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culture et histoire - Page 771

  • JEUDI 6 DÉCEMBRE : NICOLAS GAUTHIER (BOULEVARD VOLTAIRE) INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ

  • RAPPEL : jeudi 13 décembre, Lucien Cerise est l'invité des Amis franciliens de Synthèse nationale

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  • « Rébellion cachée » à Marseille : Merci à tous les présents à la projection de jeudi soir !

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    Merci à l'assistance réunie en nombre à l'initiative de Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale et de Lafautearousseau, votre blog quotidien.

    Jean Gugliotta en a assuré la présentation en termes excellents.

    Daniel Rabourdin, le réalisateur du documentaire, en a exposé l'esprit et la genèse, sans négliger le dialogue très animé avec la salle.

    (Photo ci-dessous) 

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    Entre Daniel Rabourdin et l'assistance, le dialogue n'a pas manqué 

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    La jeunesse royaliste présente aussi pour se souvenir du massacre des Vendéens  

    3863733602.jpgLe président de l'Union Royaliste Provençale avait aussi veillé à ce qu'un vin chaud et quelques accompagnements soient servis à la sortie pour terminer une fraîche soirée d'automne réussie.

    Merci à tous. Lafautearousseau. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • L'Action Française dans la Grande Guerre [10] LʼArmistice et ses suites. Une paix à la Pyrrhus

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    La SDN - Genève  

    Par Rémi Hugues 

    Voici - dans le cadre du centenaire du dénouement de la Grande Guerre - le dernier des dix articles que Rémi Hugues a rédigés pour les lecteurs de Lafautearousseau. Une suite très documentée publiée au fil des jours. Elle peut être objet de débats. Et l'a d'ailleurs déjà été. Au reste, la guerre n'est plus exclue des perspectives mondiales d'aujourd'hui ... 

    Un nouvel ordre mondial 

    De surcroît, le projet de S.D.N. est lʼobjet de la part de Maurras dʼun jugement sévère. Dʼaprès lui, ça nʼétait quʼun machin, pour reprendre le vocable que de Gaulle aimait employer à propos de l’ONU. Dans son éditorial du 25 mars 1917, le « Maître de Martigues » soutient que le projet de S.D.N. est une « jeune vieillerie déjà périmée » et quʼil « peut faire naître des illusions pleine de périls dans les intelligences mal défendues. » 

    Il écrit en outre : « La ʽʽsociété des nationsʼʼ nʼappartient ni au présent ni à lʼavenir : cʼest une survivance des formulaires du passé. On ne la trouve pas en avant, mais en arrière. Nous nʼy allons pas, nous en venons. […] On fera une société des nations, autrement quʼen paroles creuses, quand on possédera une communauté de pensée et de sentiment, ce que le Moyen Âge appelait une unité de foi, ce que les modernes ont appelé une unité de conscience. » 

    Lʼordre qui sʼinstaure après lʼarmistice est clairement wilsonien, et plus largement anglo-américain. Au détriment des intérêts français, comme le souligne lʼhistorien Jean-Baptiste Duroselle : 

    672172180.jpg« La France va-t-elle faire triompher ses idées ? […] On le croyait encore au moment de lʼarmistice. Et pourtant, tout allait sʼeffondrer, du fait dʼune politique américaine financièrement toute-puissante et fortement inspirée par un partisan sans condition de la liberté (à lʼintérieur) contre le dirigisme, Herbert Hoover(photo), le ʽʽgrand ingénieurʼʼ que Wilson avait nommé ʽʽFood Administratorʼʼ, cʼest-à-dire directeur du ravitaillement. […] Les Anglais se déclarèrent initialement dʼaccord avec les thèses françaises. Lorsquʼils comprirent que les États-Unis allaient dénoncer et lʼarme économique (pourquoi des armes dans la paix ?) et le dirigisme interallié, ils abandonnèrent les thèses françaises. Hoover, appuyé par la grande majorité des ʽʽbusinessmenʼʼ, lʼemporta au début de 1919 – les organisations interalliés furent dissoutes –, et la France nʼobtint à peu près aucune garantie pour ses approvisionnements en matières premières. 

    Lorsque, dans les années 1960, le général de Gaulle appellera constamment ʽʽAnglo-Saxonsʼʼ les Américains et les Britanniques réunis, les deux peuples sʼen irriteront. Pour la Société des Nations de la guerre et de lʼaprès-guerre, lʼexpression est parfaite. Alors que les Français comptent, pour lʼavenir, sur le désarmement de lʼAllemagne, sur le maintien de lʼʽʽéquilibre européenʼʼ, sur les alliances, lʼidée de Wilson, dans sa ʽʽnew diplomacyʼʼ, condamne lʼéquilibre européen et les alliances comme des causes essentielles de la guerre – avec lʼappui du ʽʽmilitarisme prussienʼʼ. Il est convaincu que les puissances centrales sont comptables de la guerre, non le peuple allemand. Sa ʽʽNew diplomacyʼʼ a pour fondement essentiel une Société, ou plutôt une ʽʽLeagueʼʼmondiale où lʼEurope et son équilibre disparaissent, mais où la paix serait assurée par la majorité des États pacifiques, tous égaux en droits, grands et petits, au sein de la ʽʽSociété des Nationsʼʼ, composée en principe de démocraties et qui assurerait la sécurité. »[1]     

    Cette League of Nations, qui siégera à Genève, indique Scott G. Blair dans2710487497.jpg sa thèse de doctorat rédigée sous la direction de Maurice Vaïsse intitulée La France et la Société des Nations (1991), eut pour pères fondateurs, outre Wilson et le Britannique Robert Cecil, les Américains David Hunter Miller, le colonel House et Cecil Hurst. 

    Du caractère polémogène de lʼâge démocratique 

    Et Bainville, le 1er janvier 1918, de railler lʼesprit démocratique et droit-de-lʼhommiste qui sous-tend la fondation de la S.D.N, esprit se situant dans le sillage de la logique de la tabula rasa chère à René Descartes, des Lumières et des valeurs de 1789 : « Le propre des régimes démocratiques, cʼest de croire que le monde nʼexistait pas avant eux, cʼest dʼignorer lʼexistence du passé ou dʼen faire fi comme si elle ne leur était pas applicable. La ʽʽguerre des démocratiesʼʼ nʼa pas manqué à cette règle. »[2]  

    3649440531.jpgBainville reproche aux chantres de la démocratie dʼêtre aveugles au passé, dʼêtre atteints par le syndrome dʼOrphée[3]. Et il considère que le principe des nationalités, qui est au fond lʼapplication de lʼesprit démocratique aux relations internationales, nʼest que de la poudre aux yeux. Il ne voit pas en quoi le droit des peuples à disposer dʼeux-mêmes rompt avec ce qui est un impondérable de la politique mondiale, à savoir le rapport de force. Le 13 février 1918 Bainville compose ces lignes : « Du moment que ce droit des peuples est reconnu, nous nous demandons ce quʼil y aura de changé »[4]

    Effectivement, cʼest au nom du droit des Übermench quʼHitler, dont lʼascension fulgurante se fit grâce à la légitimité née des urnes (légale-rationnelle – sic – dirait Max Weber ), revendiqua une Pax Germanica qui supposait notamment les annexions de la Pologne, des Sudètes et de lʼAutriche, ainsi quʼune colonisation des territoires slaves et quʼune expulsion-neutralisation de la Bürgergesellschaft(société civile bourgeoise) des « nomades » et marginaux, comme les Juifs, les Tziganes et les homosexuels.   

    Ce principe des affaires internationales qui triompha après la Première Guerre mondiale, comme lʼavait parfaitement remarqué Carl Schmitt dans Le Nomos de la Terre, se plaignant de la substitution de la morale à la politique quʼil entérinait, ne fut nullement un frein à la volonté de puissance – ou même hybris – du national-socialisme allemand, mais même un catalyseur. La démocratie, ainsi, nʼest pas pacificatrice, mais polémogène. On lʼa vu, récemment, avec la Révolution « orangée » dʼUkraine et les Printemps arabes. Finalement, la démocratie cʼest la guerre. (FIN)   

    [1]  Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français, Paris, Perrin, 2002, p. 308-309.

    [2]  Jacques Bainville, idem.

    [3]  Jean-Claude Michéa, Le complexe dʼOrphée, Paris, Flammarion, 2014.

    [4]  Jacques Bainville, ibid., p. 206.

    Retrouvez l'ensemble des dix articles ...

    Dossier - L'Action française dans la Grande Guerre

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/30/l-action-francaise-dans-la-grande-guerre-10-l%CA%BCarmistice-et-s-6109123.html

  • Le nouveau CD d'In Memoriam est sorti

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    Thierry de Cruzy

    On l'attendait depuis des années, nous ne sommes pas déçus. Le groupe de rock dissident In Memoriam vient de sortir un nouveau CD de cinq titres, du lourd.

    Les groupes de cette génération ont disparu, seul In Memo maintient le cap. Et ce n'est pas simple, il ne reste que deux musiciens de la formation initiale, les activités professionnelles, la famille… Le groupe est resté présent sur scène à Paris, Lyon, Fréjus, Rome, Milan, Prague et malgré les antifas collés aux basques pour faire interdire les concerts.

    Les cinq nouvelles compositions sont du concentré. On sent que les musiciens n'ont rien perdu de leur énergie et de leurs convictions. Quelques extraits des paroles donneront un avant-goût aux conaisseurs.

    Plus est en nous : « Nous danserons au milieu des ruines / D'un monde que nous n'entendons plus / Nous chanterons sa chute dans l'abîme/ Alors qu'au loin tonnera le canon/ Le vent de la libération. »

    Europa : « Nos élites sont vendues aux plus offrants / Elles ont livré nos peuples à des marchands / Notre souveraineté a été sacrifiée sur l'autel de la monnaie. /  Debout et avec fierté de Madrid à Moscou / Et de Dublin à Vilnius, / Nous rêvons d'éternité / De Rome à Berlin et de Paris à Belgrade. »

    Dans la tanière des tigres : « Ce soir dans la tanière de tigres, oui, / Ce soir sur les bords du Tibre, / Pour tous les réprouvés / Souffle le vent de la liberté. »

    Si tu avais su… « Quand ils ont coffré Esteban, / Qu'ils l'ont laissé croupir en cabane / Tu n'as rien dit, tu n'as rien fait, / C'était le coupable idéal. »

    Soldat maudit : « Le grand-père de mon père est tombé à Verdun / Grâce à lui et à ses pairs, / Je suis heureux auprès des miens / Tant que je serai vivant, /  J'honorerai la mémoire /  De ces héros tombés pour la France/   Qui sont entrés ans l'histoire, / Dans l'histoire. »

    In Memo se démarque complètement des répertoires commerciaux sous contrôle. Les temps ne sont plus à la négociation encore moins à la compromission. Leur musique est dure comme notre époque, l'apport du saxophone en atténue la rugosité. On regrette juste de n'entendre que cinq titres.

    10 €, en vente dans les bonne librairies

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