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Dans les classes le drapeau, mais de moins en moins de Français…
Ce n’est pas parce que le rap est violent et haineux qu’il faut voir tout en noir….
Pas d’immigration = pas de terrorisme (et très peu de délinquance) Notification de l’administration de FB le 20/02/19 : « Personne d’autre ne peut voir cette publication, car elle va à l’encontre de nos Standards de la communauté sur les discours incitant à la haine »
Sur le Système mondialiste et immigrationniste, son projet, sa propagande, ses collabos, ses dissidents
Le choix est bien celui posé par Macron : le « progressisme », mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire ; ou le « populisme », pour espérer défendre les intérêts des Européens de souche ainsi que leur civilisation…
Trois France. La classe dirigeante immigrationniste et ceux qui la soutiennent. Les immigrés, alliés pour l’heure aux précédents. Les Français de souche, qui pour la plupart sont hostiles à l’immigration. Quant à l’extrême-gauche, elle est proche des immigrés et a versé depuis longtemps dans l’islamo-gauchisme.
(condamnation d’agents immobiliers qui ne voulaient pas d’arabes de noirs ou de jaunes sur les annonces) Les juges qui les ont condamnés ont d’ailleurs de nombreux voisins noirs, jaunes et arabes et en sont très satisfaits…
Certains se demandent ce qu’est un « Européen de souche »… Alors qu’il suffit de se regarder dans une glace…
(Horvilleur rabin : pourquoi n’aime-t-on pas les juifs ?) Or, dans notre monde de bisounours, l’amour universel est obligatoire…
(Horvilleur rabin : pourquoi n’aime-t-on pas les juifs ?) Ouin… ouinn…
Pour lutter contre l’antisémitisme, le Système importe 4 à 500.000 immigrés supplémentaires par an, pour la plupart musulmans…
(Giesbert : la chasse aux juifs est ouverte) Les plus menacés restent tout de même les Français de souche
(Giesbert : la chasse aux juifs est ouverte) Lorsque l’invasion de l’Europe sera achevée, où les Européens de souche pourront-ils eux se réfugier ?
(les sorties des films du mercredi) Une dose de propagande : 1) féministe 2) homosexuelle 3) anti catholique 4) immigrationniste…? Cocher la case qui convient…
Et tous ces jeunes Blancs qui écoutent du rap à gogo… Fascinant processus suicidaire…
Sur les politiciens, la sphère politico administrative, la gauche, la droite, la classe dominante
(Mélenchon mis en cause pour ses assistants parlementaires) Et tous ces contractuels logés dans les structures des communes, départements et régions, qui sont en fait des permanents politiques au service des partis…
(des célébrités invitent le pape à devenir vegan) Ce pape est fou mais il a trouvé plus fou que lui…
(le rapport annuel de la cour des comptes) Economiser l’argent public ? Compte là-dessus, tu peux toujours courir…
(Duflot dénonce une agression sexuelle de Baupin) Pour s’attaquer à un machin pareil, il doit être sérieusement atteint…
Fabius, celui auquel les affaires sont toujours restées étrangères…
(trottinette à paris) En fait le bobo est avant tout un snob et cherche en tout domaine à se distinguer du Français moyen…
Sur la délinquance, la police, la justice
(des voyageurs brûlés à l’acide dans le métro) Dans le métro ouvert aux SDF, aux racailles et aux voyageurs, les sièges sont habituellement tapissés de tags, de crasse et d’excréments divers : l’acide c’est effectivement plus rare.
(fourgon de police attaqué à Lyon) Les casseurs antifas à la manoeuvre… Impunis depuis des décennies…
(le convoyeur arrêté Adrien Derbez) Ah cette fois on a la photo et le nom… D’habitude on nous dit que c’est impossible à cause de la présomption d’innocence…
Face à la consternante sottise contemporaine, deux pensées du XIXe siècle se révèlent salubres et prémonitoires, celles de Nietzsche et de Dostoïevski. Hélas souvent mal comprises, on les aborde en général trop tôt, sous l'influence bien intentionnée d'éducateurs et de conseilleurs imprudents, les ayant lus eux-mêmes dans le désordre. Si l'on se fixe, en effet, sur la Naissance de la tragédie, pour l'un, sur Crime et Châtiment pour l'autre, on passe à côté de l'essentiel du message de leurs auteurs.
La publication par le Magazine Littéraire[1] d'un dossier consacré à Nietzsche (1844-1900), 23 pages inégales sur une revue de 98 pages, a pu attirer le chaland, y compris parmi les lecteurs de cette chronique. Ils y ont dès lors, éventuellement, trouvé 2 ou 3 articles non-dénués d'intérêt.
En particulier, malgré une absence regrettable des dates correspondantes, indication essentielle dans toute étude historique, même s'agissant de philosophie, l'amalgame, insupportable mais courant, entre pensée nietzschéenne et national-socialisme[2], est clairement dénoncé.
Dommage en revanche qu'en 23 pages de revue, le nom de Heidegger (1889-1976) n'apparaisse pas. Il reste pourtant l'auteur de deux volumes, intitulés Nietzsche I et Nietzsche II à partir des 6 séminaires qu'il consacra, entre 1936 à 1942, à la réfutation de l'œuvre nietzschéen au point qu'on a pu le présenter comme son "adversaire le plus intime".[3]
On pourra apprécier dans cette même livraison un plutôt joli portrait du philosophe dessiné par Edvard Munch. Cette œuvre, crayonnée d'après une photo bien connue, est hélas datée de 1905, alors que notre cher Fritz était mort depuis 5 ans. La couverture de la revue est réalisée, quant à elle, à partir d'une autre photo, cent fois utilisée, qui date de son hospitalisation à Iéna en 1889.
Ayons la faiblesse, ici, de préférer un Nietzsche dans toute la force de sa jeunesse passionnée et tourmentée.
Le principal auteur de ce dossier, Dorian Astor connaît assez bien son sujet. Ce qu'il ne dit pas compte donc au moins autant que ses aveux. Rappelons en cette occasion, parmi les innombrables et déroutantes affirmations nietzschéennes, cette idée paradoxale que l'on écrit pour dissimuler sa pensée.
Venons en donc à une mauvaise action, accomplie avec autant de plaisir que de conviction, par votre chroniqueur préféré, il y a quelque 30 ans de cela. Elle m'a été involontairement suggérée par Georges-Arthur Goldschmitt dans l'inutile avant-propos qu'il insérait en 1977, accolée à l'édition de la belle biographie écrite par Daniel Halévy[4], prohibant d'avance toute réédition de la Volonté de Puissance, idée centrale de l'auteur dont a pu dire qu'elle constitue le péristyle du temple dédié à Zarathoustra. 30 ans après avoir réédité la traduction de Henri Albert : aucun regret. Au contraire : de précieux, amicaux[5] et instructifs souvenirs autour de cette petite bataille.
On doit savoir en effet qu'Élisabeth Förster, sœur tant soit peu abusive de Nietzsche, n'a joué, en l'occurrence[6], aucun autre rôle que de celui de confier les Fragments posthumes des Archives Nietzsche au musicien Heinrich Köselitz (1854-1918). Également connu sous le surnom de Peter Gast[7], celui-ci que N. considérait comme son seul véritable disciple et partisan de la révolution aristocratique à laquelle il aspirait, classa et regroupa, d'abord 483 aphorismes posthumes, qui furent édités en 1901 sous le titre prévu de "La Volonté de puissance" et les compléta par 584 autres en 1906.
Ces pages, clairement mises en ordre, éclairent toute la pensée de celui qu'il faut d'abord considérer comme un poète.
Nietzsche ne se réclame pas du nihilisme, et il explique, au contraire, dans la Volonté de puissance combien il s'oppose au nihilisme européen contemporain. Il ne reprend aucunement à son compte la rumeur de la mort de Dieu, criée dans Zarathoustra par un forcené.
Les gens qui ne l'ont pas lu[8] devraient cesser de salir ce constructeur en le mettant au service de la destruction.
N'a-t-il pas écrit, dans la Naissance de la philosophie à l'époque de la tragédie grecque : "C'est de la même source que coulent la lumière éblouissante de la vie et l'ombre de la mort".
JG Malliarakis
Apostilles
[1] cf. Magazine Littéraire N°15 daté d'avril 2019. [2] Le nom de Nietzsche est à peine cité, une seule fois sauf erreur, et de façon méprisante, par le philosophe officiel du IIIe Reich Alfred Rosenberg, dans son "Mythus des 20. Jahrhunderts". [3] traduits en français, dans la collection Idées chez Gallimard. [4]"Nietzsche" par Daniel Halévy, 1977, 726 pages, dans la collection Pluriel, alors chez Grasset, sous la direction de Georges Liébert. [5] En particulier celui d'un entretien chez Giorgio Locchi, qui se prolongea tard dans une nuit enneigée de janvier, et dont je sortis convaincu qu'il fallait entreprendre cette réédition. [6] Chaque fois qu'elle voulut tirer les idées de son frère vers celles de son défunt mari, Förster, tant Nietzsche que, plus tard son ami Köselitz, s'y opposèrent vigoureusement. "Cette pauvre Lama [surnom que lui donnait son frère] n'a pas la tête philosophique". [7] Témoignage de leur amitié et de leur proximité intellectuelle les 278 lettres de Nietzsche à Peter Gast, échelonnées entre le 27 mai 1876 et le 4 janvier 1889 ont été traduites et publiées en français. [8] Il est évidemment malheureux que ses traducteurs anglais aient transformé le titre allemand "der Wille zur Macht" en "The will of power", introduisant un contresens total. Les magnifiques traductions françaises de l'Alsacien Henri Albert, lui-même parfait bilingue, sont très supérieures.
Communiqué de Nicolas Bay, Co-Président du groupe « Europe des nations et des libertés » au Parlement européen, à propos du texte sur les “droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe” :
Mardi 26 mars, le Parlement européen votait, à Strasbourg, un texte totalement délirant et inspiré des mouvements dits « indigénistes ». Intitulé « résolution sur les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine », ce document était un condensé des éléments de langage que l’on trouve habituellement défendus par les communautaristes d’extrême gauche que représentent des personnes comme Houria Bouteldja, Danièle Obono ou Rokhaya Diallo.
Or, Geoffroy Didier, directeur de la campagne de LR pour les élections européennes, a soutenu ce texte, tout comme Renaud Muselier, président LR de la région PACA, et plusieurs de leurs collègues ! Ils ont donc voté pour la théorie du « racisme structurel » de nos sociétés, pour des quotas de personnes d’origine africaine dans les institutions avec « une stratégie pour la diversité et l’inclusion au sein de leur personnel », pour l’interdiction de traditions européennes au nom du délit de « blackface » (sic), pour que les États fassent des excuses publiques au sujet de la colonisation… Et bien sûr, comme d’habitude avec LR, pour toujours plus d’immigration en « invitant la Commission et les Etats membres à garantir aux migrants des voies d’entrée sûres et légales dans l’Union ».
Geoffroy Didier s’est aplati devant les revendications extravagantes et culpabilisatrices de ceux qui haïssent la France et la civilisation européenne. Est-ce cela, le fameux projet européen qu’il fera porter par la liste LR ? Une fois de plus, il ne se distingue en rien de celui de LREM, dont les députés ont eux aussi voté en faveur de ce texte inique.
Exceptionnellement avec Elise Blaise, le député Joachim Son-Forget, Serge Federbusch, Benjamin Cauchy et Régis de Castelnau s’écharpent sur plusieurs questions : qui est vraiment Macron ? faut-il instaurer le référendum révocatoire ? Et peut-on changer l’Europe de l’intérieur ?
À l’occasion des Assises de la France des Gilets jaunes, nous avons revu le toujours jovial Roland Hélie, qui tenait le stand de Synthèse nationale, à côté de son ami Philippe Randa. Le stand rencontra beaucoup de succès, l’occasion pour nous de faire le point avec les actions présentes et futures de cette mouvance.
Riposte Laïque : Il y a quelques semaines, vous avez lancé un appel contre la menace émise par Emmanuel Macron de dissoudre le Bastion social. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Roland Hélie : En effet, le 17 février dernier, devant une organisation confessionnelle, le Crif (*) en l’occurrence, Emmanuel Macron a annoncé que pour enrayer la violence qui depuis la mi-novembre ponctuait les démonstrations de force des Gilets jaunes, il allait demander à son gouvernement de dissoudre le Bastion social (ainsi que deux groupes fantomatiques dont personne n’avait jamais entendu parler).
Il s’agissait là d’un effet d’annonce destiné à satisfaire son auditoire car cela ne tenait pas debout. Le Bastion social est une organisation de jeunes nationalistes qui s’est spécialisée dans des distributions de soupes populaires à base de porc et dans les occupations de locaux abandonnés afin de les transformer en foyers d’accueil pour familles françaises en difficultés. Des préoccupations louables et, sommes toutes, bien éloignées de celles des casseurs et pilleurs du samedi soir… Mais qu’importe, pour Macron il fallait un responsable et ce responsable devait être obligatoirement, ce soir là, un mouvement nationaliste…
Ce que n’avait pas prévu Macron lors ses élucubrations apéritives, c’est qu’en s’attaquant au Bastion social, il s’attaquait à l’ensemble des forces patriotiques, nationales et identitaires…
D’où votre appel à la mobilisation ?
Pour être tout à fait juste, cet appel m’a été suggéré par des amis. Dès le lendemain du discours de Macron, plusieurs responsables de mouvements ainsi que certains écrivains de notre famille politique m’ont contacté. Tous étaient outrés par de tels propos et, sans doute parce qu’ils ne voulaient pas donner l’impression de vouloir tirer la couverture à eux, ils m’ont demandé, compte tenu de la position centrale de Synthèse nationale au sein de la mouvance patriotique, de prendre une initiative publique afin de marquer notre solidarité militante avec le Bastion social menacé. D’où cet appel publié sur le site de Synthèse nationale cliquez làqui, très vite, a rassemblé plus d’une centaine de signataires exerçant des responsabilités politiques, associatives, culturelles ou socio-professionnelles. Puis, des centaines de patriotes se sont joints à eux.
Cette réaction a effectivement rencontré un certain succès…
Vous avez été, chers amis de Riposte laïque, par l’intermédiaire de Pierre Cassen et de Christine Tasin, parmi les premiers à répondre présents. De Jean-Marie Le Pen à Alain de Benoist, de Pierre Vial à Alain Escada, de Francis Bergeron à Robert Spieler, en passant par Philippe Randa, Christian Bouchet, Thomas Joly, François Bousquet, Serge Ayoub, Richard Roudier, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta (et les autres me pardonneront de ne pas tous les citer car la liste est longue cliquez ici), cet appel a rassemblé quasiment l’ensemble de la famille. Nous avons aussi reçu les soutiens de plusieurs personnalités européennes.
Dans les jours qui viennent, nous allons écrire au président de la République pour lui faire part de notre « réprobation unitaire ». Je ne sais pas si cela le tourmentera mais une chose est sûre, c’est qu’en provoquant les patriotes en menaçant une de leurs organisations, Emmanuel Macron nous a donné l’occasion de prouver que nous pouvons aussi être rassemblés lorsque la situation l’impose et, à mes yeux, c’est ce qui est le plus important.
Il y a quelques années vous vous étiez engagé pour défendre Esteban, Alexandre et Samuel, trois militants solidaristes injustement accusés dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Méric ». C’est d’ailleurs à cette occasion, Roland, que nous avions fait connaissance. Aujourd’hui, voyez-vous des similitudes entre cette affaire controversée et les menaces de Macron contre le BS ?
Nous sommes dans la même logique. Rappelez-vous, en juin 2013 lorsque survint cette « affaire Méric » (décès accidentel d’un gauchiste participant à une agression contre des jeunes patriotes à Paris), le gouvernement de l’époque était aux abois. Des centaines de milliers de Français descendaient chaque mois dans les rues pour protester contre la loi Taubira. Il fallait un dérivatif pour le gouvernement afin d’amalgamer les opposants à cette loi et « l’extrême droite » et cette pénible affaire tomba à pic si je puis dire.
Aujourd’hui, c’est le même scénario. Le pouvoir est confronté à une opposition populaire grandissante et de plus en plus déterminée. Pour tenter de s’en sortir, il ressort la vieille recette éculée du « complot d’extrême droite ». Mais cela, à part peut être lors des agapes du Crif, ne marche plus. Les Français ne sont plus dupes et les Gilets jaunes, comme nous avons pu le constater l’autre dimanche lors des Assises que vous avez organisées à Rungis, ne se laissent pas manipuler par de telles petites manœuvres mesquines.
Le vrai problème de la France, ce n’est pas l’activisme nationaliste, c’est la faillite de l’ultra libéralisme mondialiste qui la ruine et l’immigration incontrôlée qui menace son identité.
Voilà une vérité qui va sans dire mais qui va mieux en le disant. Justement, le samedi 6 avril prochain, à 20 h à Paris, vous organisez le 3e banquet annuel de Synthèse nationale avec comme thème : « La vérité n’est pas négociable ». On est en pleine actualité ?
Certes oui, pour la troisième année consécutive nous organisons en effet un dîner amical au début du printemps à Paris. C’est un peu le pendant printanier de nos journées nationales et identitaires du mois d’octobre. Rassurez-vous, le bonimenteur Macron n’y est pas invité. En revanche, nous aurons le plaisir de recevoir Martial Bild, le talentueux directeur de TV Libertés, qui interviendra justement sur ce thème « La vérité n’est pas négociable ».
TV Libertés qui, comme son nom l’indique est un espace de libertés, rencontre un succès grandissant. C’est aussi un média indispensable pour le combat que nous menons tous contre la pensée dominante. Il y a quelques mois, on a tenté de la faire taire. Petit à petit, le Système cherche à formater les esprits mais, heureusement, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre cette dictature du mensonge et de la soumission. D’où la nécessité de rétablir la vérité et notre joie de recevoir celui qui dirige la rédaction de cette chaîne atypique et courageuse.
Les amis de Riposte laïque et de Résistance républicaine qui souhaiteraient se joindre à nous le samedi 6 avril sont évidemment tous les bienvenus, d’autant plus que vous avez eu, vous aussi, la chance d’inviter Martial, quinze jours avant nous, lors de vos Assises Gilets jaunes, et qu’il y a été remarquable.
Riposte Laïque : Alors, comment s’inscrire ?
C’est simple, vous pouvez le faire en ligne :cliquez iciou en écrivant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris – correspondance uniquement – (participation 48 € par convive, chèque à l’ordre de Synthèse nationale). L’adresse de la brasserie où le dîner se déroulera vous sera envoyée à la réception de votre inscription.
Propos recueillis par Pierre Cassen
* Le Crif (Conseil représentatif des israélites de France) ne représente qu’une part infime de la communauté juive de notre pays. Il passe son temps à accuser les patriotes et à cautionner les politiques d’immigration menées par les gouvernements qui se sont succédés.
Et si la Révolution française était la véritable cause de la révolte des gilets jaunes ? La question peut, de prime abord, sembler provocatrice et, même, iconoclaste, ne serait-ce que parce que deux siècles ont passé depuis cet événement fondateur de notre République et que les révoltés d’aujourd’hui paraissent se référer à un « mythe révolutionnaire » qui ferait de cette Révolution de 1789 un événement à reproduire : nombre de gilets jaunes comparent le président Macron au roi Louis XVI et semblent vouloir imiter la geste révolutionnaire, voire sans-culotte, même si quelques manifestants des ronds-points de l’Ouest et de l’Essonne (entre autres) affichent fièrement le sacré-cœur chouan sur leur gilet fluorescent et brandissent, jusqu’à Rennes et Paris, des drapeaux de l’Ancienne France. Mais cela n’enlève rien à la viabilité de la question, qui mérite, non seulement d’être posée, mais d’être traitée, en histoire comme en politique.
Après tout, la Révolution française, largement née d’une crise de la dette publique, n’a rien été d’autre, à bien y regarder, qu’un immense transfert de pouvoir, des ordres privilégiés anciens à la classe bourgeoise urbaine, de la magistrature suprême de l’Etat royal à la domination d’une petite élite économique et sociale s’appropriant le Pouvoir tout en le renforçant pour se le garder : on était bien loin des espérances et des promesses initiales de 1789 portées par les Cahiers de doléances, alors vite abandonnés par les nouveaux maîtres se réfugiant derrière le refus du mandat impératif qui, pourtant, était à la base de la désignation des délégués aux Etats-généraux… Sans doute la Révolution était-elle viciée, dès le départ, par cette confiscation de la « représentation révolutionnaire et parlementaire » par ce que l’on nomme désormais le « bloc bourgeois » (1), et sa « légalisation » par la prise du pouvoir législatif jusque là dévolu au roi et aux états provinciaux, du moins là où ils existaient encore de façon vive. Mais il y a un autre processus à évoquer, c’est celui de la « dépossession professionnelle », permise et même imposée par le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier de l’année 1791, véritable année de naissance du Prolétariat, à la fois comme condition et comme situation.
Le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier sont deux textes que l’on peut rattacher au libéralisme des Lumières, marqué par l’individualisme et la Liberté économique, et qu’il faut sans doute replacer dans le contexte de l’émancipation des « possédants économiques » à l’égard des corps constitués et d’une Eglise catholique qui, malgré ses défauts et ses avanies, conserve encore une certaine réserve à l’égard de « l’Argent-Seigneur ». Ces deux textes se complètent en une logique certaine et infernale, si l’on veut bien en mesurer les effets immédiats sur le plan social : le premier supprime les corporations, corps socio-professionnels qui encadrent le travail autant sur le plan de ses conditions pour les travailleurs que sur celui de la qualité de la production ; le second interdit toute possibilité pour les travailleurs de se regrouper pour défendre leurs intérêts communs, la liberté individuelle primant désormais, aux yeux des constituants, sur toute communauté autre que la Nation. Ces deux textes sont l’application rigoureuse de la fameuse « Liberté du travail », qui n’est rien d’autre que « la liberté de l’Argent sur le monde du Travail », et ils sont votés dans un contexte de fébrilité sociale, au moment où les ouvriers, parfois assemblés en « coalitions ouvrières », revendiquent des augmentations de salaires et la protection de leurs droits, de plus en plus menacés par une bourgeoisie soucieuse d’appliquer la formule de Franklin sans égards pour ceux qui travaillent dans les ateliers et fabriques. Ces deux lois sont marquées, dès l’origine, par un véritable esprit de lutte des classes imposée, dans le monde du Travail, par les « possédants » et non par les ouvriers : elles ouvrent la voie à plus d’un siècle d’oppression sociale du monde des travailleurs manuels des usines et des mines, au nom d’une Liberté qui apparaît bien comme « celle du renard libre dans le poulailler libre » selon l’expression célèbre. Mais elles légaliseront aussi toutes les répressions contre les ouvriers et artisans quand ceux-ci réclameront leur juste dû et le respect de leur dignité, bafouée par un libéralisme importé du monde anglosaxon…
Cette destruction des corporations et des libertés ouvrières au profit de la « Liberté du Travail » et de la domination capitalistique est aussi la défaite d’un modèle français, certes en crise d’adaptation face aux nouvelles conditions de l’industrialisation en cours au XVIIIe siècle : ce modèle ancien, né au Moyen âge dans les villes d’Occident, devait beaucoup à l’Etat (surtout depuis la fin de la Guerre de Cent ans) autant qu’aux villes qui l’avaient vu naître et aux professions qui l’avaient suscité, et il assurait une certaine justice sociale par l’équilibre qu’il établissait au sein du monde du Travail, dans le cadre d’une hiérarchie rigoureuse mais qui n’empêchait pas l’ascension sociale et l’inventivité professionnelle. Bien sûr, ce modèle n’était pas parfait mais il restait perfectible et, surtout, il préservait les travailleurs et la qualité de leur travail « malgré la concurrence », plaçant les hommes de l’atelier et de la mine avant le seul profit de quelques uns qui maniaient plutôt les pièces d’argent que celles des métiers et des outils… De 1791 date la rupture entre le travailleur et celui qui en tire profit : et cette situation s’est bien aggravée depuis, comme on peut encore le constater avec les émoluments de quelques grands patrons peu soucieux d’autre chose que de l’intérêt des actionnaires et n’hésitant pas à sacrifier des milliers d’emplois pour engranger plus de bénéfices.
Il est un autre effet néfaste et souvent méconnu des lois révolutionnaires libérales de 1791 : c’est la destruction de l’apprentissage qui, pourtant, avait permis au monde du Travail d’Ancien régime d’assurer et de s’assurer une qualité particulière et reconnue du monde entier, et qui garantissait la transmission des savoir-faire d’une génération à l’autre, avec toujours l’idée de rajouter, à chacune d’entre elles, quelques éléments supplémentaires. 1791, c’est la volonté de briser cette longue suite de « maîtrise de l’art du métier », propriété et fierté des travailleurs, quelles que soient leur fonction et leur place dans la hiérarchie professionnelle. Désormais, le seul maître, c’est celui qui finance et tire profit de la production, et non plus celui qui la fait, concrètement, à la force de son poignet et de ses muscles, au gré de son intelligence, avec l’aide de ses outils et avec l’expérience des anciens et la sienne propre, avec un rythme de travail qui est d’abord le sien et qui n’est pas imposé par « l’horloge du patron ».
1791 a marqué la victoire du libéralisme anglosaxon et de l’idéologie franklinienne, et les luttes sociales françaises du XIXe et du XXe siècles n’ont été que la réponse, parfois maladroite et violente, à la terrible violence « légale » des lois d’Allarde et Le Chapelier. Car, si les syndicats ont constitué, à partir de 1884, des formes de substitutions aux anciennes associations corporatives, ils n’ont jamais pu, en tant que « sociétés professionnelles » se constituer un « patrimoine corporatif » qui aurait pu leur permettre, au-delà de l’Etat et des subventions, de recréer un rapport de forces durable, en particulier dans les périodes de mondialisation qui ont accéléré leur déclin et révélé leur impuissance un temps masquée par les avantages octroyés (mais parfois conquis grâce à des mobilisations d’ampleur mais trop souvent éphémères, et à une situation géopolitique qui faisait craindre aux possédants une « lutte finale » qui leur serait défavorable…) par le soutien d’un Etat qui avait encore, s’il le voulait (ce qui n’était pas toujours le cas…), la force et les moyens de s’imposer au monde des féodalités économiques et financières.
Bien sûr, il est trop tard pour empêcher Le Chapelier de faire voter sa loi et pour raccompagner fermement les révolutionnaires libéraux de la fin du XVIIIe siècle à la porte de l’Assemblée constituante de 1791, et ce qui est fait, même mal, est fait : mais cela n’empêche pas de dénoncer les fondements de ce qui, aujourd’hui, fait le malheur du peuple des ronds-points et sa colère… Cette dénonciation ne doit pas non plus empêcher la proposition d’une nouvelle fondation sociale, dans laquelle les associations socio-professionnelles, les travailleurs eux-mêmes et les dirigeants d’entreprise, les communes et les régions (à travers leurs institutions propres ou une forme de Conseil économique et socio-professionnel local, plus ou moins large mais toujours enraciné dans les territoires et les populations), avec la bienveillance et sous la surveillance arbitrale de l’Etat, joueraient un rôle majeur dans la garantie de la justice sociale, « premier droit des travailleurs au travail ».
Que l’on ne s’étonne pas que la Monarchie sociale soit, par sa situation de grand arbitrage et de par sa légitimité qui ne doit rien aux féodalités financières et aux oukases de la « gouvernance », son régime et ses institutions politiques la mieux placée (et j’emploie ce qualificatif à dessein) pour surmonter les crises sociales que la mondialisation contemporaine et le libéralisme dominant nourrissent aux dépens de nos concitoyens et des classes moyennes… Si le Roi politique n’a pas de sceptre magique pour dissoudre les causes du malaise social, il est symboliquement porteur de cette Main de justice qui rappelle que, sans ce devoir social assumé et garanti par la magistrature suprême de l’Etat, il n’y a pas d’ordre légitime qui puisse s’affirmer et tenir dans la durée…
(à suivre)
Notes : (1) : Le « bloc bourgeois » est-il une réalité sociale ou une facilité de formulation ? En effet, il me semble plus correct de parler de classes ou de catégories bourgeoises et de bourgeoisies au pluriel, avec des comportements politiques parfois fort différents selon le rapport au travail et à l’argent, ou selon les origines fondatrices, urbaines ou rurales, voire portuaires ou continentales. Mais n’y a-t-il pas, dans le même temps, une certaine unité, voire identité de pensée, dont la référence à Benjamin Franklin ou, plutôt, à sa fameuse formule « Time is money », serait la matrice véritable ? En ce sens, l’on pourrait alors évoquer une « idéologie bourgeoise » que partageraient nombre de bourgeois, ouvertement ou en leur for intérieur, contre le message même de l’Eglise déniant à l’Argent d’être un maître et contre la figure du politique s’imposant à l’économique. Certains ont aussi voulu voir dans la Révolution « la revanche de Fouquet » contre une monarchie absolue qui avait valorisé le service de l’Etat plutôt que les intérêts de l’Argent…
« La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »
À l’heure où l’actuel Président Macron, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir (NDLR SN cliquez ici), il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre nouveau… il y a près de quarante-cinq ans !
Ancien dirigeant d’Ordre nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective…
(propos recueillis par Nicolas Gauthier)
Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?
La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »… Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934. Qu’Ordre nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.
Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?
La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque. Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.
Certes, « l’Ordre nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.
A contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?
Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos. On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter… Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital.
Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire. Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler. Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »
Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros. Pour commander ce livre cliquez ici
Sur le site synthese-editions.com, un certain nombre de numéros de Pour un Ordre nouveau cont encore en vente cliquez ici
Radio Thermopyles est un nouveau média qui se propose de diffuser régulièrement des émissions traitant de l’actualité sous un angle identitaire.
Dans cette première vidéo, les animateurs – Dagon, Déric et Haddock – traitent de plusieurs sujets : les Gilets Jaunes, les élections européennes ainsi que la mort récente de Guillaume Faye.