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culture et histoire - Page 456

  • L’exemple du héros 1/2

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    Dans la quatorzième livraison de la revue bimensuelle des Diipetes (Athènes, Grèce), un article de Thomas Mastakouri puise inspiration dans la figure du Héros de nos sociétés européennes antiques. Les idées développées par l'auteur, tout en étant discutables de par un certain romantisme de la révolte, ont cependant le mérite de nous interpeller et nous invitent à une réflexion critique sur ce que peut vouloir encore dire héroïcité. Ce que nous avons à réaliser est aussi d'une certaine façon ce que nous avons à transmettre, c'est bien là la seule source de grandeur et c'est pourquoi Boileau rappelait à juste titre qu'« on peut être héros sans ravager la terre ».

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  • Bernard Lugan : La colonisation a plombé l'économie française. (video)

    Bernard Lugan est universitaire. Historien spécialiste de l’Afrique, il a notamment enseigné à l’université Lyon III ainsi qu’à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan et à l’École de Guerre. Expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), il dirige également la revue par internet L’Afrique Réelle et est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages.

    Dans son dernier livre, Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance, Bernard Lugan analyse les origines du mouvement « décolonial », son corpus idéologique, ses objectifs ainsi que les relais sur lesquels il s’appuie pour diffuser ses idées dans la société.

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  • LUNDI 23 DÉCEMBRE 1793, MASSACRE DE SAVENAY

    LUNDI 23 DÉCEMBRE 1793, MASSACRE DE SAVENAY

    "Il n'y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. J'ai écrasé les  enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui n'enfanteront plus de Brigands (logique !). Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher, j'ai tout exterminé !"

    Qui ne connaît et ne répète à l'envie cette phrase célèbre tirée du rapport que fit Westermann à la Convention ? Il faut préciser que le général avait pour secrétaire un nommé Crétineau-Joly qui a pris quelques libertés avec les faits se montrant plus acharné royaliste que historien. Il fera de même avec Merlin et les journaux que les Vendéens n'ont pas le temps d'imprimer. Ces mensonges donnent des idées ; un écrivain spécialiste des Guerres de Vendée ne parle-t-il pas du camp de concentration du Marillais près de Saint Florent le Vieil ? (j'avais dénoncé ces mensonges à Sylvie Dutot la charmante rédactrice en chef de "Histoire Magazine" dans une longue conversation téléphonique de 47 minutes et m'étais fait traiter de "contre-productif"!).

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  • Royaliste n°1211 (10 Mai 2021).

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    Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1211, daté du 10 mai) vient de paraître.

  • Un temps pour la nostalgie

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    Chaque génération peut avoir vécu des phases critiques de l'histoire qui l'ont bouleversée, au risque de paraître incompréhensible aux suivantes.

    Ainsi, dans ses très beaux Poèmes de Fresnes, Robert Brasillach, la veille d'être fusillé, rappelle un événement, considérable aux yeux de sa génération, ce 6 février 1934, qui explique tant d'engagements, et parfois d'errements, ultérieurs : "je pense à vous ce soir ô morts de Février"...

    Vingt ans plus tard, vint une nouvelle tranche d'âge parmi les jeunes Français qui avaient fait le choix, réprouvé par les bonnes consciences : celui du patriotisme. Nous voulions devenir les soldats, et nous ne nous retrouvâmes plus modestement que les militants de la Classe Soixante. Nous avions été, pour la plupart d'entre nous, déterminés par un autre drame, celui de la guerre d'Indochine.

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  • Le dernier livre de Bernard Lugan : Esclavage, l’histoire à l’endroit

    A l’heure où les Blancs sont accusés d’être les pires, et les seuls esclavagistes, que la terre ait porté, le professeur Bernard Lugan, africaniste réputé, publie un nouvel ouvrage qui remet les pendules à l’heure Esclavage, l’histoire à l’endroit.

    « Tous les peuples ont pratiqué l’esclavage. Mais seuls les Blancs l’ont aboli, écrit-il sur son blog Actualité Africaine. A travers la conquête coloniale, ils ont ensuite contraint ceux qui continuaient à le pratiquer à y renoncer. Or, seule la traite pratiquée par les Européens est criminalisée.

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  • Le sacré et le mythe 3/3

    Un recours pertinent à l'étymologie peut éclairer le concept : Muthos et Logos signifient tous deux : parole. Mais s'agit-il de la même parole ? En fait, Logos évoque la notion de tri, de choix. C'est donc une parole mûrement réfléchie, qui s'interroge. Le Logos n'est donc pas, par sa nature même, de l'ordre de la vérité. Pour être convaincant, il doit se mettre en posture de convaincre, et donc de résister à la critique. Le Muthos (…) est à l'origine une parole qui échappe à la critique, dans la mesure même où il n'est pas pensable de le mettre en question.

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  • Passé-Présent n°306 – Pour la France : de De Gaulle à l’OAS

    Dans un récit historique romancé, Daniel Pouilly retrace trois étapes marquantes de la vie de son père. Tout d’abord, jeune combattant dans les Forces françaises libres du général Leclerc, puis accompagnant de Gaulle lors de l’insurrection de mai 1958 en Algérie, enfin, face à la trahison de ce dernier, participant au combat de l’OAS et défendant l’honneur des siens contre la mort et l’exil. Comme le note Philippe Conrad, ces faits resserrés sur vingt ans sont aussi un cri d’alarme face aux événements que la France et l’Algérie connaissent actuellement.
    « Le troisième Rubicon » par Daniel Pouilly – Ed. Atlantis – 370 p.


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n306-pour-la-france-de-de-gaulle-a-loas

  • Le sacré et le mythe 2/3

    En effet, selon l'étude comparative des mythologies indo-européennes faite par Georges Dumézil (24), la société indo-européenne se structure selon trois fonctions : la première représente la sagesse, la magie et la souveraineté,la deuxième rassemble les guerriers, les défenseurs de la société et la troisième est la fonction de production, représentée par les artisans, ouvriers et bâtisseurs. À Rome, sacer dérive de la racine indo-européenne *sak (25) qui exprime une présence dans sa forme de plénitude la plus intense. « La racine *sak nous permet de comprendre que le sens fondamental et premier du sacré, dans la pensée indo-européenne, est : conforme au cosmos, structure fondamentale des choses, existant réel. (…) Le sacerdos contribue à établir la société humaine sur ses assises fondamentales.

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