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culture et histoire - Page 1559

  • Sortie d’une brochure illustrée sur Dien Bien Phu, de Roger Holeindre !

    dien-moy.jpgVoici la dernière publication de Roger Holeindre :
    « Il y a 60 ans, Dien Bien Phu »

    A l’occasion du soixantième anniversaire de cette héroïque tragédie, voici une belle brochure richement illustrée, qui est « est un hommage à ceux qui surent se battre, souffrir et mourir. »
    Elle remet aussi quelques pendules à l’heure…

    90 pages en couleurs, format 21 x 29,7 cm, nombreuses photos. 15 €.
    Disponible en exclusivité ici.

    http://www.contre-info.com/

  • Aymeric Chauprade : "Sortir de la nation, c'est abandonner la démocratie"

    Aymeric Chauprade, docteur en science politique, géopolitologue, tête de liste FN/RBM Ile-de-France et Français de l'étranger aux élections européennes du 25 mai, écrit dans Le Figarovox :

    "Depuis quelques décennies, le projet européen s'enfonce résolument dans un déni mortifère, signe d'une crise de civilisation sans précédent. Pour éviter la dissolution de la France dans l'Europe, et de l'Europe dans l'utopie mondialiste, il est plus que jamais urgent de redonner aux peuples le pouvoir qui leur a été insidieusement confisqué. Une soif d'omnipotence pousse nos élites européennes à nier peu à peu toutes les éléments fondamentaux d'un monde authentiquement humain: la nation, la famille, la culture.

    La construction européenne a volontairement instrumentalisé les deux guerres mondiales, les tragédies du XXème siècle pour culpabiliser la nation en tant qu'entité politique et culturelle.Reposant sur une vision aussi partielle que subjective de l'histoire pour être à même de réduire la nation au nationalisme, cette culpabilisation n'a servi qu'à légitimer une construction européenne postnationale. Or, comme le rappelle magistralement Pierre Manent, la nation est la forme politique berceau de la démocratie moderne. Sortir de la nation, c'est abandonner la démocratie au profit d'un gouvernement oligarchique, gouverné davantage par les intérêts particuliers de puissants lobbies que par le bien commun. Les peuples européens, notamment le peuple français, ne croient plus en l'Union européenne démocratique. Ils identifient désormais clairement le stratagème stigmatisant toute volonté nationale comme symptôme de «populisme».

    Les institutions européennes sont aussi le foyer du démantèlement de l'ordre familial et du sens de la filiation, dont la pression sur les Parlements nationaux s'est encore vérifiée l'an dernier en France. Par une habile redéfinition du concept de «vie privée» et sous couvert d'un pseudo respect des minorités, le droit de la famille est chaque jour méthodiquement réécrit dans un esprit libertaire et nihiliste. «L'individu total» dont parle Marcel Gauchet est devenu le principe légitimant ce nouveau démocratisme virtuellement totalitaire. Sortir de l'enracinement naturel de la filiation, c'est, qu'on le veuille ou non, s'orienter vers un modèle de relations humaines laissées à l'arbitraire de toutes les volontés individuelles. Mais derrière ce visage souriant du consentement se cache en réalité une logique implacable: celle du transhumanisme, cher à Jacques Attali, celle de la réduction du corps humain à un matériau enfin délivré de ses limites naturelles, si bien décrit par le visionnaire Aldous Huxley.

    Enfin, l'Union européenne a choisi de couper l'Europe de son identité culturelle en niant ses origines gréco-latines et chrétiennes, et ce au nom d'une vision lisse et abstraite de l'humanité à laquelle elle s'identifie de manière prétentieuse et naïve. Forte d'une lecture nouvelle des droits de l'homme et d'une révision inexacte du principe de non-discrimination, l'Europe devrait ainsi devenir une terre d'accueil de tous les individus paraissant souscrire aux valeurs d'égalité, de liberté et de solidarité. Nul ne peut nier que l'intégration de dizaines de millions de personnes de cultures différentes est suicidaire, si l'Europe ne sait pas qui elle est, d'où elle vient et où elle va. Le refus de voir ces différences culturelles et religieuses ne peut qu'engendrer la montée des communautarismes et la fragmentation des peuples européens. Le nouvel étendard de la laïcité n'est alors brandi que pour masquer de nouveaux référents culturels et religieux, désarmant chacun, tant son concept comme ses applications restent aussi divers qu'incertains. [...]"

    Michel Janva

  • Colonisation, esclavage… brisons nos chaînes !

    Selon le nouveau sondage metronews-Clai-LCI réalisé par OpinionWay sur les européennes, 23% des personnes interrogées voteraient pour les listes UMP, 22% pour le FN, 16% pour le PS, 10% pour le Modem/ UDI, 9 % pour EELV 7% pour le Front de Gauche… Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’Opinion Way, explique que «l’abstention, qui sera certainement très élevée (62% selon cette enquête), est un facteur défavorable au FN. Mais ce parti n’a pas de réelle concurrence sur le créneau anti-européen, tandis que l’UMP est divisée entre souverainistes et pro-européens». «Il y a une absence totale de campagne dans l’esprit des Français, aucune thématique ne ressort. Ceci explique la stabilité des intentions de vote» affirme M. Jeanbart… Il serait plus juste de dire que seul le FN met sur la table les véritables enjeux de cette élection, évoque les dossiers brûlants comme la directive approuvée par l’UMPS sur les travailleurs détachés, la destruction de nos services publics, de notre industrie, les ravages de la monnaie unique, l’absence de réponse proportionnée à la très forte pression migratoire des pays non européens… Et bien évidement le traité sur le grand marché transatlantique, calamité d’essence purement mondialiste, concocté

    secrètement sur le dos des peuples européens. Il est l’objet d’une omerta sidérante de la part des partis européistes, de droite comme de gauche et des grands médias (exception faite d’un dossier assez pâlot publié dans le Nouveau Marianne).Nous avons longuement dit sur ce blog, et depuis très longtemps, ce qu’il faut en penser.

    Mondialisme en marche comme les spectateurs de l’eurovision l’ont vu avec la victoire, ô combien symbolique, d’un chanteur à barbe déguisée en femme, publicité vivante pour cette Europe qui se veut transgenrehors-sol, sans frontières ni identité particulièresMais aussi en constatant que 26 pays sur les 34 en compétition ont chanté en Anglais ; 4 ont chanté moitié dans leur langue nationale, moitié en anglais, et seulement 4 ont chanté uniquement dans leur langue (Italie, Portugal, France et Monténégro).

    Une colonisation culturelle de l’Europe à laquelle répond en France la promotion institutionnalisée de la haine de soi, de notre histoire, l’exaltation de la repentance et du masochisme.

    Le dix mai dernier, certes, il n’y avait pas foule à Villers-Cotterêts (Aisne), pour la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Seuls des militants de gauche et d’extrême gauche, beuglant des slogans haineux, avaient fait le déplacement, parfois d’assez loin. Une ville choisie pour cette commémoration car elle est celle du grand écrivain populaireAlexandre Dumas, fils du premier général de l’armée française ayant des origines afro-antillaises, le général d‘empire Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit général Dumas, mulâtre de Saint-Domingue.

    Bruno Gollnisch comprend tout à fait la résonance bien légitime que

    cet événement historique peut avoir pour nos compatriotes ultra- marins, antillais notamment, il serait stupide de le nier. Il rappelle au passage que c’est l’église et non la république qui mena la première le combat contre l’esclavagisme, notamment celui qui sévissait en Amérique du sud à l’époque des conquêtes espagnoles et portugaises. Mais c’est bien le détournement de cette commémoration à des fins partisanes qui est scandaleux.

    Ainsi ce dix mai, outre le ministre des Outre-mer, Mme George Pau- Langevin dépêchée parManuel VallsClaude Ribbe, président des Amis du Général Alexandre Dumas a-t-il déclaré que le maire FN

    Frank Briffaut « en refusant de se joindre à cette commémoration s’est déshonoré (…) et son parti aussi en ne le désavouant pas. (…). La commémoration de l’abolition de l’esclavage est nécessaire parce qu’elle nous oblige à revenir aux origines du racisme.»

    Revenir aux origines du racisme ? Vaste débat. Comme nous le confiait un ami enseignant antillais, sympathisant de longue date du FN, lui même descendant d’esclaves africains, «ses bonnes âmes n’évoquent jamais un racisme sournois bien présent aux Antilles qu’on ne peut imputer aux blancs. C’est celui qui existe entre afro-antillais, au terme d’une classification-discrimination non dite, affligeante, entre noirs en fonction de la teinte plus ou moins foncée de leur peau. Des racistes on en voit de toutes les couleurs ! ».

    En attendant ce dix mai, les litanies antifrontistes se sont succédées à Villers- Cotterêts avec le passage à la tribune de représentants de coquilles vides, comme le très contesté Patrick Karam, président du Crefom (Conseil représentatif (sic) des Français d’Outre-Mer). «C’est la République qu’on honore le 10 mai, cet élu FN montre qu’il n’est pas un élu de la République » a affirmé sans rire M. Karam.

    Le vice-président de SOS racisme, Ibrahim Sorel-Keita, a profité des médias présents pour indiquer la mise en en place des « comités de vigilance » dans les onze villes dirigées par un maire FN. La tête de liste EELV pour la région Nord-Ouest, Karima Dellia, a tenté de faire sa pub: «Nous ne reculerons jamais sur les questions de droits de l’homme, de mémoire collective ou juste de liberté ». Des syndicalistes étaient aussi de la partie pour dénoncer les mesures d’économies prises par la nouvelle municipalité , notamment la suppression des subventions accordées à la CGT et à la FCPE.

    La palme de la déclaration la plus surréaliste revenant peut être au maire sortant socialiste,Jean-Claude Pruski qui, apparemment, n ’a toujours pas digéré d’avoir été congédié par les électeurs: « Aujourd’hui

    on s’attaque aux commémorations de l’abolition de l’esclavage, demain à celles de la Shoah»!

    Invitée de d’iTélé lundi 12 mai, Marion Maréchal Le Pen a regretté que notre ami Frank Briffaut n’ait pas assisté à cette commémoration, expliquant qu’il eut été à son avis « plus intelligent de faire un discours politique intelligent lors d’une commémoration plutôt que de susciter ce genre de polémique. (…). D’ailleurs il ne remet pas en cause l’existence-même de l’esclavage ».

    La veille sur BFMTVMarine Le Pen avait relevé que Frank Briffaut « n’a pas interdit la commémoration, il n’ a pas voulu y participer. Il fait partie des nombreux Français qui ont le sentiment que les gouvernants ont la volonté de (les) culpabiliser par rapport à leur passé.C’est son choix».

    « Moi, je serais allée à la commémoration et j’aurais dénoncé l’esclavage actuel ». «Le président de la République s’honorerait à rompre les relations avec le Qatar, petit pays par la superficie mais grand pays par l’esclavage»,«400 ressortissants venant d’Inde sont morts dans les chantiers du Mondial de football dans l’indifférence générale de nos grandes consciences européennes !».

    Indifférence et indignations sélectives sont en effet la norme au sein de nos « élites ». Mais le FN s’honore à rappeler ces vérités là, au moment ou le monde exprime son indignation devant l’enlèvement de 200 lycéennes au Nigéria par la secte terroriste islamo-mafieuse Boko Haram. Un groupe de crapules qui par le passé a déjà rapté des jeunes filles pour les revendre comme esclaves à des réseaux de prostitution.

    L’africaniste Bernard Lugan le soulignait dans L’Afrique réelle«aujourd’hui, la traite des Noirs a repris au Nigeria, pays, au bord de l’éclatement et pourtant paradoxalement présenté par les médias comme un paradis pour les investisseurs…» Et « c’est à la veille du 10 mai, jour anniversaire du vote en 2001, de la « loi Taubira » qualifiant la traite européenne, et elle seule, de crime contre l’humanité» , que ces

    enlèvements ont été commis.

    Mme Taubira avait déclaré «que sa loi n’évoquait pas la traite négrière musulmane afin que les jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » !!! Or, la traite musulmane (…) a bien existé. Elle débuta au VIII° siècle de notre ère et ne prit fin qu’avec la colonisation. Madame Taubira et la totalité des députés français ont donc fait l’impasse sur la vérité historique qui est que, du Sahel à l’Afrique centrale en passant par l’Afrique orientale, ce furent les colonisateurs européens qui libérèrent les malheureuses populations noires (…) ».

    « L’Afrique sud-saharienne fut en réalité victime de trois traites : la traite interafricaine, la traite arabo-musulmane et la traite atlantique. O. Pétré-Grenouilleau a donné les chiffres suivants les concernant : la traite atlantique ou traite européenne porta sur 11 millions d’individus; la traite interne ou interafricaine sur 14 millions, et les traites arabo-musulmanes, sur 17 millions. Or, pour Christiane Taubira et pour les députés français qui, et je le redis, votèrent à l’unanimité la loi du 10 mai 2001, seule la traite pratiquée par les Européens » -« qui se fit avec la complicité de pourvoyeurs noirs »- est condamnable ».

    «Au XIXe siècle, l’abolition décidée par les seuls Européens ne concerna pas la traite esclavagiste musulmane, des caravanes organisées militairement continuant en effet à dévaster des régions entières de l’Afrique noire (…) Partout, ce fut la colonisation européenne qui mit un terme à ces odieuses pratiquesCertaines ethnies ne survécurent alors que parce que les colonisateurs séparèrent victimes et razzieurs, comme au Mali,comme au Niger, comme au Tchad, comme en Centrafrique, comme au Nigeria, comme enRDC, comme en Tanzanie, comme en Ouganda, comme au Soudan, comme au Malawi, comme au Mozambique etc… »

    Rappelons aussi au passage comme le fit notamment Bruno Gollnich, que « la colonisation française de l’Algérie, qui a eu indéniablement

    sa part d’ombre et d’erreurs, eu aussi le grand mérite de libérer ce territoire du joug de la colonisation ottomane, de l’arbitraire de ses

    féodaux, de la violence des pirates barbaresques et là aussi de l’esclavagisme».

    En 2006 déjà, alors président du groupe FN au Conseil régional d’Aquitaine et Conseiller municipal de Bordeaux, le secrétaire départemental Jacques Colombier avait rappelé ces mêmes vérités énoncées par le professeur Lugan lors du débat autour du rapport commandé par le maire Alain Juppé sur l’implication de la ville dans la traite négrière.

    «L’honnêteté intellectuelle et la vérité historique doivent donc prendre le pas sur toute démarche anti-blanc de repentance sélective et perpétuelle » affirmait l’élu FN.

    Un refus du manichéisme, de l’hémiplégie intellectuelle de médias incultes ou partiaux, des associations dites antiracistes et/ou communautaristes que le FN continuera de porter, vaille que vaille, dans ce domaine comme dans d’autres. Nous devons la vérité aux Français.

    Brisons nos chaînes!

    http://gollnisch.com/2014/05/14/colonisation-esclavage-brisons-chaines/

  • Cortège AF Traditionnel de Sainte Jeanne d’Arc - 11 Mai 2014 [1ère vidéo officielle]

    Chaque année depuis avant la Première Guerre Mondiale, l’Action Française rend hommage à celle qui, par la Divine Providence, a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

     
  • Maurice Allais, économiste visionnaire

    L’unique Prix Nobel d’économie français, auteur du “Traité d’économie pure”, fut précurseur dans de nombreux domaines de l’économie contemporaine. Portrait.

    Maurice Allais (au centre) recevant la Médaille d’or du CNRS, en 1978

    Le regard perçant malgré des lunettes à montures épaisses, Maurice Allais pouvait sembler un personnage sévère et de relation difficile. Pourtant, travailler auprès de lui révélait vite un savant passionné qui consacrait chaque instant de sa vie à l’étude et à la recherche, un homme qui ignorait certes les jugements en demi-teinte ou les appréciations ambiguës, mais qui prodiguait aux plus jeunes ses encouragements et son aide souvent généreuse. Ingénieur du Corps des mines, professeur à l’École des mines de Paris et directeur de recherche au CNRS, Maurice Allais fut aussi professeur à Paris-X-Nanterre, dont le plus grand amphithéâtre porte depuis peu son nom.

    Le seul économiste français à avoir obtenu un prix Nobel d’Économie à ce jour était en même temps un personnage difficile à classer. Passionné de physique et d’histoire, ce major de Polytechnique s’était lancé – seul et sans connaissance préalable du domaine – dans l’étude de la science économique, parce qu’il avait constaté les ravages du chômage aux États-Unis lors de la crise des années trente. Démobilisé en 1940, il parvint en moins de trois ans à reconstruire la discipline dans un ouvrage majeur, aujourd’hui publié sous le titre de Traité d’économie pure.

    Remise en cause des idées reçues

    Né en 1911 dans une famille très modeste, pupille de la nation dès 1915, il aspirait socialement à une société ouverte, où les élites issues de milieux défavorisés pourraient arriver à remplacer celles des milieux installés. Mais socialisme et libéralisme comportaient à ses yeux – sous condition d’une rigoureuse honnêteté intellectuelle – certaines règles susceptibles d’être fructueuses du point de vue collectif. Loin d’obéir à une idéologie quelle qu’elle soit, ses convictions personnelles ont ainsi été forgées à partir de l’observation des faits.

    Il voulait cette observation rigoureuse et celle-ci a souvent conduit Maurice Allais à remettre en cause les idées reçues, l’amenant ainsi à découvrir qu’il existe des réticences à s’amender chez les intellectuels aussi. Combat difficile, car Maurice Allais était prêt à payer le prix de la fidélité à ses idées : cet économiste étiqueté “libéral” refusa ainsi d’entrer dans la Société du Mont-Pèlerin parce que le président – Von Hayek – lui avait demandé de ne plus insister sur l’appropriation collective de la rente foncière !

    Pépites d’idées inexploitées

    Cette originalité sourcilleuse, Maurice Allais l’a exprimée en français de façon quasi exclusive jusqu’au milieu des années soixante. Les ouvrages couronnés en 1988 par le prix Nobel n’ont donc jamais été traduits en Anglais – ce que la Fondation Maurice Allais s’efforce de faire aujourd’hui. Qu’il eût été ignoré des économistes qui ne lisent pas le français n’aurait donc pas été étonnant, que ses écrits ne figurent pas encore dans nombre de bibliothèques françaises et ne soient pas davantage recommandés aux étudiants français en économie est beaucoup plus surprenant, surtout lorsque Maurice Allais est l’auteur séminal des modèles qu’on essaie d’inculquer.

    Car Maurice Allais n’est pas seulement précurseur dans divers domaines : il a devancé les économistes de référence actuels pour la demande de monnaie, pour la macroéconomie qui considère la coexistence de plusieurs générations dans le partage des fruits de l’activité économique et des efforts d’épargne, pour le rôle des banques centrales, pour la tarification des services publics, pour la théorie du risque la plus avancée aujourd’hui, etc. Et les ouvrages de cet économiste puissamment intuitif restent semés de pépites d’idées inexploitées encore à ce jour (multiplicité de prix d’équilibre, de technologies de marchés, etc.), que les chercheurs français seraient avisés de développer.

    Dans le domaine monétaire, certains chercheurs proposent aujourd’hui des idées voisines pour que soient à l’avenir évitées les crises du type de celle que nous vivons encore et contre lesquelles il avait été l’un des très rares à mettre en garde. De nombreuses personnalités rendront d’ailleurs hommage à ses travaux dans ce domaine dans le cadre des Ateliers Maurice Allais du 23 mai (voir le site web de la fondation). Et si Maurice Allais avait eu raison sur ce point-là aussi ?

    Le Point

  • « Le lobby LGBT dicte sa loi partout ! »

    Porte-parole de la deuxième Marche pour l’égalité et contre le racisme, en 1984, Farida Belghoul s’investit aujourd’hui dans la lutte contre le gender. En janvier dernier, elle lançait la Journée de Retrait à l’Ecole (JRE) qui invite les parents, une journée par mois, à garder leurs enfants à la maison pour protester contre la diffusion de la théorie du genre à l’école. Ce qui lui vaut de subir les foudres de l’establishment et des médias mainstream. Mais, à l’entendre, elle doit aussi faire face à des oppositions plus inattendues…

    La théorie du genre est-elle enseignée à l’école ?
    Farida

    C’est une évidence. Elle est rentrée à l’école, notamment sous couvert des ABCD de l’égalité, mais pas uniquement. Le gender n’est, certes, pas enseigné formellement, mais l’idéologie qui le sous-tend imprègne les textes officiels de manière diffuse. Ce qui rentre totalement dans l’objectif assigné à l’école par le gouvernement socialiste. L’ancien ministre de l’Education nationale, l’inénarrable Vincent Peillon, l’avait dit au recteur en janvier 2013 : il s’agit de « changer les mentalités ».

    Dès leur plus jeune âge, on s’emploie donc à bouleverser l’identité sexuelle des enfants et à déconstruire – en fait, à détruire – la complémentarité naturelle homme/femme. Sont mises en œuvre des séances qui s’attachent à promouvoir l’égalité fille/garçon, à lutter contre les « stéréotypes de genre », à combattre l’homophobie et même… la « LGBTphobie » ! Ainsi diffuse-t-on sournoisement la théorie du genre à l’école sous couvert d’égalité et de lutte contre les discriminations. On est en train d’insinuer aux enfants – parce qu’il s’agit d’insinuer – que leur corps sexué est une chose, mais que leur genre en est une autre. Aux enfants de comprendre qu’ils ont le choix de leur genre puisque celui-ci serait différent de leur sexe biologique.

    Vous avez lancé la Journée de retrait à l’école. Pour quel résultat ?

    Cela a été une réussite. La preuve : grâce à la JRE, les sites officiels et certains documents, comme ceux de la ligne azur, ont été nettoyés. Il n’empêche que les projets demeurent, en particulier là où la résistance est moindre. Mais la refonte des programmes a été reportée et Peillon n’a pas été reconduit dans le nouveau gouvernement. C’est une petite victoire, mais une victoire quand même, au moins symbolique. Quand un ministre déclare peu ou prou que l’Etat est propriétaire des enfants au travers de l’Education nationale, tous les gens de bon sens, et pas seulement les Catholiques et les Musulmans, devraient se révolter ! Malheureusement, beaucoup parmi nos compatriotes sont complices du gender même quand ils prétendent le combattre.

    Vous n’avez pas rencontré le soutien que vous escomptiez ?

    C’est le moins que l’on puisse dire. A l’exception de quelques personnalités comme Alain Escada – de Civitas -, Béatrice Bourges ou Christine Boutin, tout le monde s’est dégonflé après les premiers encouragements. A commencer par la Manif pour tous dont les instances dirigeantes nationales m’ont empêché de prendre la parole lors de la manifestation du 2 février dernier à Lyon. Des consignes pour ne pas soutenir nos actions ont été données aux comités locaux et aux comités Vigi-gender qui en sont l’émanation. Il paraît que je sentirais la poudre du fait de mon appartenance – totalement fantasmée ! – à l’extrême-droite. Mais même le FN a refusé de se solidariser avec nous. En quoi la JRE est-elle radicale ? J’ai même interdit les rassemblements publics pour éviter tout débordement. La JRE, c’est tout simplement des parents qui gardent leurs enfants à la maison une journée par mois. C’est radical ? Le fond du problème, c’est que, comme la marche des Beurs a été une arnaque du Parti socialiste en direction des quartiers populaires, la Manif pour tous a été une manipulation de l’UMP en direction des Catholiques.

    Vous ne pouvez donc compter sur personne ?

    Aujourd’hui, personne ne nous soutient : ni les élites musulmanes, ni le clergé catholique, ni les mouvements de défense de la famille. C’est un comble ! Chez les imams, dans les fédérations de parents d’élèves, le lobby LGBT dicte sa loi. J’ai été invité par l’UOIF au salon du Bourget. Ils m’ont déprogrammé pour finalement me reprogrammer sous la pression de leur base… ce qui m’a permis de découvrir, au cours d’un débat houleux, l’existence d’un lobby LGBT musulman. Je suis tombée de haut !

    Les Musulmans aurait dû davantage s’investir dans la lutte contre les lois « sociétales » et la diffusion de la théorie du genre ?

    Oui, car contrairement à ce qui s’est dit, les Musulmans se sont peu mobilisés. Partout où je suis allée, notamment dans les mosquées dont on me ferme aujourd’hui les portes, je les ai culpabilisé sur cette question en leur expliquant que, s’ils s’étaient mobilisés en masse avec les Catholiques, la loi Taubira aurait été retirée. Même chose, dans l’autre sens, pour le gender. Comprenez-moi bien : je n’ai aucune chapelle à défendre. Je sais juste que les enfants sont en danger, en particulier ceux des quartiers populaires qui sont les plus vulnérables et qui servent aujourd’hui de cobayes à une expérimentation qui sera bientôt généralisée partout. Et personne ne se lève pour s’opposer à ce scandale, personne ne veut faire le boulot ! Certains apparaissent dans les médias pour avoir une audience institutionnelle qui leur donne le sentiment d’exister. Ils se font instrumentaliser et ils ne s’en rendent pas compte. C’est grave ! Cessons de bavarder et agissons.

    Quel avenir pour la JRE ?

    La prochaine aura lieu le 12 mai et, je vous l’annonce, elle sera spectaculaire. La suivante, qui sera aussi la dernière sous cette forme, est programmée en juin. Nous lancerons à cette occasion des assises nationales pour la création de la Fédération autonome de parents d’élèves courageux, la Fapec, qui ne sera pas une fédération de parents d’élèves comme les autres. Grâce à la Fapec, entre autres actions, nous formerons les parents à la méthode syllabique et à l’enseignement explicite. Nous organiserons également des initiatives autour du thème de l’alliance : entre l’homme et la femme, entre les classe sociales, entre le ciel et la terre. J’ai également créé une maison d’édition destinée aux enfants pour lutter contre la diffusion du gender. Notre premier livre vient de paraître (Papa porte un pantalon et maman porte une robe, éditions Reid, 15 euros).

    Il n’y aura donc plus de JRE ?

    Pas sous la forme qu’elle a prise cette année. Elle reviendra à la rentrée de septembre, mais sous forme d’actions ponctuelles et sous l’égide des comités Fapec locaux. Il faut se rendre compte de ce que les parents, qui ont participé à la JRE, ont subi. Que l’on me diabolise, je m’en fiche totalement. Mais, pour les parents, c’est une expérience éprouvante, voire traumatisante. Il faut beaucoup de courage et de ténacité pour résister à la pression de l’appareil d’Etat, des médias et des associations de parents d’élèves. Pensez que même les associations catholiques ne les ont pas soutenus ! C’était pourtant leur intérêt. La JRE est la seule action efficace pour lutter contre la diffusion de la théorie du genre à l’école.

    http://jre2014.fr
    Source: Politique Magazine

  • Visions du Cosmos

    Il est très difficile de se rendre compte de l’immensité de l’Univers et pour nous y aider, des scientifiques ont réuni dans une vidéo toutes les informations connues par l’Homme à ce jour.

    A travers différentes échelles, elle explique de façon très claire la taille gigantesque de l’espace en partant d’une petite portion de la Terre jusqu’aux confins de l’Univers.Cette vidéo a été réalisée par le Planetarium Hayden, situé au centre de New York.

    En six minutes, elle nous fait parcourir plus de 14 milliards d’années-lumière aller-retour et nous apprend beaucoup de choses sur l’univers dans lequel nous vivons. Les données incorporées dans ce film proviennent de douzaines d’organisations dans le monde.

  • [Entretien] Jean-Louis Harouel à L’AF : "La France contre elle-même"

    Jean-Louis Harouel vient de publier REVENIR À LA NATION aux éditions Jean-Cyrille Godefroy (15 euros).

    Il a bien voulu répondre à nos questions.

    L’AF 2885 - En quoi la nation est-elle une entité sociale cohérente ?

    Jean-Louis Harouel - Comme l’observe Alain Renaut, la réalité des « consciences nationales » est peu discutable. On ne peut nier l’existence des nations, ces « entités supra-individuelles mais individuées ».

    Considérez-vous que la frontière protège ?

    Les frontières sont nécessaires à l’État pour protéger le territoire et la population contre les nuisances et les dangers venus de l’extérieur. La libre circulation au sein de l’espace européen est commode pour la criminalité organisée, permet la venue de populations indésirables, encourage l’immigration illégale. L’absence des frontières est un recul de civilisation de plusieurs siècles. Conquête majeure de l’État-nation, la sécurité des personnes et des biens est compromise. De surcroît, l’espace de Schengen achève la destruction de l’emploi dans le secteur productif français, en facilitant l’intrusion de main-d’œuvre européenne à bon marché.

    Le nationalisme est-il un réflexe, une logique, une nécessité ?

    Chaque groupe humain a besoin a besoin d’un cadre correspondant à son identité. Cela a pu être la cité ou l’empire. Sa forme la plus adéquate est aujourd’hui l’État-nation. Alors qu’elle est interdite à la France, la fierté nationale est jugée normale pour les États-Unis, la Chine, l’Inde.

    L’Europe de l’UE est-elle une « super-nation » continentale ? 

    Ayant la phobie de tout ce qui est national, même au niveau de l’ensemble européen, les promoteurs du projet européen ne veulent pas de patrie européenne. L’UE est l’ennemie intime des peuples sur lesquels elle règne. Elle répudie la vraie identité européenne, fondée sur un contenu humain particulier et sur une civilisation particulière. Ayant la lubie de croire que la religion de l’universel peut suffire comme identité, alors qu’elle exprime seulement le néant, l’Europe de UE n’a aucune consistance.

    Comment expliquer qu’il y ait aujourd’hui plus de nations qu’à l’époque où l’ONU a été créée ? 

    Tandis qu’on expliquait aux Européens qu’il leur fallait se réjouir d’entrer dans l’ère du post-national, le modèle national européen s’est répandu à travers le monde. La décolonisation et l’implosion des États communistes ont multiplié les États-nations.

    Pourquoi/comment les USA sont-ils/peuvent-ils être à la foi « la nation indispensable » et le chantre du transnationalisme marchand et politique ?

    Prétendant incarner l’universel, les États-Unis combattent à travers le monde toutes les appartenances particulières. Pourtant, ils revendiquent avec fierté leur qualité de nation. C’est qu’ils ont gardé un lien très fort avec l’idée juive de peuple élu. Persuadés d’être le nouvel Israël, les puritains arrivant sur le sol du Nouveau Monde étaient certains qu’ils allaient y bâtir la cité de Dieu sur la terre. Même si le calvinisme a largement fait place à une sorte de déisme ou à un humanitarisme vaguement religieux, même si la démocratie a remplacé la religion comme substance du millénarisme américain, demeure intacte la certitude que l’Amérique est la nation élue par Dieu pour instaurer le paradis sur la terre.

    En quoi les racines chrétiennes de l’Europe sont-elles compatibles avec les nations et le(s) nationalisme(s) ? Par-delà le rêve impérial et ses vicissitudes, l’histoire de l’Europe est l’histoire d’une longue symbiose entre christianisme et nation. La disjonction introduite par le Christ entre l’ordre terrestre et l’ordre céleste rendait le particularisme national parfaitement acceptable. La communauté politique et la communauté religieuse étant deux choses différentes, le caractère universel de la société religieuse ne s’impose pas à la société politique. En chaque homme, l’universalisme chrétien s’adresse à l’être de religion, le particularisme de la nation à l’être politique.

    Une nation peut-elle exister sans peuple, et inversement ? 

    Une nation ne se définit pas à partir de critères abstraits. L’idée de contrat est incapable de fournir des bases solides à l’existence d’une nation. Comme l’a montré Renan, la nation est la conjonction de deux choses : d’une part, la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; d’autre part, la volonté de faire valoir cet héritage indivis.

    La nationalité est-elle d’abord un projet politique ? 

    Pour être authentiquement membre d’une nation, il faut adhérer à l’héritage qu’elle constitue. C’est une affaire d’esprit. Avec leur portion de sang noir, Dumas et Pouchkine furent des littérateurs merveilleusement nationaux. En revanche, un Français « de souche » se convertissant à l’islam et partant « djihadder » en Syrie devient un membre de la nation musulmane, de l’oumma. Ce que n’est inversement plus un musulman de Fils de France – beau nom que portaient jadis les enfants royaux, nés au parterre des fleurs de lis. Pour autant, l’existence des nations repose fondamentalement sur l’hérédité.

    La « préférence nationale » est-elle justifiée ? 

    L’État trahit la nation en devenant l’État de l’autre avant d’être celui des nationaux. Lorsque la France a inventé son État-providence, ce n’était pas pour en faire le bureau d’aide sociale et médicale de l’univers. Sous l’effet de la religion humanitaire, il y a eu un gigantesque détournement d’un système au départ conçu pour les seuls Français. Bien placé pour savoir de quoi il parle, un ancien immigré clandestin chinois, rentré au pays une fois fortune faite, considère qu’il y a en France trop d’allocations, « notamment pour les immigrés qui profitent du système ». Et il ajoute : « La France n’en a plus les moyens. »

    Comment traiter les peuples musulmans installés sur les territoires nationaux ? 

    Il serait expédient de faire savoir aux populations musulmanes que leur présence dans les pays d’Europe occidentale est illégitime en vertu du Coran lui-même, dont plusieurs versets interdisent à un musulman d’aller s’installer dans une « terre de mécréance ». En outre, les musulmans y vivant malgré tout sont dispensés de respecter toutes les règles coraniques. Les musulmans vivant en Europe qui brandissent leurs prétendues obligations religieuses sont infondés à le faire du point de vue même de l’islam. Le devoir des gouvernants européens est de signifier que ces revendications ne sont pas recevables dans des pays de « mécréance », où l’islam se doit de se montrer discret.

    Et comment traiter l’Islam ? 

    Celui-ci est un système juridique, social et politique. C’est une législation révélée qui régit tout. Contenu dans la charia, ce code de droit comporte notamment l’infériorité juridique des femmes, celle des non-musulmans, l’esclavage, des supplices barbares. L’entité politico-religieuse musulmane est une nation concurrente. Dans bien des lieux, la nation France se laisse déposséder par l’oumma. Il faut refuser le règne de la loi musulmane. Il faut en finir avec la tyrannie des interdits alimentaires et la pudibonderie du cloisonnement des sexes. Il faut permettre à un employeur d’interdire le port de tout foulard ou voile. Il faut en finir avec l’islamisation-arabisation visuelle des pays européens. Il faut en finir avec les minarets et les mosquées triomphalistes financées par des États qui interdisent sur leur territoire les édifices religieux non musulmans et répriment durement toute manifestation d’incroyance. Ces financements devraient être prohibés par les gouvernements européens.

    Le modèle israélien est-il aujourd’hui adaptable en France, comme conception de l’État, de la Nation, du Territoire et du peuple ? Et comme modèle politique pratique ? 

    La France aurait intérêt à s’inspirer de ce modèle sur quelques points essentiels. Le plus important est l’idée d’une transmission héréditaire de la qualité de membre de la nation. C’est le mode d’acquisition de la nationalité qu’on appelle le droit du sang (jus sanguinis). Vers 1900, le grand juriste Ernest Lehr observait que l’idée même de nation repose sur la naissance, comme l’indique bien l’étymologie du mot.

    Le christianisme, voire l’Église catholique, ont-ils un rôle spécifique à jouer ? 

    Les religions ont des effets très différents sur la sécularité de la société. Celle-ci n’est nullement menacée par les clochers et les croix des cimetières, les saintes vierges et les calvaires des villages, ni par les jours fériés correspondant à des fêtes chrétiennes. D’ailleurs, la disjonction du politique et du religieux étant une invention chrétienne, la croix pourrait légitimement être revendiquée comme un emblème de la laïcité, et plus généralement de la sécularité des sociétés occidentales. On ne peut que souhaiter le maintien de la prédominance en Europe des signes religieux chrétiens. Ce sera l’indice que la sécularisation de la société engendrée par le christianisme y résiste encore.

    La France a-t-elle réellement un statut spécial, un rôle spécial, qui fonderait sa vocation universaliste ? 

    À partir de la Révolution, la France a prétendu sur un mode millénariste guider les autres peuples sur les chemins de la liberté, confondant la raison universelle et sa raison particulière. Ce qui était bon pour la France était réputé être bon pour le monde : c’était parfois vrai. Mais, du fait des deux guerres mondiales et de la décolonisation, les États-Unis se sont emparés de la posture de la nation porteuse de l’universel, au détriment de la France. Celle-ci, ne parvenant plus à se faire reconnaître dans ce rôle, essaye de se persuader elle-même qu’il est toujours le sien. Pour cela, la France a retourné contre elle-même sa passion de l’universel. Ce qui est bon pour le monde est maintenant réputé bon pour la France : mais ce n’est jamais vrai. La France martyrise les Français au nom de l’universel.

    Propos recueillis par Philippe MesnardL’AF 2285 .