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Cet article a été d’abord publié pour l’excellent site des Cahiers libres.
Pour le commun, la première guerre mondiale se résume en quelques grandes batailles, comme la Marne ou la Somme, mais l’événement illustrant le mieux la guerre dite des tranchées, avec son horreur, son déluge de feu, c’est Verdun !
L’ampleur des destructions, avec un paysage toujours bouleversé par les tirs d’artillerie et les combats un siècle après l’événement, le nombre de morts, avec plus de 700 000 soldats tués, blessés ou portés disparus, la durée de la bataille, sur neuf mois, et tout cela dans quelques kilomètres carrés de terre, résonnent aux oreilles françaises comme le condensé de la « der des der. »
Philippe Walter est un médiéviste français, spécialiste des mythologies chrétiennes, notamment de la littérature arthurienne, et de l’imaginaire médiéval. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, études et traductions sur le sujet comme Tristan et Yseut. Les poèmes français (Le Livre de Poche, 1989), Aucassin et Nicolette : chantefable du XIIIe siècle (Gallimard, 1999), Canicule, essai de mythologie sur Yvain de Chrétien de Troyes (SEDES, 1988), Merlin ou le Savoir du monde (Imago, 2000).
Qui êtes-vous ? Comment vous définir ? Pouvez-vous rapidement retracer votre itinéraire intellectuel ? Qui furent vos maîtres ?
Messin d’origine, j’ai commencé ma carrière universitaire à la Sorbonne comme assistant avant de prendre en 1990 la chaire professorale de littérature française du Moyen Age à l’Université Stendhal (Grenoble 3). C’est là que je dirige aujourd’hui le Centre de Recherche sur l’Imaginaire qui a été fondé en 1966 par Léon Cellier et Gilbert Durand et qui a rayonné un peu partout dans le monde.
James Redfield, spécialiste d'Homère, écrit : « Pour moi, l'Iliade est un texte presque aussi exotique que le Mahabharata ». Cet exotisme, cette étrangeté ne tiennent-ils pas au fait que l'épopée homérique comme la grande épopée sanscrite sont une poésie des origines, une littérature de l'enfance du monde pour reprendre la formule de Hegel ? Dans la mesure où l'épopée est le genre dans lequel l'homme a exprimé son désir d'héroïsme et son rêve de dépassement de soi, il nous paraît judicieux de faire ce détour par une des plus anciennes formes poétiques qui soient. Le terme épopée renvoie au grec epos, la parole primordiale proférée par les aèdes, distincte de la parole chantée du lyrisme. Cette parole inspirée des dieux est dotée d'une puissance magico-religieuse, celle de dire « le présent, le futur, le passé » (Iliade, I, 70).
« Terres de mission » reçoit, à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, l’écrivain Philippe Bornet, auteur d’un récent « Napoléon et Dieu ». C’est l’occasion d’évoquer le Concordat, la foi de Napoléon, ses liens avec la franc-maçonnerie, etc. Puis, Guillaume de Thieulloy propose quelques pistes de lectures et de films.
Site mystérieux, Stonehenge, lieu mythique de la légende arthurienne, monument néolithique exceptionnel situé dans le comté du Wiltshire, en Angleterre, et classé au patrimoine mondial de l’Unesco, dévoile quelques-uns de ses mystères. L’incroyable architecture de Stonehenge, qui veut dire « pierres suspendues » en vieil anglais, en fait l’un des monuments historiques les plus précieux et fascinants de Grande-Bretagne. « De nombreuses questions entourent depuis plus de quatre siècles sa construction, son utilité, son emplacement ou encore l’origine et le transport des colossaux blocs de pierre qui la composent » écrit Futura Planète.
Le 9 mai 2021, Place des Pyramides à Paris, Clément Gautier (secrétaire général de l’Action Française), Bruno Hirout (secrétaire général du Parti de la France) et Yvan Benedetti (chef des Nationalistes) ont rendu hommage à la sainte de la patrie, Jeanne d’Arc, symbole et modèle de l’espérance nationaliste. Voici les discours prononcés sous la statue de la patronne secondaire de la France, fêtée officiellement chaque année par la grâce de Maurice Barrès arrachant à la gueuse une loi du 10 juillet 1920 instituant la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme le deuxième dimanche de mai ! On lira à la fin les mises au point de l’Action Française et des Nationalistes quant à l’incident qui a précédé nos hommages.
Communiqué de Synthèse nationale :
Nous ne pouvons que déplorer l'incident qui a précédé l'hommage rendu par les nationalistes dimanche 9 mai place des Pyramides devant la statue de Jeanne d'Arc. Un groupe de royalistes, visiblement retombés dans les dérives "nafistes" (1) des années 1970, s'en est en effet pris, sans raison aucune, à Yvan Benedetti.
Personne ne remet en question le courageux combat mené par l'AF, au début du XXe siècle, pour imposer la Fête de Jeanne d'Arc comme fête nationale. Toutefois, aujourd'hui, cette fête est devenue celle de tous les patriotes sincères. Il est donc regrettable que certains cherchent à s'en attribuer l'exclusivité. Surtout dans les moments pénibles que nous traversons actuellement.
S N
(1) "nafiste" : de la Nouvelle Action française (NAF), l'une des multiples scissions de l'AF dans les années 70. Celle-ci était résolument orientée à gauche et n'hésitait pas à manifester aux côtés des gauchistes contre les nationalistes.
En prolongement du colloque de l’Institut Iliade consacré cette année au thème de la nature, il nous a paru opportun d’étudier la manière dont cette dernière se caractérise chez trois romanciers provençaux d’importance : Jean Giono, Henri Bosco et Joseph d’Arbaud.
Parmi les thèmes majeurs de la littérature des années 1930-1940 figure sans aucun doute le retour à la terre ; et les œuvres de Jean Giono et Henri Bosco l’illustrent largement. Dans Que ma joie demeure (1935), un personnage mystérieux, Bobi, se présente aux habitants du plateau déshérité de Grémone et leur apprend à vivre sainement et simplement, en harmonie avec la nature. Le livre aura un impact certain, au point que Jean Giono deviendra le maître à penser d’une partie de la jeunesse et qu’il enseignera in situ le retour à la terre.
Char solaire de Trundholm, retrouve au Danemark. Il est daté du premier âge du bronze, soit aux alentours de -1400.
L’éclairage de Xavier Delamarre, Propos recueillis par Alain de Benoist
Les études indo-européennes, en berne en France, reprennent des couleurs. Des chercheurs, avec à leur tête le linguiste Xavier Delamarre, ont lancé en 2014 une nouvelle revue savante, Wék’os, qui remonte le temps à travers nos racines grecques, latines, celtiques, germaniques, slaves, iraniennes, etc. Initialement publiée par Actes Sud, la revue parait désormais aux éditions Les Cents Chemins. La troisième livraison est annoncée pour la fin d’année.
Il vient en aide aux faibles et aux vieillards mais ne supporte ni les fainéants, ni les profiteurs et les voleurs. Il les considère comme des “fardeaux de la terre”, un poids pour la Terre-Mère. Il sait être courageux face au danger et patient devant les difficultés de la vie quotidienne sans pour autant rechercher l'affliction et l'adversité. Il sait profiter des joies de la vie là où il les trouve, en écoutant une chanson, après un baiser, devant un endroit idyllique ou l'hilarité d'un enfant par ce qu'il sait que chaque instant est unique et qu'il ne se reproduira peut-être jamais. De plus, il n'est pas stupide. Il sait utiliser son intelligence chaque fois qu'il en a besoin. Il représente la supériorité de l'Homme face à l'animal. Il sait rire avec ses propres malheurs, car le rire est comme le vent qui chasse les nuages de la misère et du défaitisme. Il essaie de résoudre seul ses problèmes tout en respectant la Nature qu'il considère comme vivante et sacrée.