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culture et histoire - Page 458

  • Les fondements du paganisme celtique et slave

    Celtes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des mythes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous enchanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée.

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  • Le pacte des diables – Histoire de l’alliance entre Staline et Hitler (1939-1941)

    Le livre que Roger Moorhouse, historien britannique spécialisé dans la Seconde Guerre mondiale, a écrit au sujet de l’alliance entre Staline et Hitler, vient d’être traduit en français et publié chez Buchet-Chastel.

    C’est un fait trop souvent occulté : le 23 août 1939, Staline leva son verre à la santé de Hitler. Même si les deux dictateurs ne devaient jamais se rencontrer, l’accord forgé ce jour-là allait changer le monde.

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  • Quand les Celtes mesuraient le temps

    Le calendrier celtique remonte à des époques extrêmement éloignées. Il était transmis de bouche à oreille. Les Druides furent les gardiens jaloux du calcul traditionnel des jours, des mois, des années et de l'évolution des saisons.

    De la façon dont les Celtes subdivisaient l'année et les saisons, il ne nous reste plus que de rares indications, souvent peu objectives, qui nous viennent d'auteurs latins comme César ou Pline. Mais nous disposons aussi de quelques témoignages directs, très intéressants. Beaucoup d'encre a coulé après la découverte de fragments de calendriers gallo-romains en 1807 près du lac d'Antre, dans le Jura français et, en 1897, à Coligny, dans l'Ain.

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  • Doctrine Sociale de l’Egilse (2) Une brève histoire des catholiques sociaux

    (La leçon de catéchisme. Jules-Alexis Muenier, 1890)

    Comme nous avons pu l’exprimer lors d’un précédent article, la DSE puise son eau à la source de l’évangile et se place au service de l’avènement du Royaume de Dieu. Cependant, ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que l’action sociale catholique et le projet social catholique commencent à se penser comme tels et à agir en tant que tels. Les actions des siècles passés avaient eu pour but d’imprimer la marque de l’évangile dans les lois de la Cité, mais aucune doctrine sociale cohérente n’avait été tirée de cette démarche pourtant déjà en accord avec ce que nous appelons aujourd’hui la DSE.

     L’acte de naissance officiel de cette DSE pensée et voulue comme telle est le 15 mai 1891, date de publication de l’encyclique Rerum Novarum par le pape Léon XIII (1810-1903) .

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  • NAPOLÉON : LA CÉLÉBRATION DOIT ANIMER L’AVENIR ET NON L’ENSEVELIR.

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    Ainsi donc celui qui voulait déconstruire l’Histoire de France s’est trouvé contraint de lire un texte tout en nuance parsemé des mots précieux qu’il affectionne, comme palimpseste et oxymore, tant ils le rassurent sur la supériorité apparente de son intelligence. Obligé de célébrer Napoléon, il a cru s’en tirer en prétendant qu’il se limitait à le commémorer. En fait l’accident de l’histoire qui occupe actuellement l’Elysée a simplement voulu récupérer le personnage historique dont il sait que les Français de droite sont particulièrement admiratifs, ces Français dont il a tant besoin pour les futures élections, et qu’il veut duper une fois encore.

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  • Virgile, notre vigie

     
    Virgile, notre vigie

    Si le latin peut à juste titre être qualifié d’idiome sacré de l’Europe, Virgile est bien l’un de ses principaux prophètes.

    Une recension du livre Virgile, notre vigie, de Xavier Darcos, par l’écrivain Christopher Gérard.

    Si le latin, tour à tour langue des administrations et des armées impériales, des érudits et des ecclésiastiques (jusqu’en 1962, avec quelques îlots de résistance), des lettrés d’hier (Montherlant) ou d’aujourd’hui (Matzneff, Oberlé, Féquant), peut à juste titre être qualifié d’idiome sacré de l’Europe, Virgile est bien l’un de ses principaux prophètes.

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  • Héritage celtique 2/2

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    En cette fin de XXe siècle, écrit Bradley, la vague écologique, le retour à des pensées de type systémique, les démarches organiques devaient nécessairement conduire à une redécouverte des philosophes celtiques de la fin de l’Antiquité et du début du Moyen Âge, afin d’explorer des sources occidentales, écrites en grec ou en latin, et de ne pas en rester à un orientalisme parfois caricatural et mal compris.

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  • Passé-Présent n°305 – Les états disparus au XXème siècle

    Jean-Claude Rolinat a recensé 180 Etats qui, au XXème siècle, se sont proclamés indépendants durant des périodes allant de quelques jours à quelques années. L’auteur s’est intéressé à ces populations qui, ne voulant rester sous la férule d’un gouvernement central, ont engendré une sécession produisant pour un temps, des Etats éclatés.
    « Dictionnaire des Etats éphémères ou disparus de 1900 à nos jours » par Jean-Claude Rolinat – Dualpha – 456 p.


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n305-les-etats-disparus-au-xxeme-siecle

  • Héritage celtique 1/2

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    • Analyse : Ian BRADLEY, Der Keltische Weg, Knecht, Frankfurt am Main, 1996.

    L’engouement pour les matières celtiques est significatif en Allemagne aujourd’hui, dans la mesure où il est relativement récent, une trentaine d’années tout au plus, si l’on fait abstraction des travaux de philologues pointus ou d’une figure comme von Thevenar (mort en 1943), l’ami d’Olier Mordrel et le spécialiste du nationalisme breton… qui inspira un personnage d'un roman de Le Guillou. Dans l’historiographie allemande d’il y a quelques décennies, l'accent avait été mis essentiellement sur l’héritage germanique, opposé à l’apport romain par protestantisme anti-catholique (Los von Rom) ou par nationalisme nordicisant. La part celtique de l’héritage allemand, pourtant bien présente dans les provinces du sud du pays, restait la parente pauvre pour les littérateurs à la mode et les idéologues. Elle ne fut pas mobilisée pour enchanter les esprits et pour faire rêver les cœurs ardents, elle ne suscita ni engouement juvénile ni dynamique féconde.

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