais à peu près plus rien de français. »

    Charles Maurras – Dilemme de Marc Sangnier

    http://reconquetefrancaise.fr/le-je-suis-romain-de-maurras/

  • Le nationalisme est un réalisme pragmatique

    « La politique c’est l’art de guider la nation. »
    (J. Haupt – Le procès de la démocratie).

    « La dialectique et l’émotion, la sèche analyse intellectuelle et la frénésie de l’esprit sentimental ».
    (P. Bourget – Banquet de l’Appel au soldat de 1904).

    La philosophie politique se doit d’être pragmatique sur la nature des hommes et des sociétés, mais encore faut-il pour ça ne pas se tromper sur celle-ci. Ici, nous ferons donc abstraction des délires abstraits d’un Jean-Jacques Rousseau et son « contrat »sur lesdites sources « d’inégalités » sociales…

    Ce pragmatisme, on l’observe chez des auteurs comme Paul Bourget (1852-1935), fondateur de l’École du Traditionalisme français. Une pensée qui lie la science avec la politique.

    D’abord romancier expérimental, il devient moraliste et porte un intérêt pour la psychologie, pour enfin épouser les domaines de la science, de la foi catholique et des réalités naturelles, de l’Ordre naturel. Ses analyses relèvent de l’expérimental, toujours basé sur les lois biologiques, tout comme chez Charles Maurras ou encore le docteur Alexis Carrel, et il établit donc des recherches scientifiques dans le domaine philosophique et politique. Ce qui explique pourquoi il revendique que :

    « Ce n’est pas une construction idéologique qu’il faut entreprendre, ce sont des observations qu’il faut dégager. C’est proprement l’application de la méthode scientifique à la vie morale et sociale. »
    (Quelques témoignages).
    « La politique c’est, la recherche des lois naturelles de la Cité par voie d’observation. »

    (Études et portraits).

    L’idée est de dire qu’il est possible d’avoir des idées contre la nature, mais qu’il est impossible de contourner cette réalité. Mettre la main au feu brûlera toujours.

    À partir de son livre Le Disciple il condamne philosophiquement le scientisme, le matérialisme et le naturalisme. Il refuse tout ce qui a été dénaturé ou déstructuré par la révolution anti-française de 1789, et devient par conséquent un fervent défenseur de l’identité et de la famille, comme structure de base, en mettant en avant les lois rationnelles de la vie en société :

    « Notre individu ne peut trouver son ampleur, sa force, son épanouissement que dans le groupe naturel dont il est issu. »
    « L’organe local de cette race est la nation, plus profondément la région, et plus profondément encore la famille. Ou plutôt nation, région, famille ne font qu’un. »
    (Discours de 1904 au banquet « l’Appel au soldat » organisé parl’Action française, en présence de Maurice Barrès).

    Voilà pourquoi le regretté Jacques Ploncard d’Assac a relaté cet auteur comme l’un des maîtres à penser du nationalisme français dans son livre Doctrines du nationalisme.

    « Rassemblons des faits pour avoir des idées. »
    (Maxime de Buffon).

    « Le saint, qu’il prie pour nous ; le savant, qu’il nous instruise ; c’est le prudent qui doit nous gouverner.»
    (R.P. Sineux – Initiation à la théologie de saint Thomas d’Aquin).

    Pragmatisme, c’est dire que la valeur pratique est le principe du vrai, il s’agit certes d’un terme moderne, mais il était déjà contenu par le passé dans la vertu de prudence. L’idéologie est au systématique ce que le pragmatisme est à la prudence. Ce qui écarte tout type de pensée toute faite, automatique.

    L’analyse et l’action doivent d’ailleurs aller de pair avec la prudence en politique, chose prônée par Aristote précurseur de la pensée réaliste, pour être ensuite reprise et perfectionnée par saint-Thomas d’Aquin, un grand Docteur de l’Église qui a accompli la pensée du philosophe grec de l’ère préchrétienne en y ajoutant sa partie surnaturelle. La prudence est aussi une vertu cardinale pour l’Église, celle dont dépend toutes les vertus morales.


    9782845191944_1_075146.jpg«
    Réfléchir avant d’agir. Peser le pour et le contre, mesurer à l’avance, autant qu’il est possible, les conséquences d’un acte ou d’une attitude, s’entourer d’un maximum de garanties pour parer à un échec et assurer la réussite, le cas échéant donner à d’autres les conseils opportuns pour éviter le mal et réaliser le bien…, tout ce qui concerne la part d’intervention de chacune des facultés, l’harmonieux équilibre à maintenir entre les diverses influences et le dosage des tendances opposées, tout cela est l’œuvre de la Prudence. (…)

    Quoi qu’il en soit, le prudent est bien celui qui voit clair, tant parce qu’il connaît les principes universels qui régissent l’agir humain, que parce qu’il sait en faire l’application judicieuse aux circonstances particulières ; celui qui voit loin même, capable de découvrir largement les effets dans leurs causes, de projeter sur l’avenir les clartés du présent, autant que de retenir les lumières de l’expérience pour en faire les flambeaux de nouveaux essais. (…)

    La Prudence prévoit afin de pourvoir ; elle guide le choix, puis commande l’action. Car les délibérations sans fin seraient hésitations plutôt que prudence ; et la vertu étant puissance d’action ne peut rester aux préliminaires, elle arrive sans tarder à la décision et à l’exécution ; l’imperium. La vertu de Prudence est la plus indispensable à quiconque est chargé de régir la société.»
    Révérend Père Raphaël Sineux – Initiation à la théologie de saint Thomas d’Aquin – La nature de la Prudence (extrait).

    « L’adéquation de l’intelligence à la réalité des choses. »
    (St. Thomas – Somme théologique). 

  • Éloge du combat nationaliste intransigeant de Pierre Sidos par Joseph Merel

    de-quelques-problemes-politico-religieux-contemporains-stepinac.jpg« Pierre Sidos, nationaliste français intransigeant, d’un grand courage, complètement désintéressé, et d’une parfaite fidélité à sa doctrine, ce qui mérite respect et reconnaissance. Pierre Sidos est le seul nationaliste français, depuis cinquante ans, à avoir été capable de professer un catholicisme intègre, un révisionnisme héroïque, un anti-communisme à toute épreuve ; un anti-libéralisme, un anti-sionisme, un anti-judaïsme, un anti-démocratisme sans concession. Il est le seul dirigeant français à avoir eu la lucidité de revendiquer, de surcroit sans mimétisme anachronique, l’héritage du fascisme. Il est peut-être l’unique responsable politique français encore vivant à avoir su comprendre et professer que l’intérêt véritable de la France eut été d’œuvrer à la victoire du national-socialisme. »
    Joseph Merel (alias Stepinac) dans « De quelques problèmes politico-religieux contemporains » – Chapitre V : L’Europe et les nationalismes – Page 130.

    http://pierresidos.fr/2016/02/15/eloge-du-combat-nationaliste-de-pierre-sidos-par-joseph-merel/