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culture et histoire - Page 1220

  • Conférence Dextra 22 janvier "L'énigme Corse" par monsieur K

    Chers camarades et amis, 

    Dextra a la joie et l'honneur de recevoir ce vendredi 22 janvier, Monsieur K, animateur de la radio Fréquence Orages d'acier, qui intervient aussi sur Méridien Zéro, qui interviendra sur "L'énigme corse".

    Nous vous attendons nombreux pour cette nouvelle conférence, à partir de 19h au 19 rue Pascal, Paris Ve.

    Nous relançons les adhésions, veuillez ainsi prévoir de la monnaie pour celles et ceux concernés.

    A vendredi !

  • 21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament)

    Vu chez Thibaut de Chassey :

    Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.
    Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.

    Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut particulièrement horrible.
    Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire.

    Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé.
    Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : «je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… »
    Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient.
    Un journaliste de l’époque écrivit : «est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? »

    D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…
    Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ».
    Certains spectateurs se barbouillèrent le visage du sang du malheureux.

    On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines structures comme le Renouveau français y ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.

    Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :
    Lire la suite

    http://www.contre-info.com/

  • Formation à l'action politique et culturelle

    Un de nos jeunes lecteurs nous communique ce qui suit :

    "Il existe des milliers d’ouvrages dans nos bibliothèques pour se former à la pensée politique mais les ouvrages pour se former à une méthodologie de l’action politique et culturelle sont rares.

    Ichtus a donc mis en place un cycle de cinq séances de formation sur cette question à partir de la pensée de Jean Ousset. L’objectif est d’apprendre concrètement à penser son action, à la concevoir et à la mettre en œuvre avec efficacité mais aussi à mettre en conformité les moyens avec les buts recherchés.

    Car comme le dit Jean Ousset : « On ne saurait s’y prendre pour construire comme on s’y prend pour démolir. ». On ne peut combattre la subversion avec les moyens qu’elle emploie.

    Chaque séance sera construite de la façon suivante :

    • Un temps de témoignage par un entrepreneur du mouvement social qui montrera comment il est passé de l’idée à la réalisation
    • Un temps de formation par un des membres de l’équipe Ichtus à partir de la méthodologie proposé par Jean Ousset.
    • Un temps pour avec des professionnels pour proposer des outils concrets et efficaces.

    Pour vous inscrire : http://www.ichtus.fr/events/action-politique-et-culturelle/


    Jeudi 4 février 2016
    1 – Ouverture par Bruno de Saint Chamas et Alban Gérard
    Les fondements de l’action politique par le Frère Humbrecht

    Mercredi 9 mars 2016
    2 – Penser l’action pour qu’elle soit conforme à son but
    Une action politique sous le primat de la culture
    L’organisation dans l’entreprise par François Bert, consultant en RH

    Mercredi 13 avril 2016
    3 – Quels instruments, quelles méthodes employer pour une action efficace ?
    Comment passer de l’idée à sa réalisation par Charles Beigbeder, entrepreneur
    La gestion de projet par Guillaume Angier

    Mercredi 11 mai 2016
    4 – A chaque circonstance son type d’action
    Témoignage des Gavroches : action de rue autour d’un tableau
    Témoignage d’action dans différentes associations
    Utilisation de l’action culturelle par Nicole Buron

    Mercredi 8 juin 2016
    5 – Comment être acteur de l’action de demain par Guillaume de Prémare et Alban Gérard
    La parole militante de Clotilde Brossollet des Gavroches
    Clôture par Bruno de Saint Chamas

    Ces soirées de formation seront animées par Guillaume de Prémare et Alban Gérard, argumentées à travers l’enseignement d’acteurs de premier plan et illustrés par des témoignages concrets."

     

    Marie Bethanie

  • L'Anarchie plus Un

    Sur le site de La Faute à Rousseau, un contributeur donna une belle définition du royalisme : « Le royalisme c'est la démocratie royale et celle-ci c'est l'échelle pour cueillir les cerises. D'un côté les barreaux en commençant par le plus large qui est la base, paroisse ou commune. Ensuite le barreau plus court qui est le canton. Ensuite plus court encore, la sous-préfecture ou bailliage, puis la province et enfin le plus petit, la Nation. Tous ces barreaux ou assemblées élémentaires liés les uns aux autres. En face la béquille ou chandelle qui tient l'échelle droite, c'est le Roi dont la fonction est héréditaire pour éliminer les courses à la présidence. Louis XVI avait parfaitement réussi à recomposer l'échelle par la création des Assemblées provinciales en 1787. C'est pour cela qu'ils l'ont tué.»
    Magnifique allégorie du cerisier que voilà. On pense aussi à l'échelle de Jacob, avec les anges de deuxième classe en bas et les séraphins en haut. Sinon c'est le roi-pylône vertical dont la pointe dépasse de la pyramide aryenne des prêtres, des soldats, des laboureurs et des gueux. Magnifique allégorie de l'Ancien régime déposé.
    La verticalité des pouvoirs est devenu dans notre époque post-moderne le handicap le plus sérieux au nécessaire progrès de l'espèce humaine qui affronte en ce siècle le défi de sa continuation. D'autant que, dit en passant, le désordre moral entraîné par les dernières élections régionales en a vacciné beaucoup contre les strates politiques intermédiaires. Et que constatons-nous par ailleurs ? Tous les blocages des corps constitués, des ligues et jurandes, ordres et confréries, tout ce carnaval obscène de la vanité humaine qui aménage des positions retranchées inexpugnables partout où elle le peut.
    Il faut capter le soleil rasant et pas le soleil plombant.
    L'avenir est à l'horizontalité des pouvoirs qui améliore la porosité aux sollicitations venant de l'extérieur, chargées souvent d'innovation décisive. Il ne s'agit plus d'emboîter les étages constitutionnels qui sont autant d'écluses retenant l'innovation, la création, l'intelligence et les crédits mais d'organiser une anarchie libératrice des énergies individuelles. Le monde est désormais digital et neuronal. Faut-il détruire alors les enceintes de pouvoirs retranchés, inutiles et dépensières ? C'est une chose à voir pour la prochaine révolution française qui fera bon marché de l'Ancien régime reconstitué.
    Si l'on va jusqu'à supprimer toutes les subventions publiques et les strates administratives redondantes ou inutiles pour revenir à l'Etat régalien stricto sensu, la société française au-dessous de lui devra apprendre enfin à se démerder par elle-même et elle enterrera ses "morts". En fait elle ne fera que recouvrer les libertés conquises par la révolution communale sous la monarchie (clic). Il y aura beaucoup de déchets parmi les prébendiers, de gens inemployables selon les nouveaux critères de demain ; il faudra les accompagner en justice et charité jusqu'au soir de leur vie, à mesure des moyens que l'on pourra distraire des programmes de rénovation du pays. A défaut nous appellerons le bon docteur Attali avec sa petite piqûre.
    Mais il peut être besoin quand même d'une vue d'ensemble pour guider les choix lourds de conséquence pour la nation aux étages pertinents. Aussi serons-nous contraints d'infuser une nouvelle verticalité dans nos organisations, la chaîne qui retendra la trame du tissu national. La meilleure circonscription de solidarité civique devrait être l'arrondissement (ou bailliage) et l'assemblage des circonscriptions se feraient projet par projet. Mais si l'on scrute la mentalité du citoyen sur sa conscience de sa position politique sur l'échelle du cerisier, on verra tout de suite qu'il ressortit à trois communautés : sa commune, son département d'origine et la nation. La région n'a jamais fait souche dans l'esprit des gens à l'exception de provinces très typées comme la Corse, l'Euzkadi ou l'Alsace. Et encore moins depuis le redécoupage créant d'immenses entités sans âme jetées aux gloutons. En dessous du département, la commune est trop exiguë pour un esprit français et la plupart d'entre elles sont en voie de fusion pour donner de nouvelles communautés administratives plus larges et plus manœuvrables ; au-dessus de la nation, l'Europe reste un concept éthéré qui ne s'est toujours pas incarné.
    Il en ressort que l'Anarchie pourrait être "organisée" au niveau départemental bien que le bailliage soit conceptuellement plus attrayant. A l'intérieur du département et dans les circonscriptions subordonnées les arbitrages seraient tranchés en régime de démocratie directe comme au bon vieux temps des rois. Entre le département et les pouvoirs centraux, n'existerait plus que l'intérêt général, concrétisé dans des projets d'aménagement ou d'entretien du territoire. On va prendre trois exemples.

    - cliquer pour agrandir -

    Partant de l'hypothèse qu'après la II° Révolution il n'y a plus de régions artificielles dans le projet, les défis et contraintes qui dépassent le cadre départemental doivent être quand bien même gérés. Prenons l'exemple de l'aménagement du segment français du Range Nord de Cherbourg à Dunkerque. Il faut monter une agence de bassin qui coordonne tous les investissements portuaires et leurs conséquences de bout en bout. Sont impactés d'ouest en est les départements de la Manche, du Calvados, de la Basse Seine, de l'Eure, de la Somme, du Pas de Calais et du Nord. Si on décide une politique d'internationalisation du transport fluvial, seront impactés tous les départements en contact direct ou indirect avec les réseaux voisins : Eure, Yvelines, Hauts de Seine, Val d'Oise, Oise, Somme, Nord, Aisne, Ardennes, Meuse, Moselle et Bas-Rhin. Cette deuxième agence de bassin croisera les intérêts de la première mais ne les absorbera pas et réciproquement, car les champs d'activités sont trop différents même si l'on va de l'un à l'autre au fil des dossiers . On peut multiplier les exemples. Encore un : Le développement quel qu'il soit du Massif central dans un domaine donné agrégera des départements appartenant à quatre anciennes régions : Puy de Dôme, Cantal, Haute Loire, Loire, Lozère et Aveyron.
    Donc la grille régionale telle qu'elle aurait survécue au grand nettoyage aurait été un handicap, typique de la verticalité des pouvoirs. L'arrondissement de Rodez, intéressé au développement géothermique du Massif central aurait dû faire des représentations à Toulouse, capitale tournée depuis toujours vers l'Espagne et l'aviation, pour obtenir le droit de négocier ses intérêts périmétriques et pleurer des crédits.
    Les royalistes n'aiment pas le département parce qu'il fut créé sous la Révolution française mais la normalisation du royaume en départements étaient dans les tiroirs de Calonne et le critère de distance au chef-lieu retenu jadis tient encore la route puisqu'on peut de nos jours aller à la préfecture et en revenir dans la demie-journée, ce qui, avec la contraction de l'espace-temps moderne, reste pertinent et comparable à la journée de cheval de l'époque.
    Dans cette belle utopie, les briques départementales sont assemblées entre elles de diverses façons eu égard au projet considéré et permettent une administration plastique de l'espace national, adaptée, pertinente. Les départements ont aussi l'avantage d'une longue habitude de gestion, ce que n'ont pas les sous-préfectures. La nation fait l'économie de prébendes figées dans des satrapies provinciales arc-boutées sur leur propre continuation et débitrices d'une fonction territoriale surnuméraire. Les grands projets et les projets moyens sont développés par des professionnels des métiers convoqués à leur succès. L'Etat central veille à l'essentiel, le roi étant l'aimant qui oriente toute la limaille anarchique. A la fin, c'est encore Charles Maurras qui aura eu raison :

    «la monarchie c'est l'Anarchie plus Un»

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Compte-rendu du concert d'In Memoriam en Flandre (16.01.16)

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    Comme annoncé, samedi a eu lieu le concert d'In Memoriam en Flandre Orientale à Saint-Nicolas (entre Gand et Anvers). Il y a bien longtemps qu’il n’y avait pas eu de concert RIF par ici !

    Le concert avait lieu dans un très bel endroit, au MuseumTheater, avec un bar et des bonnes bières pour patienter. La salle était pourvue de strapontins …surprenant au premier abord ! Etre assis pour un concert d'In Memoriam, c’est une grande première pour les amateurs plutôt habitués à la fosse ! Finalement, tout le monde restera debout et cela n'a pas été trop gênant pour sauter et danser au rythme de grands classiques (le groupe a fait son entrée sur Paris Belgrade) et de compositions que l’on découvrait, un nouvel album étant en cours de préparation. L'ambiance était là, intimiste, 130 places et très interactive avec les musiciens. La soirée s'est terminée après deux heures non stop où Xavier, Julien et les autres ont enchainé les morceaux avec beaucoup de plaisir et d'émotion.

    A la fin du concert, les artistes ont rejoint le public, venant, pour la plupart, de loin. Saluons la présence de nos camarades normands et du MAS Méditerranée. Un concert en France ? Oui, bien sûr, mais les organisateurs sont rares et In Memoriam ne bénéficie d'aucune subvention.

    Merci donc aux identitaires Flamands, les IDMC (Identiteit, Muziek en Cultur), pour ce très bon moment et Leve Vlaanderen !

    Sophie / C.N.C.

    Le compte-rendu du concert de juin 2014 à Paris: ici

  • La bataille culturelle n'aura pas lieu

    Beaucoup d'intellectuels - de gauche comme de droite - considèrent que la bataille culturelle chère à Antonio Gramsci est toujours d'actualité et que la droite est en train de remporter la victoire grâce à l'absence de projet politique et culturel de gauche. (1)
    C'est une idiotie sans nom. Si la droitisation du peuple français est évidente (2), cela n'est pas dû à une victoire culturelle de la droite et de ses représentants mais bien à l'absurdité congénitale de l'idéologie gauchiste.
    Évidemment que le mythe du vivre-ensemble et du padamalgam sont destinés à se heurter au réel.
    Évidemment que le multiculturalisme est voué à faire des nations européennes des poudrières.
    Mais il y a bien longtemps que la droite a perdue la bataille culturelle pour de bon.
    Sidérée par les attaques sur sa "xénophobie", son "antisémitisme" ou sa "réhabilitation du vichysme", la droite est morte depuis 68 et ne signifie rien d'autre pour des jeunes générations que la sécurité, le capitalisme et un peu plus de dureté sur la question migratoire.
    Le véritable gagnant de la bataille culturelle est visible de manière évidente lorsque l'on analyse les nouvelles générations. Il s'agit de la racaillisation des esprits.
    Il suffit de passer quelques heures dans un lycée, même privé, même bien noté et bien fréquenté, pour se rendre compte que les modes vestimentaires, les goûts musicaux, la façon de s'habiller, les tics de langage... Tout est copié sur les racailles.
    L'abêtissement intellectuel permis par l'inanité du programme éducatif et culturel des 68ards a créé un vide immense, un néant qui a engendré son comblement par ce qui se fait de pire en matière d'intelligence, de grandeur et de beauté : la culture de la racaille.
    La radio Le Mouv', tête de pont de Radio France chez les jeunes qui était spécialisé dans le rock est devenue, du jour au lendemain, une radio de "musiques actuelles".
    Aujourd'hui, les jeunes écoutent majoritairement Jul et Booba, ne lisent plus - surtout pas les classiques - et passent leur temps à s'envoyer des snapchats en zonant sur Facebook.
    Voilà le vrai vainqueur de cette débâcle culturelle, morale, intellectuelle et même physique : la culture racaille.
    L'emploi du terme racaille n'est peut-être qu'un euphémisme qui empêche de voir le mouvement sociologique et civilisationnel de fond alors je vais employer un terme plus compréhensible et - peut-être - plus adapté à la situation.
    Le véritable vainqueur du combat culturel, c'est l'africanisation des esprits.
    Y a-t-il un espoir ? Oui. Mais le temps presse.
    Sources :
    (1) http://www.lepoint.fr/politique/la-droite-a-gagne-la-bataille-culturelle-de-ce-debut-de-siecle-09-10-2015-1972182_20.php
    (2) http://www.ventscontraires.fr/2015/12/refondation-de-la-droite-ou-suicide.html

    http://www.ventscontraires.fr/2016/01/la-bataille-culturelle-naura-pas-lieu.html