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culture et histoire - Page 258

  • Charles Péguy, le croisé antimoderne

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    Charles Péguy (1873-1914) est un homme à part dans l’histoire des lettres françaises. Poète de l’incarnation, polémiste redoutable, il avait une âme religieuse, chargée d’humanité. De l’affaire Dreyfus à la Grande Guerre, il a cherché à faire prévaloir une conception héroïque de l’existence. Jusqu’à sa mort, au champ d’honneur, d’une balle en plein front.

    L’œuvre de Péguy, c’est un peu le mémorial de la Grande Guerre. En mourant aux premiers jours de septembre 14, celui qui était alors lieutenant est devenu l’un de ces soldats aux mille visages, dont les noms sont inscrits sur les monuments aux morts qui jalonnent notre pays. La propriété de tous, sans exclusive. Vichy a bien cherché à l’annexer, mais en vain. Il était trop inclassable, lui qui prévenait : « Je suis toujours sur deux plans. » Nationaliste chez les dreyfusards, monarchiste chez les républicains, charnel chez les mystiques. Jean Guéhenno l’a résumé d’une formule sans appel : Péguy était un républicain qui ne votait pas et un chrétien qui ne communiait pas.

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  • Un nouveau livre de Robert Steuckers aux Editions du More

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    Par un foisonnement hétéroclite, ce nouveau recueil de Robert Steuckers fera sans nul doute autorité en ce qui concerne la question russe au sens large.

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  • Capitaine Thomas, mort à Beyrouth en 1983 (Philippe Fortabat Labatut)

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    Philippe Fortabat Labatut, ancien Auditeur à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Avocat à la Cour d’Appel de Paris, a été élève de Cyr VII au Prytanée Militaire avec Jacky Thomas auquel il rend hommage à travers ce livre. 

    « Je n’ai jamais pu voir couler le sang de France sans que mes cheveux ne se dressassent sur ma tête. » Ces paroles de Jeanne d’Arc sont revenues à l’esprit de Philippe Fortabat Labatut et de son éditeur lorsqu’ils ont décidé de publier ce livre qui veut honorer le Capitaine Jacky Thomas et ses paras morts au poste Drakkar, à Beyrouth, lors de l’attentat du 23 octobre 1983 qui a coûté la vie de 58 officiers, sous-officiers et parachutistes et en a blessé 15 autres.

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  • Osons dire la vérité à l’Afrique (Bernard Lugan)

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    Bernard Lugan, professeur à l’Ecole de Guerre, conférencier à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN), expert auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda-ONU, directeur de l’Afrique réelle, est l’un des meilleurs spécialistes des questions africaines.

    Après une période d’ « afro-pessimisme » exagéré, des experts subitement gagnés à un « afro-optimisme » relevant de la méthode Coué tentent de convaincre l’Afrique qu’elle a « démarré ». Un discours de vérité s’impose mais il nécessite une remise à plat des mensonges qui, depuis des décennies, enferment l’Afrique dans la dépendance, tout en y entraînant le fatalisme.

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  • La Traction Avant, l’universelle !

    traction avant

    En 1933, les finances de Citroën sont au plus bas. Pour sauver son entreprise, André Citroën n’a qu’une issue : l’innovation. Il a l’intelligence et le flair de recruter deux génies de l’automobile : l’ingénieur André Lefebvre et le designer Flaminio Bertoni. Ils donneront rapidement naissance à la 7, ainsi nommée pour ses 7 cv fiscaux. Mais l’Histoire, avec plus de poésie, l’a vite surnommée la Traction Avant.

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  • 19 janvier 1865 : Proudhon

    Georges Sorel, le chantre du syndicalisme révolutionnaire, chaudement approuvé par Charles Maurras, le maître du nationalisme intégral, ce cercle se propose d'unir dans une même révolte à l'égard de la société bourgeoise des militants que les amateurs d'étiquette pourraient classer à l'extrême droite pour les uns, à l'extrême gauche pour les autres. Le tout sous l'égide d'un des pères fondateurs du socialisme à la française : Pierre-Joseph Proudhon. Non-sens ? Goût du paradoxe ? Simple plaisir de choquer le bourgeois ? Rien de tout cela. Simplement, la volonté de dépasser une dichotomie gauche-droite qui a servi, depuis deux siècles, à diviser, à déchirer le peuple français en deux camps antagonistes et fratricides. Pour le plus grand profit de qui ? Pour répondre à celle question, il suffit de poser une autre question : à qui profite le crime ?

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