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culture et histoire - Page 543

  • Jacques Bainville, ce royaliste qui voyait si loin... Sa prédiction du 14 novembre 1918

    Quand on s’intéresse à l’histoire et, dans le cadre de la commémoration de l’Armistice, à la fin de la guerre de 1914-18 et aux traités de paix qui ont suivi, Jacques Bainville peut être un guide utile, même s'il n'est pas forcément le bienvenu dans l'école républicaine, celle qui l'a tant ignoré, lui l'historien « amateur » qui, pourtant, a mieux vu que beaucoup d'universitaires professionnels la suite des événements et compris le « sens » de l'histoire (non pas la direction mais l'ontologie de l'histoire, et les raisons de celle-ci, de ses « suites logiques »).

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  • Lancement de la nouvelle collection "Archives" de Synthèse nationale

    Notre site d’information quotidien (synthesenationale-hautetfort.com) et notre revue existent depuis près de 15 ans déjà. Depuis la création du blog, en avril 2006, et la parution du premier numéro de la revue, au cours de l’automne 2006, nous avons constitué une équipe de collaborateurs réguliers à laquelle sont venus s'ajouter près de 200 personnalités de notre famille d’idées ou d’ailleurs, qui nous ont apportées des contributions.

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  • Le sacré et le mythe 3/3

    Par nature, le mythe se situe donc d'emblée au-delà du vrai et du faux, au-delà des confirmations comme des démentis, de la croyance comme du doute. Il est de l'ordre du réel, il manifeste l'autorité (grec archè) originelle de la chose même. Les mythes d'un peuple regroupent, souvent sous forme ésotérique, toujours sous une forme poétique et épique, des récits de trois types : les récits cosmogoniques, décrivant la naissance et l'évolution de l'univers, des hommes et des dieux, ainsi que l'histoire originelle de leur peuple ; les récits théogoniques, où résident l'histoire et la généalogie des forces spirituelles, donnant ainsi les relations fondamentales qui existent entre les concepts ésotériques d’Être et de Non-Être, de science et de magie.

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  • La Maison de la Terreur, repaire des totalitarismes (texte de 2013)

    À Budapest, la Maison de la Terreur rappelle aux visiteurs comment et pourquoi s'instaure un totalitarisme. À méditer…

    Le visiteur français qui parcourt aujourd'hui les rues de Budapest, admire les mosaïques de la basilique Saint-Etienne ou se détend aux bains Széchenyi, oublierait presque - n'était quelques monuments frappés des symboles marxistes - que voici 25 ans à peine, le pays appartenait au bloc soviétique.

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  • Le sacré et le mythe 2/3

    D'autre part, nous trouvons la notion de rassemblement comme condition de l'intégrité. Ces deux aspects correspondent d'ailleurs aux termes, mentionnés plus haut, que Rudolph Otto appelle tremendum, crainte respectueuse et fascinans, attrait pour ce qui advient à la présence. Cette structure double correspond étroitement au double aspect de la première fonction des mythologies indo-européennes. Nous aurons l'occasion de revenir plus d'une fois sur cette conception tripartite, mise en avant pour la première fois par Georges Dumézil. La vision du monde indo-européenne structure le monde en trois fonctions dont la première, celle précisément qui gouverne le sacré, se dédouble en une divinité qui symbolise la souveraineté cosmique et juridique, donc la magie, et ainsi est de l'ordre du tremendum, de la crainte respectueuse, et une divinité qui symbolise la souveraineté humaine, royale et politique, de l'ordre du fascinans, de la présence humaine et amicale. Ces couples de dieux, Varuna et Mitra, Odin et Tyr, Oghma et Daghda, Jupiter et Dius Fidius (28) représentent les deux dimensions du sacré, avec un pôle tourné vers le cosmos et la magie et un pôle tourné vers la terre et l'humain. Cette dualité n'est pas une séparation totale mais bien au contraire une association complémentaire.

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  • Le sacré et le mythe 1/3

    « Le sacré relève d'abord d'une perception de choses manifestant le divin, et non d'un état de croyance impliquant l'adoption d'une vérité absolue. » (Jean-Jacques Wunenburger)

    « La mythologie comprend l'histoire archétypique du monde originel ; passé, présent et futur y sont embrassés. » (Novalis)

    « Le symbole est une représentation qui fait apparaître un sens secret. Il est l'épiphanie d'un mystère. » (Gilbert Durand)

    "Le poids des mots, le choc des photos" dit la publicité d'un hebdomadaire contemporain bien connu. Ce slogan, bien que purement commercial, est frappant. C'est bien évidemment son intention mais nous pourrions nous demander pourquoi il apparaît tel. Le poids des mots doit certainement faire appel à la résonance que le verbe a sur notre imaginaire et nous renvoyer à l'importance qu'avait — et qu'a encore, mais dans une moindre mesure -, l'oralité. L'attrait de l'enfant pour les histoires qu'on lui conte et le plaisir des adultes pour les veillées d'autrefois autour d'un conteur ne sont certainement pas étrangers à cet impact. Le choc des photos, quant à lui, est certainement dû à l'aspect moderne de la technique photographique qui autorise de fixer l'instant sur du papier, mais est encore plus fortement lié au fait que cette technique stimule notre imaginaire et fait jaillir des images connexes. L'oralité et l'image avivent ainsi des échos au plus profond de nous et, parfois, nous amènent à revivre par la pensée, mais aussi par les sentiments et les émotions qu elles suscitent, des événements antérieurs.

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  • Les trois populations ancestrales des Européens

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    La population européenne actuelle était jusqu'à présent considérée comme l'héritière de deux grandes populations ancestrales d'une part : une population de chasseurs-cueilleurs répandue très tôt dans toute l'Europe occidentale, il y a environ 45 000 ans, et d'autre part une population de « fermiers » arrivés du Proche-Orient il y a environ 8 000 ou 9000 ans (les Européens du Nord ayant davantage d'ancêtres chasseurs-cueilleurs, les Européens du Sud davantage d'ancêtres agriculteurs). Mais voici qu'en séquençant les génomes d'un agriculteur ayant vécu il y a 7 000 ans dans l'Allemagne actuelle et de huit chasseurs-cueilleurs qui vivaient il y a 8 000 ans en Suède et au Luxembourg, une équipe internationale dirigée par Iosif Lazardis, de l’École de médecine de l'Université de Harvard, vient de découvrir une troisième population ancestrale des Européens. La comparaison de ces génomes avec ceux de 2 345 hommes contemporains a en effet révélé l'existence d'une troisième branche, nord-eurasiatique, apparentée aux Sibériens du paléolithique supérieur. Cette population aurait également apporté sa contribution au patrimoine génétique des tribus qui ont traversé le détroit de Behring pour rejoindre le continent américain il y a environ 15 000 ans. La proportion d'ancêtres nord-eurasiens ne dépasserait pas 20 % dans toute l'Europe, mais on la retrouve un peu partout, y compris en Angleterre et chez certaines populations du Caucase et du Proche-Orient. Ce que l'on ignore encore, c'est quand ces Nord-Eurasiens sont arrivés en Europe, et d'où ils provenaient exactement.

    Source : Nature, 18 septembre 2014.

    via éléments N°156

  • Notre héritage néandertalien

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    On pensait jusqu'ici que l'homme de Néandertal avait disparu il y a environ 30 000 ans, et que c'est dans le sud de la péninsule ibérique qu'il s'était maintenu le plus longtemps. Après avoir examiné près de 200 restes de Néandertaliens, ainsi que des outils utilisés par eux provenant de 40 sites archéologiques dispersés dans toute l'Europe, depuis le Caucase jusqu'au Portugal, et les avoir soumis à de nouvelles méthodes de datation (des techniques d'ultrafiltration qui purifient le collagène extrait des os pour éviter sa contamination par des particules modernes), Tom Higham, Ron Pinhasi et leurs collègues de l'Université d'Oxford et du Collège universitaire de Dublin estiment maintenant que l'extinction de l'homme de Néandertal a eu lieu plus tôt qu'on ne le croyait, plus précisément entre il y a 41 030 et 39 260 ans.

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