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culture et histoire - Page 719

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (3)

    Aujourd'hui : 1. Dénonciations des persécutions juives...

    1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 9 novembre 1933 :
    - "La Grande-Bretagne poursuivra l'oeuvre du désarmement", affirme sir John Simon.
    Deux hommes, hier, ont connu des chiffres qui les ont rendus également heureux. L'un est le coiffeur de Tarascon, l'autre est Hitler. Ils ont chacun gagné le gros lot.
    Figurez-vous la joie qu'a sentie le Führer en suivant par la radio le discours de sir Jonh Simon à la Chambre des Communes. Discours prodigieux, presqu'inconnu dans les annales de l'Histoire. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement britannique se félicitait d'abord que l'Angleterre eût fait tout ce qui était en son pouvoir pour relever l'Allemagne. Hitler, lui aussi, a ce relèvement pour but. Puisque l'Angleterre et lui veulent la même chose, c'est parfait. Il n'y a même pas à chercher querelle au Führer sur les moyens dont il se sert pour conduire son peuple vers les sommets. De fait, sir John Simon a oublié la persécution d'Israël autant qu'Arthur Henderson a oublié les camps de concentration où sont parqués les social-démocrates..." (la note se poursuit par 27 lignes, sur l'inconséquence et l'aveuglement des gouvernements français et anglais qui désarment, au lieu d'armer...) 
    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 novembre 1933 :
    "Hitler a pu faire jusqu'ici ce qu'il a voulu, heurter de front les idées reçues, braver l'opinion du monde, persécuter les juifs, mettre ses adversaire politiques dans des camps de concentration, jeter par terre la Conférence de Genève, crier raca sur la Société des Nations et lui porter un coup terrible, tout cela impunément. Il est prouvé que l'Allemagne arme avec activité et méthode. Péché véniel. On lui demande simplement auhourd'hui de ne pas armer trop et de faire preuve de modération dans sa préparation militaire... Hitler a déjà partie aux trois quart gagnée. Il en conclut que les puissances capitulent parce que leur résistance politique et morale est brisée. Il ne s'arrêtera pAs là dans ses déductions." 
    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 5 janvier 1934 :
    Le garde de fer qui a tué Jean Duca a frappé ce qu'il peut y avoir en Roumanie, dans un coeur et un esprit ardemment roumain, de plus français par les habitudes de penser, et ce qu'il peut y avoir aussi de plus francophile en politique . Ce n'est peut-être pas ce que l'assassin voulait, mais c'est ce qu'il a fait.
    Les amis de la France seront-ils supprimés l'un après l'autre ? On dit que leurs noms sont inscrits sur une liste noire. En tout cas, ceux qui sont poursuivis par la haine de la croix gammée se trouvent encore être nos amis.
    Ainsi, autour du meurtre de Jean Duca, se nouent bien d'autres drames, de même que l'attentat auquel le chancelier Dolfuss a échappé récemment était une lueur dans la nuit de l'Europe danubienne.
    Le roi de Roumanie avait fait appel, devant les difficultés du pays, au parti libéral. Il persiste dans son intention, et elle est digne d'un roi. Car il ne faut pas se dissimuler que ce prince a dû prendre beaucoup sur lui pour revoir dans ses conseils les fidèles de Jean Bratiano qui, autrefois, avaient jugé nécessaire d'écarter du trône l'héritier présomptif. 
    Il y a près de trois quarts de siècle qu'un rameau des Hohenzollezrn s'est détaché pour accepter la couronne de Roumanie. Jamais, au fond, l'Allemagne ne s'est résignée à voir ses souverains se nationaliser. Elle a toujours prétendu les tenir sous sa coupe, même avant le racisme. Ils lui ont échappé toujours. Elle ne les reprendra pas par la bombe et le poignard. Mais on voit trop se dégager, dans cette partie de l'Europe, sous l"emblème et le prétexte de l'antisémitisme, l'intrigue servie par la terreur.

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (2)

    Aujourd'hui : 2. L'Homme sans prénom

    Surtout ne rien imposer; laissez-le libre; il choisira "librement" (!) quand il sera grand; l'enfant ne doit être en rien conditionné par ce - et ceux... - qui l'ont précédé....
    Ces vieilleries des pédagogistes modernes (?) d'aujourd'hui, dont Philippe Meirieu est le pape, traînent en réalité depuis des décennies...
    Avec sa "douce et paisible ironie" - pour reprendre sa propre expression, c'est cette "folie" que dénonce Jacques Bainville dans cette histoire de Tift....
    "Quoiqu'elle vienne d'Amérique, cette histoire n'est pas d'Edgar Poe ni de Mark Twain. C'est une histoire tout à fait vraie.
    Il y a, dans le commerce de New York, un représentant qui ne porte aucune espèce de prénom. Ce personnage s'appelle Tift, et il ne s'appelle que Tift. Ni les apôtres, ni les saints, ni les héros, ni les prophètes ne veillèrent à son baptême. Tift ne dépend ni de l'Ancien ni du Nouveau Testament., ni de l'antiquité grecque ni de l'antiquité romaine. Il ne se nomme même pas Sadi, comme feu le président Carnot. Tift reste Tift tout court, et c'est par là qu'il se distingue du commun des mortels et des très nombreux Tift qui foulent le sol de l'Amérique.
    Chaque fois, cependant, que cette dérogation à un usage universel cause un désagrément, Tift raconte volontiers son aventure. Il a du la redire récemment à propos d'un conflit avec l'administration de son pays. Tift avait donc des parents qui professaient le plus profond respect pour la liberté humaine. Ayant engendré un fils, ils ne se reconnurent pas le droit de peser sur sa conscience. Tift devait n'avoir ni religion, ni préjugés. Il devait marcher vers l'avenir affranchi de toute entrave. C'est pourquoi les parents de Tift, après réflexion mûre, décidèrent de ne pas donner de prénom à leur fils. Ainsi évitaient-ils une responsabilité redoutable. Tift, quand il le voudrait, pourrait choisir les syllabes les plus harmonieuses à son gré.... Et son père et sa mère se réjouirent dans leur âme de leur prudente résolution.
    Tift connut bientôt ce qu'il en coûte de ne s'appeler ni jean, ni Jacques, ni Edouard, ni Émile. Ses débuts dans le monde furent tumultueux. A l'école, son absence de pérnoms lui valut railleries et brimades, auxquels il répondait d'ailleurs par de solides horions. A sa majorité, lorqu'il s'agit pour Tift de s'inscrire sur les listes électorales et d'exercer ses droits de citoyen, le bureau lui refusa la délivrance de sa carte. Tift dut la revendiquer devant les tribunaux. Après de longues audiences, plaidoiries et consultations de droit, les juges reconnurent que rien dans la constitution ni dans les lois n'obligeait un citoyen à porter un prénom, pas même un nom. Tift majeur restait libre devant les hommes de s'appeler Tift comme devant ou d'ajouter à Tift l'ornement qui lui conviendrait.
    Cependant, en présence du calendrier, pris d'hésitations et de doutes, Tift ne se pressait pas et ne décidait rien. Il lui vint alors une pensée délicate et ingénieuse. "Je contracterai mariage quelque jour, se dit-il, ma femme m'appliquera elle-même son prénom préféré." 
    Tift prit femme en effet, mais il se trouva que Mrs Tift n'avait jamais songé à l'esthétique des prénoms masculins. Elle n'aimait pas mieux Ernest que Guillaume. Et - telle est la vanité des femmes - trouvant original d'avoir pour mari le seul homme d'Amérique qui portât sec et nu le nom de son père, elle persuada Tift de rester, pour l'amour d'elle, un Tift unique entre tous les Tift de l'Union. 
    Ainsi, Tift mourra comme il a vécu, sans prénom ni grec, ni latin, ni hébreu, ni germanique. Et le principe d'où étaient partis les parents de Tift aura porté une conséquence imprévue. Se faisant scrupule d'attenter à la liberté de leur fils, ils ont pourtant, bon gré mal gré, disposé de ses destinées. On frémit quand on pense à ce qui serait arrivé si ces scrupules étaient nés quelques mois plus tôt dans l'esprit de ce père et de cette mère admirables : Tift n'aurait certainement pas vu la lumière. Car, pour respecter intégralement la liberté humaine, il importe de ne pas engendrer des enfants qui n'ont pas demandé à venir au monde. Témoin Chateaubriand qui maudissait le jour où sa mère lui avait "infligé la vie".
    Il est d'ailleurs certain que les hommes ne seront vraiment libres et que la République ne sera vraiment fondée sur la terre qu'à partir du moment où chacun aura le droit de choisir ses parents. C'est la morale de l'histoire de Tift. 
    L'Action française, 22 janvier 1911

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/05/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6165838.html

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir d'aujourd'hui, vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

    Aujourd'hui : 1. Dénonciations des persécutions juives...

    1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 9 novembre 1933 :
    - "La Grande-Bretagne poursuivra l'oeuvre du désarmement", affirme sir John Simon.
    Deux hommes, hier, ont connu des chiffres qui les ont rendus également heureux. L'un est le coiffeur de Tarascon, l'autre est Hitler. Ils ont chacun gagné le gros lot.
    Figurez-vous la joie qu'a sentie le Führer en suivant par la radio le discours de sir Jonh Simon à la Chambre des Communes. Discours prodigieux, presqu'inconnu dans les annales de l'Histoire. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement britannique se félicitait d'abord que l'Angleterre eût fait tout ce qui était en son pouvoir pour relever l'Allemagne. Hitler, lui aussi, a ce relèvement pour but. Puisque l'Angleterre et lui veulent la même chose, c'est parfait. Il n'y a même pas à chercher querelle au Führer sur les moyens dont il se sert pour conduire son peuple vers les sommets. De fait, sir John Simon a oublié la persécution d'Israël autant qu'Arthur Henderson a oublié les camps de concentration où sont parqués les social-démocrates..." (la note se poursuit par 27 lignes, sur l'inconséquence et l'aveuglement des gouvernements français et anglais qui désarment, au lieu d'armer...) 
    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 novembre 1933 :
    "Hitler a pu faire jusqu'ici ce qu'il a voulu, heurter de front les idées reçues, braver l'opinion du monde, persécuter les juifs, mettre ses adversaire politiques dans des camps de concentration, jeter par terre la Conférence de Genève, crier raca sur la Société des Nations et lui porter un coup terrible, tout cela impunément. Il est prouvé que l'Allemagne arme avec activité et méthode. Péché véniel. On lui demande simplement aujourd'hui de ne pas armer trop et de faire preuve de modération dans sa préparation militaire... Hitler a déjà partie aux trois quart gagnée. Il en conclut que les puissances capitulent parce que leur résistance politique et morale est brisée. Il ne s'arrêtera pAs là dans ses déductions." 
    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 5 janvier 1934 :
    Le garde de fer qui a tué Jean Duca a frappé ce qu'il peut y avoir en Roumanie, dans un coeur et un esprit ardemment roumain, de plus français par les habitudes de penser, et ce qu'il peut y avoir aussi de plus francophile en politique . Ce n'est peut-être pas ce que l'assassin voulait, mais c'est ce qu'il a fait.
    Les amis de la France seront-ils supprimés l'un après l'autre ? On dit que leurs noms sont inscrits sur une liste noire. En tout cas, ceux qui sont poursuivis par la haine de la croix gammée se trouvent encore être nos amis.
    Ainsi, autour du meurtre de Jean Duca, se nouent bien d'autres drames, de même que l'attentat auquel le chancelier Dolfuss a échappé récemment était une lueur dans la nuit de l'Europe danubienne.
    Le roi de Roumanie avait fait appel, devant les difficultés du pays, au parti libéral. Il persiste dans son intention, et elle est digne d'un roi. Car il ne faut pas se dissimuler que ce prince a dû prendre beaucoup sur lui pour revoir dans ses conseils les fidèles de Jean Bratiano qui, autrefois, avaient jugé nécessaire d'écarter du trône l'héritier présomptif. 
    Il y a près de trois quarts de siècle qu'un rameau des Hohenzollezrn s'est détaché pour accepter la couronne de Roumanie. Jamais, au fond, l'Allemagne ne s'est résignée à voir ses souverains se nationaliser. Elle a toujours prétendu les tenir sous sa coupe, même avant le racisme. Ils lui ont échappé toujours. Elle ne les reprendra pas par la bombe et le poignard. Mais on voit trop se dégager, dans cette partie de l'Europe, sous l"emblème et le prétexte de l'antisémitisme, l'intrigue servie par la terreur.

  • La Petite Histoire – Le Mont-Saint-Michel, breton ou normand ? Je réponds !

    Le Mont-Saint-Michel est-il Breton ou Normand ? Voilà une querelle bien française qui dure depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles. Mais alors, qu’en est-il sur le plan historique, géographique et même géopolitique ? C’est l’épineuse question à laquelle je me propose de répondre dans cet épisode, au risque de prendre quelques coups bien mérités !

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-mont-saint-michel-breton-ou-normand-je-reponds

  • Samedi 31 août et dimanche 1er septembre : 49e Journées chouannes à Chiré-en-Montreuil (86)

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  • La déséducation nationale… entreprise de destruction massive.

    N’imaginez pas que donner de bonnes notes soit « égalitaire ».

    C’est de la démagogie à l’état pur, et comme toute démagogie à l’état pure, comme toute « facilité » cela mène toujours au résultat inverse à celui qui était recherché.

    Donner le BAC avec mention à tout le monde, supprimer les concours d’entrée à Science-Po ce n’est ni du progrès ni de l’égalité.

    La réalité, à un moment, rattrape tous les mensonges.

    A force de mauvais choix les situations ne sont plus rattrapables.

    La sélection naturelle est naturelle.

    Dans un processus politique, l’action publique cherche à rendre la sélection naturelle moins « définitive » et à laisser sa chance à tous.

    C’est le rôle de l’instruction.

    D’ailleurs notez la différence sémantique entre instruction et éducation. Instruire c’est donner les outils de la connaissance ou d’accès à celle-ci. Éduquer, c’est élever, et cela implique par définition une ingérence dans la vie des enfants.

    Le constat du niveau en France est alarmant. On cache derrière des taux de réussite « soviétiques », une réalité dramatique avec des gamins qui ne savent plus lire ni écrire, qui ne savent plus réfléchir ni penser.

    Donner de bonnes notes est ce qu’il y a de plus inégalitaire, cela peut même faire croire à certains parents que tout « va bien », que le gamin a le niveau, alors qu’il est d’une nullité crasse, plus personne n’est en mesure de comprendre ce qu’il lui arrive le jour où la sélection fait son oeuvre.

    Les bonnes notes à tous, c’est comme les taux 0 en économie. Cela biaise totalement la perception de la réalité des agents économiques, cela fait prendre les mauvaises décisions basées sur de mauvais indicateurs.

    Les bonnes notes à tous, c’est faire croire que l’éducation est bonne pour tout le monde, alors que les plus aisés bénéficient d’une bien meilleure instruction et d’une préparation à la maison et pas les gamins issus des classes les plus populaires.

    Mentir aux gens est ce qu’il y a de pire, après… les mensonges que l’on se fait à soi-même.

    Charles SANNAT

    « Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

  • Préserver la culture d’une civilisation n’a rien à voir avec le racisme

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    La polémique née d’un tweet de Nadine Morano à l’encontre de Sibeth Ndiaye n’est pas anecdotique. Par plusieurs aspects, elle est au contraire essentielle. D’abord, elle révèle la stratégie du pouvoir actuel, son orientation et son mode d’action privilégié. La porte-parole gouvernementale n’a pas été choisie par hasard : sa nationalité récente, son style vestimentaire, son registre lexical ont été délibérément choisis pour heurter, pour choquer, pour provoquer. Le but est toujours le même : susciter des réactions qui seront ensuite stigmatisées parce qu’elles seront qualifiées de racistes.

    Le simple bon sens de n’importe quel citoyen français lui suggère qu’une personne chargée de synthétiser un Conseil des ministres doit être représentative de celui-ci et, en fait, de la France. Mme Ddiaye ne l’est évidemment pas, et ne cherche pas à l’être. Bien au contraire. La critique de ses tenues est parfaitement légitime. Celle de son expression ne l’est pas moins. Cette Franco-Sénégalaise est issue de l’oligarchie de son pays d’origine. On doit y être davantage habitué au homard qu’au kebab. Le choix du « kebab » pour illustrer la nourriture de base du Français n’est donc pas la signature d’une appartenance communautaire mais une manœuvre pour dresser deux France l’une contre l’autre : celle de l’avenir, jeune, ouverte, issue de plus en plus de l’immigration, et celle du passé, qu’on titille ainsi pour qu’elle réagisse – ce que Nadine Morano n’a pas manqué de faire.

    Le piège a fonctionné : ceux qui n’aiment pas Sibeth Ndiaye ne la supportent pas parce qu’elle est noire. Ils sont racistes et, en fait, se situent dans l’un des deux camps qui doivent résumer toute la politique nationale selon le pouvoir actuel : Macron ou Mme Le Pen. Par son tweet, Nadine Morano est dans le second ! La manière dont Sibeth Ndiaye lui répond est pleine d’enseignements. Cette fois, le langage est soutenu, mais on y perçoit aussitôt les « tics » verbaux des militants antiracistes : la dévaluation de l’adversaire non par des arguments mais par des associations dépréciatives, comme les heures sombres de l’Histoire, les odeurs nauséabondes. Ici, ce sera la fange, la version châtiée de la boue ou de la merde. La porte-parole dit qu’il faut élever le débat. En l’occurrence, elle ne rehausse que son expression mais abaisse, du même coup, le débat en se dévoilant militante de choc, ce qui n’est nullement son rôle.

    Le terme de « fange » jeté à la figure de Nadine Morano est infiniment plus insultant que les propos de cette dernière à l’encontre de Mme Ndiaye. Le tweet de la députée européenne était entièrement justifié : les vêtements excentriques, notamment un pantalon façon « peau de tigre », y sont qualifiés de « tenue de cirque ».

    Car, en second lieu, la polémique a fait apparaître le véritable problème qui est celui de la confusion entretenue avec succès par la gauche idéologique, toujours au pouvoir, au gouvernement comme dans les médias complices, entre race et culture. Il s’agit de faire passer toute défense de l’identité culturelle pour du racisme. Si la hiérarchie des hommes en fonction de leur couleur ou de la forme de leur boîte cranienne, c’est du racisme que rien ne vient justifier, ni scientifiquement, ni moralement, en revanche, l’idée que la culture d’une civilisation, d’une nation doive être préservée n’a rien à voir avec le racisme.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/preserver-la-culture-dune-civilisation-na-rien-a-voir-avec-le-racisme/

  • Du 19 au 25 août : l'Université d'été d'Académia Christiana dans l'Orne

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    Communiqué d'Universita christiana :

    Nous voulons que notre pays renoue avec son âme française, c'est-à-dire avec notre histoire. Autrement dit : vivre de notre identité. Nous croyons que la tradition n’est pas le passé mais ce qui ne meurt jamais. Nous voulons que notre identité perdure. Provinciale, française, européenne et catholique, notre identité est une richesse. Nous ne sommes pas des conservateurs de musée, nous brûlons d’un ardent désir de vivre ici et maintenant de nos traditions millénaires.

    Nous voulons également la justice et militons pour un ordre politique régi par les lois qui transcendent la volonté des hommes. Notre norme, c’est le réel, c’est-à-dire la nature créée par Dieu. Enfin, parce que nous sommes catholiques, nous voulons que l’ordre politique n’ordonne rien qui soit contraire à la foi et n’interdise rien qui soit exigé par elle. Nous ne sommes pas les gardiens aigris d’un nouvel ordre moral, mais simplement les porteurs d’un ordre politique apte à servir le véritable bien commun.