Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1484

  • Long entretien video avec Laurent Glauzy

    Laurent Glauzy (qui contribue régulièrement à Contre-info) était longuement interviewé sur la chaîne dissidente Metatv (vidéos ci-dessous).
    On peut acquérir ses livres ici.
    Il dédicacera ses ouvrages et rencontrera les lecteurs samedi prochain à Paris :

    Lire la suite

    http://www.contre-info.com/

  • Pour Tolkien, se plonger dans la faërie

    Pour Tolkien, se plonger dans la faërie nous projette dans un monde d’une réalité plus vive qui, libéré de sa dépendance servile à l’égard de l’éphémère et de l’insignifiance du monde « réel »

     Qu’un groupe d’universitaires puisse se réunir et parler sérieusement de dragons peut apparaître comme un nouvel exemple de leur incapacité à concevoir le réel ! Mais ce n’est pas du tout la manière dont Tolkien conçoit les choses. Dans son essai Du conte de fées (p. 39), il s’emploie à les défendre contre la fausse conception que s’en fait le monde actuel. L’homme moderne ne veut y voir que d’absurdes petites créatures, faites uniquement pour amuser les enfants. Il tente de leur rendre, ainsi qu’au monde de la faërie, tout le pouvoir que leur donnait le monde moyenâgeux. A la fin de l’essai, Tolkien répond directement à l’accusation faite au roman médiéval de constituer une fuite, en posant la question suivante : « Quelles sont, s’il y en a, les valeurs et les fonctions des contes de fées aujourd’hui ? » Il affirme que les produits de la technologie moderne ne sont pas plus « réels » que les royaumes imaginaires : « L’idée que les automobiles sont plus ‘vivantes’ que, mettons les centaures ou les dragons, est curieuse ; qu’elles soient plus ‘réelles’ que, disons, les chevaux est pathétiquement absurde. Qu’une cheminée d’usine est donc réelle, qu’elle est étonnamment vivante en comparaison d’un orme, cette pauvre chose désuète, ce rêve immatériel d’un maniaque de l’évasion ! » (Du conte de fées). 

         Pour lui, se plonger dans la faërie nous projette dans un monde d’une réalité plus vive qui, libéré de sa dépendance servile à l’égard de l’éphémère et de l’insignifiance du monde « réel », redonne à notre environnement platement familier son véritable éclat, un monde qui détient les vérités essentielles. C’est précisément parce que le monde moderne est si déplorable et que les canons du réalisme sont si restrictifs que nous avons désespérément besoin d’une vision romanesque pour nous restituer notre sens du permanent et du fondamental. 

         C’est avec ces étranges conceptions que le professeur Tolkien va élaborer, tout au long de sa vie, sa propre mythologie : Le Silmarillion, et pendant seize ans, la surprenante épopée du Seigneur des Anneaux. 

    François-Marin Fleutot, Les mythes du Seigneur des Anneaux

    http://www.oragesdacier.info/

  • Pour le rabbin Alain Michel, historien, « l’historiographie de la Shoah est figée en France »

    Historien français et rabbin vivant en Israël, Alain Michel est l’auteur de Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français, dont les idées sont largement reprises par Eric Zemmour. Il plaide pour que s’ouvre un « débat historique » sur la question, jugeant que le l’historiographie de la Shoah est figée en France.

    Eric Zemmour reprend vos idées au service d’un ouvrage très politique et idéologique – Le suicide français. N’est-ce pas gênant pour l’historien que vous êtes?

    (…) Je n’aurais pas fait la présentation de cette manière-là, concernant le chapitre sur la France de Vichy. Zemmour parle comme le polémiste qu’il est. Mais il respecte globalement l’approche qui est faite dans mon livre. Je n’ai pas à censurer quelqu’un en raison de ses idées tant que cela reste globalement dans le consensus démocratique.

    Peut-on dire, comme Eric Zemmour, que « Pétain a sauvé 95% des juifs français »?

    Non, ce n’est pas Pétain mais le gouvernement de Vichy.(…) L’expression de Zemmour est maladroite. Il aurait fallu dire « entre 90 et 92% », et contrairement à ce qu’affirme Serge Klarsfeld, je ne pense pas que l’on puisse attribuer ces chiffres à la seule action des « Justes parmi les nations », mais principalement à la politique appliquée par le gouvernement de Vichy, qui a freiné l’application de la solution finale en France.

    Existe-t-il une doxa paxtonienne (du nom de Robert Paxton, historien américain dont les recherches sur la France de Vichy font référence), comme le répète Eric Zemmour?
    Oui, je pense qu’il a tout à fait raison de ce point de vue-là, malheureusement. Depuis le début des années 1980, il est très difficile d’exprimer des idées sur le plan historique qui vont à contre-sens de la pensée de Paxton. Certains chercheurs ont arrêté de travailler sur le sujet, car le poids de cette doxa les empêchait de travailler librement. C’est un problème sur le plan de la recherche historique. On peut être en désaccord sur ce que j’écris dans mon livre – considérer que la vérité est plus du côté de Paxton ou Klarsfeld – mais le débat historique doit être libre. Il ne l’est pas aujourd’hui en France.

    (…) Que répondez-vous à Robert Paxton, qui affirme que vous n’êtes pas un historien sérieux?

    Un historien sérieux n’est pas là pour distribuer les bonnes et mauvaises notes aux autres chercheurs. Il doit amener des faits. Dans son interview à Rue 89, il y a une série d’erreurs stupéfiantes, notamment sur les dates des déportations en France, où sur la durée de l’occupation en France et en Italie… Le gouvernement de Vichy avait bien sûr beaucoup de torts, était antisémite, mais je pense qu’il faut rééquilibrer la question et cesser de faire un récit en noir et blanc, qui diabolise Vichy et innocente les Français.

    Que voulez-vous dire?
    Je pense que ce qui caractérise cette période, c’est avant tout l’indifférence totale des Français. Les gens n’avaient rien à faire du sort des juifs, cela ne les dérangeait pas trop, parce qu’il existait une ambiance antisémite en France et en Europe depuis les années 1930 environ.

    Qu’implique un « réexamen du régime de Vichy », que vous appeliez de vos voeux dans votre livre?
    Il y a encore des archives non utilisées, ni consultées. Il faut réfléchir à nouveau à ce qu’il s’est passé durant ces années, analyser l’action de Vichy avant de poser des condamnations absolues. Je déteste les dirigeants de Vichy et n’ait aucune sympathie pour ces gens-là, mais je suis historien et nous ne faisons pas un travail d’avocat à charge. Nous devons déterminer le cours des événements et ce qu’a été la vérité historique.

    (…)

    Vous estimez que l’historiographie de la Shoah est figée, que voulez-vous dire?

    Certaines conceptions sont devenues des classiques, et on les enseigne dans les écoles et à l’université. Contrairement à l’Allemagne, Israël ou les Etats-Unis, où des débats existent sur la question de la Shoah, tout le monde parle d’une même voix en France. C’est devenu un problème affectif et idéologique. Il faut rendre cette question à l’histoire, car même si la mémoire est évidemment très importante, elle ne doit pas empêcher l’histoire d’avancer.

    Pou lire l’article intégral : JDD

    http://www.fdesouche.com/526367-alain-michel-historien-lhistoriographie-de-la-shoah-est-figee-en-france

  • Stonehenge

    De nouvelles découvertes à Stonehenge sur des ossements humains retracent l’histoire d’une société préhistorique en pleine mutation.

    L’archéologue Mike Parker Pearson, l’un des plus grands spécialistes de Stonehenge, travaille sur les squelettes découverts lors des premières fouilles du site en 1919, ré-enterrés en 1935, et à nouveau exhumés par son équipe. Quelque 50.000 fragments d’ossements, correspondant à soixante-trois corps d’hommes, de femmes et d’enfants, brûlés puis enterrés collectivement entre 3000 et 2000 ans avant J.-C., là-même où ont été érigées les cinquante-six pierres bleues provenant du pays de Galles.

    Il s’agirait d’un cimetière de l’aristocratie préhistorique, ce qui expliquerait que le site soit devenu sacré. Trois kilomètres plus au nord, à Durrington Walls, des restes de maisons et près de 80.000 fragments d’os d’animaux indiquent l’ancienne présence d’un campement pour les constructeurs de la seconde partie du monument de Stonehenge, et celle d’un lieu de pèlerinage.

    Émergence de la propriété privée

    Enfin, des squelettes découverts à cinq kilomètres du site, près d’Amesbury, révèlent un changement de société à cette époque, une immigration amenant de nouveaux peuples, venus notamment de la Suisse actuelle. Un homme important, « l’archer d’Amesbury », originaire des Alpes, a même été enterré avec une centaine d’objets dont certains métalliques (cuivre, or…), ce qui constitue une première en Angleterre.

    Selon le professeur Mike Parker Pearson, l’utilisation du métal et l’abandon de l’enterrement communautaire traduisent l’émergence d’une culture davantage tournée vers l’individu et la propriété privée, marquant le déclin de la société néolithique.

    http://www.fdesouche.com/523115-stonehenge

  • Béziers a fêté Zemmour !

    Evidemment, cela n’a pas plu aux démocrates de tout poil, pour qui on ne peut promouvoir que des artistes dociles à la nomenklatura.

    Rock star. Zemmour, lui « le juif » – dixit Léa Salamé –, est devenu l’icône de la « majorité silencieuse ». Même si en France, silencieuse, la majorité l’est de moins en moins. Plus grave : elle commence même à élire des maires. Et ces maires, comme Robert Ménard à Béziers, finissent par inviter Zemmour ! La boucle est bouclée, me direz-vous, au grand dam des bien-pensants. Rock star, oh yes ! OK, Éric n’est pas Mick, Éric n’est pas Jimi, mais ses mots font l’effet d’un riff entêtant, ses arguments, ses chiffres électrifiés sonnent avec la vigueur d’une mélodie tubesque, à finir légende du top 50 des rebelles !

    Robert Ménard avait décidé de marquer le coup, lançant une campagne d’affichage pour annoncer la venue de l’écrivain. Evidemment, cela n’a pas plu aux démocrates de tout poil, pour qui on ne peut promouvoir que des artistes dociles à la nomenklatura. Rien ne les empêche d’aller voir ailleurs la somptueuse pièce de BHL ou le dernier chef-d’œuvre d’Omar Sy. En guise d’action commando, les Che Guevara locaux ont eu l’idée de parodier l’affiche : Zemmour a été remplacé par Gargamel, le méchant sorcier des Schtroumpfs. Dont certains disent qu’il est lui-même une caricature… antisémite. Ils ont également remplacé le slogan « Béziers libère la parole » par « Béziers libère la connerie ». La « connerie » étant, pour eux, toute pensée s’écartant de la leur ! Les soixante-huitards avaient plus de talent…

    Alors Zemmour a fait son entrée. Dans une salle archi-comble. 1.500 personnes, pour 500 places assises, dont quelques opposants vite noyés (verbalement) par la foule. Pour relater l’événement, Metronews livre un reportage stupéfiant. À lire le papier de David Perrotin, personne n’aime Zemmour à Béziers. On ne comprend même pas ce que les gens font là dans cette salle. Le journaliste fait parler ses témoins : une serveuse qui ne connaît pas Zemmour « mais qui est contre », un passant qui veut rentrer chez lui « car il vient de voir un type de la télé qu’il n’aime pas », etc. La cerise sur ce gâteau un peu sec : les seuls qui veulent voir le polémiste sont de « jeunes étudiants » (sic) venus pour pouvoir « bientôt le contredire ». Joies de la presse soviétique ! J’oubliais : le journaliste, contraint de jouer un peu… au journaliste, interroge quand même une pro-Zemmour. Pas de bol, c’est une ménagère, « la cinquantaine », qui est là « parce que ça plaît à son mari »…Dans le genre gros cliché, difficile de faire mieux ! [....]

    Lire la suite

  • Il faut renoncer au français, et passer à l’anglais… par Taoufiq Bouachrine

    Cher Albert Salon

    Je suis attristé de lire ce point de vue dans un journal en ligne marocain et malheureusement l’auteur pointe la responsabilité des élites françaises. L’abandon du Français par les Français hors de France est criminel et on ne peut pas blamer les étrangers de vouloir ensuite abandonner notre langue.

    Avec mon meilleur souvenir

    Y.U.

    Vous avez raison. Nos associations, pour leur part, critiquent et dénoncent sans cesse cet abandon de notre action culturelle extérieure, et bien d’autres abandons du même acabit. Nous sommes victimes d’une grande démolition générale de la France, qu’il faut arrêter au plus vite en chassant ses auteurs, et en recherchant une union type CNR de toutes les forces patriotiques du pays, pour reprendre la barre du navire et la redresser. Albert Salon.

    Le roi Mohammed VI a appelé le Conseil supérieur de l’Education et de la Formation à revoir de fond en comble la vision et le contenu de la réforme de l’enseignement, et à se préoccuper des questions fondamentales, avec à leur tête celle des langues d’enseignement et celle aussi des programmes et méthodologies répondant aux besoins de développement et du marché du travail…

    Nombreux sont les discours royaux qui ont évoqué l’importance et l’urgence de la réforme du système éducatif national. Cela fait 15 ans en effet que Mohammed VI exhorte les différents gouvernements qui se sont succédé à sauver l’école en la reliant au marché du travail, à ouvrir de nouveaux horizons aux apprenants, mais en vain… Il n’existe pas un seul parti au Maroc capable de proclamer haut et fort qu’il dispose d’une recette pour sauver l’école, ou seulement pour en soigner les dysfonctionnements les plus graves… y compris le PJD. Et cela ne signifie nullement que ce qu’on appelle l’entourage royal dispose d’une vision dans le domaine, et encore moins d’un programme.

    En effet, l’ancien conseiller, aujourd’hui défunt, Abdelaziz Meziane Belfqih, avait veillé à l’élaboration d’une charte pour l’éducation, en s‘appuyant sur les expertises des spécialistes et de certains politiques ; l’Etat avait englouti des milliards dans cette charte, et avait donné dix ans à ses concepteurs pour la faire aboutir. L’éducation nationale avait même été érigée en priorité nationale absolue, juste après la question du Sahara. Ensuite, les ministres sont arrivés, et puis sont repartis, de tous les bords et de toutes les tendances… mais à la fin, force fut de constater l’échec de toute l’opération. Quant au programme d’urgence, après quelque temps de son lancement, il avait lui-même nécessité un autre programme d’urgence pour le sauver des abîmes…

    L’enseignement est un chantier dur et rude à la fois, en plus d’être ardu ; le réformer requiert beaucoup d’expertise et encore plus d’intelligence pour mettre au point des solutions aux problèmes anciens et récents… il est important également de s’armer de la plus forte volonté politique possible pour contrecarrer les centres d’influences et les syndicats qui ne fonctionnent pas forcément dans la logique de la réforme, ayant des intérêts à défendre et à préserver. Et puis, l’argent… il faut beaucoup d’argent, le nerf de la guerre pour tout secteur, et celui-ci en particulier. Et, enfin, une réforme qui aurait des chances d’aboutir devra nécessairement passer par une (vraie) politique de régionalisation, afin de régler localement les problèmes locaux, sans n’avoir à passer par le lointain centre. [....]

    La suite sur Panorama.post

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Il-faut-renoncer-au-francais-et