Pour s’être hybridés il y a 200 000 ans avec le quelque peu mystérieux Homme de Denisova, les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont relativement bien adaptés aux maladies infectieuses présentes sous les tropiques.
Si l’on savait déjà que les Papous ont 5 % de leur génome qui leur provient d’Homo Denisova, mystérieux cousin asiatique de l’homme de Néandertal qui n’a encore été identifié que par très peu de fossiles, on ne savait pas encore à quoi servaient ces 5 %. L’étude parue dans PLOS Genetics en décembre 2022 vient apporter de premières réponses à ce sujet. Si l’on ne sait que très peu de choses sur l’Homme de Denisova par absence de fossiles (une dent en Sibérie et une mâchoire au Tibet), on en sait un peu plus par ses descendants.