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culture et histoire - Page 1488

  • Cette République qui se républicanise encore...

    La situation politique en France ouvre de nouvelles perspectives et de nouveaux débats, et j’ai bien l’intention d’y prendre ma part dans les mois prochains, autant que mon emploi du temps et les corrections de copies (entre autres…) m’en laisseront l’occasion.

    Pour l’heure, il me semble important de répondre aux objections ou aux interrogations sur la monarchie et ses possibilités, ses aspects et ses principes. Ainsi, Raphaël P. évoque dans son commentaire (reproduit ci-dessous) à un de mes articles la grande question de la démocratie et de ses formes souhaitables telles qu’il les envisage, et me demande si, en définitive, la République ne serait pas, aujourd’hui, trop peu républicaine pour en mériter le nom :

    « Mais comment s’assurer qu’un roi ne serait pas plus soumis aux puissances économiques et financières que nos actuels gouvernants ? Le risque ne serait-il pas plus grand (car pas de renouvellement possible) ? Une solution ne serait-il pas au contraire un plus grand contrôle démocratique, qui empêcherait nos élus de se détourner totalement de leurs promesses électorales (sûrement une des causes du vote front national : l’impression que la droite et la gauche ont échoué alors que ce n’était qu’une parodie de gouvernement de gauche au pouvoir pendant deux ans, le gouvernement s’empressant de réaliser le programme de son opposant plutôt que le sien), l’utilisation du mandat impératif, le contrôle des élus pendant (référendum d’initiative populaire) et après le mandat (l’élu devant répondre de ses décisions), une meilleure séparation des pouvoirs (notamment par le non-renouvellement des mandats, empêchant ainsi l’assemblée d’être soumise aux directives des dirigeants du parti majoritaire (un député s’il veut être réélu se doit d’obéir. Cf l’ANI qu’Hollande demandait (ordonnait ?) de voter "à la virgule près")). Bref des changements qui, il me semblent, n’ont que peu à voir avec la Quatrième ou la Première République, et que préconisent de nombreux défenseurs de la Sixième République. En résumé il me semble que vous accusez cette République d’être en quelque sorte trop républicaine. Mais n’est-ce pas au contraire qu’elle ne l’est pas assez ? »

    Tout d’abord, il me semble important de rappeler que, oui, nous sommes bien en République, et qu’elle est bien dirigée par des républicains, et non par des monarchistes déguisés : elle est même de plus en plus républicaine depuis la réduction du mandat présidentiel à cinq ans et depuis que les grands partis « font » l’élection du Chef de l’Etat par la désignation d’un candidat (que cela soit par le biais d’une primaire ou par le simple jeu de la prise de contrôle d’un appareil politique…) qui dispose, grâce à son appartenance à un parti de gouvernement (aujourd’hui principalement deux, l’UMP et le PS), de moyens financiers de plus en plus importants (parfois encore insuffisants à leurs yeux, d’où les incessants soupçons sur le financement des campagnes et le dépassement des sommes autorisées, comme c’est le cas pour la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012). Sans doute la Cinquième République était-elle plus, à l’origine et par la volonté de son fondateur, une sorte de « monarchie républicaine » qui redonnait à la fonction de Chef de l’Etat une certaine sacralité et une liberté de parole et d’action, une capacité de décision indépendante des intérêts particuliers et partisans. En somme, une monarchie élective qui était aussi une monarchie toujours provisoire, donc incomplète, faute de s’inscrire dans la continuité d’une famille royale… De Gaulle, monarchiste de cœur, avait bien pensé au comte de Paris pour lui succéder en 1965, mais il avait renoncé à ce projet, persuadé que la France n’y était pas assez préparée : dommage, sans doute…[....]

    Le principe électif de la Cinquième République pour la magistrature suprême de l’Etat la distingue d’une royauté héréditaire qui, elle, ne doit rien aux jeux électoraux et aux manipulations d’appareil et qui, de ce fait, est statutairement indépendante des partis politiques, ne leur devant ni sa légitimité ni son autorité. Mais il est vrai que, dans le même temps, les Français, au moins jusqu’à une période récente (c’est sans doute moins vrai en 2014), ont apprécié de pouvoir « sacrer » de leurs votes le Chef de l’Etat, dans une démarche à la fois populaire et, inconsciemment, « monarchique », l’élection « couronnant » le président et le corps électoral lui confiant ainsi les clés de la « maison France » et de la force de dissuasion atomique, ce qui n’est pas rien, tout de même !

    Or, l’attitude des deux derniers présidents de la République a désacralisé l’élection et la fonction, ceux-ci se mettant « au niveau des électeurs » quand ceux-là attendaient plutôt que, tout en restant à leur place de magistrat suprême « au dessus des particuliers », les locataires de l’Elysée se mettent à leur écoute et à leur portée, ce qui n’a ni le même sens ni le même impact. Les électeurs se sont alors sentis floués, et cette désacralisation présidentielle a été perçue comme une sorte de « dépossession démocratique » par ceux qui étaient si fiers, quel qu’était le résultat de l’élection présidentielle lui-même, d’avoir participé, en allant glisser un bulletin dans l’urne, au rituel de légitimation sacrale du Chef de l’Etat. Cette dépossession symbolique a donné aux électeurs l’impression d’une forme d’usurpation de la part du président élu, impression aggravée par la dichotomie de plus en plus grande entre les discours électoraux (le fameux discours du Bourget de M. Hollande, en particulier, qui dénonçait une Finance dont, une fois au pouvoir, il s’est largement accommodé…) et les politiques réellement appliquées. Non pas que cette dichotomie n’existait pas auparavant, mais la séparation alors marquée entre Droite et Gauche laissait au moins l’illusion aux « souverains électeurs » que, la fois suivante, ils pouvaient faire jouer l’alternance en décapitant électoralement (et symboliquement) celui qui les avait trompés : M. Giscard d’Estaing en avait fait les frais en 1981, mais aussi ces premiers ministres de cohabitation qui, en voulant être calife à la place du calife, voyaient leur tête rouler parfois durement au pied de l’échafaud électoral… MM. Chirac, Balladur, Jospin… connurent tous ce sort, un seul des trois survivant à cette épreuve pour mieux triompher la fois suivante. Les électeurs y croient-ils encore ? Possible, au regard des sondages flatteurs pour Marine Le Pen… Mais, de l’élection-sacre, il semble que l’on soit passé à l’élection-sabre : punir plutôt que choisir !

    En fait, la monarchie républicaine du général de Gaulle, que certains monarchistes trouvaient inachevée et qu’ils considéraient, d’une certaine manière, comme l’hommage du vice (républicain) à la vertu (monarchique), a tourné en République monocratique, dans un mouvement d’inversion qui était aussi un changement de perception et de pratique de l’Etat : on peut situer ce retournement à l’année 1974, date de l’arrivée au pouvoir de M. Giscard d’Estaing, caricature de monarque, beaucoup plus féodal que royal… Depuis, la République n’a pas cessé de se républicaniser, éloignant un peu plus, à chaque révision constitutionnelle, les institutions de la Cinquième de l’esprit « monarchique » de leur illustre fondateur.

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1169:cette-republique-qui-se-republicanise-encore&catid=48:2014&Itemid=59

  • « Les milliards d’Israël » : le nouveau livre d’Hervé Ryssen !

    Hervé Ryssen, qui a écritplusieurs livres à succès sur la question sulfureuse du judaïsme, vient de publier son dernier ouvrage, intitulé « les milliards d’Israël ».

    Ed. Baskerville, 330 pages, 26 €. Il est disponible ici.

  • 20 septembre 1854 : Bataille de l’Alma

    La bataille de l’Alma qui se déroule pendant la journée du 20 septembre 1854 sur les rives du fleuve l’Alma près de Sébastopol, est considérée comme la première grande bataille de la guerre de Crimée (1853–1856). Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emporter la victoire sur l’armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de « l’Armée d’Afrique » issus principalement de l’Afrique du nord de l’empire colonial français joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille. – Wikipédia

     

    Saint-Arnaud
    Le maréchal de Saint-Arnaud fut
    aussi un des conjurés du 2 Décembre.

    Les coalisés ont débarqué leurs troupes le 14 septembre à Eupatoria. À Sébastopol, aussitôt informé, le prince-général Menchikov rassemble le maximum d’unités éparpillées en Crimée. Il décide de livrer bataille sur l’Alma, où ses troupes se trouveront en surplomb des forces adverses.

    Menchikov aligne 40 000 hommes soit 42 bataillons et demi, 16 escadrons de cavalerie, 11 sotnias de cosaques et une centaine de pièces d’artillerie. En face, les Britanniques tiennent le flanc gauche, les Français le centre et la droite. La flotte tient la côte.

    Dans l’après-midi du 19, quelques accrochages ont lieu entre Russes et Britanniques, les Russes venant « tâter » la résistance adverse. Les troupes alliées ne sont cependant pas toutes rassemblées, et certaines unités britanniques arriveront encore dans la nuit.

    Si les Français sont en marche avant l’aube, les Britanniques prennent d’emblée du retard, contrariant le plan de bataille.

    Les zouaves – 3e régiment de zouaves – de la division Bousquet accompliront la manœuvre décisive : escaladant la falaise avec le soutien des canons de la flotte, ils s’emparent de l’artillerie russe et la retournent contre les troupes de Menchikov. Se retrouvant alors en pointe, ils doivent résister aux vagues d’infanterie qui leur sont opposées en attendant les renforts.

    Lire la suite sur Histoire du monde

    http://www.fdesouche.com/512689-20-septembre-1854-bataille-de-lalma

  • Jean Galtier-Boissière : « Quand la Grande Muette parlera »

    « Et tandis que les bonshommes, couverts de boue, éclaboussés de sang, gravissent péniblement leur indescriptible calvaire, la « grande guerre » à l’arrière est traduite en livres, en articles, en dessins, en films, en chansons. Une horde d’industriels de la pensée et de l’image se sont jetés sur la grande catastrophe comme des mouches sur une charogne. (...)

    Mais ce qui déconcerte le plus les soldats, c’est de voir que l’élite des intellectuels n’a pu s’élever au-dessus du patriotisme de cinéma et fait chorus avec les vils professionnels du bourrage de crâne. Des barbons héroïques (qui, sans que personne leur rit au nez, jurent périodiquement d’aller jusqu’au bout) n’hésitent pas à raconter la vie du front, parce qu’ils furent menés une fois, dans un boyau de septième ligne, s’excitent à narrer d’invraisemblables combats et expliquent froidement à leurs lecteurs attendris la psychologie du combattant. L’un, qui comme certains insectes, vit sur les cadavres, délivre quotidiennement un glorieux permis d’inhumer à quelque pauvre bougre qui gît déchiqueté dans un trou de marmite, et s’arroge le droit de parler au nom des morts (qui évidemment ne le contrediront pas). Tel autre narre sur le mode héroïque les terribles combats qu’il soutint dans un état-major de l’arrière ; tel autre triture à sa façon des lettres que d’humbles poilus destinaient à leurs proches et non à une publicité tapageuse. A tous, la guerre, qui sans souffrance aucune leur apporte la gloire et les profits, semble parfaitement admirable. Ils hurlent, en chœur, perpétuellement, que « tout va bien » et chantent inlassablement les exploits de nos « héros », la joie de mourir, l’ivresse exquise du corps à corps et les innombrables bienfaits de la guerre régénératrice !

         Tous les mercantis de l’héroïsme n’ont rien compris à la guerre, à ses horreurs et à son caractère catastrophique ; ils n’ont pas compris ou n’ont pas voulu comprendre le combattant : ni sa gaieté, détente naturelle de l’organisme humain après des heures d’inexprimables angoisses, ni son courage fait de discipline, de résignation fataliste et de cet extraordinaire orgueil collectif qu’est l’esprit de corps, ni ses joies simples, ses espoirs, ses haines... Mais contre cette coalition de faussaires le poilu de la Grande Muette ne peut protester, et c’est peut-être un de ses plus grands chagrins de se sentir méconnu et incompris des gens de l’arrière, intoxiqués par une propagande mensongère. Mais le jour où, sortis de l’enfer et grandis par d’inimaginables souffrances, les poilus, glorieux représentants de la France de demain, reviendront, la Grande Muette criera à tous ces éhontés profiteurs artistiques et littéraires de la mêlée :

         - Taisez-vous ! Pendant que nous supportions pour le pays les plus effroyables épreuves que des hommes aient jamais supportées, vous, parodistes infâmes, vous nous avez trahis ! Et quand vous prétendez avoir joué un rôle dans le grand drame dont nous étions les vedettes anonymes, c'est faux. Vos stupides mensonges, votre grotesque altération de la vérité n’ont pu soutenir ni le moral des combattants qui dans les tranchées se gaussaient de vos balivernes et qui, pour faire plus que leur devoir, n’avaient point besoin d’être excités au carnage par des embusqués ou des catins ; ni le moral des gens de l’arrière qui, ayant un être cher au front, n’ignoraient rien des horreurs de la guerre (et si vous écriviez pour faire tenir les « autres » pendant les deux jours sans gâteaux, ce n’était vraiment pas la peine !). L’optimisme béat n’a jamais servi qu’à décourager des initiatives, à retarder des améliorations et à couvrir des fautes. Votre rôle fut nul, sinon néfaste, car vos mensonges n’ont pu servir qu’à créer entre la France de l’avant et celle de l’arrière un malaise qui aurait pu être lourd de conséquences ! Ce n’est pas vous, imbéciles bourreurs de crâne, qui avez sauvé le pays, avec votre légende du poilu et de la guerre à papa, c’est nous avec nos fusils et nos grenades, avec notre sueur et notre sang. Maintenant nous sommes revenus et une fois de plus, nous, les « héros », nous faisons la relève. Quant à vous, vampires, qui avez vécu de notre sang en vendant aux gogos un héroïsme falsifié, il ne vous reste qu’un parti à prendre : disparaître ! 

    « Quand la Grande Muette parlera », Crapouillot, (28 lignes censurées), juin 1917

    http://www.oragesdacier.info/

  • Le CSA confirme le tabou médiatique du QI des différentes races

    Le 21 mai 2012, lors de l’émission Le libre journal d’Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie, l’animateur avait abordé le quotient intellectuel de différentes races.

    Précisément, il avait déclaré : « quand [Jules Ferry] affirme qu’il y a des ‘races inférieures’ et des ‘races supérieures’, tout est une question d’appréciation. Mais il faut tout de même savoir, ça c’est un fait, que, pour ce qui est des examens et analyses de quotient intellectuel (…), il y a aux Etats-Unis entre les noirs africains et le reste de la population un écart de 15 points. Et la dernière étude publiée dans une revue scientifique anglaise par Jensen nous révèle qu’entre les noirs d’Afrique et les blancs d’Europe ou des Etats-Unis l’écart est de 30 points. Alors, c’est une valeur moyenne, mais c’est considérable. Et quand on parle du développement de l’Afrique et de son retard en matière historique, en matière de développement, il faut avoir à l’esprit cet écart de quotient intellectuel qui est évidement considérable. »

    Ces propos avaient valu à la station une mise en demeure du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). Radio Courtoisie avait alors décidé de contester cette mise en demeure devant le Conseil d’Etat. Les juges du Palais Royal l’ont débouté et confirmé la décision du CSA, qui n’a pas « commis d’erreur d’appréciation ».

    SourceNdF

    Pour se faire une opinion : http://42mag.fr/2014/05/classement-mondial-qi-moyen-pays/

    http://www.contre-info.com/le-csa-confirme-le-tabou-mediatique-du-qi-des-differentes-races

  • Une Inscription runique rarissime découverte sur le terrain d'une ancienne église

    Une nouvelle pierre gravée en runique a été mise au jour par Jane Harrison, travaillant dans le cadre du projet d'une équipe pour le programme "Langages, Mythes et Découvertes" à l'Université d'Oxford.

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    Le fragment de pierre portant l'inscription en runique a été découvert dans la Vallée de Tees à Sockburn (nord-est de l'Angleterre), sur le terrain d'une église en ruines. Il provient d'une pierre ayant servie pour la construction.

    On peut y lire: Line A … (ept)ir molmu; Line B… (re)isti krus …

    Jane a précisé: "nous avons comparé cette inscription avec une formule utilisée dans de nombreuses runes Scandinaves de l'Ile de Man: 'X a soulevé cette croix en mémoire de Y'. L'inscription sur notre pierre se traduit donc comme (ligne B, puis ligne A): ‘…a soulevé croix… en mémoire de Máel-Muire/Máel-Maire’ ".

    Les langues celtiques insulaires

    Máel-Muire ou Máel-Maire est un nom personnel du Gaélique (ou Goidelique), une langue celtique insulaire qui s'étend de l'Irlande, à travers l'Ile de Man et jusqu'en Écosse.

    Le nom est lié au nom de lieu Melmerby (que l'on trouve en Cumbria et dans le North Yorkshire) et a aussi été vu dans une inscription runique de l'Ile de Man.

    "La pierre runique est relativement petite, mesurant environ 22cm de long, 16cm de large et 9cm de profondeur," précise Jane, "mais c'est une découverte passionnante malgré sa petite taille: les inscriptions runiques Scandinaves en Angleterre sont rares, il y en a moins de 20 connues. Les caractères de la pierre runique suggèrent des liens avec l'ouest du nord-est. La vallée de Tees a été relativement négligée dans les études concernant cette période, mais cela devrait changer. Pour les 'Vikingologistes', cette pierre runique est une grande découverte, l'une de celles qui apportent une contribution fascinante pour comprendre les implantations Viking dans le Nord-Est."

    Fait tout aussi remarquable: la pierre a été découverte dans une zone à forte concentration en noms de lieu Nordiques; Il y a cependant peu d'éléments historiques et archéologiques, mise à part les sculptures hogback: ce sont des pierres sculptées Anglo-Scandinaves, du 10-12ème siècle, en Angleterre et en Écosse, que l'on trouve généralement dans les cimetières.

    Une Inscription runique rarissime découverte sur le terrain d'une ancienne église-1.jpg

    "Langages, Mythes et Découvertes: Traduire les cultures Scandinaves et Vikings pour le XXIe siècle" est un programme de développement des compétences collaboratif qui rassemble des étudiants des cycles supérieurs et des chercheurs à temps plein de tout le Royaume Uni et d'Irlande, pour explorer les cultures scandinaves et Viking.

    source : Le blog 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEEZuVkAygxHdwmCl.shtml

  • Ne pas confondre égalité et égalitarisme

    Lu ici :

    "Si l’égalité est un facteur d’équilibre de la société car elle permet à chacun de disposer des mêmes droits en échange des mêmes devoirs, si l’égalité est un facteur incontournable de l’Etat de droit et la condition sine qua non d’une organisation sociale donnant à chacun ses chances en fonction de ses mérites et de ses mérites seulement, elle a généré, comme tout bienfait, sa propre perversion, « l’égalitarisme ».

    L’égalitarisme est une doctrine qui annihile l’aspect « devoir » de l’égalité pour ne retenir que sa composante « droits ». Dès lors, déconnectant l’un de l’autre, l’égalitarisme proclame que l’égalité n’existe que dès lors que tous les hommes jouissent des mêmes prérogatives et des mêmes moyens. Si l’égalité, valeur républicaine s’il en est car elle gommait le privilège de la naissance, a permis le développement et le progrès, si elle est le levain de la France du XIXième siècle et de l’ascenseur social du XXième, si l’égalité portait en elle des valeurs morales, philosophiques plus que matérielles, si elle a généré la méritocratie républicaine à l’origine de tant de grands hommes issus des couches populaires, l’égalitarisme, pour sa part, n’a qu’un caractère essentiellement matériel.

    L’égalitarisme prône une redistribution égale de l’ensemble de la richesse à l’ensemble des individus. Dès lors, l’investissement et le travail, valeurs cardinales de la société républicaine, perdent tout intérêt en tant que moyen pour le citoyen d’améliorer ses conditions de vie. La société égalitariste génère un monde dans lequel  ceux qui produisent plus de richesses que la moyenne se voient privés de la différence au profit de ceux qui en créent moins que la moyenne. Dans un système égalitariste, moins un individu génère de richesse, plus son gain personnel lors de la redistribution est élevé. C’est ce que d’aucuns appellent la « prime à la paresse ». L’égalitarisme, en faisant disparaître toute possibilité d’améliorer sa situation par le travail et l’investissement, conduit inexorablement à un monde en permanente décroissance. Qui dit décroissance dit diminution des richesses à redistribuer. Qui dit diminution des richesses à redistribuer dit paupérisation. Paupérisation des individus, des citoyens, mais aussi paupérisation des institutions qui voient de facto leurs recettes fiscales, indexées sur la richesse nationale, décroître. L’égalitarisme ne voit donc son aboutissement que dans le dénuement le plus complet des citoyens. [Lire la suite]"

    Michel Janva