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culture et histoire - Page 165

  • Michel de L’Hospital, un conciliateur au service de la France

    Chaque jour, les débats à l'Assemblée nationale trahissent la division profonde de la France et la perte du souci de la patrie. Pourtant, les députés ont sous les yeux, devant les colonnes du palais Bourbon, un exemple de concorde et de dévouement au pays. Qui est donc cette statue de vieil homme dont le regard fixe éternellement les passants ? Sa longue tenue, son épaisse barbe, sa main adroite tenant une belle plume nous renvoient l’image d’un être sage et respectable. En y regardant de plus près, un nom est inscrit sur le socle : Michel de L’Hospital, qui mourut le 13 mars 1573, il y a tout juste 450 ans, après une existence passée au service de la France et de son souverain. Sa vie pourrait inspirer nos dirigeants actuels, comme Emmanuel Macron ou Élisabeth Borne, dans la manière d’établir une véritable justice et une paix civile dont a si fortement besoin la France.

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  • Nietzsche et Habermas : une confrontation

    Si l’on procède à un tour d’horizon de la pensée européenne d’aujourd’hui, on s’apercevra que la pensée de Jürgen Habermas, représentant de la nouvelle génération de l’École de Francfort, constitue, en fait, une tentative du “marxisme fidèle à ses origines émancipatrices” de construire une théorie de la science qui échappe à la dichotomie usuelle “marxisme soviétique / sociologie positiviste occidentale”. Cette entreprise intellectuelle, qui prétend intégrer tous les éléments sur lesquels les philosophes antérieurs à Habermas ont basé leur pensée, englobe évidemment Friedrich Nietzsche, philosophe authentiquement rebelle et, par suite, difficile à cerner. Ce recours habermasien à Nietzsche est dû, bien sûr, au fait que l’on ne peut se passer de Nietzsche aujourd’hui si l’on prétend faire de la philosophie. Et cela, non seulement au niveau d’une critique de la métaphysique mais encore sur le pian de l’épistémologie ou, pour employer une terminologie appréciée des tenants de l’École de Francfort, d’une “sociologie de la connaissance”.

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  • La vraie Histoire n’est pas celle de Gims

    Face aux absurdités, il vaut mieux combattre le message que le messager. Alors que le rappeur Gims fait parler de lui avec son intervention farfelue dans le média panafricain Oui Hustle, examinons l'aspect purement historique de ses propos.

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  • Le nouveau numéro (n°16) de "La Revue d'Histoire européenne" est sorti

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    Chez votre marchand de journaux, 9,50 €

  • L'homme politique en tant que menteur pathologique

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    Renzo Giorgetti

    Source: https://www.heliodromos.it/il-politico-come-bugiardo-patologico/

    La souveraineté, entendue comme l'exercice du pouvoir pour organiser et gouverner des communautés de personnes, a toujours eu, dans les civilisations traditionnelles, un profond enracinement dans le sacré, devenant, plus qu'un simple fait humain, la manifestation de forces transcendantes. Le monarque exerce un pouvoir qui est avant tout l'émanation directe du sacré, d'influences véritablement supérieures qui le légitiment bien plus que n'importe quel consentement obtenu ou offert par ses gouvernés. Idéalement, le monarque est avant tout un pontife, exerçant son ministère (ministerium = service) en veillant à l'harmonie de son royaume en accord avec l'ordre cosmique, lui-même reflet de cet ordre sacré qui forme et régit tout ce qui existe. Le détenteur de la royauté est le médiateur entre la terre et le ciel, il est le centre, le point de contact entre ces réalités, agissant pour assurer leur communication et leur interaction (1). Cette qualité, non seulement humaine mais surtout transcendante, était considérée comme pleinement réelle et, même lorsqu'elle était en voie de dissolution, comme une tendance idéale à laquelle on pouvait toujours se référer (comme on le voit dans les rituels égyptiens et chinois, ainsi que dans la conception pontificale de la principauté romaine et dans la notion médiévale de Sacrum Imperium) (2).

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  • Le Charnier de la République, horreur de la Grande Terreur

    L'été : l'occasion pour beaucoup de se plonger enfin dans ce livre dévoré des yeux toute l'année sans pour autant avoir eu le temps de le lire. À cette occasion, BV vous propose une sélection de ses meilleures recensions. Aujourd'hui, Le Charnier de la République.
    À ceux qui se demanderaient (et ils sont sûrement nombreux) quelles sont ces fameuses « valeurs de la République » dont nous parle sans cesse le courageux et efficace Gérald Darmanin, Joachim Bouflet offre ici, indirectement, une réponse précise, complète et argumentée. Son livre, Le Charnier de la République, publié par les toujours excellentes Éditions Salvator, s'intéresse à la période de la Grande Terreur à Paris, en juin et juillet 1794. Du 14 juin au 27 juillet 1794, précisément, près de 1.300 personnes ont été guillotinées, le plus souvent après des parodies de jugement. Un grand nombre d'innocents, parfois arrêtés à cause d'une simple homonymie avec des « suspects » qui n'avaient, eux-mêmes, rien fait de mal.

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  • Samedi 2 et dimanche 3 septembre à Chiré-en-Montreuil (86) : 53e Journées chouannes

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    Renseignements : cliquez ici

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    Venez nous retrouver sur le stand de Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Joseph de Maistre : la nation contre les droits de l’homme, par Marc Froidefont

    Joseph de Maistre : la nation contre les droits de l'homme, par Marc Froidefont

    Marc Froidefont, agrégé de philosophie, est docteur en poétique et littérature. Déjà auteur de Théologie de Joseph de Maistre dont nous vous parlerons probablement prochainement, il vient de signer un excellent petit opuscule intitulé Joseph de Maistre, La nation contre les droits de l’homme.

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