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culture et histoire - Page 737

  • Annonces présidentielles : rendez-vous raté – Journal du vendredi 26 avril 2019

    Annonces présidentielles : rendez-vous raté

    A l’avant veille de l’acte 24 des Gilets Jaunes le président de la république a présenté ses propositions post-grand débat. Des annonces pas vraiment à la hauteur et qui laissent entrevoir une crise politique longue.

    L’inquiétant projet de loi pour la cathédrale Notre Dame

    Une semaine après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le gouvernement s’active. Pour tenir le délai de 5 ans fixé par Emmanuel Macron, l’exécutif a adopté un projet de loi faisant fi de certaines obligations patrimoniales et sécuritaires.

    L’Amazonie défigurée

    L’Amazonie perd de sa splendeur. Selon l’ONG Imazon, la déforestation en Amazonie a augmenté de 54% en janvier 2019 par rapport à janvier 2018. Le président Bolsonaro est directement pointé du doigt dans l’aggravation de la situation.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/annonces-presidentielles-rendez-vous-rate-journal-du-vendredi-26-avril-2019

  • Bérénice Levet : "Libérons-nous du féminisme !"

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    2211340731.jpgLe Cercle Pol Vandromme recevra Bérénice Levet qui présentera son dernier livre "Libérons-nous du féminisme !" Le mercredi 8 mai à 19h au Thon Hotel Stéphanie à Bruxelles

    Docteur en philosophie, essayiste, Bérénice Levet est notamment l’auteur de "La théorie du genre ou le monde rêvé des anges" (Grasset) et du "Crépuscule des idoles progressistes" (Stock).

    Dans "Libérons-nous du féminisme !" elle fustige avec talent et rigueur les dérives du néoféminisme qui n’est plus que « criminilisation du désir masculin, guerre des sexes, néopuritanisme, épuration culturelle, politique du deux poids-deux mesures lorsque le mâle est musulman… ».

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  • Perles de Culture n°210 avec Jean-Michel Vernochet et Christian Combaz

    Anne Brassié reçoit le journaliste et essayiste Jean-Michel Vernochet pour ses livres « Les Gilets Jaunes… l’insurrection civique, les racines de la colère » aux Editions Apopsix et « L’imposture – La décomposition planifiée de l’État souverain » chez Kontre Kulture. Christian Combaz de « La France de Campagnol », ancien élève des Beaux-Arts, présente une autre facette de lui-même, celle d’un artiste.

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n210-avec-jean-michel-vernochet-et-christian-combaz

  • Face aux experts et aux artifices, développer sa culture générale

    Face aux experts et aux artifices, développer sa culture générale

    Marion Maréchal, directrice de l’ISSEP, évoque l’importance de la culture générale :

    […] La culture générale n’est pas une simple accumulation de connaissances. Elle est la « tête bien faite », autrement dit, l’intelligence transversale capable de rassembler des informations, apte à puiser dans différentes matières sans être enfermée dans un domaine d’expertise et disposée à confronter le présent au passé pour en tirer des leçons, une analyse, un jugement.

    Il ne s’agit ici pas de quantitatif mais de qualitatif. Il ne s’agit pas d’« avoir » mais bien d’« être ». La culture générale n’est pas faite pour briller en société, elle aide à penser, à vivre, elle façonne la personne et sa façon d’appréhender le monde. Qui a lu Balzac, qui a entendu Chopin, qui a admiré les statues du Bernin, qui a vibré au récit de la bataille de Patay ne perçoit pas les murmures du monde de la même manière.

    A l’heure où la gouvernance et l’administration des choses ont remplacé le gouvernement des peuples, où le langage et la pratique managériale ont remplacé la Politique, il est important de rappeler que la capacité à conduire des Hommes émane moins de techniques toutes-faites de management que d’une bonne connaissance des tréfonds de l’âme humaine (à ce titre, la qualification désuète d’Humanités pour désigner la culture générale prenait tout son sens) et d’une réelle capacité de discernement. Le Général de Gaulle résumait parfaitement ces bénéfices dans son ouvrage Au fil de l’épée : « La véritable école du commandement est celle de la culture générale. Par elle, la pensée est mise à même de s’exercer avec ordre, de discerner dans les choses l’essentiel de l’accessoire, (…) de s’élever à ce degré où les ensembles apparaissent sans préjudice des nuances. Pas un illustre capitaine qui n’eût le goût et le sentiment du patrimoine et de l’esprit humain. Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote…

    Dans un monde où les expertises sont rapidement obsolètes, où l’intelligence artificielle commence à concurrencer l’intelligence humaine, où les professionnels sont amenés à changer plusieurs fois, non pas de postes, mais de métiers, il est indispensable de comprendre rapidement, de savoir construire un raisonnement, de développer son esprit critique. Telle sont les véritables compétences attachées à la « mobilité » si souvent citée comme nouvel impératif dans le monde du travail.

    Un futur dirigeant politique ne peut se dispenser de s’enraciner dans une culture et une histoire pour s’imprégner de l’inconscient du peuple, de sa mentalité et de ses moeurs en vue de lui donner un cap auquel il adhérera. Comme le disait André Charlier dans l’une de ses lettres adressée à ses élèves: « l’âme d’une maison, comme celle d’un peuple, est faite de beaucoup de fidélités silencieuses ». S’inscrire dans le temps long c’est accepter d’être le dépositaire de ces fidélités qui nous dépassent. C’est en comprendre la valeur et la fragilité, car la fraternité humaine est un sentiment que l’on ne peut imposer ou décréter. Il est le fruit mûr du temps et d’échanges séculaires qui façonnent la reconnaissance de soi en l’autre au point de se sentir responsable de lui.

    Le politique qui s’amuse à déstructurer cette fraternité par méconnaissance, inadvertance ou pire, par lâcheté ou cynisme est terriblement coupable. S’attaquer à ce legs est la pire des trahisons car il constitue le socle de notre société et la condition de son harmonie.

    Rechercher une culture générale est un exercice d’humilité.

    Effleurer l’immensité des savoirs qui nous ont précédés permet de mesurer à quel point nous ne savons rien ou si peu. Cet exercice aide à se prémunir contre la grande vanité frappant chaque génération, qui consiste à se croire bien supérieure dans la morale et l’esprit à la précédente. Tous ces savoirs nous invitent à pratiquer la prudence, cette vertu que la philosophie grecque puis la doctrine chrétienne présentent comme cardinale. […]

  • JEUDI 25 AVRIL : ROGER HOLEINDRE À L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

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  • Paris samedi 11 mai 2019 • Colloque : Vers la désunion européenne ?

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    Thème

    La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d'analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d'Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d'actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L'influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l'immigration, la politique de l'Allemagne, autant de sujets où l'Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.

    Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?

    Programme

    Détails à venir.

    Infos pratiques

    Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
    Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 Paris

    Tarifs

    Pour assister au colloque :

     adhérents : 10 euros

     non adhérents : 12 euros

    Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :

     adhérents : 25 euros

     non adhérents : 30 euros

    Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les Brigandes viennent de sortir un nouvel album : CONTRE LE TEMPS

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    En savoir plus, pour l'acheter cliquez ici

    12 nouvelles chansons, 20,00 € (+ 5,00 € de port)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Petite Histoire : Notre-Dame : histoire d’une miraculée

    Dans l’histoire de Notre-Dame de Paris, l’incendie du 15 avril 2019 est sans précédent. Certes, la majestueuse cathédrale a connu de formidables heures de gloire, de la couronne du Christ déposée par saint Louis au Te Deum de la Libération, en passant par le sacre de Napoléon Ier. Mais sa longue histoire est aussi faite de turpitudes : saccages, profanation, abandon… jusqu’au terrible incendie du 15 avril. Malgré tout, Notre-Dame est toujours debout, déjà prête à illuminer à nouveau Paris. Fluctuat nec mergitur !

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-notre-dame-histoire-dune-miraculee

  • L'effet Notre Dame

    6a00d8341c715453ef0240a47d3c97200d-320wi.jpgL'inspirateur des erreurs communes nous murmure, qu'après un événement comme l'incendie de Notre Dame, rien ne redeviendra comme avant. Cette illusion d'optique réapparaît dans chaque circonstance analogue, durant les quelques jours de sidération et de chagrin. On chante Mémoire éternelle à la fin des liturgies et des offices des morts. Et, trop souvent, on s'empresse de n'y plus penser.

    Qu'on se souvienne, pour ne citer qu'un seul exemple, des attentats islamo-terroristes de 2015, à la suite desquels le public parisien manifesta quelques jours son enthousiasme pour nos courageux policiers. On a même pu lire dans tel journal allemand très sérieux l'éloge de la grandeur de peuple français. Bientôt, tout est redevenu comme avant. Le jeu des gendarmes et des voleurs attire plus de monde dans la deuxième catégorie. Et les bons esprits médiatiques accordent toujours plus de crédit à la version des voyous, des gauchistes et des casseurs qu'à celle des forces de l'ordre.

    Reste cependant, d'abord, certains souvenirs. Ils s'enfouissent au profond des mémoires. Mais ils n'en demeurent pas moins autant de marqueurs importants pour le futur.  À la commémoration du bicentenaire de la révolution de 1789, a correspondu un courant d'intérêt renouvelé pour sa dimension historique. Un nombre non négligeable de nos compatriotes, en cette occasion, aura pu mesurer le caractère sanglant et funeste de cette séquence. N'a-t-elle pas été trop souvent saluée et enseignée comme la fondatrice indépassable de nos républiques, pourtant malencontreuses, successivement apparues en 1792, 1848, 1873, 1946 et 1958, maintes fois traversées par des révisions chaotiques.

    Par le feu dramatique ayant embrasé ce 15 avril la grande église de nos rois, le grand public a pu soudain se souvenir qu'elle n'a été réhabilitée, reconstruite sous la direction de Viollet le Duc, chantée par un Victor Hugo, lui-même encore royaliste, qu'après 40 ans de déréliction, de profanation et d'abandon.

    De nombreuses réactions publiques mériteraient d'être citées et, nous devons l'espérer, pourront bientôt se trouver rassemblées. Évoquons seulement ici celle d'un Fabrice Luchini[1] : "On pourrait presque penser à un signe…" et il ajoute "Charles Péguy et sa passion chrétienne nous ont plongés dans une communion dont je ne mesurais pas la puissance. Notre Dame de Paris, c’est un symbole d’Occident. Même si on n’est pas chrétien, même si nous ne sommes plus chrétiens : la France est chrétienne. C’est un fait. Moi-même je suis frappé en plein cœur. Hébété. Quelque chose de supérieur est venu perturber les calendriers."

    Dans les messages privés et commentaires reçus, le rédacteur de cette chronique trouve celui d'un de ses plus vieux amis. Réfléchissant à cette idée de "reconstruire", titre de L'Insolent du 16 avril[2] juge le mot inapproprié. En effet, tout le monde s'en est vite rendu compte, l'édifice ne sera que difficilement "rebâti" à l'identique et l'on entend déjà certains vieux progressistes parler de quelque chose de plus moderne. En réalité on sait par exemple, qu'en dépit du merveilleux mouvement de petites municipalités retrouvant leurs vieux fûts de chênes centenaires, même les matériaux n'existent plus à disposition d'architectes et d'artisans qui n'arrivent guère à la cheville de ceux du Moyen Âge. Or, ce lieu que nous avons admiré en notre temps, ne correspondait qu'en partie à la cathédrale construite sur 107 ans entre le XIIe et le XIIIe siècle commencée sous Louis le Pieux pour être achevée sous saint Louis. Le vandalisme des jacobins, puis le style tant décrié des Restaurateurs étaient passés par là.

    L'éternel retour deviendrait la plus désespérante des idées, Nietzsche sait le faire comprendre dans son écriture poétique, s'il ne s'agissait que d'une réapparition à l'identique.

    "Reconstruire", dans l'esprit du rédacteur, cela s'applique à la société française et à la civilisation européenne. En quelques heures, des sommes privées considérables ont été souscrites, que la cause du patrimoine, étouffée par la fiscalité, ne parvenait pas à réunir jusque-là. Ce simple rassemblement arithmétique des moyens matériels de notre pays montre qu'il existe une vie en dehors de l'étatisme.

    La rumeur d'une intention présidentielle, qui pourrait se voir bientôt confirmée, d'une suppression salutaire de l'Ena, vient ici comme une cerise sur le gâteau. Sauf si l'idée devait sombrer dans quelque réforme aggravante, cette réponse à la crise des gilets jaunes pourrait nous donner, elle aussi, une raison d'espérer.

    Retroussons donc nos manches en sachant que rien ne nous sera donné sans effort.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Publiée par Le Figaro, Figarovox, le 16 avril.
    [2] cf. L'Insolent du 16 avril 2019.