Les éditions Pierre de Taillac, spécialisées dans l’histoire militaire à travers de superbes ouvrages, ont publié au mois d’août dernier une version réactualisée de l’ouvrage de Cécile Coutin intitulé « Tromper l’ennemi, l’invention du camouflage moderne en 1914-1918 ».
culture et histoire - Page 166
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Tromper l’ennemi, l’invention du camouflage moderne en 1914-1918, par Cécile Coutin
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Frédéric II , de Sylvain Gouguenheim
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6 août 1945 : Une bombe atomique sur Hiroshima !
Le 6 août 1945, trois mois après la capitulation de l'Allemagne, l'explosion d'une bombe atomique au-dessus de la ville d'Hiroshima, au Japon, précipite la fin de la Seconde Guerre mondiale et inaugure l'Âge nucléaire.Depuis lors plane sur le monde la crainte qu'un conflit nucléaire ne dégénère en une destruction totale de l'humanité...André LaranéUn projet ancien
Dès avant la Seconde Guerre mondiale, les savants réfugiés aux États-Unis (y compris Albert Einstein) ont averti le président Franklin Roosevelt du risque que Hitler et les nazis ne mettent au point une bombe d'une puissance meurtrière exceptionnelle fondée sur le principe de la fission nucléaire.En novembre 1942, désireux de devancer à tout prix les Allemands, le président américain inaugure en secret un programme de mise au point de la bombe atomique sous le nom de code Manhattan Engineer Project.Il en confie la direction au physicien Julius Robert Oppenheimer. -
Robert Steuckers : « Empire et Europe »
Robert Steuckers, extrait de « La Notion d’Empire, de Rome à nos jours »
Conférence prononcée à la tribune du « Cercle Hélios », Île-de-France, 1995.« [...] Frédéric II Hohenstaufen, sorte de surdoué, très tôt orphelin de père et de mère, virtuose des techniques de combat, intellectuel formé à toutes les disciplines, doté de la bosse des langues vivantes et mortes, se … verra refuser d’abord la dignité impériale par l’autocrate Innocent III : « C’est au Guelfe que revient la Couronne car aucun Pape ne peut aimer un Staufer ! » Ce que le Pape craint par-dessus tout c’est l’union des Deux-Siciles (Italie du Sud) et l’Empire germano-italien, union qui coincerait les États pontificaux entre deux entités géopolitiques dominées par une seule autorité. Frédéric II a d’autres plans, avant même de devenir Empereur : au départ de la Sicile, reconstituer, avec l’appui d’une chevalerie allemande, espagnole et normande, l’œcumène romano-méditerranéen.
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3 septembre 1939, la France entre en guerre
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Sylvain Gouguenheim : « Sans conscience de son passé on est perdu » [ interview ]
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Francis Delaisi : Deux guerres révolutionnaires
Une crise sanglante, qui peut être mortelle pour notre civilisation, secoue le monde entier.
Nous en avons suivi le développement, non pas en malade qui, dans sa souffrance et la fièvre, gémit sur son lit de douleur et s'irrite contre le coup imprévu qui l'a terrassé, mais en médecin qui, de sang-froid, armé de son stéthoscope, cherche à découvrir les causes profondes du mal qu'il veut guérir.
Nous pouvons maintenant tenter un diagnostic, et essuyer de prévoir l'évolution de la maladie.
En un quart de siècle, notre génération a vu deux guerres mondiales. Dans la première, l'ancien Reich se proposait de conquérir sa « place au soleil ». Il voulait s'assurer, comme les autres, des zones de débouchés, des « chasses gardées » réservées à son industrie en plein développement. Ses concurrents, déjà trop à l'étroit, voulaient l'en empêcher. Ce fut une guerre impérialiste, comme tant d'autres.
Vaincu, il ne lui restait que la ruine et la défaite, avec un lointain espoir de revanche, qui n’intéressait que lui.
La seconde est tout autre chose. Précipitée en plein essor de redressement, dans une crise économique dont elle n'était point responsable, la vieille Allemagne, en dix ans d'efforts s'est donné, sous la pression de la misère, une structure nouvelle. -
1er septembre 1715 : le crépuscule du Roi-Soleil
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Nicolas II et Alexandra de Russie, par Jean des Cars
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Au 31 du mois d’août – Robert Surcouf
« Au 31 du mois d’août » est un chant de marins français, écrit au XIXème siècle et inspiré de la prise du Kent, un trois-mâts britannique de 1200 tonneaux par le corsaire Robert Surcouf, et son équipage à bord de La Confiance, petite corvette française de 490 tonneaux dans le golfe du Bengale.