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culture et histoire - Page 1583

  • Bernanos et le sentiment de la patrie

    « On a substitué au sentiment de la patrie la notion juridique de l’Etat. Aucun homme de bon sens ne saurait, naturellement, traiter l’Etat en camarade. On a volé aux Français sinon la Patrie, du moins l’image qu’ils en avaient dans le cœur. Se former une image de l’Etat n’est certes pas à la portée des pauvres diables. Autant leur demander de se faire une idée de l’Eglise sans le Christ et les Evangiles – sorte de spéculation réservée aux initiés maurrassiens. – On a volé la Patrie aux bonnes gens, et ce n’est pas là une expression poétique, car il serait très facile de la remplacer par quelque autre beaucoup plus terre à terre. Les bonnes gens ont de moins en moins l’occasion de prononcer le nom de leur pays avec un certain accent – celui qu’ils prenaient jadis pour répéter entre eux la phrase traditionnelle, l’exclamation familière à tous les pauvres types embêtés par les puissants de ce monde : « Ah ! si le roi savait ! » - « Si la France savait ! » est une espèce d’appel empathique à l’Histoire, totalement hors de la portée des pauvres types. « Si l’Etat savait ! » aurait plutôt un sens sinistre, car les pauvres types savent que l’Etat n’intervient jamais que pour réclamer la part du lion, ne s’agirait-il que d’une modeste croûte de pain. 

    On a volé leur patrie aux Français aux Français, on la leur a littéralement arrachée des mains, et si ce fait semble continuer à passer presque inaperçu des bourgeois, c’est qu’ils ont moins besoin que les bonnes gens d’une expérience concrète de la patrie, leur sensibilité est faite aux abstractions. Ils conviendront aisément, par exemple, qu’on a volé aux Français leurs provinces, mais ils ne se demanderont pas, ou ils se demanderont rarement, si l’on n’a pas privé ainsi les bonnes gens d’une fidélité intermédiaire indispensable. Qu’un cataclysme anéantisse demain, avec toute vie paroissiale, les curés, les petites sœurs et généralement tout ce qui permet à l’Eglise d’exercer son ministère de charité, ils trouveraient sans doute extraordinaire que le peuple perdît jusqu’au souvenir du nom chrétien, ils l’inviteraient gravement à méditer sur les fondements de l’Ordre catholique romain, à lire et à relire le célèbre préface de M. Charles Maurras. 

    On a volé leur patrie aux Français, je veux dire qu’on la leur a rendue méconnaissable. Elle n’évoque même plus pour eux l’idée d’honneur ou de justice – car l’Etat ne connaît ni honneur ni justice – elle a la face austère du Devoir, du Devoir absolu, de la Summa Lex, impitoyable aux pécheurs. La France ne ressemble plus aux Français, elle n’a ni leurs vertus ni leurs vices, ni aucun de ces défauts qui leur sont plus chers que leurs vices ou leurs vertus, elle ne parle même pas leur langage, elle ne dit rien, elle est l’idole muette d’un peuple bavard. L’Etat s’est substitué à la Patrie comme l’administration cléricale se serait substituée, depuis longtemps – si Dieu n’y mettait ordre – à la moribonde Chrétienté. Et les courtiers de ce troc, les légistes crasseux de la Renaissance, barbouillés de grec et de latin, ont mené l’opération avec toute la clairvoyance de la haine. Car ils haïssaient l’ancienne France, ils dédaignaient son idiome, ils méprisaient ses mœurs, ses arts, sa foi, ils l’eussent donnée tout entière pour la moindre des républiques transalpines – la France moderne a été faite par des gens qui tenaient l’ancienne en mépris ».

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/bernanos-et-le-sentiment-de-la-patrie.html

  • Sortie du nouveau livre de Laurent Glauzy : « Les géants et l’Atlantide »

    Sous-titré « révélations de l’archéologie interdite. », cet ouvrage de Laurent Glauzy (que nos habitués connaissent bien) et traitant d’un sujet insolite comporte 380 pages.
    Il sort encore une fois des sentiers battus.
    Il vient tout juste de sortir et est disponible ici.

    4e de couverture :

    « La mythologie grecque et les légendes des Indiens de la Cordillère des Andes retracent les prouesses de géants détenant un savoir supérieur à notre technologie. La tradition orale des habitants de l’île de Pâques mentionne des hommes, à la taille peu commune, comme étant les constructeurs des statues moaï.

    Laurent Glauzy apporte ici la preuve incontestable de l’existence d’êtres exceptionnels ayant mesuré jusqu’à plus de quatre mètres.

    Cités à dix-sept reprises dans la Bible et décrits par saint Augustin au Vesiècle, par le père jésuite Athanase Kircher au XVIIe siècle, archéologue et linguiste de l’Église, ces ancêtres de l’humanité proviendraient de l’Atlantide, royaume mystérieux englouti en 1226 av. J.-C.

     

    Par ailleurs, dans le Critias, Platon affirme que cette île, grande comme un continent, « n’est pas une fable, mais une histoire vraie ». Bien que d’innombrables documents lui soient consacrés par Fernand Crombette, égyptologue et spécialiste de copte ancien, par l’éminent géographe Étienne Félix Berlioux ou encore par le pasteur Jürgen Spanuth, un tel sujet n’occupe qu’une place mineure dans le champ scientifique.

    À l’aide d’une bibliographie particulièrement dense, l’auteur expose pourquoi ces réalités, pourtant connues d’une élite occulte et maçonnique, ne sont pas divulguées au grand public, condamné à se rabattre sur des interprétations ésotériques ou fallacieuses, comme celle du darwinisme. Ces pages, riches en découvertes archéologiques, confirment l’inerrance des Saintes Écritures et s’attaquent aux mensonges de la préhistoire et au mythe de « l’homme des cavernes ». Elles réhabilitent le haut degré de civilisation atteint par les géants et les Atlantes de l’Antiquité.

    Pour son plus grand émerveillement, le lecteur sera immergé dans l’univers secret des tunnels de l’époque maya, des énigmatiques pyramides de Bosnie-Herzégovine et des plaines chinoises du Qin Chuan.

    Le présent ouvrage dévoile aussi le trésor incroyable du père missionnaire Carlos Crespi, qui recèle des plaques en or datant de plus de 2 000 ans, représentant des modèles réduits d’avions et encore bien d’autres mystères de l’archéologie interdite. »

    http://www.contre-info.com/sortie-du-nouveau-livre-de-laurent-glauzy-les-geants-et-latlantide#more-32403

  • Salauds de prolétaires

    Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie, écrit dans le Figarovox que le terme de prolétaire a été abandonné par la gauche :

    "La première explication à cette fin du prolétariat tient dans l'épuisement de la croyance en un sens de l'histoire. Est défunte la foi selon laquelle l'histoire s'orienterait dans le temps avec une boussole, qui lui indiquerait son nord et son orient. Elle restait présente jusque dans les pires moments: les révolutions et les guerres. Les fondements philosophiques et scientifiques de la croyance au progrès sont tombés en ruine. L'évolution de l'épistémologie, de l'ethnologie des sciences humaines, et la réflexion spécifiquement philosophique elle-même, ont précipité cette décadence dont Nietzsche le premier, en médecin de la civilisation, avait proposé un pronostic lucide. La découverte de la réalité du stalinisme et l'écroulement du système du communisme historique, ont mis fin à l'opinion selon laquelle le socialisme pourrait remplacer le capitalisme en constituant un progrès par rapport à lui.

    Les mots prolétaire et prolétariat en sont venus à passer de vie à trépas aussi pour une autre raison:les prolétaires - comprenons: les prolétaires autochtones, européens - n'étaient pas au rendez-vous. Dans les années 70 une formule devenue cliché méprisant s'est répandue chez les intellectuels de gauche: «le peuple manque». Il n'est jamais au rendez-vous que la théorie a fixé pour lui.En mai 68, puis dans les années 70, les prolétaires, ces ingrats, ont manqué. On - c'est-à-dire les battus de mai - a commencé dès lors à le haïr, le peuple!On a commencé dès lors à le désaimer, le prolétaire. De héros, d'idole, de substitut du Christ pour assurer le salut de l'homme dans l'histoire, il devint leBeauf, il devint Dupont-Lajoie,il devint le sujet méprisé du populisme. La formule des bourgeois apeurés par les partageux d'autrefois était reprise, implicitement, par ceux qui allaient donner naissance au nouvel antiracisme: «salauds de pauvres!»Salauds de prolétaires au gros rouge qui tache! Salauds de souchiens pue-la-sueur! Ils n'ont pas voulu de la révolution, ces Dupont-Ducon!Eh bien nous nous tournerons vers d'autres! Pourquoi ne pas le remplacer, cet ingrat prolétaire autochtone, par de nouveaux levains de l'histoire?Pourquoi pas par le travailleur immigré? Par le sans-papier ? Par le jeune de banlieue? Pourquoi pas par le Rom? L'échec de mai 68 a causé la péjoration du peuple.

    Ainsi, l'immigré devint le mime raté du prolétaire. Il en est perçu aussi comme la punition: la promotion de l'immigré est la punition infligée au prolétaire pour avoir manqué à son devoir historique!"

    Michel Janva

  • Philippe Conrad: 1914

    tumblr_inline_n3vfdjcnMU1r5ed6h.jpgL’été 1914 connaît des pluies diluviennes qui défoncent les grands boulevards et inondent les campagnes. La météo crie à la catastrophe ! L’Europe, concentrée sur le mauvais temps, semble ignorer l’imminence du cataclysme ô combien plus dévastateur qui va s’abattre sur elle. Grelottant sous leur parapluie, ni les Français ni les Belges, ni les Allemands ne pensent que la guerre est inéluctable. L’était-elle ? Contrairement aux assertions ultérieures, Philippe Conrad nous montre comment une autre histoire aurait pu s’écrire.

    À côté des tensions belligènes manifestes, de nombreux éléments étaient susceptibles d’assurer le maintien de la paix : la mise en place effective d’une mondialisation économique favorable à toutes les nations occidentales, les débuts d’une organisation internationale extérieure aux systèmes d’alliances traditionnels (les conférences de La Haye, par exemple), les aspirations pacifistes et l’internationalisme socialiste, l’optimisme progressiste dominant, le maintien aux commandes de tous les grands pays européens – à l’exception de la France – des aristocraties traditionnelles, que rapprochent des liens familiaux. Enfin le règlement, avant 1914, des grands différends coloniaux.

    À la lecture de nombreux courriers et documents inédits, l’auteur conclut que si le déclenchement du conflit ne peut être réduit à un simple allumage de mèche, l’imprévu a largement prévalu dans le déroulement des événements qui se succédèrent au cours des six semaines suivant l’attentat de Sarajevo.

    Cette approche originale du sujet, aux limites de l’Histoire et de l’uchronie, met en avant diverses données généralement négligées. Il permet au lecteur de renouveler son regard sur l’Europe d’avant 1914 et de prendre la mesure de la part de malchance et d’imprévus dans l’Histoire.

    Un siècle après les événements, alors que se multiplient les signaux inquiétants sur le plan international et que se dessine, de manière bien incertaine, un nouvel équilibre du monde, revenir sur l’épisode fondateur du siècle dernier présente aussi l’intérêt d’ouvrir un champ de réflexion nouveau.

    Philippe Conrad a été professeur d’Histoire contemporaine et de géopolitique à l’Institut pratique de journalisme de Paris, directeur de séminaire au Collège Interarmées de Défense et professeur de géopolitique à l’École Supérieure de Guerre.

    Journaliste indépendant depuis 1976, il collabore régulièrement à Historama, Histoire- Magazine, Perspectives, Valeurs Actuelles, Spectacle du Monde, le Figaro hors-série, Revue française de Géopolitique, Nouvelle revue d’Histoire, parmi d’autres. Il a également été rédacteur en chef de Nation-Armée de 1976 à 1979, d’Histoire-Magazine de 1979 à 1983, de Terres d’Histoire de 1988 à 1991.

    Actuellement Philippe Conrad est rédacteur en chef du magazine électronique Les Nouvelles de Clio.

    Philippe Conrad a une quarantaine d’ouvrages à son actif dont Le poids des armes, Guerres et conflits de 1900 à 1945 (Les PUF, 2004).

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/04/18/philippe-conrad-1914-5349413.html

  • Faire sa révolution intérieure :

    Le système sait bien que rien ne bouleversera son pouvoir tant que la société de consommation « noiera » le peuple dans un conformisme entraînant l’abdication lente de nos spécificités citoyennes et humaines. « Mais si certaines sociétés et certaines nations ont donné le spectacle, à maintes époques, de l’ordre sage, de l’équilibre et de la prospérité, il faut donc que le triomphe du bien soit possible, il faut donc que l’homme ait le pouvoir de vaincre le mal ou du moins de limiter ses méfaits. Et ainsi, pour que, depuis 1789, les doctrines de sagesse et d’ordre n’aient jamais eu d’influence, que celles de mort aient continûment triomphé, pour que tous les sursauts en faveur des résurrections aient été étouffés ou voués à l’échec, il faut que l’effort des « réactionnaires » ait été, quelque peu, ou irrationnel, ou maladroit, ou désorganisé, ou mené trop faiblement, car la nocivité même des doctrines triomphantes aurait dû les annihiler bien souvent, malgré les formidables moyens de succès mis à leur service. » (M-M. Martin)

    Tant que le pain sera sur la table, symbolisé par l’époque romaine « du pain et des jeux », les rayons des supermarchés pleins, la télévision en fonction, l’essence disponible, de l’énergie et de l’eau dans les robinets ainsi qu’un minimum d’argent distribué pour vivre et consommer, rien ne bougera. Seule une crise changera les choses, lorsque l’on aura faim et froid, plus d’argent, lorsque l’on aura plus rien, Alors le peuple réfléchira et remettra peut être en cause ce qui jusqu’à maintenant l’a entraîné dans un doux esclavage. Il remettra peut être en cause ses erreurs, son subjectivisme, son laisser–aller, son hédonisme.

    Alors que faire en attendant ?

    Réveiller ceux qui donnent des signes de résistance et de libertés. Créer des réseaux d’information, d’alternative au monde consumériste, agir avec son porte-monnaie en sélectionnant ses achats en fonction des relations communautaires, éviter les grands réseaux de distribution. Nous écrivions dans la revue « Brisez vos chaînes » que le système génère des assistés afin de mieux les contrôler. La télévision, les portables, consoles, internet…etc., sont également des facteurs qui forcent les gens à rester chez eux, en privilégiant la virtualité, plutôt que de chercher à avoir de vrais contacts humains. S’en suit alors tout un monde virtuel qui s’établit dans leur quotidien, ne les mettant nullement à l’épreuve, donc sans combativité pour affronter les difficultés de la vie réelle. La machine est au service de l’homme et non l’inverse. Privilégiez la rue ! Sortez. Allez dans les cafés, les bars, faites des activités associatives et sportives. Votre indépendance et liberté mais aussi votre santé doit passer par le choix de votre alimentation, celle-ci est essentielle à votre survie et à ceux qui vous entourent. Comment peut-on imaginer se nourrir de produits gazés chimiquement et traité sans à aucun moment ne pas subir et quelquefois sur une autre génération les conséquences néfastes de la chimie ? Comment êtes-vous assez inconscient pour vous nourrir de produits n’ayant quelquefois plus le goût d’antan où manger des animaux ne voyant que la lumière artificielle, ne pouvant plus se déplacer et vivant dans des conditions telles, que l’esprit s’il ne se voilait la face condamnerait par simple humanisme. Il vous faut donc comprendre qu’il n’y a d’alternative que dans le contact avec les producteurs directement et ainsi vous éloigner des centres commerciaux, fer de lance du mondialisme, chez qui nous nous soumettons chaque jour ! Court-circuitez les réseaux de distribution, ce sera d’ailleurs plus sain pour vous et vos enfants, en apprenant à connaître des petits producteurs (viandes, fruits et légumes...), achetez directement chez eux. Vous retrouverez de vrais contacts avec le « Pays Réel », retissez des liens efficaces avec le sens de la parole et la qualité. Concrètement ensuite, faire en sorte sur le plan de la santé d’éviter les pièges des trusts pharmaceutiques qui, loin du serment d’Hippocrate, nous endorment de médicaments et calmants afin de faire de nous les cobayes de multinationales pour mieux nous manipuler demain. Non qu’il faille se détourner de la médecine mais plutôt d’une certaine médecine plus orientée vers le gain que la santé des citoyens. Les travaux jadis du Docteur Paul Carton avaient largement montré combien l’observation de chaque corps, comme les remèdes suivant les personnes pouvaient être différents. Les remèdes dits de « Grand-mères », même s’ils avaient quelques lacunes, avaient prouvé sur le temps leur redoutable efficacité naturelle. D’autant que nous ne connaissons pas toujours les effets secondaires des médicaments, qu’à grands coups de publicité, la finance désire nous faire absorber chaque jour…

    Cela veut dire que même dans ce domaine, méfiance nous devons garder et je prends pour l’illustrer l’affaire de la grippe aviaire, l’obligation à tous alors de se faire vacciner, où en sommes-nous aujourd’hui ? Faudrait-il parler de l’affaire du sang contaminé, responsables mais pas coupables, les familles subissant des pressions pour se taire, afin de permettre à des responsables de trôner encore aujourd’hui dans les allées du pouvoir. La justice est à deux vitesses ! C’est cela la vraie résistance…La politique du « chacun pour soi» n’a jamais rien engendré de bon et brise les liens entre les personnes…Cet individualisme a également pour conséquence d’engendrer, un repli sur soi ou chacun n’a le souci que de sa petite personne sans égards aux autres et gros problèmes qui ruinent les forces de notre pays. Il s’en suit alors un esprit fataliste ou personne ne souhaite s’engager, préférant la facilité de considérer que tout est perdu d’avance et la naïveté de croire à ce qui est donné «gratuitement » par les médias.

    A suivre...

    Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/etre-royaliste/1344-faire-sa-revolution-interieure-

  • La Révolution conservatrice allemande...

    2312133191.jpgLes éditions du Lore ont publié début avril un recueil de Robert Steuckers intitulé La Révolution conservatrice allemande - Biographie de ses principaux acteurs et textes choisis. Figure de ce qu'il est convenu d'appeler la Nouvelle Droite, Robert Steuckers a, à côté de ses activités de traducteur, animé plusieurs revues de qualité comme Orientations et Vouloir , et est un de ceux qui, avec Louis Dupeux, Giorgio Locchi, Thierry Mudry et Edouard Rix, a le plus contribué à faire connaître dans l'aire francophone cette galaxie d'auteurs, de groupes et de revues, actifs dans l'Allemagne de Weimar, qu'Armin Mohler a englobé sous l'appellation de Révolution conservatrice. Un ouvrage indispensable, et depuis longtemps attendu ! ...

    L'ouvrage est disponible sur le site des éditions du Lore : Editions du Lore

    "Si la vulgate considère la Révolution conservatrice allemande comme un « laboratoire d’idées », il n’en demeure pas moins que cette dernière représente une extraordinaire aventure métapolitique qui inspire encore beaucoup d’idéologues, de philosophes et d’artistes aujourd’hui à travers le monde.
    L’une de ses grandes figures, Arthur Moeller van den Bruck, proposa en son temps de penser un système politique qui succéderait au IIe Reich bismarko-wilhelminien au-delà des clivages gauche/droite, où les oppositions entre socialisme et nationalisme seraient sublimées en une synthèse nouvelle.
    Dans ce recueil de grande densité, Robert Steuckers (ex-G.R.E.C.E, VouloirSynergies Européennes) a regroupé la majorité de ses textes sur le sujet. Le lecteur y découvrira notamment les conférences pointues données par l’auteur entre 1994 et 2013 ainsi que diverses notices biographiques d’acteurs, illustres et moins connus, de la Révolution conservatrice allemande."
    Robert Steuckers