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culture et histoire - Page 720

  • ÉCOLOGIE INTÉGRALE ET IDENTITÉ

    De Axel Tisserand 

    Le directeur adjoint de la revue Limite a publié dans Marianne une tribune, dans laquelle il réfute que l’écologie intégrale soit liée à l’identité. Est-ce contradictoire avec le titre-même de Limite qui induit la notion de frontière ? Droit de réponse par Axel Tisserand dans L'Incorrect, le 16 mai 2019.

     RÉPONSE À GAULTIER BÈS

    Comme Gaultier Bès de Berc [1], je n’aime guère, moi non plus, « la polémique, surtout à l’heure du numérique où la réaction précède et remplace bien souvent la réflexion ».

    Comme lui aussi, je pense que « le malentendu s’éclaircit aisément pourvu qu’on fasse un peu d’histoire des idées, de manière factuelle et non biaisée. » Gaultier Bès, directeur-adjoint de la revue Limite, est revenu dans Marianne sur le concept d’ « écologie intégrale », accusée récemment d’être une écologie identitaire, notamment dans Libération [2]. Pire : « L’accusation la plus grossière (et récurrente tant une certaine parodie du journalisme se réduit à un copié-collé hâtif) concerne notre filiation supposée à Charles Maurras. » Aussi, comprenons-nous que Gaultier outragé, Gaultier brisé, Gaultier martyrisé veuille enfin se libérer d’une accusation aussi diffamatoire !

    Il ne s’agit pas de reprocher à Gaultier Bès de refuser une filiation maurrassienne qui n’est sans doute pas la sienne, et c’est bien son droit !, mais, plutôt, et dans un copié-collé hâtif de tout ce qui traîne sur Maurras, de récuser cette filiation comme une souillure qui risque de devenir médiatiquement indélébile si elle n’est pas dénoncée aussitôt avec la plus extrême fermeté. Et de se placer, dans une autre filiation, celle de Maritain, qui, on le sait, après avoir été un compagnon de route de l’Action française, notamment au sein de la Revue universelle, en raison d’une « impardonnable légèreté », selon sa femme Raïssa, ce qui est tout de même une explication un peu courte, tourna casaque, en 1927, après la mise à l’index de l’Action française par le pape Pie XI à la toute fin de décembre 1926.

    « Quoi qu’il en soit, affirme Gaultier Bès, en 1926, lorsque l’Église catholique condamne l’Action française, Maritain n’hésite pas. Il publie Primauté du spirituel pour récuser le « politique d’abord » cher à Maurras. » « N’hésite pas ? » L’assertion est imprudente, d’autant qu’il avait publié, certainement avec une « impardonnable légèreté », quelques mois plus tôt, un autre opuscule, Une opinion sur Charles Maurras et le devoir des catholiques, dans lequel, devant l’amoncellement des nuages, il démontrait, saint Thomas à l’appui, qu’il n’était pas incompatible d’être catholique et camelot du Roi… Nul ne saurait lui reprocher, en 1927, d’avoir choisi l’obéissance absolue au saint Père, mais il convient de rappeler les faits.

    Du reste, la mise à l’index, plus que la condamnation (puisque, contrairement à ce qui arriva au Sillon de Marc Sangnier, l’Action française ne fut jamais condamnée par une encyclique), fut levée en 1939 sans que le nationalisme intégral ni le politique d’abord aient dû être biffés de la doctrine — Maritain, avait démontré dans son premier opuscule leur totale compatibilité avec le catholicisme. Aussi, si, dix ans après, « en 1936, le philosophe Jacques Maritain publie Humanisme intégral, essai de philosophie politique chrétienne, dans lequel il s’oppose frontalement au « nationalisme intégral » du théoricien de l’Action française » — nationalisme intégral qui est, chez Maurras, et Maritain le savait, le nom de la monarchie, et non celui d’un « nationalisme exagéré » comme disaient les papes —, c’est que la pensée de Maurras devait tout de même continuer de le tarauder. Maritain y dit d’ailleurs encore son admiration pour Maurras, qualifié de combattant pertinent des « faux dogmes libéraux » et salué pour avoir opéré les nécessaires « redressements intellectuels […] dans l’ordre de la pensée politique ».

    Comme le relève le maritanien Yves Floucat, Maritain n’affirmait-il pas lui-même « qu’il avait décidé de contribuer de manière décisive à la fondation de la Revue universelle “avant tout en mémoire de Pierre Villard [dont l’héritage servit à la création de la revue], et de la façon dont il a joint dans sa pensée l’œuvre et Maurras et la mienne” ? » (in Carnet de notes)

    Et Gaultier Bès de partir en vrille, ou plutôt en des antinomies auxquelles Kant n’aurait sûrement pas songé : « Pour le dire autrement, ce n’est pas d’abord la France que nous défendons, mais la biosphère. Pas la nation, mais la Création. Notre ennemi n’est pas ce qui est étranger, mais ce qui est démesuré. »

    Amusant, parce que s’il y a un philosophe de la limite, et du fini, c’est bien Maurras, qui en écrivit une apologie dans la préface d’Anthinéa. Amusant aussi, parce que, non seulement Maurras, mais les papes eux-mêmes, n’opposèrent jamais la création à la nation, l’un, l’agnostique, les autres, au nom de leur foi, faisant de celle-ci une médiété, entre l’homme charnel et l’humanité, et pour les seconds, du patriotisme, une vertu chrétienne, reposant, notamment, sur la lecture thomiste du 4e commandement — un saint Thomas qui, si on en croit Bès, aurait opposé Maurras à Maritain, alors que Maurras revendiqua toujours sa dette à Thomas. Et Bès, d’ajouter encore : «  Car si nous prônons une relocalisation générale, ce n’est pas au nom d’une identité sacralisée, mais au nom de ce qu’Ivan Illich appelait la convivialité ».

    Or l’identité ne fut jamais un concept maurrassien. On ne la trouve même pas dans le copieux Dictionnaire politique et critique, qui rassemble les notions clés de la doctrine maurrassienne. Quant à sa sacralisation, ou à celle de la nation, faut-il oublier qu’il salua dès 1914 Pie X de traiter les belligérants « avec l’égalité d’un père, comme ses propres et légitimes enfants » ou qu’il regretta en pleine bataille de Verdun la fin de cette unité humaine qu’esquissait la « République chrétienne » en Europe — un souci qu’il partageait avec Maritain ? « Nous sommes de ces nationalistes qui ne méprisent ni n’avons jamais méprisé dans les choses humaines l’humanité, l’universel ». En 1926, encore, il enseigne aux étudiants d’AF qu’ « au point de vue humain, la division de l’Europe en nations indépendantes […] n’est certainement pas un progrès. »

    Et pour en finir avec la sacralisation de l’identité ou de la nation, en 1937, il exulta devant la publication par Pie XI de l’Encyclique contre le nazisme, Mit brennender Sorge : « On sait maintenant ce qui est interdit, c’est l’hitlérisme, […] c’est la métaphysique religieuse du sol et du sang ». Pour l’ « identité sacralisée », Gaultier Bès repassera… 

    D’autant que, tout cela, il le sait. Lors de son intervention remarquée [3] au colloque de l’Action Française en 2017 sur le Bien commun, devant le prince Jean, tout en marquant ses différences, ce qui est bien normal, et même heureux, il se plaçait dans une approche plus constructive, moins manichéenne, sachant qu’il trouvait un écho favorable parmi le public dans sa définition de la famille comme microsociété primordiale, et son refus à la fois de l’individualisme et de l’étatisme : c’est au nom de la famille précisément que Maurras refuse à la fois le contractualisme roussien et le fascisme, dont il traite la doctrine de « folie » en raison de sa statolâtrie dès 1929. Ce qui n’est en rien contradictoire avec la nécessité de penser le bien commun à l’échelle de la biosphère, la nation étant un intermédiaire entre la personne et les microsociétés (les familles et associations), d’une part, et la terre, de l’autre.

    D’ailleurs, comme l’ajoutait alors Gaultier Bès, « personne n’habite la terre, on habite tous un territoire » : tel est précisément le sens du nationalisme maurrassien. Bès ajoute alors : « Pour moi la nation est moins importante que la famille même si elles ne sont pas du tout dans mon esprit opposées. […] Je ne suis pas l’inventeur de l’expression “écologie intégrale”, pas plus d’ailleurs que le pape François, et Stéphane Blanchonnet, qui est en face de moi, l’a utilisée avant moi, et je crois que je ne te l’avais jamais dit, c’est l’occasion, je ne sais pas s’il est le premier, il le dira lui-même, mais Falk van Gaver l’avait utilisée aussi de son côté. J’ai repris une expression qui circulait déjà » — Stéphane Blanchonnet, qui est le président du comité directeur de l’AF, avait fait une conférence sur l’écologie intégrale en 2011 [4].

    Puis, après avoir explicitement paraphrasé « une formule célèbre » (« Tout ce qui est national est nôtre », la formule du duc d’Orléans reprise par l’AF ) en : « Tout ce qui est local est nôtre », de conclure : « La nation est un lieu, donc déjà une forme de relocalisation, surtout à l’ère globale ». Propos que la salle ne manqua pas d’applaudir. Propos tout à fait maurrasso-compatible.

    Oui, « le malentendu s’éclaircit aisément pourvu qu’on fasse un peu d’histoire des idées, de manière factuelle et non biaisée ». Certes, il n’est pas facile, aujourd’hui, en ces temps de manichéisme, d’y échapper lorsqu’il s’agit de plaire. Mais le bushisme mental, qui consiste à identifier le camp du mal pour mieux le condamner et quémander une place dans le camp du bien est toujours une défaite de l’intelligence. C’est, en tout cas, une trahison de ladisputatio, si chère à saint Thomas.  

    [1] https://www.marianne.net/debattons/billets/l-ecologie-integrale-est-inclusive-ou-insensee

    [2]https://www.liberation.fr/debats/2019/05/05/les-droites-dures-s-enracinent-dans-l-ecologie-integrale_1725128

    [3] https://www.actionfrancaise.net/retrospective/colloque-refonder-bien-commun/

    [4] https://www.dailymotion.com/video/xhvkkm?retry ethttps://www.dailymotion.com/video/xhy9lk

    Axel Tisserand

    atisserand@lincorrect.org

    Essayiste, historien des idées

    Dernier livre paru, en avril 2019 : Actualité de Charles Maurras, introduction à une philosophie politique pour notre temps, préface d’Yves Floucat, éditions Téqui. La citation de Carnet de notesde Maritain est tirée de la préface.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le nouveau numéro du Chêne, le journal du MNR

    1018600308.jpgDame comme il faut reconstruire la France
    Au sommaire de ce numéro :

    Editorial : Il faut reconstruire Notre-Dame comme il faut reconstruire la France.

    • Actualité, communiqués de presse.
    • Pour une Europe puissante.
    • Baisser les dépenses publiques pour diminuer les impôts et garder l’euro !
    • La PMA ou la mort du Père.
    • Un peu d'économie et de fiscalité pour les Nuls.
    • Nathalie Loiseau serait amnésique. C'est plutôt inquiétant pour son avenir...
    • Vie du mouvement.
    • Des appels au racisme meurtrier, ça existe en France macronienne.

    Lire ce numéro cliquez ici

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  • Les Lansquenets d'Europe vous attendent fin juillet dans les Bouches-du-Rhône avec Gabriele Adinolfi

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  • Agir en conformité avec la nature profonde du politique

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    Ligne Droite cliquez ici

    Parmi les causes qui expliquent la crise du politique dans notre pays, il y a sans conteste la méconnaissance de la nature profonde du politique. Une méconnaissance qui touche, et c’est bien normal, la population tout entière, mais qui affecte aussi, plus curieusement, ceux qui s’engagent en politique, qu’ils soient simples adhérents ou élus. Ligne droite estime donc nécessaire que les militants de la droite nouvelle soient initiés à ce qui fait la spécificité du politique et donc à sa nature profonde.

    La définition du politique : garantir le bien commun de la cité

    Le terme de politique est construit à partir de polis, le mot grec qui désignait la cité État. Aussi le politique est-il l’art et la pratique du gouvernement des sociétés humaines. Il a pour but de garantir leur survie et de faire prévaloir l’intérêt général, c’est-à-dire plus globalement d’œuvrer au bien commun. Aujourd’hui en France cet objectif est largement perdu de vue car  les intérêts privés liés aux minorités comme au marché prennent le pas sur l’intérêt public. Une situation qui résulte de l’individualisme radical sécrété par l’idéologie libérale/libertaire du Système et dans laquelle, les individus étant seuls à exister, le bien commun disparaît, le politique s’efface et le chaos s’installe.

    Les fondements du politique : un peuple, une terre, une loi

    Le politique n’a en effet pas  sa place partout. Pour qu’il y ait politique, il faut que trois conditions soient réunies. Un peuple d’abord, car l’homme est par nature un être social et, à ce titre, il est voué à vivre en société. «Hors de la cité, l’homme est une bête ou un dieu», disait Aristote. Aussi doit-il vivre avec ses semblables au sein d’un peuple, c’est-à-dire d’une collectivité homogène de personnes ayant une histoire commune et la volonté de la prolonger dans le temps.

    Mais il faut aussi une terre, car c’est en fonction du sol qu’il a conquis et dont il a hérité qu’un peuple s’organise, vit et se développe. Tant il est vrai que la civilisation qu’il construit dépend largement des liens qu’il établit avec sa terre.

    Enfin, une loi, car attaché à son sol, le peuple définit les règles qui lui permettent de vivre le plus harmonieusement possible en garantissant, au-delà des modes et des circonstances, les conditions de sa survie.

    Sans ces trois impératifs, il n’est pas de politique possible. Un peuple sans terre ou une terre sans loi ou encore une terre sans peuple, constituent autant de configurations d’où la dimension politique est exclue. Aussi est-il essentiel que la France conserve ces trois fondements. Car si demain, en raison de l’idéologie mondialiste du Système, notre pays n’était plus qu’un hexagone où vivraient des individus étrangers les uns aux autres, il ne pourrait plus connaître les bienfaits de la régulation politique. Aussi, en ignorant les fondements du politique, le Système qui nous dirige risque-t-il de faire sombrer la France dans le chaos.

    La nature du politique : le commandement et l’obéissance

    Le politique est par ailleurs défini par l’impératif du commandement et de l’obéissance. Deux notions qui peuvent paraître aujourd’hui brutales et déconnectées des sociétés contemporaines. Et, pourtant, dans tous les régimes, que l’organisation institutionnelle soit autoritaire ou démocratique, le politique passe par le commandement. C’est-à-dire par une relation hiérarchique à travers laquelle une volonté particulière exerce sa puissance sur les autres. Et loin d’être une forme d’autoritarisme d’un autre âge, cette réalité d’ordre politique s’avère à la fois nécessaire et bénéfique car c’est par la puissance de cette volonté propre au commandement que se forme l’unité politique d’une nation. En ce sens la puissance est positive puisqu’elle unifie et ordonne. Aussi est-il essentiel que celui qui exerce le commandement dispose de la puissance car, quelle que soit la source de sa légitimité, c’est elle qui lui permet d’agir, de rassembler, de mettre en ordre et de créer une harmonie.

    La crise du politique qui affecte aujourd’hui notre pays s’explique largement par l’effacement de ce principe. Limités dans leur pouvoir par les médias, les juges, les eurocrates et la super classe mondiale, les dirigeants de la France manquent de puissance pour assurer leurs fonctions politiques. Dès lors, l’unité de la nation se fissure et le désordre apparaît. Un désordre d’autant plus marqué que, dans le même temps, le principe d’obéissance se trouve lui aussi affaibli.

    Or, le politique exige l’obéissance. Une obéissance qui ne s’apparente nullement à une soumission ou à un rapport d’inférieur à supérieur. Car il n’y a rien d’arbitraire dans cette relation mais seulement l’acceptation des règles et obligations qui s’imposent à tous dans l’intérêt commun. Là encore, la crise du politique conduit à une remise en cause de ce principe d’obéissance, lequel sera d’ailleurs d’autant moins observé que le commandement ne sera plus respecté.

    Le champ du politique : le public et le privé

    Le domaine du politique est de plus caractérisé par la bonne articulation entre la sphère privée et la sphère publique. La première concerne l’individu dans ses relations avec ses semblables, qu’elles soient d’ordre familial, économique, associatif ou autre. Quant à la seconde, elle relève de tout ce qui concerne la sécurité, l’ordre et l’harmonie de la collectivité, c’est-à-dire la poursuite du bien commun.

    Le politique, qui est en charge de la sphère publique et d’elle seule, doit donc veiller à la séparation des deux sphères. Car si le domaine du politique se trouve occupé par des éléments illégitimes ou si, au contraire, le politique interfère dans ce qui n’est pas de son ressort, si donc il y a interpénétration des deux sphères, le politique se trouve dénaturé et le désordre s’installe.

    C’est là encore ce que l’on observe dans la France d’aujourd’hui avec un État qui envahit la sphère privée, s’occupant de régenter de A à Z la vie quotidienne des Français pendant que, de l’autre côté, des fonctionnaires, des financiers ou des journalistes s’immiscent dans les affaires publiques pour dicter leur loi à nos dirigeants. Une dénaturation du politique qui est l’une des causes majeures du déclin de notre pays.

    L’essence du politique : l’ami et l’ennemi

    Le politique est enfin d’essence conflictuelle. Son rôle est de traiter les antagonismes et de trancher les conflits. Aussi la notion d’ennemi est-elle indissolublement liée au politique. Encore faut-il dans ce domaine établir une distinction fondamentale entre deux catégories d’ennemis. Une distinction que les Romains avaient consacrée par l’usage de deux mots différents : inimicus et hostis. L’inimicus est l’ennemi privé, celui que l’on peut se faire dans sa vie personnelle et auquel on voue souvent des sentiments aussi passionnels qu’irrationnels. L’hostis désigne de son côté l’ennemi collectif, celui qui menace la nation, ses intérêts ou ses ressortissants. Il s’impose quant à lui pour des raisons objectives et c’est bien sûr de ce type d’adversaire que traite le politique.

    Car le politique se distingue avant tout comme l’activité humaine régie par les relations conflictuelles entre amis et ennemis. Si la morale est le domaine du bien et du mal, l’art celui du beau et du laid, le politique est par excellence le domaine de l’ami et de l’ennemi.

    Là encore, cette notion peut paraître dure et brutale mais elle doit cependant être nuancée car, si le critère spécifique du politique tient à sa nature polémique, le but du politique n’est pas de susciter des hostilités mais de vaincre l’ennemi pour faire régner la concorde et l’harmonie. Pour autant, il importe d’être lucide et de savoir désigner son ennemi car, si on ne le fait pas, lui le fera et se placera dès lors en position de supériorité.

    De même, il est impératif de ne pas mélanger morale et politique. Car, à vouloir appliquer les règles de la morale au domaine politique, on abandonne celles qui sont spécifiques du politique et on multiplie les erreurs. Et, là encore, de telles erreurs sont régulièrement commises par les dirigeants de notre pays. N’est-ce pas en effet au nom de la morale qu’ils imposent aux Français d’accueillir toujours plus de migrants, alors que les règles du politique devraient au contraire les conduire à les en préserver pour sauvegarder l’identité et l’intégrité de notre peuple ?

    On le voit, la plupart des graves problèmes que connaît notre nation sont dus à une méconnaissance de l’essence même du politique. C’est donc aussi en réhabilitant le politique au sens noble du terme que la droite nouvelle pourra assurer le redressement de notre nation et de notre civilisation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/16/agir-en-conformite-avec-la-nature-profonde-du-politique-6151374.html

  • À la recherche de l’ancêtre commun de Sapiens et Néandertal : Heidelberg disqualifié ?

    Les scientifiques qui enquêtent sur les origines des humains ont réalisé d’immenses progrès grâce à l’amélioration récente des techniques d’analyse de l’ADN ancien. Une nouvelle étude se repose sur une méthode alternative pour remonter dans le temps: l’analyse de dents humaines fossilisées.

    L’étude, publiée mercredi dans la revue Science Advances, fait remonter à une date plus ancienne que le consensus scientifique actuel l’âge du dernier ancêtre commun d’Homo sapiens (notre espèce) et des néandertaliens, soit 800.000 ans au lieu de 400.000 à 600.000 ans.

    […]

    La conséquence immédiate de ces travaux est qu’ils élimineraient l’homme d’Heidelberg (Homo heidelbergensis) comme l’ancêtre commun tant recherché.

    Suite sur LaLibre.be

    http://www.fdesouche.com/1207229-1207229

  • Passé-Présent n°239 : Charles Quint, défenseur de la chrétienté

    A l’occasion du 500è anniversaire de l’élection impériale de Charles Quint (1500-1558), Philippe Conrad brosse les contours de la vie de ce prince flamand, petit-fils de Charles le Téméraire, qui, face à la poussée de l’empire ottoman en Europe, parvint à reconstituer par sa volonté d’action l’unité de la chrétienté.

    Anne Sicard achève le récit de la vie de la Duchesse de Montpensier, dite La Grande Mademoiselle (1627-1693). Son rôle au cours de la Fronde, son exil, son mariage secret, ses obsèques grandioses.

    Philippe Conrad reçoit le Professeur Yves Morel pour son ouvrage : La vraie pensée d’Augustin Cochin, préfacé par Jean Tulard (Ed. Via Romana – 342 p. – 24 €).
    Monarchiste, catholique, historien contre-révolutionnaire, Augustin Cochin (1876-1916) n’appartint cependant à aucune organisation politique. Solitaire, contesté pour son interprétation de la Révolution française où il révéla les mécanismes de prise de pouvoir par les sociétés de pensée, il fut longtemps marginalisé avant d’être redécouvert par François Furet.
    Yves Morel revisite la pensée de Cochin et nous parle également des rapports qu’il entretenait avec Hippolyte Taine, l’Action française ou la Franc-maçonnerie.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n239-charles-quint-defenseur-de-la-chretiente

  • Procès, Europe, Notre-Dame: 80 minutes de Nitroglycérine avec Jérôme Bourbon

  • Roland Hélie : « Les Français sont prêts à remettre en cause le système. »

  • La Petite Histoire : Pourquoi la colonisation est une entreprise de gauche !

    Après avoir remis les choses au clair au sujet du prétendu « pillage » des colonies par la France, La petite Histoire revient sur un autre grand tabou, à savoir le rapport entre la gauche et la colonisation. En effet, si aujourd’hui cette thématique est accolée à la droite ou à l’extrême-droite, la colonisation a bien été initiée et portée à bout de bras par la gauche républicaine, de Jules Ferry à Léon Blum en passant par Jean Jaurès et Léon Gambetta. Retour sur un autre mythe intouchable.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-pourquoi-la-colonisation-est-une-entreprise-de-gauche