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culture et histoire - Page 456

  • De Gaulle et l'armée : un entretien avec Jean-Pierre Brun

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    Les éditions Dualpha viennent de sortir un livre fort intéressant, que nous devons à Jean-Pierre Brun, sur les rapports entre De Gaulle et l'Armée. Cet ouvrage, préfacé par Henri-Christian Giraud (petit-fils du général Giraud), est au coeur de l'actualité entre les cérémonie de l'an passé marquant le 80e anniversaire de 1940 et la crise que traverse actuellement "la grande muette".

    S N 

    Pourquoi cet essai ? Serait-ce parce que le 60e anniversaire de l’indépendance algérienne se profile avec les commémorations de pure circonstance qui ne vont pas manquer d’intervenir ?

    Oui et non. Dans une récente chronique sur EuroLibertés, j’évoquais l’ombre tutélaire du général De Gaulle planant sur les plateaux et studios du monde médiatique, alors que la France traverse une période délicate de son histoire face aux multiples pièges tendus par un islamisme chaque jour plus agressif.

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  • Ernst Jünger et le retour aux Grecs

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    L'œuvre jüngerienne est, selon l'auteur lui-même, divisée en 2 parties, un “ancien testament” (1920-1932), dont le fleuron est Le Travailleur (1932) et un “nouveau testament”, commencé par Sur la douleur. Pour Jünger, comme pour tous les hommes de culture en Europe, le recours aux Grecs est une démarche essentielle, malgré l'irrevéresibilité de l'histoire. Aujourd'hui, époque nihiliste, la clef de voûte de la civilisation hellénique, c'est-à-dire la Cité, s'effondre. L'homme libre doit la quitter, retourner à la forêt, au resourcement.

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  • Contribution à une généalogie de l’héroïsme 4/7

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    « Il nous faut donc (…) superviser les créateurs d'histoires : approuver l'histoire qu'ils créeront, si elle est convenable, et sinon, la désapprouver. Et celles qui auront été approuvées, nous persuaderons les nourrices et les mères de les raconter aux enfants, et de modeler leurs âmes par ces histoires (…). Quant à celles qu'elles racontent à présent, pour la plupart, il faut les rejeter » (17).

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  • Patrick Buisson : La fin d’un monde et la montée du vide contemporain

    Patrick Buisson : La fin d’un monde

    On parle beaucoup de la capacité de Patrick Buisson à dire l’avenir politique et social. Pour qui prend la peine de le lire, il saute aux yeux que cette capacité de prédiction ne lui vient pas d’un regard essentiellement tourné vers le futur, mais vers l’histoire. Peut-être mieux que quiconque, il saisit la singularité de l’instant présent en le replaçant dans le temps long. C’est ainsi seulement que peuvent apparaître les lignes de force temporairement occultées, les clivages souterrains qui, tôt ou tard, reparaissent au grand jour. La fin d’un monde est une illustration saisissante de sa capacité à saisir les traits saillants d’une époque.

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  • Contribution à une généalogie de l’héroïsme 3/7

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    En effet, la souplesse morale de l'ancienne aristocratie n'est pas une invention poétique. Elle s'incarne par ex. en Thémistocle ou, pour élargir le propos à des civilisations autres que la grecque, en Hannibal, le grand stratège carthaginois (7), qui sut garder unie une grande armée de mercenaires pendant de nombreuses années en plein territoire ennemi. Or ce n'est pas en raison de son excellence morale que son autorité ne fut jamais remise en cause ; cela n'a pu « procéder d'autre chose, comme le montre Machiavel, que de son inhumaine cruauté ; c'est elle qui, en même temps que son immense virtù, l'a toujours fait paraître aux soldats vénérable et terrible, et sans elle, ses autres vertus n'eussent pas été suffisantes à produire ces effets. Et ceux qui écrivent sans y bien regarder de près, s'émerveillent de ce qu'il a fait, d'un côté ; et de l'autre, condamnent ce qui en a été la principale cause » (8).

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