culture et histoire - Page 1588
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La Minute Royaliste : n°1 - Qu'est ce que le Royalisme ?
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Premier colloque Dominique Venner (Paris, 17.05.2014)
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2 Journées patriotiques : Samedi 10 et Dimanche 11 mai 2014
SAMEDI 10 MAI 2014 : RÉUNION PUBLIQUE
THÈME : LE PEUPLE, AVEC :
BÉATRICE BOURGES, porte-parole du Printemps français, FARIDA BELGHOUL, Présidente de la Journée de retrait de l’école, PAUL-MARIE-COÛTEAUX, président du SIEL (sous réserve), JEAN-CLAUDE MARTINEZ, tête de liste de Force Vie aux Européennes (Sud-Ouest), GUILLAUME DE PRÉMARE, ancien président de La Manif Pour Tous, ARNAUD GUYOT-JEANNIN, écrivain et journaliste, JEAN-PHILIPPE CHAUVIN, royaliste indépendant, ET HILAIRE DE CRÉMIERS, directeur de Politique magazine
Notre nation et nos lois sont construites autour du Peuple, tout à la fois fin et moyen du Bien commun. Mais le régime démocratique français, l’union européenne et les grands organismes transnationaux refusent désormais de conduire des politiques pour le peuple, même s’ils prétendent gouverner en son nom. A travers deux tables rondes, la première revenant sur un an de violences d’État et de réactions populaires, la seconde envisageant la possibilité de faire émerger un système réellement représentatif, l’Action Française et ses invités posent la question cruciale : quelle est la place du Peuple en France ?
15H00 - Première table-ronde : « Légitimité(s) populaire(s) : champ(s) d’action(s) »
C’est du peuple que le pouvoir tient son autorité. Mais une fois cette autorité rituellement déléguée, à chaque élection, le peuple perd tout pouvoir de se faire entendre. Défense de la famille, défense de la vie, défense du travail, défense de la propriété, défense du débat, l’État dénie à chacun le droit de s’exprimer et de s’opposer. Démocratie participative, sondages, manifestes, manifestations, désobéissance civile, quels sont les nouveaux champs d’action populaire, quelle a été leur fécondité, comment asseoir leur légitimité ?
François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action française 2000
Béatrice Bourges, écrivain, porte-parole du Printemps Français
FARIDA BELGHOUL, Présidente de la Journée de retrait de l’école, écrivain
Jean-Claude Martinez, professeur de sciences-politique, écrivain
Guillaume de Prémare, ancien président de La Manif Pour Tous, consultant en communication
16H00 - Deuxième table-ronde : « Pays réel, pays légal : nouvelles modalités »
La vieille distinction maurrassienne paraît gagner chaque année en pertinence, dans le divorce voulu, assumé et même revendiqué entre l’État et le peuple, entre les politiques publiques et les attentes populaires, entre l’affirmation d’un projet démocratique et l’accusation de populisme. Les nouveaux cadres économiques, politiques et sociaux envisagés à terme (nouveaux modes de scrutin, nouveaux découpages territoriaux, nouvelles compétences européennes…) peuvent-ils permettre de réduire la fracture ?
Philippe Mesnard, journaliste
Arnaud Guyot-Jeannin, écrivain et journaliste
Jean-Philippe Chauvin, professeur d’histoire
Stéphane Blanchonnet, président du Comité Directeur de l’AF
Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine
Paul-Marie Couteaux, président du SIEL (sous réserve)
19H00 - BANQUET D’ACTION FRANÇAISE
Venez partager un grand moment d’amitié d’Action française. La réputation des banquets n’est plus à faire ! Les chants de combat, les chants royalistes, les chants de traditions,… Au cours de ce banquet Olivier Perceval, secrétaire-général du CRAF et Antoine Desonay, secrétaire-général des étudiants d’AF prendront la parole.
Foyer de Grenelle - 5, rue de la Croix-Nivert - 75015 Paris
Colloque seul : Etudiants et chômeurs : 6 €, tarif normal : 10 €
Banquet seul : Etudiants et chômeurs : 16 €, tarif normal : 22 €
Colloque + banquet : Etudiants et chômeurs : 20 €, tarif normal : 30 €
Madame, Mademoiselle, Monsieur : …………………………….……………………………………………
Adresse : ……………………………..…………………………………………………………………………
Téléphone : ……….………………… Courriel : ………………………………………………...……………
Réservation obligatoire. Renseignements : contact@actionfrancaise.net - Chèque à l’ordre du CRAF - 10, rue Croix-des-Petits-Champs -75001 ParisWWW.ACTIONFRANCAISE.NET
DIMANCHE 11 MAI À 10 HEURES PLACE L’OPÉRA : DÉFILÉ DE JEANNE D’ARC
Paris, 11 mai 2014 : CORTÈGE DE JEANNE D’ARC
TOUS AVEC JEANNE POUR LA FRANCE !
11 MAI 2014, RENDEZ-VOUS À 10 HEURES PLACE DE L’OPÉRA
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Avant le XXe siècle, la France n'a jamais été une terre d'immigration
Contre-vérité démontée par Laurent Dandrieu dans Valeurs actuelles :
"[...] contre-vérité : la France aurait toujours été une terre de métissage et l’expression “Français de souche” serait donc un non-sens. L’antienne n’est pas neuve ; auteur d’une monumentale Histoire de la population française, le démographe Jacques Dupâquier la réfutait déjà au milieu des années 1990 : « C’est un fantasme. De l’an 700 jusqu’en 1800 [la France] n’a reçu que très peu d’apports extérieurs. […] Pour ce qui est de la masse de la population française, ce qui est vraiment incroyable, c’est la permanence du peuplement. » Ce n’est qu’après les deux guerres mondiales que se produisent des mouvements significatifs.
Apparus seulement au XXe siècle et s’accélérant dans les trente et plus encore les dix dernières années, les flux migratoires étaient jusqu’alors essentiellement composés de populations européennes et catholiques, au rebours de ce qui se passe aujourd’hui. « Nous avons sous-estimé la spécificité de l’islam, note la démographe Michèle Tribalat, en présumant qu’il ne rendrait pas les musulmans plus difficiles à assimiler que ne l’avaient été les migrants en provenance d’Europe. » Le caractère massif de cette immigration, comme son extériorité à la culture européenne, ont favorisé le développement d’un communautarisme vis-à-vis duquel les pouvoirs publics se sont montrés dangereusement bienveillants, comme tétanisés par le risque de paraître stigmatiser des cultures étrangères, et paralysés par l’idée que réclamer aux nouveaux arrivants d’assimiler la culture française puisse apparaître comme une foi dans la supériorité de celle-ci. [...]"
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Droit de vote des femmes : l'hypocrisie de la gauche républicaine
Lu dans l'Action Française 2000 à propos du 70e anniversaire de l'instauration du droit de vote des femmes en 1944 par le GPRF (Gouvernement provisoire de la République français) :
"En effet, des historiens comme Régine Pernoud et Jacques Heers ont bien montré que les droits des femmes en général (y compris en ce qui concerne le vote) étaient plus importants dans le Moyen Âge européen et chrétien qu'ils ne le seront par la suite avec la Renaissance et surtout avec la Révolution française et le code Napoléon. Les "progrès" dans la reprise du droit romain à l'époque moderne auront pour conséquence de faire de la femme une éternelle mineure.
On oubliera aussi certainement de mentionner le fait qu'en France, au XXe siècle, l'extension du droit de vote aux femmes s'est fait plus tard qu'ailleurs en grande partie parce qu'une large fraction de la gauche s'y opposait, suspectant une trop grande emprise du clergé et de la "Réaction" sur l'esprit des Françaises !
En ce qui nous concerne, nous raisonnons comme Maurras dans L'AF du 17 février 1917 alors que le débat occupait déjà les esprits (notamment parce que Maurice Barrès, pas vraiment un gauchiste ou un féministe, voulait octroyer le droit de vote aux veuves et aux mères des soldats morts pour la France) : « Nous ne sommes pas plus opposés au vote des femmes qu'au vote des hommesquand ils s'appliquent à des objectifs dont l'électeur et l'électrice peuvent connaître véritablement. Hors de là, c'est une noire fumisterie qui revêt quelquefois une couleur de sang, comme, par exemple, quand la loi ou la constitution raconte aux malheureux votants qu'ils sont les maîtres de la paix et de la guerre ou que leur suffrage peut arbitrer des intérêts généraux que, par position, ils ne sauraient même percevoir. »"
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Droit de vote des femmes : l'hypocrisie de la gauche républicaine
Lu dans l'Action Française 2000 à propos du 70e anniversaire de l'instauration du droit de vote des femmes en 1944 par le GPRF (Gouvernement provisoire de la République français) :
"En effet, des historiens comme Régine Pernoud et Jacques Heers ont bien montré que les droits des femmes en général (y compris en ce qui concerne le vote) étaient plus importants dans le Moyen Âge européen et chrétien qu'ils ne le seront par la suite avec la Renaissance et surtout avec la Révolution française et le code Napoléon. Les "progrès" dans la reprise du droit romain à l'époque moderne auront pour conséquence de faire de la femme une éternelle mineure.
On oubliera aussi certainement de mentionner le fait qu'en France, au XXe siècle, l'extension du droit de vote aux femmes s'est fait plus tard qu'ailleurs en grande partie parce qu'une large fraction de la gauche s'y opposait, suspectant une trop grande emprise du clergé et de la "Réaction" sur l'esprit des Françaises !
En ce qui nous concerne, nous raisonnons comme Maurras dans L'AF du 17 février 1917 alors que le débat occupait déjà les esprits (notamment parce que Maurice Barrès, pas vraiment un gauchiste ou un féministe, voulait octroyer le droit de vote aux veuves et aux mères des soldats morts pour la France) : « Nous ne sommes pas plus opposés au vote des femmes qu'au vote des hommesquand ils s'appliquent à des objectifs dont l'électeur et l'électrice peuvent connaître véritablement. Hors de là, c'est une noire fumisterie qui revêt quelquefois une couleur de sang, comme, par exemple, quand la loi ou la constitution raconte aux malheureux votants qu'ils sont les maîtres de la paix et de la guerre ou que leur suffrage peut arbitrer des intérêts généraux que, par position, ils ne sauraient même percevoir. »"
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Ile De France - Français Moyen
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Bernard Maris dévoile le secret de la création d'argent par les banques
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L'impossible révolte des peuples d'occident.
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L’identité européenne et le nordicisme
Entretien de Stéphane François avec le site La Horde , à propos de la parution de son ouvrage Au-delà des Vents du Nord. L’extrême droite française, le pôle Nord et les Indo-Européens :
-A la lecture du livre, on ne peut être que frappé par la prédominance du GRECE et de la Nouvelle Droite. Est-ce une volonté de votre part de centrer l’étude sur cette mouvance ou bien sont-ils les seuls en France à s’être intéressés à cette question ?Au-delà des Vents du Nord. L’extrême droite française, le pôle Nord et les Indo-Européens :
Stéphane François : Il est vrai que j’ai consacré plusieurs travaux à la Nouvelle Droite, j’ai donc tendance à privilégier cette école de pensée, mais le GRECE[2] dans les années 70 et 80 s’est effectivement très intéressé à cette question, reprenant un thème de prédilection d’Europe-Action, dont un certain nombre de néo-droitiers proviennent à commencer par « Fabrice Laroche », c’est-à-dire Alain de Benoist[3]. Celui-ci, qui était le secrétaire de rédaction sous le pseudonyme de Fabrice Laroche, Jean-Claude Valla, Pierre Vial[4], Jean Mabire[5], « Julien Lebel » (Dominique Venner) fondèrent en 1968 le GRECE, après être passé par Europe-Action.
Mais revenons à votre question : La thématique indo-européenne passionne les néo-droitiers depuis la fondation du GRECE en 1968. Nous trouvons parmi eux de très bons connaisseurs du sujet : Alain de Benoist (qui s’est intéressé à cette question dès 1965), Jean-Claude Rivière, Jean-Paul Allard, Jean Varenne et, surtout Jean Haudry. Benoist, Rivière et Allard faisaient partie à cette époque de l’équipe éditoriale de Nouvelle École. Alain de Benoist en est toujours le responsable, Jean-Claude Rivière et Jean-Paul Allard furent des membres de son comité de rédaction, Allard collaborant aussi dans les années soixante-dix à la revue théorique du GRECE, Études et Recherches. Plusieurs séminaires et colloques furent consacrés à cette question durant la première décennie d’existence du GRECE, très souvent animés par Alain de Benoist. Ainsi, un séminaire fut-il organisé à l’école HEC de Jouy-en-Josas le 23 mars 1969 sur l’« Origine et permanence de la civilisation européenne », suivi le 21 février 1971, par un autre à la Faculté libre d’économie et de droit (la FACO) sur « Les Indo-Européens ». En 1975, ces séminaires se transformèrent en journées d’études. Les 8 et 9 mars 1975, plusieurs spécialistes grécistes ou apparentés (Jean Varenne, Giorgio Locchi, Alain de Benoist, Jean-Claude Rivière, Jean-Paul Allard) se réunirent pour débattre de cette thématique. Haudry en 1981 consacra un Que sais-je ? à cette problématique, qui fit scandale, et fonda l’année suivant une revue, Etudes Indo-Européenne. Nous pourrions multiplier les exemples…
Logo du GRECE:
Pour répondre à la seconde partie de votre question, ce n’est pas la seule formation extrémiste de droite qui le fit, mais elle le fit de manière systématique, et surtout très poussée : la Nouvelle droite a construit un discours très élaboré, s’appuyant sur la philologie, l’histoire, l’anthropologie, etc., dont l’objectif est de montrer la persistance d’une idée indo-européenne et païenne en Europe. De ce fait, leurs travaux ont servi à d’autres formations ou courants de l’extrême droite…
-Quel est l’impact des travaux sur le mythe polaire et les indo-européens sur des mouvements d’extrême droite comme le Front National ou les Identitaires ?
Sur le Front National, l’impact est faible, sauf chez certains militants/cadres ayant eu un parcours précis auparavant (néonazis, identitaires, grécistes). Le militant de base, lambda, du FN ne s’intéresse pas ou peu à ces questions. Par contre, cette thématique a plus d’impact sur les Identitaires, à prendre au sens large comme je l’ai montré dans cet ouvrage. Ce discours raciologique reste confiné dans les marges les plus radicales des milieux de l’extrême droite.
Malgré tout, il n’en reste pas moins que beaucoup, au sein de l’extrême droite, adhère au postulat d’une origine polaire, ou circumpolaire, de la civilisation européenne. Cette acceptation implique donc une philosophie de l’histoire à fondement ethnique. De cette dernière découle, en outre, une réaffirmation des thèses polygénistes sur les origines des différents groupes « ethniques », « raciaux » humains. Autre conséquence de tels discours, chez les éléments les plus radicaux : l’idée selon laquelle les Indo-Européens furent, et restent au travers de leurs descendants (c’est-à-dire la « race blanche »), des créateurs de civilisations, si ce n’est les créateurs de la civilisation. En effet, il ne faut pas oublier que certains parmi les plus radicaux, comme nous l’avons vu, soutiennent la thèse selon laquelle la civilisation ne s’est diffusée qu’au travers de la dissémination des peuples Indo-Européens depuis l’habitat originel polaire…
Leurs références dans ce domaine sont les auteurs Saint-Loup[6] et Jean Mabire, ainsi que le raciologue Hans F. K. Günther. Ceux-ci, en particulier Saint-Loup, concevaient l’Europe comme une entité supranationale différentialiste, respectant les pratiques culturelles de régions ou de province à l’identité forte, c’est-à-dire des « peuples », fédérés mais liés par le « sang », par des traditions spécifiques et par un fonds civilisationnel commun. En effet, dans les milieux de l’extrême droite de l’après-guerre, en particulier ceux proches du national-socialisme, le thème de l’« Europe des ethnies » a donné son contenu à l’utopie d’un nouvel empire européen, défini à la fois par la « race blanche » et par l’identité indo-européenne païenne. Cependant, ces groupes cherchaient à préserver une diversité ethnique interne.
-Quels sont selon vous aujourd’hui les milieux ou groupuscules politiques qui adhérent à ces théories ?
Principalement la frange völkisch issue de la Nouvelle Droite, que j’ai appelé dans plusieurs travaux les « folkistes », qui se singularise par un discours ethno-différentialiste radical, identitaire, païen et nordiciste. Ce courant de l’extrême droite est en plein essor en Europe depuis le début des années deux mille. En fait, cette thématique, comme je viens de le dire, est plutôt celle de militants qui s’attachent à la notion d’identité européenne, à l’ethno-régionalisme, aux questions raciales. De ce fait, nous les trouvons plutôt au sein de la mouvance identitaire, commeTerre et Peuple, de Réfléchir & agir, des éditions du Lore, etc.
-L’attrait pour les études sur les Indo-européens, le paganisme nordique ou celte sont-ils forcément des marqueurs d’appartenance à l’extrême droite ?
Pas du tout, et heureusement. Tous les amateurs de paganisme nordique ne sont pas de dangereux nazis, tous les régionalistes bretons un peu païen ne sont pas des disciples d’Olier Mordrel… Ces thèmes ne doivent être laissés à l’extrême droite et être étudiés de manière universitaire, car ils sont importants pour comprendre l’histoire de l’Europe. D’ailleurs la question indo-européenne n’est toujours pas résolue, bien que la recherche ait beaucoup progressé depuis le début du XXe siècle.
-Est-ce qu’un parti ou un mouvement politique aujourd’hui peut se structurer sur ce genre de théories ?
Oui, évidemment, mais il insiste surtout sur l’idée d’une autochtonie des Indo-Européens : comme ceux-ci sont vus comme étant le peuple indigène de l’Europe, ces mouvements ou partis se pose en défenseur à la fois de l’identité culturelle européenne et surtout de l’identité ethnique de celle-ci… C’est une réactualisation de la vieille doctrine de la défense de la « race blanche ». Cette défense se retrouve par exemple, mais de façon édulcorée (ou discrète) chez leBloc Identitaire, qui fustige le métissage et l’« immigration-colonisation », vus comme un ethnocide des Européens. Ainsi, peu de temps après sa fondation, il a mis en place, avec l’aide de Terre et peuple, un Conseil Représentatif des Associations Blanches, sur le modèle du CRAN et du CRIF. Cette structure a fait long feu…
Si le BI insiste sur l’identité européenne, il ne met pas en avant dans ses discours l’origine polaire des Indo-Européens. Enfin, certains Identitaires, passés à la fois par le GRECE puis par le BI, refusent le nordicisme pour une promotion « basique » de l’identité Européenne. C’est le cas, par exemple, de Richard Roudier, du Réseau Identité, qui considère que la Nouvelle Droite insistait trop sur la thématique nordique… Sinon, nous retrouvons aussi cette thématique, mais dans une optique plus radicale, dans un groupuscule comme le PNFE, qui surfe ouvertement sur cette symbolique de façon récurrente.
-Vous abordez dans le livre la scène musicale[7] se rattachant à ces questions. Est-ce que ce type de scène existe aujourd’hui en France ?
Oui, elle est à la fois très discrète et très dynamique, c’est-à-dire avec plusieurs groupes qui produisent beaucoup. Cela reste globalement confiné dans des milieux très précis : scène naziskin, NSBM[8] et surtout scène indus/néofolk[9]. L’un des groupes les plus talentueux dans ce dernier registre était Dawn and Dusk Entwined[10], une entité monocéphale, mais il a cessé de jouer (d’exister ?) pour l’instant. Le discours était peu politique, mais ce groupe a beaucoup insisté sur les thématiques étudiées dans le livre : nordicisme, ésotérisme, identité européenne, paganisme, etc. Il y a d’autres groupes, dont Barbarossa Umtrunk[11], qui insistent plutôt sur l’« occultisme nazi[12] » et l’origine circumpolaire de la civilisation européenne.Source : http://tempspresents.com/2014/04/16/stephane-francois-identite-europeenne-et-le-nordicisme/#more-5618
Notes de La Horde
[1] Stéphane François, lorsqu’il emploie le terme Identitaires, ne parle pas uniquement du Bloc Identitaire et de Génération Identitaire de Fabrice Robert et Philippe Vardon, mais d’un milieu où l’on retrouve également Terre & Peuple, Réfléchir & Agir …
[2] Groupe de Recherche et d’Etude sur la Civilisation Européenne. Fondé en 1969 par des anciens de Europe-Action.
[3] Alain de Benoist, fondateur du GRECE, est considéré comme l’un des principaux responsables de la Nouvelle Droite.
[4] Ancien membre du Front National et du MNR, il est le fondateur et animateur du mouvement Terre & Peuple, dont l’un des avatars est le groupuscule Europe Identité, proche aujourd’hui de la Nouvelle Droite Populaire.
[5] Militant d’extrême droite engagé dans le régionalisme normand, il est connu pour ses livres sur les Waffen SS chez Fayard dans les années 70.
[6] De son vrai nom Marc Augier, cet ancien engagé dans la LVF et les Waffen SS est une référence pour les jeunes néonazis ou la mouvance identitaire avec des livres comme J’ai vu l’Allemagne, Nouveaux cathares pour Montségur.
[7] Pour plus d’information sur cette scène, nous vous invitons à consulter le livre de Stéphane François La Musique Europaïenne : Ethnographie d’une subculture de droite. Ed L’Harmattan
[8] National-Socialist-Black-Metal
[9] On peut citer pour la France des groupes comme Sinweldi, Militia De ou Front Sonore (même si ce groupe semble plus proche des thèses NR ou National-Bolchevik).
[10] Il existe entre autre un album hommage autour d’Otto Rhan, officier de la SS qui publia deux ouvrages ésotériques La cour de Lucifer et Croisade contre le Graal. Il passa du temps dans le sud de la France, persuadé que le Graal avait été la propriété des Cathares.
[11] Groupe dont plusieurs albums sont centrés sur des thématiques appartenant à l’ésotérisme nazi.
[12] Stéphane François Le nazisme revisité : L’occultisme contre l’histoire. Ed. Berg International