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culture et histoire - Page 453

  • Passé-Présent n°305 – Les états disparus au XXème siècle

    Jean-Claude Rolinat a recensé 180 Etats qui, au XXème siècle, se sont proclamés indépendants durant des périodes allant de quelques jours à quelques années. L’auteur s’est intéressé à ces populations qui, ne voulant rester sous la férule d’un gouvernement central, ont engendré une sécession produisant pour un temps, des Etats éclatés.
    « Dictionnaire des Etats éphémères ou disparus de 1900 à nos jours » par Jean-Claude Rolinat – Dualpha – 456 p.


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n305-les-etats-disparus-au-xxeme-siecle

  • Héritage celtique 1/2

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    • Analyse : Ian BRADLEY, Der Keltische Weg, Knecht, Frankfurt am Main, 1996.

    L’engouement pour les matières celtiques est significatif en Allemagne aujourd’hui, dans la mesure où il est relativement récent, une trentaine d’années tout au plus, si l’on fait abstraction des travaux de philologues pointus ou d’une figure comme von Thevenar (mort en 1943), l’ami d’Olier Mordrel et le spécialiste du nationalisme breton… qui inspira un personnage d'un roman de Le Guillou. Dans l’historiographie allemande d’il y a quelques décennies, l'accent avait été mis essentiellement sur l’héritage germanique, opposé à l’apport romain par protestantisme anti-catholique (Los von Rom) ou par nationalisme nordicisant. La part celtique de l’héritage allemand, pourtant bien présente dans les provinces du sud du pays, restait la parente pauvre pour les littérateurs à la mode et les idéologues. Elle ne fut pas mobilisée pour enchanter les esprits et pour faire rêver les cœurs ardents, elle ne suscita ni engouement juvénile ni dynamique féconde.

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  • Le cinéma lave plus racisé

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    La culture de l’effacement européen ne sévit pas que dans les médias, comme le montre l’exemple du cinéma. Le whitewashing, littéralement « blanchir à la chaux » en anglais, est un concept inventé et importé des États-Unis. Ce terme « novateur » décrit le fait pour un acteur blanc de jouer le rôle d’un personnage dit « racisé », c’est-à-dire noir, asiatique ou encore maghrébin.

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  • Robespierre Les angles morts d'une légende noire 3/3

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    Philippe Landeux conteste radicalement cette vision. « Eh bien si ! C’est une chose qui vient à l’idée de nombreuses personnes, dont votre serviteur ! tempête-t-il. Et c’est la une défense de Robespierre qui l’accable plus qu'elle ne l’élève, et ce en lui prêtant des intentions qui ne sont pas les siennes.

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  • Robespierre Les angles morts d'une légende noire 2/3

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    « Avant tout, Robespierre a perdu »

    Dans sa biographie, Cécile Obligi accorde une plus large place aux discours de Robespierre, rappelant que son action politique a presque exclusivement consisté en des prises de position orales ou écrites, depuis ses interventions à l’Assemblée jusqu’aux signatures de décrets. Or, Mirabeau n’avait sans doute pas tort de dire de lui qu’« il ira loin car il croit tout ce qu’il dit »; en effet, Robespierre peut d’autant plus être jugé sur ses paroles et ses écrits que ceux-cl correspondent aux décisions qu’il a été amené à prendre comme homme politique. « Sa popularité s’est construite par le discours, martelé en divers lieux, écrit et habilement diffuse dans toute la France, par l’intermédiaire du réseau jacobin notamment, rappelle l’historienne. Encore davantage qu’au théâtre, sous la Revolution, dire c’est faire » (p. 90).

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  • Robespierre Les angles morts d'une légende noire 1/3

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    Deux nouvelles biographies de Maximilien Robespierre dues à Jean-Clément Martin et à Cécile Obligi, récemment parues, tentent de dépassionner le débat autour de la figure de l’« Incorruptible » en revenant aux faits et aux textes, prenant ainsi le contrepied d'une certaine historiographie antirobespierriste. David L'Epée les a lues en compagnie de Philippe Landeux, autodidacte passionné et robespierriste de choc !

    Dans un numéro de la Revue des deux mondes paru en novembre 2015 et consacré à Robespierre, Michel Onfray a livré un texte qu’il a intitulé « Robespierre n’a pas eu lieu : anatomie d’un cerveau reptilien ». Dans ces quelques pages (qui serviront ultérieurement de préface à un de ses ouvrages récemment paru(1)), il dessine un portrait au vitriol du révolutionnaire d’Arras, trempant sa plume dans une rhétorique qui n’a rien à envier aux pamphlets de l’époque thermidorienne.

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  • De l’étude des racines celtiques au projet politique pan-celtique de la République d’Irlande

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    Quelle surprise, la veille de notre rendez-vous annuel en ce château, de découvrir à l’étal des librairies un ouvrage sur le thème de notre colloque d’aujourd’hui : Les Celtes et le celtisme. Il est de la plume du célèbre Jean-François Kahn, directeur de l’hebdomadaire Marianne, du moins de sa version française, puisqu’il existe désormais une version belge qui ne me semble pas avoir le tonus de sa consœur parisienne, si bien que je ne parie guère sur sa survie. JF Kahn ne semble pas homme, a priori, qui encombre ses réflexions d’un souci permanent des racines celtiques ou gauloises de la France actuelle : ses sujets de prédilection sont à l’évidence les problèmes sociaux, les dysfonctionnements politiques qui affectent son pays.

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  • Saint Colomban, l’Europe venue d’Irlande

    Cet article a été initialement publié pour l’excellent site de Liberté politique, à lire et soutenir.

    Le 21 novembre 615, au fond d’une grotte obscure près du monastère de Bobbio, dans le nord de l’Italie, s’éteignait en ermite le plus grand fondateur de monastères du VIIe siècle, saint Colomban. La règle qu’il avait imposée à ses maisons religieuses et qui se répandait alors dans toute la chrétienté latine allait permettre d’unifier l’univers monastique européen. De ces monastères rejaillissaient la civilisation, sous la plume des moines et par la force de leurs bras.

    L’OCCIDENT des IVe-Ve et VIe siècles avait failli voir disparaître la jeune et fragile chrétienté. L’effondrement de l’Empire l’avait déjà placée dans une situation délicate, les évêques étant bien souvent les derniers représentants locaux d’une autorité morale et politique, face aux nouveaux maîtres, souverains païens en Grande-Bretagne et sur les bords du Rhin, ariens en Italie, en Espagne et dans les trois quarts sud de la Gaule.

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