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culture et histoire - Page 1587

  • Philippe Conrad: 1914

    tumblr_inline_n3vfdjcnMU1r5ed6h.jpgL’été 1914 connaît des pluies diluviennes qui défoncent les grands boulevards et inondent les campagnes. La météo crie à la catastrophe ! L’Europe, concentrée sur le mauvais temps, semble ignorer l’imminence du cataclysme ô combien plus dévastateur qui va s’abattre sur elle. Grelottant sous leur parapluie, ni les Français ni les Belges, ni les Allemands ne pensent que la guerre est inéluctable. L’était-elle ? Contrairement aux assertions ultérieures, Philippe Conrad nous montre comment une autre histoire aurait pu s’écrire.

    À côté des tensions belligènes manifestes, de nombreux éléments étaient susceptibles d’assurer le maintien de la paix : la mise en place effective d’une mondialisation économique favorable à toutes les nations occidentales, les débuts d’une organisation internationale extérieure aux systèmes d’alliances traditionnels (les conférences de La Haye, par exemple), les aspirations pacifistes et l’internationalisme socialiste, l’optimisme progressiste dominant, le maintien aux commandes de tous les grands pays européens – à l’exception de la France – des aristocraties traditionnelles, que rapprochent des liens familiaux. Enfin le règlement, avant 1914, des grands différends coloniaux.

    À la lecture de nombreux courriers et documents inédits, l’auteur conclut que si le déclenchement du conflit ne peut être réduit à un simple allumage de mèche, l’imprévu a largement prévalu dans le déroulement des événements qui se succédèrent au cours des six semaines suivant l’attentat de Sarajevo.

    Cette approche originale du sujet, aux limites de l’Histoire et de l’uchronie, met en avant diverses données généralement négligées. Il permet au lecteur de renouveler son regard sur l’Europe d’avant 1914 et de prendre la mesure de la part de malchance et d’imprévus dans l’Histoire.

    Un siècle après les événements, alors que se multiplient les signaux inquiétants sur le plan international et que se dessine, de manière bien incertaine, un nouvel équilibre du monde, revenir sur l’épisode fondateur du siècle dernier présente aussi l’intérêt d’ouvrir un champ de réflexion nouveau.

    Philippe Conrad a été professeur d’Histoire contemporaine et de géopolitique à l’Institut pratique de journalisme de Paris, directeur de séminaire au Collège Interarmées de Défense et professeur de géopolitique à l’École Supérieure de Guerre.

    Journaliste indépendant depuis 1976, il collabore régulièrement à Historama, Histoire- Magazine, Perspectives, Valeurs Actuelles, Spectacle du Monde, le Figaro hors-série, Revue française de Géopolitique, Nouvelle revue d’Histoire, parmi d’autres. Il a également été rédacteur en chef de Nation-Armée de 1976 à 1979, d’Histoire-Magazine de 1979 à 1983, de Terres d’Histoire de 1988 à 1991.

    Actuellement Philippe Conrad est rédacteur en chef du magazine électronique Les Nouvelles de Clio.

    Philippe Conrad a une quarantaine d’ouvrages à son actif dont Le poids des armes, Guerres et conflits de 1900 à 1945 (Les PUF, 2004).

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/04/18/philippe-conrad-1914-5349413.html

  • Faire sa révolution intérieure :

    Le système sait bien que rien ne bouleversera son pouvoir tant que la société de consommation « noiera » le peuple dans un conformisme entraînant l’abdication lente de nos spécificités citoyennes et humaines. « Mais si certaines sociétés et certaines nations ont donné le spectacle, à maintes époques, de l’ordre sage, de l’équilibre et de la prospérité, il faut donc que le triomphe du bien soit possible, il faut donc que l’homme ait le pouvoir de vaincre le mal ou du moins de limiter ses méfaits. Et ainsi, pour que, depuis 1789, les doctrines de sagesse et d’ordre n’aient jamais eu d’influence, que celles de mort aient continûment triomphé, pour que tous les sursauts en faveur des résurrections aient été étouffés ou voués à l’échec, il faut que l’effort des « réactionnaires » ait été, quelque peu, ou irrationnel, ou maladroit, ou désorganisé, ou mené trop faiblement, car la nocivité même des doctrines triomphantes aurait dû les annihiler bien souvent, malgré les formidables moyens de succès mis à leur service. » (M-M. Martin)

    Tant que le pain sera sur la table, symbolisé par l’époque romaine « du pain et des jeux », les rayons des supermarchés pleins, la télévision en fonction, l’essence disponible, de l’énergie et de l’eau dans les robinets ainsi qu’un minimum d’argent distribué pour vivre et consommer, rien ne bougera. Seule une crise changera les choses, lorsque l’on aura faim et froid, plus d’argent, lorsque l’on aura plus rien, Alors le peuple réfléchira et remettra peut être en cause ce qui jusqu’à maintenant l’a entraîné dans un doux esclavage. Il remettra peut être en cause ses erreurs, son subjectivisme, son laisser–aller, son hédonisme.

    Alors que faire en attendant ?

    Réveiller ceux qui donnent des signes de résistance et de libertés. Créer des réseaux d’information, d’alternative au monde consumériste, agir avec son porte-monnaie en sélectionnant ses achats en fonction des relations communautaires, éviter les grands réseaux de distribution. Nous écrivions dans la revue « Brisez vos chaînes » que le système génère des assistés afin de mieux les contrôler. La télévision, les portables, consoles, internet…etc., sont également des facteurs qui forcent les gens à rester chez eux, en privilégiant la virtualité, plutôt que de chercher à avoir de vrais contacts humains. S’en suit alors tout un monde virtuel qui s’établit dans leur quotidien, ne les mettant nullement à l’épreuve, donc sans combativité pour affronter les difficultés de la vie réelle. La machine est au service de l’homme et non l’inverse. Privilégiez la rue ! Sortez. Allez dans les cafés, les bars, faites des activités associatives et sportives. Votre indépendance et liberté mais aussi votre santé doit passer par le choix de votre alimentation, celle-ci est essentielle à votre survie et à ceux qui vous entourent. Comment peut-on imaginer se nourrir de produits gazés chimiquement et traité sans à aucun moment ne pas subir et quelquefois sur une autre génération les conséquences néfastes de la chimie ? Comment êtes-vous assez inconscient pour vous nourrir de produits n’ayant quelquefois plus le goût d’antan où manger des animaux ne voyant que la lumière artificielle, ne pouvant plus se déplacer et vivant dans des conditions telles, que l’esprit s’il ne se voilait la face condamnerait par simple humanisme. Il vous faut donc comprendre qu’il n’y a d’alternative que dans le contact avec les producteurs directement et ainsi vous éloigner des centres commerciaux, fer de lance du mondialisme, chez qui nous nous soumettons chaque jour ! Court-circuitez les réseaux de distribution, ce sera d’ailleurs plus sain pour vous et vos enfants, en apprenant à connaître des petits producteurs (viandes, fruits et légumes...), achetez directement chez eux. Vous retrouverez de vrais contacts avec le « Pays Réel », retissez des liens efficaces avec le sens de la parole et la qualité. Concrètement ensuite, faire en sorte sur le plan de la santé d’éviter les pièges des trusts pharmaceutiques qui, loin du serment d’Hippocrate, nous endorment de médicaments et calmants afin de faire de nous les cobayes de multinationales pour mieux nous manipuler demain. Non qu’il faille se détourner de la médecine mais plutôt d’une certaine médecine plus orientée vers le gain que la santé des citoyens. Les travaux jadis du Docteur Paul Carton avaient largement montré combien l’observation de chaque corps, comme les remèdes suivant les personnes pouvaient être différents. Les remèdes dits de « Grand-mères », même s’ils avaient quelques lacunes, avaient prouvé sur le temps leur redoutable efficacité naturelle. D’autant que nous ne connaissons pas toujours les effets secondaires des médicaments, qu’à grands coups de publicité, la finance désire nous faire absorber chaque jour…

    Cela veut dire que même dans ce domaine, méfiance nous devons garder et je prends pour l’illustrer l’affaire de la grippe aviaire, l’obligation à tous alors de se faire vacciner, où en sommes-nous aujourd’hui ? Faudrait-il parler de l’affaire du sang contaminé, responsables mais pas coupables, les familles subissant des pressions pour se taire, afin de permettre à des responsables de trôner encore aujourd’hui dans les allées du pouvoir. La justice est à deux vitesses ! C’est cela la vraie résistance…La politique du « chacun pour soi» n’a jamais rien engendré de bon et brise les liens entre les personnes…Cet individualisme a également pour conséquence d’engendrer, un repli sur soi ou chacun n’a le souci que de sa petite personne sans égards aux autres et gros problèmes qui ruinent les forces de notre pays. Il s’en suit alors un esprit fataliste ou personne ne souhaite s’engager, préférant la facilité de considérer que tout est perdu d’avance et la naïveté de croire à ce qui est donné «gratuitement » par les médias.

    A suivre...

    Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/etre-royaliste/1344-faire-sa-revolution-interieure-

  • La Révolution conservatrice allemande...

    2312133191.jpgLes éditions du Lore ont publié début avril un recueil de Robert Steuckers intitulé La Révolution conservatrice allemande - Biographie de ses principaux acteurs et textes choisis. Figure de ce qu'il est convenu d'appeler la Nouvelle Droite, Robert Steuckers a, à côté de ses activités de traducteur, animé plusieurs revues de qualité comme Orientations et Vouloir , et est un de ceux qui, avec Louis Dupeux, Giorgio Locchi, Thierry Mudry et Edouard Rix, a le plus contribué à faire connaître dans l'aire francophone cette galaxie d'auteurs, de groupes et de revues, actifs dans l'Allemagne de Weimar, qu'Armin Mohler a englobé sous l'appellation de Révolution conservatrice. Un ouvrage indispensable, et depuis longtemps attendu ! ...

    L'ouvrage est disponible sur le site des éditions du Lore : Editions du Lore

    "Si la vulgate considère la Révolution conservatrice allemande comme un « laboratoire d’idées », il n’en demeure pas moins que cette dernière représente une extraordinaire aventure métapolitique qui inspire encore beaucoup d’idéologues, de philosophes et d’artistes aujourd’hui à travers le monde.
    L’une de ses grandes figures, Arthur Moeller van den Bruck, proposa en son temps de penser un système politique qui succéderait au IIe Reich bismarko-wilhelminien au-delà des clivages gauche/droite, où les oppositions entre socialisme et nationalisme seraient sublimées en une synthèse nouvelle.
    Dans ce recueil de grande densité, Robert Steuckers (ex-G.R.E.C.E, VouloirSynergies Européennes) a regroupé la majorité de ses textes sur le sujet. Le lecteur y découvrira notamment les conférences pointues données par l’auteur entre 1994 et 2013 ainsi que diverses notices biographiques d’acteurs, illustres et moins connus, de la Révolution conservatrice allemande."
    Robert Steuckers
  • Deuxième Forum Polémia

    Révolution en Ukraine :  et après?

    Enjeux identitaires, enjeux géostratégiques

    Avec

    Pierre-Alexandre Bouclay, correspondant Russie et Pays slaves de Valeurs Actuelles,

    Christophe Blanc, journaliste indépendant

    Animé par Philippe Christèle

    Mardi 13 mai à 20h à l’A.S.I.E.M., 6 Rue Albert de Lapparent, 75007 Paris

    La crise en Ukraine bouleverse le visage de l’Europe.

    Une fois de plus, notre « étranger proche » est déstabilisé et devient le point de cristallisation de volontés de puissance différentes.

    Au-delà des traditionnels bobards de la presse paresseuse ou malhonnête, il est évident que les Américains poursuivent leur stratégie qui consiste à installer un arc d’instabilité autour de la Russie et, surtout, de maintenir des fractures entre Européens de l’Ouest et du grand Est.

    Pour Polémia, l’analyse n’est pas satisfaisante.

    Les Européens dignes de ce nom ne peuvent en effet ni se contenter d’une dénonciation de l’influence américaine, ni se satisfaire d’un alignement sans condition sur la politique russe, qui est souvent sympathique, mais pas sans faiblesse et en tout cas, par définition, davantage conforme aux intérêts de Moscou qu’à ceux de l’Europe carolingienne.

    Polémia vous invite donc à un exercice de prospective géopolitique, tel que le Quai d’Orsay devrait le faire si la France avait les moyens de son indépendance stratégique.

    Que recherchent vraiment les Américains dans cette affaire ? Comment et pourquoi les Russes réagissent-ils ainsi ? Que penser de ces nouveaux nationalistes ukrainiens ? Comment, enfin, imaginer une recomposition des frontières entre Europe et Russie, dans ce qui devrait être la zone la plus prospère du monde ?

    Polémia

    http://www.polemia.com/deuxieme-forum-polemia/

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  • Quand les Romains enterraient la foudre…

    Les restes d'un curieux rituel romain viennent d'être fouillés à Pompéi. Entretien avec William van Andringa, professeur à Lille III.

    Vous venez d'achever la fouille d'un lieu très particulier à Pompéi. De quoi s'agit-il ? 

    C'est un lieu où les Romains ont « enterré » la foudre. Pour eux, en effet, la foudre est un prodige, un signe saisissant de l'intervention des dieux − et non des moindres, en l'occurrence Jupiter (et d’autres dieux) si elle tombe de jour, ou Summanus, le dieu qui envoie des éclairs nocturnes, si c'est la nuit. À ce phénomène surnaturel, les hommes devaient répondre, en exécutant un rituel destiné à apaiser la colère divine. C'est le fulgum conditum, l'enterrement de la foudre.

    Comment se déroulait ce rituel ? 

    Les participants récoltaient les débris de ce qui avait été frappé par la foudre − arbre, édifice, corps humain, etc. Puis ils les mettaient dans une fosse et recouvraient cette dernière d'un petit monticule − un tertre. Ils chantaient, à un moment ou à un autre, des chants funèbres. Le tout se faisait sous la supervision des haruspices ou d’un pontife. Ces prêtres étaient requis dès qu'il fallait interpréter un signe des dieux. Mais c'est à peu près tout ce que nous savions sur le rituel lui-même.

    D'où venaient les informations sur ce rituel ? 

    De quelques mentions, et non de descriptions complètes, par des auteurs latins. Elles relatent que pour interpréter les prodiges, les Romains faisaient appel à la science étrusque, consignée dans des livres particuliers, les Livres Fulguraux, aujourd'hui malheureusement disparus. Ils pouvaient y consulter des formules qui les aidaient à interpréter ce signe particulier qu'était la foudre. En fait, la foudre est la marque d'une appropriation par la divinité. Le lieu acquiert un statut juridique spécial : il devient un « lieu religieux ». Mais que se passe-t-il exactement quand la foudre tombe sur un édifice par exemple ? Quels sont les rites qui sont exécutés ? Quel aspect prend alors ce « lieu religieux » ? Il fallait un peu d’archéologie pour l'éclaircir.

    Quelle est la particularité du site que vous avez fouillé à Pompéi ?

    Il est unique car dans le monde romain, c'est à ma connaissance la seule fosse abritant des vestiges touchés par la foudre qui soit parfaitement intacte. Certes, des archéologues ont étudié par le passé d’autres sites similaires. Mais ces fouilles n'étaient pas suffisamment détaillées pour permettre de restituer les gestes et le rituel.

    Quand le site a-t-il été découvert ? 

    En 1938, dans le jardin de la maison des Quatre Styles à Pompéi. Nous avons eu de la chance, car le découvreur, Amedeo Maiuri, le grand Surintendant de Pompéi au XXe siècle, n’a jamais fouillé la fosse. Esprit un peu mystique et curieux, il a demandé à ses ouvriers de creuser les alentours immédiats de la fosse, mais pas plus loin. Il a préféré n’examiner cette dernière que de l’extérieur ! Lorsque nous avons repris la fouille, nous avons donc retrouvé le tertre intact, entouré de ses tranchées, comblées. Il ne manquait que la tuile où était inscrit le mot FULGUR (foudre), insérée à l’origine dans le mortier du tertre. Vu le caractère exceptionnel de ces vestiges, nous avons décidé de ne fouiller qu’une moitié de la fosse. De cette façon, nous laissons la possibilité aux archéologues du futur de reprendre l'étude avec de nouvelles méthodes.

    Comment s'est déroulée la fouille ? 

    Nous avons fait le choix d'une fouille très fine, afin de restituer les gestes du rituel. Nous avons donc numéroté et localisé dans l'espace les mille cinq cents fragments de la moitié de la fosse. Le but était de déterminer, par exemple, dans quel ordre et de quelle manière les vestiges ont été déposés.

    Qu'a montré la fouille sur le déroulement du rituel ? 

    L'analyse est toujours en cours, mais elle nous montre d'ores et déjà que ceux qui ont exécuté le rite n'ont pas versé en vrac les débris ramassés par les haruspices. Ils ont d'abord trié les matériaux. Et ils les ont fait alterner en remplissant la fosse.

    Par ailleurs, ils semblent avoir versé dans cette dernière du mortier. Le « lieu religieux » en question n’est donc pas qu’une fosse : il s'apparente à une structure bâtie. Celle-ci a été installée dans un coin du jardin, à l’écart des passages. Ce lieu, sacré, devait en effet être protégé des piétinements.

    Enfin, nous avons également retrouvé au fond de la fosse les restes d’une crémation. Ceux qui ont exécuté le rituel l'ont donc déposé en premier, avant tout le reste. Qu’a-t-on brûlé ? Là encore, une analyse fine de ces restes cendreux nous donnera sans doute quelques renseignements sur le sacrifice célébré.

    Quand la foudre a-t-elle frappé ? 

    Entre 40 et 79 apr. J.-C., date de l'éruption du Vésuve. Quelques éléments dans la fosse nous suggèrent même que l'événement pourrait s'être produit après le terrible séisme de 62 apr. J.-C. Or, nous savons que c'était alors une période très troublée pour la colonie, à cause des secousses qui annonçaient l’éruption.

    Qu'est-ce qui a été touché par la foudre ? 

    La foudre a touché le toit de la maison. Nous avons en effet retrouvé dans la fosse un nombre important de tuiles plus ou moins brisées. Visiblement, les haruspices en avaient soigneusement récolté les fragments. Certains vont d’ailleurs être expertisés pour détecter d’éventuelles traces de foudre. L'éclair a peut-être également touché l'arête des murs ou un étage de la maison, car il y a également quelques moellons dans la fosse. Mais nous n'avons pas encore retrouvé l'endroit de la maison qui a été foudroyé. 

    Pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce rituel ? 

    Parce qu'il aborde plusieurs questions qui me paraissent fondamentales. Et notamment celle de la transmission des connaissances religieuses dans l’Empire romain. Par exemple, comment les différentes populations savaient-elles ce qu'il fallait faire quand la foudre tombait ? Les Pompéiens connaissaient-ils vraiment les Livres Fulguraux conservés à Rome ?

    Plus généralement, le rituel d'enterrement de la foudre se rattache à un autre, fréquent à l’époque romaine. Il s'agit la mise en terre de vestiges considérés comme appartenant aux dieux : restes de repas, offrandes, etc. Or les textes n’abordent jamais ces phénomènes. Grâce à l’archéologie, nous pouvons les décrire de manière bien plus précise. C'est l'une des raisons qui font de Pompéi un formidable laboratoire de la société romaine et son fonctionnement.

    source : 

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/quand-les-romains-enterraient-la-foudre.html