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culture et histoire - Page 1456

  • Élisabeth Lévy : Eric Zemmour, mai 68 et moi

    Ni Zemmourolâtre, ni Zemmourophobe, la patronne de Causeur s’interroge sur le succès du Suicide français. Elle dénonce le procès médiatique dont l’auteur est victime, y voyant une enième preuve du sectarisme de la gauche française.

    GAROVOX : « Eric Zemmour ne mérite pas qu’on le lise » : cette phrase de Manuel Valls vous a mise hors de vous. Pourquoi ?

    Elisabeth Lévy : La France a toujours été un grand pays de controverse et il m’est insupportable de la voir devenir le royaume du prêchi-prêcha. Voilà pourquoi cette invitation à la censure, parée en prime des atours du combat contre le Mal, me paraît être de fort mauvais aloi. C’est le droit du Premier ministre - et de tout un chacun - d’être en désaccord avec Zemmour. Mais proclamer qu’on doit le dénoncer sans le lire, c’est stalinien ou orwellien - ce qui revient au même. De plus, ce manquement à l’art de la polémique argument contre argument, se double d’un mépris affiché pour le lecteur/électeur qui a voté, non pas avec ses pieds mais avec ses idées (et son porte-monnaie), en achetant massivement ce livre qui « ne mérite pas qu’on le lise ». Et que lui dit Manuel Valls, à ce plouc attardé, réac et j’en passe ? Précisément qu’il est plouc, attardé et réac. L’ennui, pour le Premier ministre, c’est que ses injonctions n’ont guère de succès…

    Selon vous, pourquoi ce livre cristallise-t-il tant d’opposition contre lui, jusqu’au sommet de l’Etat ?

    Précisément parce que son succès constitue un désaveu cinglant pour tous les propagandistes du « Parti de demain » (nom que Jean-Claude Michéa donne à la gauche de notre temps), qui considèrent la nostalgie comme un crime et le passé, en tout cas celui de la France, comme un monde ténébreux et haïssable. Et la raison de ce succès, c’est que Zemmour donne un cadre intellectuel, une visibilité, une voix, bref une légitimité, à l’inquiétude que beaucoup de Français éprouvent pour leur pays. Les mêmes qui manifestent la plus grande compassion pour ceux qui redoutent de perdre leur emploi ou leur revenu évacuent par le mépris les peurs dites culturelles ou identitaires, dénigrées comme des « paniques » irrationnelles et détestables : quand une partie de nos concitoyens disent qu’ils ne se sentent plus chez eux, on se lamente sur la progression des « idées lepénistes » en évitant soigneusement de se demander pourquoi elles progressent. Or, avec son livre, Zemmour oblige tout le monde à regarder les choses en face. Il contribue à interdire le déni. Et bien sûr, face au déni, il pousse souvent le bouchon très loin, ce qui le place en phase avec une exaspération grandissante.

    Et que voit-on quand on regarde les choses en face ?

    On voit un pays en proie à un désarroi identitaire qui ne se nourrit pas seulement, et sans doute pas prioritairement, du chômage et de la crise, mais aussi de l’immigration massive des dernières décennies et de ses conséquences. La France a connu une révolution démographique et culturelle et elle est à la fois sommée de ne pas la voir et de l’applaudir. En clair, Zemmour remet sur le tapis le débat qu’on élude depuis trente ans sur l’immigration et l’intégration - il faut parler des deux car ce n’est pas la diversité des origines qui pose problème à un nombre croissant de Français, mais celle des cultures. Plus précisément, ce sont les modalités de la greffe entre « cultures d’origine » des immigrés récents et de leurs descendants et ce que les Allemands appellent la « culture de référence », qui sont en cause. Ou pour le dire autrement, le fonctionnement de la machine à fabriquer des Français : Qui s’adapte à qui ? L’inaliénable égalité des individus suppose-t-elle l’égalité des cultures ? En creux, Zemmour raconte l’adoption subreptice, en lieu et place du modèle républicain, d’un modèle multi culturaliste qui sied mal au teint d’un vieux pays jacobin et colbertiste. Sur cette question du dosage entre l’héritage et le nouveau, désolée, mais je vais faire le robinet d’eau tiède, entre ceux qui ne croient qu’à l’héritage, un peu comme Zemmour, et les partisans de la table rase comme les Indigènes de la République : je veux de l’héritage et du nouveau - seulement, aujourd’hui, c’est l’héritage qui est menacé. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Elisabeth-Levy-Eric-Zemmour-mai-68

  • De la Démocratie

    La gouvernance de la cité, telle que la Grèce antique nous l’avait enseignée, était fondée sur un idéal, totalement occulté de nos jours. Les élites de l’époque, soucieuses de leurs responsabilités, considéraient que le fondement de la politique est éthique, en tant qu’elle n’est que la réalisation de la responsabilité de tous envers tous. Toute politique digne de ce nom devait donc s’accorder avec les valeurs et les règles éthiques, non pas laïques car ce serait un non sens, mais fondées sur une responsabilité supérieure ancrée dans le spirituel.

    La démocratie moderne, fille de la révolte des colons Anglais du continent américain et de notre sanglante révolution, celle des terroristes de 1793, a bien vite confondu démocratie et égalitarisme. Les philosophes de cette déviance nous ont fourni, grâce aux « lumières », une certaine vision du monde bâtie sur un syllogisme érigé en dogme. Leur pensée matérialiste, purement anthropologique, les a poussé à considérer l’intériorité humaine comme un champs à cultiver, dont la société pourra et devra engranger les fruits. Plus question du paramètre âme, cette dimension spirituelle qui dérange, car infinie. Ce terrain, disaient-ils, est passif, irresponsable par nature. Il faudra donc indiquer à l’être humain les comportements nécessaires à son bien être, pour son bonheur, tout en déniant prendre en considération les us et coutumes des uns et des autres. La liberté comme le bonheur ne peuvent ni ne doivent s’acquérir individuellement, car tout deviendrait alors chaotique, à les écouter. Il faut donc imposer au citoyen l’égalité, collectivement, par la force de la loi… comme celle du genre !!! et au besoin par la terreur.

    Il convient ainsi de supprimer toute variable source d’imprécision scientifique et d’incertitude dans la construction de cette nouvelle société, proclamée démocratique, de cette humanité nouvelle devenue totalement laïque. Car seule la certitude scientifique et son application technologique fourniront les moyens d’ordonner le chaos dû à une liberté incontrôlée et à une spiritualité incontrôlable, causes de déséquilibres. Tout devra être jugé en fonction de l’efficacité… et seule l’efficacité pourra en juger. Il ne peut donc exister qu’une seule fin, un seul but quantifiable, le bien être pour tous, global, uniformisé, robotisé. Le monde de la politique est complexe et évidement difficile à contrôler. Il va donc devoir disparaître, peu à peu remplacé par l’administration des choses, selon des méthodes éprouvées scientifiquement. C’est ainsi que les technocrates de Bruxelles gouvernent toute l’Europe en accord avec l’administration des choses, vue de Washington et le soutient du capitalisme mondialiste. Le pouvoir « démocratique » dans sa réalité est détenu par les seuls individus qui se disent compétents, économiquement corrects : les technocrates. Quant au profit il devient le suprême et nécessaire bonheur, mais seule une infime caste y aura accès. Ainsi la rapine, le vol, l’abus de biens sociaux et le mensonge sont devenus monnaie courante.

    Cette conception de la gestion du monde, planifiée, lisse, globale et souveraine devient une forme de totalitarisme, de dictature européenne et mondiale, une caricature de la Démocratie. Ainsi les syllogismes de la « déesse raison », ceux des philosophes des « lumières » ont poussé notre civilisation, notre société vers l’abîme de l’absurde. L’impératif de « l’efficiency » nord-américaine, du politiquement correct à la française, efface de la mémoire programmée les aspirations de l’être humain, les joies de la famille, les espoirs des communautés comme les réalités d’une nation, d’un pays et finalement de toutes ses composantes. [....]

    La suite sur le blog du Comte de Paris

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?De-la-Democratie

  • Chesterton et “sa guérilla contre le monde moderne” – Entretien avec Philippe Maxence 1/3

    Journaliste et écrivain, rédacteur en chef du bi-mensuel catholique conservateurL’Homme nouveau, Philippe Maxence est également l’un des meilleurs connaisseurs français de l’œuvre de Gilbert Keith Chesterton (photo). C’est afin de mieux connaître ce penseur original et profondément iconoclaste que nous avons souhaité interroger Philippe Maxence.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant


    Vous êtes à l’initiative de l’association des Amis de Chesterton, comment se fit votre rencontre avec l’œuvre de ce dernier ? 

    Ma découverte de l’œuvre de G.K. Chesterton s’est effectuée en deux temps. Adolescent, j’avais croisé ce nom en lisant des auteurs comme Henri Massis, Gustave Thibon, Jacques Maritain, Paul Claudel ou dans des lectures consacrées à l’histoire de la droite française d’avant-guerre ou au renouveau catholique à la même période. Étudiant, je suis tombé par hasard sur son essai Orthodoxie que j’ai lu avec curiosité et avec une réelle incompréhension concernant certains passages. De ce fait, je me suis obligé à relire ce livre et j’y ai finalement découvert, au-delà d’un propos souvent déconcertant au premier abord pour un Français, une véritable cohérence et l’expression d’une réelle philosophie. La lecture d’autres ouvrages de GKC a ensuite confirmé cette découverte émerveillée qui permettait de rompre avec une certaine approche cartésienne et d’exprimer les vérités éternelles sous un mode tout à fait différent.

    Chesterton est depuis plusieurs décennies tombé en Purgatoire – dont vous vous efforcez de l’en faire sortir – alors qu’il était dans la première moitié du XXème siècle un auteur largement connu et apprécié en France. Comment l’expliquer ?

    Jusqu’aux années 1950, Chesterton est encore un auteur lu, traduit et apprécié. Mais il est déjà en perte de vitesse. Mort en 1936, il n’a connu ni la Seconde Guerre mondiale, ni la Guerre froide et moins encore, comme catholique, le Concile Vatican II. Il ne semble plus alors en phase avec les problèmes du temps. La bombe atomique lui est inconnue, tout comme la Chine communiste ou le rock n’roll. Son style et certaines de ses idées, qui rencontrent aujourd’hui une nouvelle faveur, semblent alors passéistes. Pour beaucoup, ces raisons expliquent le désamour rencontré par Chesterton.

     

    En m’efforçant de trouver un équivalent français à Chesterton, Léon Bloy me vient à l’esprit, qu’en pensez-vous ? Feriez-vous d’autres rapprochements ?

    Chesterton n’est pas imprécateur comme Bloy. Malgré les malheurs qui ont touché sa vie personnelle, c’est un homme heureux et qui s’émerveille chaque matin devant la Création. Il a plus de sympathie ou d’intérêt pour le coq sur le fumier que pour le fumier lui-même. Parce qu’il est catholique, journaliste, joyeusement polémiste, il est possible de le mettre en rapport avec plusieurs auteurs français. Notre association a organisé des colloques pour montrer les parallèles possibles avec des écrivains comme Péguy, Claudel ou Bernanos. On pourrait en évoquer beaucoup d’autres. Il y a par exemple chez Jacques Perret une proximité d’écriture qui mériterait d’être étudiée.

    Par son obsession de ce qui est beau, gratuit, durable, Chesterton est à classer sans aucun doute parmi les anti-modernes. Pourtant, rien n’évoque chez lui le “contre-révolutionnaire”, cela tient-il à son humour ? A sa pensée très incarnée – charnelle même ?

    Cela tient essentiellement à son itinéraire et au fait qu’il est anglais. Chesterton est un contre-révolutionnaire qui s’ignore et qui se croit révolutionnaire alors même que sa guérilla contre le monde moderne rencontre en beaucoup d’endroits la pensée contre-révolutionnaire. Chesterton, qui s’est beaucoup exprimé par paradoxe, jonglant avec les mots et les concepts, était lui-même un « paradoxe ambulant ». Par son poids, au physique (130 kg quand même) comme au moral, il casse les catégories toutes faites et faciles chères à nos cerveaux de Français.

    Le contact de chaque homme avec la beauté de la nature semblait essentiel à Chesterton, il se faisait ainsi le disciple de Thoreau et le prédécesseur de Thibon. Y a-t-il une pensée écologique chez Chesterton ?

    Au sens strict, la nature n’intéresse pas Chesterton. Ce qu’il aime, c’est la Création, ce magnifique cadeau du Créateur dont l’homme a la charge et la responsabilité. Ce que nous appelons aujourd’hui la crise écologique tient essentiellement à ses yeux au fait que l’homme a perdu le lien avec Dieu et qu’il ne respecte plus de ce fait la Création.

    http://fr.novopress.info/178272/chesterton-guerilla-contre-monde-moderne-entretien-philippe-maxence-13/

  • La Victoire de 1918, les Kurdes et le pétrole

     

    On continue en France de célébrer chaque année comme une fête nationale l'anniversaire de l'armistice de 1918.

    Or, le respect que nous devons et, pour certains d'entre nous, la fidélité que nous avons porté, aux anciens de la Grande Guerre devraient nous imposer, aujourd’hui encore, une certaine réserve du fait du gaspillage de cette si coûteuse victoire.

    Les erreurs monstrueuses du traité de Versailles ont été largement analysées : à la fois trop fragile, du point de vue des puissances supposées bénéficiaires, et trop dur pour être accepté de façon durable par l'Allemagne vaincue, qui, d'ailleurs se sentait trahie et n'eut aucune latitude pour le négocier.

    En relisant les examens critiques de cette "sortie de guerre", aussi bien celui d'un Bainville, que celui d'un Keynes, et leurs thèses supposées contradictoires, il me semble en fait, renforcés par le recul du temps, que leurs travaux se complètent.

    Aussi bien les conséquences économiques, vues par Keynes, que les conséquences politiques de cette paix, vues par Bainville, ne pouvaient se révéler que catastrophiques. Et les prévisions de l'historien nationaliste français comme celles de l'économiste britannique, – si souvent dans l'erreur pourtant par ailleurs, – se sont vérifiées. Ceci prouve qu'il était aberrant de ne pas écouter leurs arguments. Ils nous paraissent aujourd'hui évidents. À l’époque malheureusement on les considérait comme des esprits polémiques, purement marginaux. Des insolents, en quelque sorte.

    Or, l'architecte de cette mauvaise paix porte un nom : il s'appelait Clemenceau. Et, il a été glorifié, plus que jamais cette année par Hollande, et sans doute par Valls qui se croit la réincarnation du "Tigre". On continue à l'encenser malgré la somme invraisemblable de fautes qu'il aura commises pendant toute sa carrière. On s'efforce d'oublier son rôle belliciste tout particulièrement à la fin de la guerre. On veut effacer des mémoires son incompétence lors de la négociation des traités de Versailles, imposé à l'Allemagne, de Saint-Germain-en-Laye infligé à l'Autriche, de Trianon à la Hongrie, de Neuilly à la Bulgarie, et celui de Sèvres enfin supposé soumettre, de façon définitive, la Sublime Porte.

    Or, signé en 1920, cet instrument diplomatique ne fut pratiquement pas exécuté. Le gouvernement d'Athènes commit la folie de croire, pratiquement seul, les promesses de ce qu'on n'appelait pas encore la communauté internationale. Le peuple grec paya cette naïve confiance du prix de la catastrophe d'Asie mineure de 1922. Celle-ci se solda par l'élimination des autochtones chrétiens, de Smyrne à Trébizonde, et la fin d'une présence plusieurs fois millénaire. Cette cruelle leçon de l'histoire n'a pas été retenue.

    En janvier 1918 avait été affirmée la doctrine du président Wilson. Sans son intervention, et sans ses financements, les Alliés n'auraient pu ni continuer, ni encore moins gagner la guerre.

    Ses 14 points allaient donc s'imposer, du moins en tant que théorie.

    Ainsi la carte du démantèlement de l'empire Ottoman fut d'abord dessinée sur une base plus ou moins ethnographique au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

    Ainsi imaginait-on, notamment, de faire une petite place pour les chrétiens sur les terres où le christianisme est apparu.

    Ainsi fut-il prévu à Sèvres en 1920 que le peuple kurde se verrait reconnaître le droit à l'existence d'un Kurdistan indépendant.

    Il se trouve qu'entre 1920 et 1926 les frontières prévues ont été redécoupées, au gré des insouciances parisiennes et des intérêts pétroliers : l'hypothèse chrétienne fut rayée de la carte. Quant aux Kurdes, ils furent alors artificiellement divisés entre quatre États (principaux) : Turquie, Irak, Iran et Syrie. Ils constituent de ce fait, aujourd'hui encore, la plus importante population dans le monde dont l'existence nationale n'est pas reconnue.

    Or, le vent a repris ses tours.

    Le partage du pétrole de l'État irakien, accorde aux Kurdes une réserve constitutionnelle de 17 %. Jusqu'ici elle était soumise au monopole d'exportation de l'État central. Mais cet archaïsme est en train d'exploser. Certes un contentieux opposer bien entendu les autorités locales kurdes au gouvernement de Bagdad. Mais, si le Premier ministre est un chiite du sud, Haïder al-Abadi, la présidence de la république est attribuée à un kurde, en l'occurrence Fouad Massoum. Le contrôle complet sur les ressources du sous-sol ne pourra plus longtemps demeurer sous le contrôle des chiites. Et cela va servira à l'embryon d'un nouvel État qui se développe à Erbil, a déjà repris Kirkouk et pourrait bien viser la reconquête de l'ancien vilayet de Mossoul.

    Le 7 novembre, Ashti Hawrami, ministre des Ressources naturelles annonçait que les exportations de pétrole brut par oléoduc avaient atteint dès cette année le niveau de 34,5 millions de barils pour une valeur de quelque 3 milliards de dollars. Cette quantité dépasse de quelque 60 % les estimations précédentes. Et les perspectives des cinq prochaines années semblent dès maintenant très favorable, avec l'appui des Occidentaux. Les réserves de la région autonome kurde sont estimées à 45 milliards de barils. Les plus grosses compagnies mondiales, Exxon, Total, Chevron et Gazprom viennent donc de signer des accords d'exploration. Ici, d'ailleurs, pétrole et droits de l'Homme paraissent faire bon ménage.

    Le quotidien catholique "Présent" rappelle à ce sujet : "Naguère le ' sultan rouge' Abd-ül Hamid II se servit des chefs de certaines tribus kurdes, qu'il incorpora dans sa sinistre milice 'Hamidiyé' pour massacrer les Arméniens et prendre leurs terres dans l'est anatolien, autour de 1895, prélude au génocide organisé par les jeunes-turcs en 1915. Aujourd'hui les Kurdes apparaissent comme le dernier rempart de la survie des chrétiens." (1)⇓

    Ce retournement dialectique de l'Histoire ne doit être considéré ni comme le premier, ni comme le dernier. Face aux crimes de l'islamo-terrorisme en général, et ceux commis au nom du Néo Califat en particulier, on ne pourra que s'en féliciter.

    JG Malliarakis       

    Apostilles

    cf. sur Présent N° 8228 du 11 novembre 2014.

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Pour un nouveau régime

    C'est le titre du colloque auquel  nous convient le Cercle Vauban, Politique Magazine et le Rouge et le Noir. Le coupon d'inscription peut être téléchager ici.

     

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  • Le communisme illusions et réalités

    Les Éditions du Trident vous proposent

    7 livres pour comprendre les raisons de la série de crimes la plus sanglante de l'Histoire du monde.

    Le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin et celui du démantèlement du rideau de fer dans toute l'Europe centrale, auraient pu, et donc auraient dû, servir à rappeler la distorsion monstrueuse entre les illusions et les réalités du monde communiste.

    Les Français, si affreusement ligotés dans leur prétendu "modèle social", gagneraient aujourd'hui, pour s’affranchir de la paralysie économique et culturelle qui en résulte, à en comprendre les racines communistes.

     Alfred Sudre : "Histoire du communisme" avant Marx Lorsque ce livre fut publié au XIXe siècle, avant même que l'on connaisse l'existence de Karl Marx, on distinguait à peine entre socialisme et communisme. Le sous-titre de l'époque le souligne : Réfutation historqiue des utopies socialistes. L'auteur recense avec brio et érudition la longue histoire de l'Utopie depuis l'Antiquité.

    Colonel Rézanoff : " Le Komintern" IIIe Internationale Dès le départ, cette organisation mondiale fut prise en main par l'appareil dictatorial et le service de renseignement des bolcheviks de Moscou.

    Ces premiers dirigeants se révélaient déjà de dangereux fanatiques.

    Général Krivitsky : "J'étais un agent de Staline" Ce livre publié en occident en 1939 ne décrit pas seulement les crimes et les trahisons du stalinisme et de son monstrueux système répressif, il les explique. L'auteur souligne aussi, pour l'avoir vécu de l'intérieur, le système et les privilèges de la bureaucratie toute-puissante.

    Jean-Gilles Malliarakis présente "L'Alliance Staline Hitler" Essayons de comprendre et de connaître, enfin, les documents secrets des négociations germano-soviétiques de 1938-1939, et le partage effectif de l'Europe orientale connu sous le nom de "pacte du 23 août 1939" cause directe de la guerre, du massacre de Katyn, etc. Les responsabilités historiques de Staline.

    Jules Monnerot : "Sociologie du communisme"  Offre spéciale : les 3 volumes au prix de 39 euros Divisé en 3 parties, ce livre peut être considéré comme une œuvre majeure du XXe siècle. On y trouve en annexe la correspondance que Monnerot reçut alors du général De Gaulle.

    Tome Ier L'islam du XXe siècle Lors de l'édition de 1963, Jules Monnerot répond à Khrouchtchev. Ce dernier affirmait que le système soviétique allait surpasser l'occident et, bien vite, le niveau de vie des Américains. À l'époque nul ne semblait douter de la supériorité technique de l'empire du "socialisme réel". Cette affirmation conquérante ressemblait fort à celle de cet islamisme des premiers siècles [que les islamistes d'aujourd'hui prétendent restaurer]. 

    Tome II Dialectique Héraclite, Hegel et Marx. En quelque sorte, le marxisme trahit la Dialectique elle-même. Dans cette partie philosophique l'auteur souligne les erreurs de la doctrine sur laquelle Lénine et ses continuateurs prétendirent se fonder.

    Tome III Imperium Mundi Pourquoi et comment l'Utopie, transformée en "entreprise léniniste", poursuivait la conquête du monde, manipulant l'émotionnel et jouant sur la faiblesse de nos démocraties.

    Profitez de notre offre et commandez l'ensemble des 3 volumes de la Sociologie du communisme au prix de 39 euros.

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • L'abbé de Tanoüarn nouveau rédacteur en chef de Monde & Vie

    Changement au sein du mensuel catholique :

    M"Jean-Marie Molitor, qui dirige la publication, m’a demandé de prendre en charge la rédaction en chef de Monde & Vie qu’il assurait depuis quelques mois. Comment conjuguer christianisme et politique ? C’est la question récurrente. Le christianisme n’est pas et ne sera jamais un communautarisme. Mais c’est le levain dans la pâte humaine dont parle l’Évangile, un levain qui manifeste toujours, chez ceux qui l’ont laissé agir en eux, une liberté d’esprit et de coeur. Pour autant nous ne nous transformons pas en brebis dociles de chapelles putatives. Nous continuerons à nourrir une critique sereine de toutes les pseudo-modernisations du christianisme sans jamais confondre la foi chrétienne avec une forme quelconque de nostalgie pour un passé fantasmé. Le vin nouveau du Seigneur ne doit pas être mélangé dans de vieilles outres trop humaines avec des préoccupations stratégiques souvent myopes et périmées.

    Notre ambition est de travailler pour un bien vraiment commun et de dépasser les conflits entre les catholiques. Il faut montrer la vigueur de la nouvelle génération, qui a manifesté sa force de conviction dans les grandes manifestations contre le mariage homosexuel, et qui cherche à s’engager, à se former sur tous les plans, à vivre de sa Foi, selon une expression souvent reprise par saint Paul. La perspective chrétienne, nationale et identitaire, est plus que jamais la seule alternative au gloubi-boulga que nous propose les vieux dinosaures de la mondialisation heureuse, de la laïcité comme religion civile, et de Mai 68 comme horizon libertaire de tous les « bonheurs ». La force de Monde & Vie c’est la liberté avec laquelle nous disons et redisons notre conviction : entre l’individualisme opaque et le mondialisme idyllique (deux faces de la même médaille), l’attachement de l’Occident aux nations qui l’ont animé est une nécessité vitale. « Les nations disait Jean Paul II à l’Unesco en 1980 sont les grandes institutrices des peuples ». [...]"

    Michel Janva