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culture et histoire - Page 1590

  • Est-il encore possible d’enseigner la doctrine catholique dans un établissement catholique ?

    [EDUCATION] Polémique pro-vie au lycée Gerson : tempête dans un verre d’eau Sur un ton grave, Europe 1 et BFM TV s’en inquiètent : des « dérives intégristes » mineraient le lycée Gerson, établissement catholique sous contrat à Paris. 

    A l’origine de la polémique : lors de séances d’instruction religieuse, des intervenants extérieurs, membres de l’association pro-vie Vita ont mis en cause l’avortement de masse. Ainsi, les journalistes rapportent que l’avortement a été présenté comme « un homicide involontaire » par ces intervenants.

    Selon les media de l’oligarchie, des parents d’élèves et des professeurs (dont on ignore le nombre) se sont élevé contre cet enseignement, dénonçant l’ « imposition d’une vision des plus obscurantistes de notre société ». [...]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Est-il-encore-possible-d-enseigner

  • Le 11 mai à Paris pour honorer Ste Jeanne d’Arc et St Louis, parce que « la résistance n’est pas que réaction »

    Un communiqué de Civitas appelle « toutes les forces de la résistance nationale » à participer le 11 mai prochain à 14h30 au défilé en hommage à Sainte Jeanne d’Arc et Saint Louis. Une belle occasion de rassemblement.

    Jeanne d'Arc 2014

    La résistance n’est pas que réaction !

    Dénoncer, combattre puis renverser un système tyrannique qui impose des lois iniques ; ce sont bien autant d’étapes nécessaires.

    Mais il faut aussi être en mesure de présenter une société alternative et offrir des modèles positifs de chefs, des références historiques à commémorer, des héros à vénérer, des saints à prier.

    Saint Louis et Sainte Jeanne d’Arc sont tout cela à la fois. Ils incarnent la force juste et vertueuse mise au service de Dieu et de la patrie française.

    Voilà pourquoi Civitas appelle toutes les forces de la résistance nationale à participer le 11 mai prochain au défilé en hommage à Sainte Jeanne d’Arc et Saint Louis.

    Rendez-vous à 14h30. Drapeaux nationaux, drapeaux locaux et drapeaux frappés du blason de Sainte Jeanne d’Arc seront à l’honneur.

    Venez nombreux honorer avec panache ces grandes figures de la vraie France aux antipodes de la république maçonnique et décadente, vassale d’un mondialisme destructeur.

    Alain Escada, président de Civitas

  • Les manifestations ou les laboratoires humains pour la police

    Depuis celui de Seattle en 1999, les sommets internationaux comme l’OTAN, le G8 ou le G20 font face à des nouvelles formes d’oppositions et de contre-attaques menées par des mouvements anticapitalistes et révolutionnaires majoritairement blancs et issus des couches favorisées des classes populaires. Les polices du monde occidental y expérimentent de nouvelles méthodes de contrôle des foules susceptibles de contrer ces attaques en provoquant des situations médiatiquement payantes. 

         A Strasbourg, à l’occasion du 21e sommet de l’Otan, en 2009, l’Etat français reprend officiellement sa place au commandement intégré de cette organisation interimpérialiste. Pour l’occasion, le ministère de l’Intérieur organise, selon ses mots, « la plus grande opération de sécurité menée sur le territoire français » – estimée à 110 millions d’euros, dont 60 millions sont investis par la France. Près de 9 000 policiers et gendarmes français sont mobilisés aux côtés de 14 000 policiers allemands. 

         Les 2 et 3 avril 2012, la police tente d’appliquer contre une manifestation de militants anti-impérialistes un dispositif de répression calqué sur le modèle antiémeute conçu pour les quartiers populaires. Elle bloque, deux jours de suite, des cortèges d’activistes anti-Otan au milieu du Neuhof, une cité particulièrement ségrégée en périphérie de la ville. La police ferme les routes et boucle le quartier pour y encager les manifestants. Elle tente de procéder à un contrôle d’identité général et retient le cortège et les habitants encerclés en déployant des gardes mobiles et des CRS. Lorsque la tension lui semble favorable, la police ordonne la dispersion, gaze et charge les activistes et les habitants réunis aux pieds des bâtiments. Elle lance des grenades lacrymogènes, des grenades de désencerclement et tire au flash-ball sur quiconque reste dans le quartier. Chaque jour, des habitants et des manifestants se solidarisent face à la brutalité policière. Tandis que des unités poursuivent les manifestants dans toute la zone bouclée, des habitants surveillent les mouvements de police, transportent des activistes en scooter, d’autres soutiennent les barricades improvisées, des familles ouvrent leurs portes pour abriter les anti-Otan pourchassés, d’autres apportent de l’eau. Le premier jour, l’antenne du commissariat local est saccagée. Les deux-roues réquisitionnés aux habitants par la police sont récupérés et redistribués. La police se lance ensuite dans une battue à travers la forêt pour traquer et capturer les activistes qui s’enfuient. Elle tire, gaze et tabasse ceux qu’elle réussit à rattraper, d’une façon très proche de ce qu’elle inflige d’ordinaire aux damnés intérieurs. Elle procède à 300 arrestations. 

         La police emploie des mécaniques de violence modulables et rationalisées selon le caractère plus ou moins sacrifiable des corps à soumettre. 

         C’est ce qu’explique en 2010 Hubert Weigel, directeur central des CRS : « Ces nouvelles tactiques ont aussi été imaginées par rapport aux importants services d’ordre qui seront mis en place dans certains points du territoire français, à l’occasion de manifestations telles que les réunions du G8 et du G20, en 2011. » Mais « cette formation est surtout destinée à contrer les éruptions de violences urbaines, comme celles par lesquelles nous nous sommes laissés surprendre, voire déborder, à Villiers-le-Bel (Val d’Oise), par exemple » confie un officier de CRS. 

         A travers le renforcement général de l’appareil policier, des formes de violence réservées aux indésirables, aux misérables et aux insoumis sont reconverties pour soumettre les couches supérieures et/ou non ségrégées des classes dominées. La garde à vue, par exemple, est désormais employée régulièrement pour des mauvais conducteurs. Elle implique un certain nombre de violences secondaires : serrer fort les menottes sur les os, cogner la tête de la proie qui s’est débattue contre le véhicule pour l’y faire entrer, attacher le gardé à vue au pied d’un banc, plié durant plusieurs heures, lui faire subir des agressions symboliques (menaces, injures, brimades), le livrer à des tortures blanches comme le refus de lui donner l’heure, lui interdire de parler, lui refuser l’accès aux toilettes, le priver de lumière ou au contraire braquer en permanence un projecteur dans la cellule ou qui que ce soit, plus fouilles et mises à nu en cas de transfert au dépôt. 

         La police conserve certaines techniques d’exception pour les indésirables. Emmanuel Blanchard repère ainsi un « répertoire d’actions de la rafle » opérationnel dans les années 1930, qui se perpétue dans les années 1950 et se maintient encore au début du XXIe siècle. Il est caractérisé par « un investissement massif de quartiers populaires par des agents en tenue, par leur apparence et leur indésirabilité politique et social, préalables à un enfermement sans décision judiciaire, voire à un éloignement selon des modalités administratives ou extra-légales. » 

         Depuis la fin des années 2000, des formes de rafles répondant à cette définition émergent pour soumettre les luttes radicales des couches non ségrégées. La loi sur les « bandes » de mars 2010 favorise ce processus. Le 28 mars 2010, une manifestation déposée en préfecture et autorisée à défiler aux abords de la prison de la Santé, est ciblée pour son caractère anticarcéral. La centaine de personnes présentes est arrêtée dans son ensemble, sans avoir commis aucun acte délictueux, sous prétexte qu’un participant était masqué. L’application du concept de décèlement précoce – forgé par l’idéologie sécuritaire pour justifier la répression de suspects sans qu’ils passent à l’acte – permet d’employer occasionnellement contre des militants appartenant aux franges supérieures des classes populaires certaines techniques infligées quotidiennement aux damnés de l’intérieur. Comme si la police réservée à ceux-ci influençait celle appliquée aux perquisitions avec fracas, aux rafles et aux incarcérations, aux techniques de contention et à l’emploi des armes sublétales, mais de manière exceptionnelle et contenue en comparaison de ce qui est devenu la règle dans les enclaves de ségrégation. A Tarnac, le 11 novembre 2008, la police débarque à grands renforts de journalistes embarqués pour mettre en scène la perquisition et l’arrestation de militants révolutionnaires issus des couches privilégiées. Une partie d’entre eux est incarcérée pendant plusieurs mois au prétexte qu’ils auraient tenté de faire ralentir un train, participé à l’écriture d’un ouvrage jugé subversif et à des luttes collectives mettant en cause radicalement l’ordre social, économique et politique. 

         A Toulouse, le 14 novembre 2012, des unités d’élite de la gendarmerie (unités de recherche et d’intervention) opèrent sept perquisitions avec fracas dans des lieux d’habitation. Ils défoncent les portes, mettent en joue les habitants, leur appliquent des techniques d’immobilisation au sol puis contrôlent les papiers d’identité et font disparaître sans explication une dizaine de personnes. Ils capturent aussi une famille privée de droits. Les personnes arrêtées sont accusées d’avoir jeté des excréments et d’avoir peint des slogans dans un établissement de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à Labège au début de juillet 2011. Selon les tracts laissés sur les lieux de l’action, il s’agissait de dénoncer la participation de la PJJ à la répression policière des révoltes dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaure en mai 2011. Des ERIS (unités commandos spécialisées pour soumettre les émeutes en prison) avaient alors été envoyées pour mater les adolescents incarcérés, essentiellement des damnés de l’intérieur. L’action collective menée contre la PJJ est traitée par les services antiterroristes. Suite à la rafle de novembre, quatre personnes sont mises en détention préventive pendant près de trois mois. A leur libération, des contrôles judiciaires sont appliqués aux présumés terroristes. Conjugués aux écoutes téléphoniques et aux surveillances politiques, ces dispositifs établissent un autre système de violence symbolique qui tente de paralyser la vie sociale. Cette extension de dispositifs d’exception sert à mettre en garde les fractions radicalisées des couches privilégiées en menaçant de les traiter comme l’Etat traite les damnés intérieurs. 

    Mathieu Rigouste, La domination policière

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/les-manifestations-ou-les-laboratoires.html

  • Pasqua et le Service d’action civique

    A écouter l’ancien vice-président du SAC, l’association tenait plus du camp scout que du repaire de patibulaires ! 

    « J’ai un tempérament qui, de toute façon, ne me porte ni aux regrets ni au retour en arrière. Quand une page est tournée, elle est tournée » La était bigrement longue à « tourner ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire peut difficilement renier son appartenance au SAC, le trop fameux Service d’action civique. Il en fut, de 1962 à 1965, le chargé de mission régional pour les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes, avant d’en devenir le vice-président jusqu’à son départ en 1969. Pasqua s’est toujours évertuer à donner cette police parallèle une version plus proche de la « Bibliothèque rose » que de la série noire qu’elle fut. 

         Devant la commission d’enquête parlementaire constituée en 1981-82 pour faire la lumière sur les activités de gros bras, il n’a pas jugé nécessaire de rendre des comptes à la nation. Contre toute évidence, le président fraîchement élu du groupe RPR au Sénat s’est appliqué à dresser du service d’ordre du parti gaulliste l’image d’une association de très sympathiques bénévoles, une joyeuse meute de scouts un peu turbulents, en aucun cas une bande de sévères malfrats. 

         Non, il n’a « jamais vu de gens rémunérés » comme ce journaliste venu témoigner qu’en juin 1968 on lui a proposé « un salaire de 400 à 500 F par jour, ce qui n’est pas si mal pour un chômeur ». Charlie, lui, n’a croisé que « des gens qui étaient, pour la plupart d’entre eux, de condition modeste, et qui, par-dessus le marché, payaient de leur argent la colle, l’essence, etc. » Bref de « vrais militants » comme il les aime. 

         Non, le SAC n’avait pas d’autre but que de « soutenir inconditionnellement l’action du général de Gaulle ». Tel était du moins le sens de son engagement. S’ils étaient organisés dans une association distincte de l’UNR, c’est simplement qu’ils « ne voulaient pas, pour autant, militer dans un parti politique ». Un point de vue partagé par Paul Comiti, ancien garde du corps de De Gaulle et président du SAC de 1960 à 1969 : « Quand le Général est revenu, nous avons préféré nous adresser directement au bon Dieu, sans passer par ses curés. » Le SAC n’était pas un refuge pour truands, c’était quasiment, à entendre Charlie et ses amis, les demoiselles de la Légion d’honneur. « On n’a jamais accepté aucun adhérent sans qu’il soit parrainé et présenté », assure-t-il. Un extrait de casier judiciaire était même exigé. Etc. 

          Charlie le poète n’a pas son pareil pour se retricoter un passé digne de son ambition présente. A-t-il participé à la fondation du SAC ? « Je n’ai jamais été membre fondateur du SAC, répond-il à la commission. Si je l’avais été, je le dirais. Je n’aurais aucune raison de le cacher. » 

         Trois ans plus tôt, dans un entretien à « L’Aurore » (13 février 1979), il ne le cachait pas : « Oui, j’ai été l’un des créateurs du SAC, affirmait-il alors avec le même aplomb. Je n’en ai pas honte. » 

         Au gré des réponses qu’ils visent à marquer la distance qu’il prétend avoir prise avec le SAC, l’ancien vice-président dresse néanmoins un tableau de son ancien mouvement un peu différent de l’image d’Epinal qu’il tente de maintenir. Comment juge-t-il Gérard Kappé, qui lui a succédé à la tête du SAC de Marseille ? « Un peu fou. » Et René Tiné, le secrétaire général de 1962 à 1968, le seul dirigeant à ne pas le lâcher quand il est poussé vers la sortie en 1969 ? « Il n’avait pas tout à fait les qualités pour tenir le poste qu’il occupait. » Et Georges Seigneuret, le responsable parisien du SAC à partir de 1967 ? « Avec des moyens, lui aussi, limités. » Etc. D’où cette conclusion amusée du rapporteur Louis Odru : « On a découvert au SAC qu’il y avait des fous, des mythomanes, des gens sans intelligence, des ‘gros bras’. Des intellectuels, on n’en a pas trouvé beaucoup ». 

         La commission n’en a pas moins conclu que « le SAC n’a jamais cessé d’être une association accueillante pour les ‘malfrats’ et les truands en mal d’impunité. » Charlie niait avoir fréquenté des enfants de chœur comme le gentil Mathieu Mattéi, patron du bar « Le Gobelet » et du SAC à Grenoble, abattu en juin 1968 de deux balles dans le dos, dix-sept mois avant que sa belle ne se fasse pincer à Cannes avec 50 kilos d’héroïne dans le double fond du coffre de sa Lancia. Ou affirmait n’avoir vu le délicieux Charly Lascorz que « deux fois dans [sa] vie en mai 1968 », le futur carambouilleur de l’Etec ne lui ayant « pas fait » de toute façon « une impression fabuleuse »... Il reconnaissait toutefois que « les mouvements politiques, (...) cela attire les fadas, les aigrefins, du moins quand on est au pouvoir ». Fataliste, il ajoutait simplement un « on n’y peut rien » en guise d’excuse. Et, prémonitoire, il mettait en garde ses interlocuteurs socialistes qui venaient d’arriver au pouvoir : « Vous verrez, si vous restez suffisamment de temps au pouvoir, vous allez l’expérimenter. » 

         Entre 1962 et 1969, à l’époque où Charlie exerce des responsabilités officielles à sa direction, la chronique judiciaire du SAC aura connu 81 faits délictueux recouvrant à peu près tous les aspects de l’activité délinquante de droit commun. Certains ont défrayé la chronique : le meurtre du commissaire Galibert, abattu par Christian David, un gangster membre du SAC, qu’il venait cueillir en février 1966. Pris en charge par la bande marseillaise des Guérini, Christian David parviendra à gagner l’Amérique du Sud. Ou encore, en juillet 1969, l’affaire Padovani, du nom de ce responsable de la section aixoise du SAC depuis 1967, qui, pour hériter du château de Puyricard, confie à un petit malfrat de ses connaissances le soin de tuer la gouvernante des lieux, qui s’opposait à son projet. Autre affaire embarrassante : le 19 octobre 1969, la police découvre près de Niolon, dans les Bouches-du-Rhône, le cadavre d’un homme au casier à rallonge. L’enquête permettra de démanteler une bande de malfrats auteurs de plusieurs assassinats, d’attaques à main armée et de cambriolages. La plupart étaient membres du SAC au moment des faits. Selon certaines informations de presse reprises dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le SAC, ils « auraient participé, en juin 1968, à la campagne électorale de Charles Pasqua » à Clichy-Levallois. 

         Devant cette commission, le journaliste Roger Colombani, qui a longtemps couvert la vie politique marseillaise, dans les années 80, a estimé à « une quarantaine » les « truands notoires » de cette ville « fichés comme appartenant au SAC ou supposés l’être ». Selon lui, les liens du caïd du milieu marseillais (les Guérini, Francisci, Renucci) avec les milieux gaullistes remontaient aux origines du RPF, auquel ils avaient adhéré sans hésitation, avant de participer « de façon extrêmement discrète, et uniquement par lieutenants interposés, à l’organisation du SAC dans la région marseillaise ». On n’y peut rien. 

         Charlie a-t-il exclu du SAC le 4 octobre 1969 ? Certains l’affirment, rappelant que Jacques Foccart, la tête pensante de l’organisation, lui reprochait ses « amis » marseillais trop « voyants », à un moment où l’Elysée venait de décider de faire le ménage. Charlie, pour sa part, soutient mordicus avoir démissionné. Il ne pouvait « accepter aucune collaboration d’aucune sorte avec Pierre Debizet », nommé le 3 octobre 1969 secrétaire général par Jacques Foccart. Pasqua et ses amis, qui avaient accueilli à bras ouverts tant de soldats perdus de l’OAS, reprochaient à l’ancien dirigeant du service d’ordre du RPF et président fondateur du SAC de décembre 1959 à février 1960 de s’être opposé à la politique algérienne du Général. Dans une lettre-circulaire, Debizet avait inventé les membres du SAC à voter « non » au référendum du 8 janvier 1961 sur l’autodétermination de l’Algérie. 

         Retournant le handicap en avantage, Charlie le démissionnaire dira plus tard que le retrait politique du Général ôtait au SAC toute raison d’existence. Agé de 42 ans, élu député UDR des Hauts-de-Seine depuis juin 1968, il en aurait eu assez, selon son expression, de passer pour un « boy-scout attardé ». 

        Ça donne une idée de ses camarades de meute !

    Les dossiers du canard, n° 61, Môssieu Pasqua, sa vie, son œuvre et ses ambitions

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/pasqua-et-le-service-daction-civique.html

  • Ces prisonniers du FLN à jamais disparus !

    Que sont-ils devenus ? Où se trouve leur dernière demeure ? Qui aura le courage d’honorer leur mémoire ?   

    Après les élections de demain, l’Algérie poursuivra avec le même Président et notre Président de la République, François Hollande, conforté par le gouvernement de Valls, rendra un vibrant hommage à cette très large réélection de Bouteflika.

    Bien entendu, il ne sera surtout pas question des plus de 3.000 enlèvements, disparitions et exécutions survenus après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 !

    Pas question, non plus, d’évoquer les 1.380 civils et militaires retenus prisonniers avant cette date et qui ne nous ont pas été remis comme cela était convenu dans les « accords d’Évian », pas plus que les dizaines de milliers d’Algériens qui ont servi dans l’armée française et dont le choix était limité : soit le ralliement, soit l’exécution.

    Bien entend, et surtout, il ne sera nullement question d’exiger une quelconque repentance du gouvernement algérien. D’ailleurs, ce n’est pas cette repentance algérienne qui nous préoccupe, mais plutôt la repentance des gouvernements successifs de la France qui, de par leur silence et avec la complicité des médias, nous imposent une « omerta » qui nous couvre de honte.

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  • Farida Belghoul au cercle de Flore [Vidéo]

    A Paris, mercredi 02 avril à 19h00, le Cercle de Flore a invité Farida Belghoul, cinéaste, militante et romancière, pour nous présenter son engagement contre l’introduction de la "Théorie du genre" à l’école.

    Farida Belghoul au Cercle de Flore (1ère partie) from AF prod on Vimeo.