culture et histoire - Page 1584
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Goldofaf Democratie
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Deuxième Forum Polémia
Révolution en Ukraine : et après?
Enjeux identitaires, enjeux géostratégiques
Avec
Pierre-Alexandre Bouclay, correspondant Russie et Pays slaves de Valeurs Actuelles,
Christophe Blanc, journaliste indépendant
Animé par Philippe Christèle
Mardi 13 mai à 20h à l’A.S.I.E.M., 6 Rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
La crise en Ukraine bouleverse le visage de l’Europe.
Une fois de plus, notre « étranger proche » est déstabilisé et devient le point de cristallisation de volontés de puissance différentes.
Au-delà des traditionnels bobards de la presse paresseuse ou malhonnête, il est évident que les Américains poursuivent leur stratégie qui consiste à installer un arc d’instabilité autour de la Russie et, surtout, de maintenir des fractures entre Européens de l’Ouest et du grand Est.
Pour Polémia, l’analyse n’est pas satisfaisante.
Les Européens dignes de ce nom ne peuvent en effet ni se contenter d’une dénonciation de l’influence américaine, ni se satisfaire d’un alignement sans condition sur la politique russe, qui est souvent sympathique, mais pas sans faiblesse et en tout cas, par définition, davantage conforme aux intérêts de Moscou qu’à ceux de l’Europe carolingienne.
Polémia vous invite donc à un exercice de prospective géopolitique, tel que le Quai d’Orsay devrait le faire si la France avait les moyens de son indépendance stratégique.
Que recherchent vraiment les Américains dans cette affaire ? Comment et pourquoi les Russes réagissent-ils ainsi ? Que penser de ces nouveaux nationalistes ukrainiens ? Comment, enfin, imaginer une recomposition des frontières entre Europe et Russie, dans ce qui devrait être la zone la plus prospère du monde ?
Polémia
http://www.polemia.com/deuxieme-forum-polemia/
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Quand les Romains enterraient la foudre…
Les restes d'un curieux rituel romain viennent d'être fouillés à Pompéi. Entretien avec William van Andringa, professeur à Lille III.
Vous venez d'achever la fouille d'un lieu très particulier à Pompéi. De quoi s'agit-il ?
C'est un lieu où les Romains ont « enterré » la foudre. Pour eux, en effet, la foudre est un prodige, un signe saisissant de l'intervention des dieux − et non des moindres, en l'occurrence Jupiter (et d’autres dieux) si elle tombe de jour, ou Summanus, le dieu qui envoie des éclairs nocturnes, si c'est la nuit. À ce phénomène surnaturel, les hommes devaient répondre, en exécutant un rituel destiné à apaiser la colère divine. C'est le fulgum conditum, l'enterrement de la foudre.
Comment se déroulait ce rituel ?
Les participants récoltaient les débris de ce qui avait été frappé par la foudre − arbre, édifice, corps humain, etc. Puis ils les mettaient dans une fosse et recouvraient cette dernière d'un petit monticule − un tertre. Ils chantaient, à un moment ou à un autre, des chants funèbres. Le tout se faisait sous la supervision des haruspices ou d’un pontife. Ces prêtres étaient requis dès qu'il fallait interpréter un signe des dieux. Mais c'est à peu près tout ce que nous savions sur le rituel lui-même.
D'où venaient les informations sur ce rituel ?
De quelques mentions, et non de descriptions complètes, par des auteurs latins. Elles relatent que pour interpréter les prodiges, les Romains faisaient appel à la science étrusque, consignée dans des livres particuliers, les Livres Fulguraux, aujourd'hui malheureusement disparus. Ils pouvaient y consulter des formules qui les aidaient à interpréter ce signe particulier qu'était la foudre. En fait, la foudre est la marque d'une appropriation par la divinité. Le lieu acquiert un statut juridique spécial : il devient un « lieu religieux ». Mais que se passe-t-il exactement quand la foudre tombe sur un édifice par exemple ? Quels sont les rites qui sont exécutés ? Quel aspect prend alors ce « lieu religieux » ? Il fallait un peu d’archéologie pour l'éclaircir.
Quelle est la particularité du site que vous avez fouillé à Pompéi ?
Il est unique car dans le monde romain, c'est à ma connaissance la seule fosse abritant des vestiges touchés par la foudre qui soit parfaitement intacte. Certes, des archéologues ont étudié par le passé d’autres sites similaires. Mais ces fouilles n'étaient pas suffisamment détaillées pour permettre de restituer les gestes et le rituel.
Quand le site a-t-il été découvert ?
En 1938, dans le jardin de la maison des Quatre Styles à Pompéi. Nous avons eu de la chance, car le découvreur, Amedeo Maiuri, le grand Surintendant de Pompéi au XXe siècle, n’a jamais fouillé la fosse. Esprit un peu mystique et curieux, il a demandé à ses ouvriers de creuser les alentours immédiats de la fosse, mais pas plus loin. Il a préféré n’examiner cette dernière que de l’extérieur ! Lorsque nous avons repris la fouille, nous avons donc retrouvé le tertre intact, entouré de ses tranchées, comblées. Il ne manquait que la tuile où était inscrit le mot FULGUR (foudre), insérée à l’origine dans le mortier du tertre. Vu le caractère exceptionnel de ces vestiges, nous avons décidé de ne fouiller qu’une moitié de la fosse. De cette façon, nous laissons la possibilité aux archéologues du futur de reprendre l'étude avec de nouvelles méthodes.
Comment s'est déroulée la fouille ?
Nous avons fait le choix d'une fouille très fine, afin de restituer les gestes du rituel. Nous avons donc numéroté et localisé dans l'espace les mille cinq cents fragments de la moitié de la fosse. Le but était de déterminer, par exemple, dans quel ordre et de quelle manière les vestiges ont été déposés.
Qu'a montré la fouille sur le déroulement du rituel ?
L'analyse est toujours en cours, mais elle nous montre d'ores et déjà que ceux qui ont exécuté le rite n'ont pas versé en vrac les débris ramassés par les haruspices. Ils ont d'abord trié les matériaux. Et ils les ont fait alterner en remplissant la fosse.
Par ailleurs, ils semblent avoir versé dans cette dernière du mortier. Le « lieu religieux » en question n’est donc pas qu’une fosse : il s'apparente à une structure bâtie. Celle-ci a été installée dans un coin du jardin, à l’écart des passages. Ce lieu, sacré, devait en effet être protégé des piétinements.
Enfin, nous avons également retrouvé au fond de la fosse les restes d’une crémation. Ceux qui ont exécuté le rituel l'ont donc déposé en premier, avant tout le reste. Qu’a-t-on brûlé ? Là encore, une analyse fine de ces restes cendreux nous donnera sans doute quelques renseignements sur le sacrifice célébré.
Quand la foudre a-t-elle frappé ?
Entre 40 et 79 apr. J.-C., date de l'éruption du Vésuve. Quelques éléments dans la fosse nous suggèrent même que l'événement pourrait s'être produit après le terrible séisme de 62 apr. J.-C. Or, nous savons que c'était alors une période très troublée pour la colonie, à cause des secousses qui annonçaient l’éruption.
Qu'est-ce qui a été touché par la foudre ?
La foudre a touché le toit de la maison. Nous avons en effet retrouvé dans la fosse un nombre important de tuiles plus ou moins brisées. Visiblement, les haruspices en avaient soigneusement récolté les fragments. Certains vont d’ailleurs être expertisés pour détecter d’éventuelles traces de foudre. L'éclair a peut-être également touché l'arête des murs ou un étage de la maison, car il y a également quelques moellons dans la fosse. Mais nous n'avons pas encore retrouvé l'endroit de la maison qui a été foudroyé.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce rituel ?
Parce qu'il aborde plusieurs questions qui me paraissent fondamentales. Et notamment celle de la transmission des connaissances religieuses dans l’Empire romain. Par exemple, comment les différentes populations savaient-elles ce qu'il fallait faire quand la foudre tombait ? Les Pompéiens connaissaient-ils vraiment les Livres Fulguraux conservés à Rome ?
Plus généralement, le rituel d'enterrement de la foudre se rattache à un autre, fréquent à l’époque romaine. Il s'agit la mise en terre de vestiges considérés comme appartenant aux dieux : restes de repas, offrandes, etc. Or les textes n’abordent jamais ces phénomènes. Grâce à l’archéologie, nous pouvons les décrire de manière bien plus précise. C'est l'une des raisons qui font de Pompéi un formidable laboratoire de la société romaine et son fonctionnement.
http://www.oragesdacier.info/2014/04/quand-les-romains-enterraient-la-foudre.html
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Ile De France - Jeunesse
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La Minute Royaliste : n°1 - Qu'est ce que le Royalisme ?
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Premier colloque Dominique Venner (Paris, 17.05.2014)
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2 Journées patriotiques : Samedi 10 et Dimanche 11 mai 2014
SAMEDI 10 MAI 2014 : RÉUNION PUBLIQUE
THÈME : LE PEUPLE, AVEC :
BÉATRICE BOURGES, porte-parole du Printemps français, FARIDA BELGHOUL, Présidente de la Journée de retrait de l’école, PAUL-MARIE-COÛTEAUX, président du SIEL (sous réserve), JEAN-CLAUDE MARTINEZ, tête de liste de Force Vie aux Européennes (Sud-Ouest), GUILLAUME DE PRÉMARE, ancien président de La Manif Pour Tous, ARNAUD GUYOT-JEANNIN, écrivain et journaliste, JEAN-PHILIPPE CHAUVIN, royaliste indépendant, ET HILAIRE DE CRÉMIERS, directeur de Politique magazine
Notre nation et nos lois sont construites autour du Peuple, tout à la fois fin et moyen du Bien commun. Mais le régime démocratique français, l’union européenne et les grands organismes transnationaux refusent désormais de conduire des politiques pour le peuple, même s’ils prétendent gouverner en son nom. A travers deux tables rondes, la première revenant sur un an de violences d’État et de réactions populaires, la seconde envisageant la possibilité de faire émerger un système réellement représentatif, l’Action Française et ses invités posent la question cruciale : quelle est la place du Peuple en France ?
15H00 - Première table-ronde : « Légitimité(s) populaire(s) : champ(s) d’action(s) »
C’est du peuple que le pouvoir tient son autorité. Mais une fois cette autorité rituellement déléguée, à chaque élection, le peuple perd tout pouvoir de se faire entendre. Défense de la famille, défense de la vie, défense du travail, défense de la propriété, défense du débat, l’État dénie à chacun le droit de s’exprimer et de s’opposer. Démocratie participative, sondages, manifestes, manifestations, désobéissance civile, quels sont les nouveaux champs d’action populaire, quelle a été leur fécondité, comment asseoir leur légitimité ?
François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action française 2000
Béatrice Bourges, écrivain, porte-parole du Printemps Français
FARIDA BELGHOUL, Présidente de la Journée de retrait de l’école, écrivain
Jean-Claude Martinez, professeur de sciences-politique, écrivain
Guillaume de Prémare, ancien président de La Manif Pour Tous, consultant en communication
16H00 - Deuxième table-ronde : « Pays réel, pays légal : nouvelles modalités »
La vieille distinction maurrassienne paraît gagner chaque année en pertinence, dans le divorce voulu, assumé et même revendiqué entre l’État et le peuple, entre les politiques publiques et les attentes populaires, entre l’affirmation d’un projet démocratique et l’accusation de populisme. Les nouveaux cadres économiques, politiques et sociaux envisagés à terme (nouveaux modes de scrutin, nouveaux découpages territoriaux, nouvelles compétences européennes…) peuvent-ils permettre de réduire la fracture ?
Philippe Mesnard, journaliste
Arnaud Guyot-Jeannin, écrivain et journaliste
Jean-Philippe Chauvin, professeur d’histoire
Stéphane Blanchonnet, président du Comité Directeur de l’AF
Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine
Paul-Marie Couteaux, président du SIEL (sous réserve)
19H00 - BANQUET D’ACTION FRANÇAISE
Venez partager un grand moment d’amitié d’Action française. La réputation des banquets n’est plus à faire ! Les chants de combat, les chants royalistes, les chants de traditions,… Au cours de ce banquet Olivier Perceval, secrétaire-général du CRAF et Antoine Desonay, secrétaire-général des étudiants d’AF prendront la parole.
Foyer de Grenelle - 5, rue de la Croix-Nivert - 75015 Paris
Colloque seul : Etudiants et chômeurs : 6 €, tarif normal : 10 €
Banquet seul : Etudiants et chômeurs : 16 €, tarif normal : 22 €
Colloque + banquet : Etudiants et chômeurs : 20 €, tarif normal : 30 €
Madame, Mademoiselle, Monsieur : …………………………….……………………………………………
Adresse : ……………………………..…………………………………………………………………………
Téléphone : ……….………………… Courriel : ………………………………………………...……………
Réservation obligatoire. Renseignements : contact@actionfrancaise.net - Chèque à l’ordre du CRAF - 10, rue Croix-des-Petits-Champs -75001 ParisWWW.ACTIONFRANCAISE.NET
DIMANCHE 11 MAI À 10 HEURES PLACE L’OPÉRA : DÉFILÉ DE JEANNE D’ARC
Paris, 11 mai 2014 : CORTÈGE DE JEANNE D’ARC
TOUS AVEC JEANNE POUR LA FRANCE !
11 MAI 2014, RENDEZ-VOUS À 10 HEURES PLACE DE L’OPÉRA
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Avant le XXe siècle, la France n'a jamais été une terre d'immigration
Contre-vérité démontée par Laurent Dandrieu dans Valeurs actuelles :
"[...] contre-vérité : la France aurait toujours été une terre de métissage et l’expression “Français de souche” serait donc un non-sens. L’antienne n’est pas neuve ; auteur d’une monumentale Histoire de la population française, le démographe Jacques Dupâquier la réfutait déjà au milieu des années 1990 : « C’est un fantasme. De l’an 700 jusqu’en 1800 [la France] n’a reçu que très peu d’apports extérieurs. […] Pour ce qui est de la masse de la population française, ce qui est vraiment incroyable, c’est la permanence du peuplement. » Ce n’est qu’après les deux guerres mondiales que se produisent des mouvements significatifs.
Apparus seulement au XXe siècle et s’accélérant dans les trente et plus encore les dix dernières années, les flux migratoires étaient jusqu’alors essentiellement composés de populations européennes et catholiques, au rebours de ce qui se passe aujourd’hui. « Nous avons sous-estimé la spécificité de l’islam, note la démographe Michèle Tribalat, en présumant qu’il ne rendrait pas les musulmans plus difficiles à assimiler que ne l’avaient été les migrants en provenance d’Europe. » Le caractère massif de cette immigration, comme son extériorité à la culture européenne, ont favorisé le développement d’un communautarisme vis-à-vis duquel les pouvoirs publics se sont montrés dangereusement bienveillants, comme tétanisés par le risque de paraître stigmatiser des cultures étrangères, et paralysés par l’idée que réclamer aux nouveaux arrivants d’assimiler la culture française puisse apparaître comme une foi dans la supériorité de celle-ci. [...]"
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Droit de vote des femmes : l'hypocrisie de la gauche républicaine
Lu dans l'Action Française 2000 à propos du 70e anniversaire de l'instauration du droit de vote des femmes en 1944 par le GPRF (Gouvernement provisoire de la République français) :
"En effet, des historiens comme Régine Pernoud et Jacques Heers ont bien montré que les droits des femmes en général (y compris en ce qui concerne le vote) étaient plus importants dans le Moyen Âge européen et chrétien qu'ils ne le seront par la suite avec la Renaissance et surtout avec la Révolution française et le code Napoléon. Les "progrès" dans la reprise du droit romain à l'époque moderne auront pour conséquence de faire de la femme une éternelle mineure.
On oubliera aussi certainement de mentionner le fait qu'en France, au XXe siècle, l'extension du droit de vote aux femmes s'est fait plus tard qu'ailleurs en grande partie parce qu'une large fraction de la gauche s'y opposait, suspectant une trop grande emprise du clergé et de la "Réaction" sur l'esprit des Françaises !
En ce qui nous concerne, nous raisonnons comme Maurras dans L'AF du 17 février 1917 alors que le débat occupait déjà les esprits (notamment parce que Maurice Barrès, pas vraiment un gauchiste ou un féministe, voulait octroyer le droit de vote aux veuves et aux mères des soldats morts pour la France) : « Nous ne sommes pas plus opposés au vote des femmes qu'au vote des hommesquand ils s'appliquent à des objectifs dont l'électeur et l'électrice peuvent connaître véritablement. Hors de là, c'est une noire fumisterie qui revêt quelquefois une couleur de sang, comme, par exemple, quand la loi ou la constitution raconte aux malheureux votants qu'ils sont les maîtres de la paix et de la guerre ou que leur suffrage peut arbitrer des intérêts généraux que, par position, ils ne sauraient même percevoir. »"
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Droit de vote des femmes : l'hypocrisie de la gauche républicaine
Lu dans l'Action Française 2000 à propos du 70e anniversaire de l'instauration du droit de vote des femmes en 1944 par le GPRF (Gouvernement provisoire de la République français) :
"En effet, des historiens comme Régine Pernoud et Jacques Heers ont bien montré que les droits des femmes en général (y compris en ce qui concerne le vote) étaient plus importants dans le Moyen Âge européen et chrétien qu'ils ne le seront par la suite avec la Renaissance et surtout avec la Révolution française et le code Napoléon. Les "progrès" dans la reprise du droit romain à l'époque moderne auront pour conséquence de faire de la femme une éternelle mineure.
On oubliera aussi certainement de mentionner le fait qu'en France, au XXe siècle, l'extension du droit de vote aux femmes s'est fait plus tard qu'ailleurs en grande partie parce qu'une large fraction de la gauche s'y opposait, suspectant une trop grande emprise du clergé et de la "Réaction" sur l'esprit des Françaises !
En ce qui nous concerne, nous raisonnons comme Maurras dans L'AF du 17 février 1917 alors que le débat occupait déjà les esprits (notamment parce que Maurice Barrès, pas vraiment un gauchiste ou un féministe, voulait octroyer le droit de vote aux veuves et aux mères des soldats morts pour la France) : « Nous ne sommes pas plus opposés au vote des femmes qu'au vote des hommesquand ils s'appliquent à des objectifs dont l'électeur et l'électrice peuvent connaître véritablement. Hors de là, c'est une noire fumisterie qui revêt quelquefois une couleur de sang, comme, par exemple, quand la loi ou la constitution raconte aux malheureux votants qu'ils sont les maîtres de la paix et de la guerre ou que leur suffrage peut arbitrer des intérêts généraux que, par position, ils ne sauraient même percevoir. »"