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culture et histoire - Page 1588

  • Les villes FN épargnées par Patrick Bruel…

    La terrible nouvelle est tombée sur les écrans des ordinateurs en surchauffe de l’AFP : Patrick Bruel n’ira pas chanter dans les villes dirigées par un maire FN. À l’annonce de la catastrophe, Robert Ménard n’a pu retenir ses larmes, le maire de Fréjus a avalé un tube d’antidépresseurs et Steeve Briois est retourné vivre chez sa mère. La proposition du ministre de la Culture d’envoyer un sosie s’est vu opposer une fin de non-recevoir. Les élus exigent le vrai, l’unique, celui qui joue du piano avec deux doigts en poussant cris rauques dans un micro.

    Paradoxalement, les électeurs ont accueilli la nouvelle dans la liesse. Six ans sans Patrick Bruel apparaissent comme une bénédiction, un don du ciel inattendu… Partout dans les rues, on loue les noms de Robert Ménard, Steeve Briois et consorts. Bien que pas un seul concert du chanteur n’ait été prévu dans les villes concernées, aucun habitant ne se sentait à l’abri d’un récital surprise, d’un quelconque « Casser la voix » assommant, d’un pseudo-message humaniste à la sauce « Feux de l’amour »…

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  • 1638, Un fils nous est donné

    Cette année-là - la vingt-huitième de son règne - Louis XIII, trente-sept ans, sentant depuis quelque peu ses forces décliner, accablé de peines physiques et morales, inquiet sur le sort des armées enlisées dans un combat sans fin contre les Habsbourg d’Espagne, allait enfin connaître un moment de sérénité.

    D’ailleurs, la situation de la France n’avait jamais été vraiment désespérée : deux ans plus tôt, le 9 août 1636, la prise de Corbie en Picardie par les Germano-Espagnols avait fait trembler Paris, mais il s’était produit, écrit Bainville, « un de ces mouvements de patriotisme dont le peuple français est coutumier », et dès le 9 novembre, sous les yeux du roi lui-même, l’armée française reconquérait la place. Tout laissait voir que la France reprenait confiance en elle-même : le cardinal de Richelieu venait de créer l’Académie française et tout le royaume s’enthousiasmait pour Le Cid de Corneille, retrouvant ainsi le sens de l’honneur et de la gloire.

    Le drame personnel de Louis XIII n’en était pas moins cruel. Il avait dû se séparer de la seule femme qu’il aimât vraiment, Mlle de La Fayette, qui, le 19 mai 1637, était entrée au couvent Sainte-Marie de la Visitation, rue Saint-Antoine. De son côté, la reine, la pieuse Anne d’Autriche (soeur du roi d’Espagne Philippe IV), qu’il avait épousée à treize ans, s’il ne vivait plus guère avec elle, lui causait quand même bien des soucis, d’autant que ses relations occultes avec notamment Gaston, duc d’Orléans, frère du roi, et avec l’intrigante duchesse de Chevreuse, venaient de la compromettre dans une affaire de trahison au profit de l’Espagne. Toutefois, le Cardinal avait invité les deux époux à faire la paix.

    Un affreux orage

    Restait la grande question qui torturait Louis et tout le royaume avec lui : il n’avait toujours pas de fils ! Et voir le futile Gaston d’Orléans se comporter en héritier présomptif et toujours comploteur lui était insupportable. La reine Anne n’avait pas encore pu mener une grossesse à terme, et lui vivant à Saint-Germain-en-Laye, elle au Louvre, les moments d’intimité étaient fort rares.

    Toutefois Louis allait souvent chercher du réconfort auprès de Louise de La Fayette, devenue soeur Angélique, et celle-ci, de derrière la grille du parloir, s’efforçait de le conseiller. On raconte que le soir du 5 décembre 1637, un affreux orage survint au moment de partir et que la religieuse unissant ses conseils empressés à ceux du capitaine des gardes, M. de Guitaut, qui craignait pour ses rhumatismes..., parvint à décider la roi à aller dormir au Louvre, où la seule chambre digne de l’accueillir était... celle de la reine. On devine la suite, d’autant plus que ce même mois de décembre, Louis XIII, constatant qu’un redressement militaire spectaculaire commençait à repousser les Espagnols, prit la décision (soufflée par Richelieu) de demander solennellement à la Vierge Marie d’intercéder pour la France et pour la paix. Ce fut l’acte de consécration, connu sous le nom de Voeu de Louis XIII décidé par lettres patentes du 17 décembre (renouvelées le 10 février suivant), demandant que dans la France entière la fête de l’Assomption, chaque année le 15 août, fût célébrée comme une fête nationale.

    Dès les premiers mois de 1638, se répandit la nouvelle de l’heureux événement qui se préparait à Saint-Germain-en-Laye. Tout le long du mois d’août, le Saint-Sacrement fut exposé dans les églises et les prières publiques commencèrent, tandis que les armées entreprenaient vaillamment de ravir l’Artois aux Espagnols et qu’à Paris saint Vincent de Paul fondait l'OEuvre des Enfants trouvés.

    Le dimanche 5 septembre, la reine accoucha d’un garçon aussitôt ondoyé et prénommé Louis-Dieudonné. De Saint-Quentin où il dirigeait le front, Richelieu fit savoir que Dieu donnait cet enfant au monde « pour de grandes choses ». Le siècle de Louis XIV s’annonçait, Louis XIII recouvrait courage et fierté pour les cinq années qu’il lui restait à vivre.

    L’explosion de joie secouant tout le pays fut mémorable : Te Deum et Salvum fac regem dans toutes les églises, illuminations dans les rues, feux de joie, bals, concerts, feux d’artifices se succédèrent pendant plusieurs jours.

    Ainsi dans ce royaume encore en guerre, obligé à mille sacrifices pour parer à tout risque d’invasion, la joie et l’espérance dominaient, car le peuple tout entier vivait au rythme des battements de coeur d’une famille incarnant la continuité du pays. Nos républiques seront toujours incapables de nous offrir ce genre de liesse populaire unanime où les coeurs s’enflamment pour l’avenir de la nation et non pour celui d’un clan, ou d’un parti, ou d’un arriviste...

    Michel Fromentoux L’Action Française 2000 n° 2744 – du 20 mars au 2 avril 2008

  • [Entretien] Anne Brassié et Stéphanie Bignon à L’AF 2883 : La foi contre le féminisme

    Respectivement écrivain et ingénieur, Anne Brassié et Stéphanie Bignon expriment d’une plume commune leur hantise du féminisme. Elles ont bien voulu nous présenter leur petit livre.

    À la veille de sa démission, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait confirmé son engagement « dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes »,...

     

    ...poursuivant un objectif demeuré apparemment consensuel, en dépit des polémiques sur le "genre", ses "études" et sa "théorie". Ici ou là, cependant, quelques voix discordantes se font entendre. « Cessez de nous libérer ! », clament Stéphanie Bignon et Anne Brassié, dans un petit livre paru en février dernier (2014). « L’égalité est une tarte à la crème », écrivent-elles. « Elle n’existe pas. Nous sommes égaux devant Dieu, mais sur la terre nous avons des fonctions distinctes à assumer. »

    LE DROIT AU COCUFIAGE

    De leur point de vue, « nous sommes accablés de mensonges sur la condition féminine ». Les "droits" dont on nous raconte sans cesse la conquête n’en seraient pas vraiment... « Croyez vous que le droit de vote soit un progrès ? », nous demande Anne Brassié ; ce n’est jamais que « le droit de se faire cocufier » ! Au Moyen Âge, nous rappelle-t-elle, « la femme avait son héritage, elle le gérait, et son mari n’avait rien à dire ». Mais en dépit des mystifications républicaines, les inégalités salariales ne sont-elles pas de flagrantes injustices ? « La vérité oblige à dire que ces mêmes femmes » qui en seraient victimes « choisissent des fonctions moins prenantes pour rentrer plus tôt chez elles auprès de la petite famille qui les attend », répondent les auteurs. Stéphanie Bignon nous a rapporté en avoir discuté avec ses collègues de travail. « Ne croyez-vous pas que le salaire est ailleurs ? », leur a-t-elle demandé. Hélas, regrette-t-elle, « notre société ne reconnaît que la valeur financière ». Cela étant, les hommes ne pourraient-ils pas passer eux-mêmes davantage de temps au foyer ? « Il faut aussi apprendre aux chiens à ne pas pisser dans un jardin », rétorque Anne Brassié. « Il y a des choses qui se font depuis toute éternité qu’on ne change pas », affirme-t-elle. « L’éducation n’est pas en cause mais la chimie », est-il précisé dans le livre. « En effet, la biologie est essentielle dans le déterminisme du sexe. »

    « Nous voulons défendre la liberté de chacune et permettre la libre expression des vocations profondes », expliquent les auteurs. Or, celle des femmes peinerait à s’épanouir aujourd’hui. À la différence d’Éric Zemmour, Stéphanie Bignon ne croit pas que la société se soit "féminisée". « C’est l’inverse », nous dit-elle. « Nous vivons dans un monde uniquement masculin, tourné vers la performance, la vitesse, etc. » Travaillant sur des chantiers sous-marins, elle revendique un rôle protecteur à l’égard des ingénieurs qu’elle encadre - ses « petits poussins », comme elle les appelle –, veillant tout particulièrement à la sécurité. « C’est cela être femme ! Je fais mon métier au-delà de la nécessité de gagner de l’argent, pour protéger la mer et les générations futures. »

    L’HISTOIRE PLANIFIÉE ?

    Enthousiaste, passionnée même, elle considère la société actuelle avec une profonde indignation. « Les gens n’ont jamais été aussi emprisonnés, aussi peu libres que sous cette république décadente », déplore-t-elle. « On leur a appris à ne pas vivre de leur travail. Voilà ce dont il faut nous libérer ! Apprenons à faire sans l’État, refusons les aides ! Si les agriculteurs avaient réagi ainsi il y a vingt ans, l’agriculture n’en serait pas là... » Autrement dit, « la libération ne se fera que par le travail de chacun ». Plus précisément, c’est « à l’intérieur de nous-mêmes » que la « reconquête » serait à mener.

    La foi irrigue chaque page de l’ouvrage. Elle inspire même le regard porté sur l’Histoire, qui n’est pas sans rappeler celui d’un Pierre Hillard, par exemple. « Ce n’est pas un hasard si on en est arrivé là », écrivent Anne Brassié et Stéphanie Bignon, fustigeant l’évolution des mœurs. « Certains se sont fixé un tel objectif », affirme-t-elles. « Dans le rôle du chef d’orchestre on trouve, au fil de l’histoire, des francs-maçons. Systématiques dans leurs intentions, efficaces dans leurs actions, ils ont tout annoncé clairement. » Leur motivation ? « Jouir sans entrave », nous souffle Anne Brassié. En effet, nous explique-t-elle, « vous ne pouvez pas jouir librement d’une femme si elle ne prend pas la pilule, si elle ne peut pas avorter ». En réaction, donc, « il nous faut remettre Dieu dans la sphère publique », clament les auteurs. « On nous dit souvent que la France a traversé des périodes difficiles », poursuit Stéphanie Bignon. « C’est vrai, mais la France a toujours été croyante. Sans retrouver Dieu, on ne retrouvera pas de Jeanne, on ne retrouvera rien », prévient-elle.

    MAURRAS EN MER

    « Je suis devenue royaliste en lisant Charles Maurras, dont j’avais emporté les livres en mer », nous a-t-elle raconté. « Ce faisant, j’ai pu découvrir tout un univers. J’ai tiré les fils de la bobine... Je n’avais fait ni ma confirmation, ni ma première communion. Grâce à Maurras, je suis remontée à l’essentiel, c’est-à-dire notre religion catholique. Cela m’est apparu aussi évident que le fait d’être royaliste. » Quoique cela nous éloigne du "politique d’abord", les institutions sont toujours en cause. « L’Ancien Régime et la République fonctionnent différemment, l’un sur l’ordre naturel, la famille, le pouvoir reçu de Dieu et le bien commun, l’autre sur les partis, les luttes d’intérêts et le profit », soulignent les auteurs. « L’un admet l’imperfection des choses de ce monde, l’autre prétend à la perfection et nous impose une marche forcée ver l’utopie égalitariste. » Fussent-ils agnostiques, c’est une analyse que partageront vraisemblablement la plupart des esprits formés à l’école d’Action française.

    Propos recueillis par Grégoire Dubost - L’AF 2883 - Journal d’un eurosceptique désabusé

    Stéphanie Bignon, Anne Brassié, Cessez de nous libérer !, éditions Via Romana, 166 pages, 12 euros.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Khmers-roses-L-Inter-LGBT-veut

  • [Média] Prospectives Royalistes de l’Ouest

     

    Le numéro n° 42 du nouveau journal royaliste unitaire centré sur la région ouest BRETAGNE-LOIRE ATLANTIQUE-VENDEE vient de sortir.

    Vous pouvez le télécharger ici