Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 541

  • La Petite Histoire : Toulon, le premier coup d’éclat de Bonaparte

    Le siège de Toulon, en 1793, est le premier coup d’éclat du jeune Bonaparte, qui était alors un parfait inconnu. Celui-ci débute en septembre après que les royalistes aient livré la ville ainsi que la flotte aux Anglais… Dirigées par Carteaux, les opérations ne donnent rien et le siège s’éternise. C’est alors qu’intervient le jeune capitaine Bonaparte, qui comprend aussitôt qu’il faut frapper fort et vite. Il fait donc porter le feu sur les forts qui barrent l’entrée de la rade, à grand renfort d’artillerie. Cette manœuvre audacieuse et intelligente va permettre aux troupes de la Convention de donner l’assaut final et de s’emparer de la ville. Un coup d’éclat, le premier, pour ce jeune officier qui commence alors à se faire un nom et prépare déjà son incroyable destinée.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-toulon-le-premier-coup-declat-de-bonaparte

  • Passé-Présent n°289 – Robert Brasillach : journaliste et mémorialiste

    Robert Brasillach : journaliste et mémorialiste
    Après les romans de Robert Brasillach réédités par la maison Pardès, celle-ci poursuit son travail de relecture de l’écrivain en remettant sous presse les mémoires de l’écrivain. Notre avant-guerre et Journal d’un homme occupé en constituent l’ossature. La publication d’un troisième ouvrage Léon Degrelle et l’avenir de « Rex » devenu introuvable, relève plutôt d’un reportage que Brasillach consacra au mouvement rexiste qui avait suscité, en 1936, un enthousiasme vite essoufflé. Préfacé par Francis Bergeron, ce recueil s’enrichit d’une belle postface due à Lionel Baland.

    Lire la suite

  • Verdun victoire des poilus sur l'industrie allemande

    Verdun, victoire des poilus sur l'industrie allemande  .jpegLa bataille de Verdun a laissé le souvenir d’un holocauste de fer et d’acier qui a saigné l’armée française. Une victoire chèrement acquise dont nous rappelons ici le centenaire.

    À sept heures et quart du matin, le 21 février 1916, un obus allemand explose sur la première ligne française au bois des Caures, à une quinzaine de kilomètres au nord de la citadelle de Verdun. Dans les minutes qui suivent, 1250 canons et bouches à feu de tous calibres tonnent et font pleuvoir un déluge de fer et d'acier sur un front d'une vingtaine de kilomètres de long.

    Lire la suite

  • Une nation c'est aussi une allégeance ! (texte de 2016

    Une nation c'est aussi une allégeance ! .jpeg

    Les historiens du futur verront d’un œil amusé cette querelle sur la déchéance de nationalité. Elle réveille en effet au sein de la pensée qualifiée « de gauche » d’infranchissables crevasses.

    Il n'a pas été assez souligné que l'un des premiers hommes d'État à soutenir une telle mesure fut Jean-Pierre Chevènement. Cela est logique pour le républicain intransigeant qu'il a été. Pour lui, bon disciple de Rousseau, la nation étant un lien civique de droits et de devoirs, le refus d'allégeance vaut bannissement. C'est d'ailleurs le sens des articles 23-7 et 23-8 du code civil. Comment une application si parfaite d'une pensée classiquement républicaine, peut-elle avoir fait couler autant d'encre à gauche ?

    Lire la suite

  • Niveau en maths et sciences : les élèves français classés parmi les derniers d’Europe et de l’OCDE

    Le niveau des élèves français de CM1 et de 4e en mathématiques et en sciences se situe en-dessous de la moyenne européenne, selon le dernier classement TIMSS* (Trends in International Mathematics and Science Study) datant de 2019, et qui est publié mardi 8 décembre. Depuis 1995, cette enquête s’intéresse tous les quatre ans aux niveaux des élèves de CM1 et de 4e, dans les pays de l’Union européenne et de l’OCDE.

    France Info

    https://www.tvlibertes.com/actus/niveau-en-maths-et-sciences-les-eleves-francais-classes-parmi-les-derniers-deurope-et-de-locde

  • René Girard, l’apocalypse et notre sinistre vendredi 13 (texte de 2015) 2/2

    René Girard l'apocalypse notre sinistre vendredi 13.jpeg

    Une violence absolument moderne

    C'est avec les meilleures intentions du monde, en toute innocence que nous avons proscrits tous les sacrifices. Mais du coup, nous en sommes revenus, dans nos sociétés policées, à une violence non sacrificielle, une violence pure, une violence gratuite, qui est l'expression la plus immédiate de l'homme, animal mimétique. « Nous sommes au moment où la montée aux extrêmes s'affirme comme l'unique loi de l'histoire » explique René Girard dans Achever Clausewitz.

    Lire la suite

  • René Girard, l’apocalypse et notre sinistre vendredi 13 (texte de 2015) 1/2

    René Girard l'apocalypse notre sinistre vendredi 13.jpeg

    René Girard était sans doute le dernier grand épistémologue français. Il est mort le 4 novembre dernier, à Stanford en Californie, laissant une œuvre considérable sur la violence, le sacré et l'avenir des sociétés humaines. C'est cette œuvre que nous voulons interroger pour comprendre cette violence qui a déferlé sur Paris et qui demeure comme suspendue au dessus de nos têtes, toujours possible. Il me semble que c'est, en quelque sorte, rendre un ultime hommage à la fécondité de ce penseur hors pair.

    Lire la suite

  • Le Bien Commun n°24 de Décembre 2020 disponible.

    Le numéro sera bientôt disponible en ligne ici : https://lebiencommun.net/kiosque/

  • Le génie celte

    8NTW1MbUqGxBWP0_TPzflT_SPu0.jpg• Recension : Le monde celtique, Miranda Green, Flammarion, 1996.

    Au IVe siècle avant l'ère chrétienne, la "koïnè" celtique s'étend sur une grande partie de notre continent, des Balkans aux îles Britanniques. Cette communauté culturelle s'exprime tant par l'exubérance de son art que par ses rites funéraires. Ces vestiges archéologiques, ainsi que les "scéla" heureusement recueillies par les moines irlandais, mais fâcheusement passées au crible de leur esprit évangélique, nous permettent d'appréhender cette civilisation de tradition essentiellement orale. Quiconque a contemplé torques, fibules et autres reliques celtiques ne peut plus se contenter de récits grecs et romains qui laissent entrevoir un peuple rude aux coutumes barbares. Ouvrons Le monde celtique [The Celtic World, 1995] de l'historienne Miranda Green, auteur de plusieurs ouvrages de bonne vulgarisation (dont un remarquable The Sun Gods of Ancient Europe, Batsford Ltd, Londres, 1991) et découvrons, au fil d'une riche iconographie, un art d'une finesse extrême. Vivant en symbiose avec la nature, l'artiste celte en saisit l'âme et en dégage l'aspect intangible et éphémère et traduit ses émotions en un foisonnement de spirales et d'entrelacs. Tout un monde baroque et mystérieux s'éveille alors sous nos yeux : des visages insaisissables surgissent d'entre vrilles et volutes, des animaux se métamorphosent en monstres fantastiques, des têtes d'oiseaux se cachent dans les lobes des triscèles. Asymétrie et opposition apportent force et tension à cet art de l'illusion et de la surprise, à la puissante symbolique. Expressions des croyances et des aspirations de la société celtique, ces émouvants Vestiges pallient quelque peu la désespérante absence de sources écrites.

    ► Anne Ramaekers, Antaios n°11, 1996.

    http://www.archiveseroe.eu/tradition-c18393793/32