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culture et histoire - Page 770

  • Dernière guerre et points de détail

    6a00d8341c715453ef022ad3bf1d94200b-320wi.jpgOn n'entend plus l'expression de "der des ders". De nos jours lorsque nous parlons de "la dernière guerre" nous évoquons la suivante, dernière "en date".

    En principe, "les faits sont sacrés, les commentaires sont libres"[1].

    Dans la Russie post-communiste, citer certains faits, pourtant avérés, mais supposés contraires au jugement de Nuremberg, expose cependant à des sanctions pénales[2]. Cela nous semble très dommageable et cela dénote chez certains une volonté bien arrêtée de laisser libre cours à la réhabilitation de Staline. Son portrait avait disparu des manifestations communistes, sous l'URSS, depuis 1956. Il a réapparu et on a pu le voir cet été dans les manifestations contre la réforme des retraites.

    Dans ce qui tient lieu de débat franco-français, une législation analogue existe depuis la loi Gayssot. On éprouve au contraire un sentiment différent, presqu'inverse. Nous pensons que n'importe qui peut écrire n'importe quoi sur les faits, sauf [évidemment] ce qui tombe sous le coup de ladite Loi Gayssot, sans que les commentaires puissent apparaître librement.

    Dans un article mis en ligne le 7 sur Figarovox[3], le colonel Michel Goya, docteur en histoire, rappelle ainsi : "Il existe quelque chose qui s'appelle l'Histoire, qui est l'étude et l'écriture scientifique des faits et des événements passés." (…) et on peut apprendre au paragraphe suivant : "Ce que dit l'Histoire est pourtant simple : l'Allemagne déclare la guerre à la France puis envahit la Belgique neutre avant de pénétrer en France." Cela fut vrai en 1914, encore que la France et l'Angleterre aient déclaré la guerre à l'Autriche-Hongrie dans l'écheveau d'engagements des diverses puissances qui se retrouveront belligérantes.

     Les choses ne se sont absolument pas passées de la même manière en 1939 Inutile de rappeler à la plupart de nos lecteurs ce que dit, à l'inverse, l'histoire pour la "dernière" guerre.

    Les dates restent les suivantes  :

    • 23 août 1939, l'Allemagne hitlérienne et l'Union soviétique signent un "pacte de non-agression"[4];
    • 1er septembre 1939, invasion allemande de la Pologne occidentale ;
    • 16 septembre l'accord Molotov-Togo met fin aux hostilités russo-japonaises en Corée et en Mandchourie ;
    • 17 septembre invasion soviétique de la Pologne orientale ;
    • 22 septembre défilé militaire germano-soviétique à Brest-Litovsk
    • les deux armées effectueront leur jonction et le partage du territoire polonais fut [à sa manière] "équitable", 189 000 km2 à l'Allemagne, 199 430 km2 à l'URSS ;
    • 3 octobre 1939, Beria signe le décret 16/91-415 du Politburo autorisant le NKVD à échanger avec les Allemands, du 24 octobre au 23 novembre 1939, 46 000 prisonniers polonais qu'ils détenaient contre 44 000 en sens inverse.
    • entre-temps le 3 septembre ce furent les Britanniques et les Français qui avaient déclaré la guerre à l'Allemagne hitlérienne [et non l'inverse].
    • l'Union soviétique conquiert dans ce contexte de nombreux territoires en Europe orientale, conquêtes que les Anglais, les Américains et quelques autres[5] confirmeront à Yalta, mais elle échoue piteusement devant la résistance héroïque de la Finlande au cours de la guerre d'hiver à partir du 30 novembre 1939.
    • en mai 1940, accessoirement, la Wehtmacht ne fit pas seulement l'impasse sur la neutralité de la Belgique, mais également sur celle des Pays-Bas, et envahit les Ardennes françaises en passant par le Luxembourg, également neutre. Les stratèges de la lIgne Maginot ne l'avait pas prévu. Mais dès l'automne 1939 ils avaient fait évacuer Strasbourg, application avant la lettre du principe de précaution.
    • le 23 octobre à Hendaye le dictateur allemand cherche à négocier-er avec Franco l'entrée en guerre de l'Espagne et une possible prise de contrôle de l'Afrique du nord alors française
    • le 24 octobre il passe au retour par la France dont il va rencontrer le nouveau chef d'état

    Parmi les reproches que l'on fait au maréchal Pétain figure cette rencontre du 24 octobre 1940 en gare de Montoire, où pour la première fois apparaît le mot – mais non la chose – de "collaboration".[6].

    Le bilan véritable de ces deux entretiens fait apparaître que, les 23 et 24 octobre 1940, ni la France occupée, pas plus que l'Espagne de Franco, ne firent la moindre concession réelle au conquérant de l'Europe, qui sortit de ces négociations très contrarié : "j'aurais préféré que l'on m'arrache, déclara-t-il, cinq ou six dents."

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] devise du Guardian de Manchester
    [2] Le 1er septembre 2016, la Cour suprême de Russie a confirmé la condamnation, en juin, à une amende de 200 000 roubles de Vladimir Luzgin, coupable d'avoir écrit que l'Allemagne hitlérienne et l'Union soviétique avaient envahi la Pologne de commun accord en septembre 1939. Selon la Cour suprême, cette assertion constitue une "négation publique des procès de Nuremberg et la mise en circulation de fausses informations sur les activités de l'Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale". cf. Halya Coynash, "USSR did not invade Poland in 1939’ court ruling upheld", Radio Poland, 2 septembre 2016 et aussi Legal Case of the Week: Vladimir Luzgin
    [3] Son aricle est intitulé : "Polémique sur l'hommage à Pétain : Le futur n'efface pas le passé""

    [4] L'examen des clauses et de la correspondance permet de parler plutôt d'une alliance. Je ne puis ici que renvoyer à mon livre "L'Alliance Staline Hitler".
    [5] Si les historiens (cf. Arthur Conte) et théoriciens gaullistes dans les années 1960 ont utilisé le concept anti-Yalta d'un point de vue mythique, et l'ont développé d'un point de vue rhétorique, il faut reconnaître que la France n'a guère protesté contre les amputations de territoires avalisées par les Alliés anglais et Américains, notamment à Yalta dans la Déclaration sur l'Europe libérée du 11 février 1945.
    [5] Le mot fut repris à Paris par les journaux et les partis "collaborationnistes". La "collaboration d'État" ne constitua la ligne officielle du gouvernement siégeant à Vichy, sous l'autorité nominale du Maréchal Pétain, que dans les premiers mois du second gouvernement Laval en 1942, lequel avait déclaré "je souhaite la victoire de l'Allemagne parce que sans cela le bolchevisme s'instaurerait partout". Son prédécesseur à la tête du gouvernement l'amiral Darlan, resté commandant en chef des forces militaires françaises, passera en Afrique du nord le 5 novembre 1942, où les Américains allaient débarquer le 8 novembre.

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  • « Et la gauche devint la putain de l'Islam », le nouveau livre de Pierre Cassen

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    Ce livre est remarquable et un outil pour nos futurs historiens, ceux qui seront débarrassés du politiquement correct (et il nous faut lire, savoir… pour renverser la vapeur et donner une chance à nos descendants de pouvoir lire et écrire une véritable Histoire de France), pour de nombreuses et excellentes raisons :

    Pierre Cassen y fait le portrait au vitriol  de 12 salopards, islamo-collabos de compétition, magnifiquement croqués par Ri7.

    On y découvre, en sus, des anecdotes croustillantes sur ces prétendus hommes de gauche qui ont trahi leur mission et leurs électeurs en se détournant des Français pour se consacrer aux étrangers et à l’islamisation de notre pays… C’est que Pierre, au cours de ses 3 décennies de militant de gauche, en a côtoyé certains. Il raconte leurs trahisons, leur arrogance, leur mépris pour le petit peuple, pour ceux qu’on n’appelait pas encore les « sans-dents ».

    La partie du livre où Pierre raconte son « autobiographie politique » permettra à nombre d’entre nous de se reconnaître et permettra aux autres de comprendre pourquoi et comment on est passé, après les Trente Glorieuses, de la fierté nationale, d’une école où l’ascenseur républicain marchait à plein régime, d’un pays où l’on vivait en paix et en sécurité, assurés de la protection de politiques qui, malgré tous leurs défauts, avaient une haute idée de la France et de leur mission, à l’enfer qu’est devenue la France. Elle permettra de comprendre pourquoi les fondateurs de Riposte laïque et de Résistance républicaine, tous venus de la gauche historique, sont devenus des « lépreux », des « infréquentables »… Parce que, eux, ont continué à défendre le peuple français, en véritables hommes et femmes de gauche.

    Ce livre se lit d’une traite, comme un roman. On en sort un peu assommé parce que l’on a, en 325 pages, un tableau d’ensemble des félons, des trahisons, des choix faits au nom de la préférence étrangère. C’est bon à rappeler, à savoir… Pour nous, mais aussi et surtout pour avoir des éléments clairs, irréfutables… à opposer aux contempteurs des lépreux dans les réunions de famille ou les soirées associatives.

    Nous, nous savons, mais le minimum c’est que nous utilisions notre savoir pour éclairer et convaincre les aveugles. Il en va de l’existence même de la France.

    À offrir à ceux qui savent et veulent comprendre. À offrir à ceux qui ne veulent pas voir, pas comprendre.

    Cela peut être aussi un geste militant, profiter des prix pour un achat en nombre, pour oublier quelques livres dans une boîte aux lettres, sur un banc, dans une salle d’attente, dans un train…

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  • Bruno Gollnisch : Le patriotisme français, qui n’a pas été dévoyé en nationalisme agressif par l’idéologie révolutionnaire, c’est notre piété filiale

    Bruno Gollnisch : Le patriotisme français, qui n’a pas été dévoyé en nationalisme agressif par l’idéologie révolutionnaire, c’est notre piété filiale

    Allocution prononcée par Bruno Gollnisch, député européen, à l’occasion d’un récent dîner rassemblant divers « amoureux de la France » :

    Sollicité pour traiter du patriotisme français, à l’occasion du centenaire de l’Armistice de 1918‚ je me suis demandé si les organisateurs de cet événement n’avaient pas remarqué une séquence de télévision dans laquelle j’affrontais Jean-Luc Mélenchon et Vincent Peillon, ancien ministre socialiste de l’Éducation dite nationale. Il est prétentieux de se citer soi-même, et vous m’en excuserez j’espère. Je leur disais vivement mon indignation de la conception exclusivement idéologique qu’ils avaient de la France : les droits de l’homme (que le regretté Jean Madiran appelait très justement les DHSD : droits de l’homme sans Dieu), la démocratie, etc. toutes définitions qui pourraient aussi bien s’appliquer aujourd’hui ou demain à l’Ouzbékistan, au Guatémala ou à la Tanzanie. Je leur disais que mon patriotisme à moi, était d’une autre nature, que c’était une affection charnelle, et que j’aimais la France comme on aime une Mère.

    Une France qui est d’abord un territoire d’une infinie diversité, véritable jardin où il fait bon vivre, nonobstant les catastrophes naturelles comme celle qui vient d’éprouver nos compatriotes de l’Aude. Une France qui est ensuite un peuple qui procède principalement de la fusion des trois composantes européennes celtique, latine et germanique.

    Celtique comme ces gaulois dont nous avons hérité la bravoure et le goût de l’indépendance, parfois aussi le goût de l’affrontement et de la néfaste division.

    Latine comme ceux par qui nous sommes devenus héritiers de Rome et donc d’Athènes.

    Germanique comme ces Francs auxquels nous devons notre nom.

    Alliance de ces Francs avec le fonds gallo-romain que sacralise le baptême à Reims de Clovis par l’évêque Rémi, premier sacre de nos rois. Ce n’est pas à vous, qui le savez mieux que moi, qu’il faut dire l’importance de cet apport chrétien à notre civilisation particulière.

    Aimer la France c’est aimer ces paysages, ces terroirs, ces clochers et tous les fruits d’une admirable civilisation, exceptionnelle autant par sa diversité que par sa profusion, comme en témoigne l’harmonie du moindre de nos villages.

    Le patriotisme français c’est aussi l’amour d’une langue complexe mais admirable par sa clarté, qui fut la langue des cours d’Europe et du monde diplomatique, dotée d’un immense patrimoine littéraire et politique.

     Le patriotisme français, le vrai, celui qui n’a pas été dévoyé en nationalisme agressif par l’idéologie révolutionnaire, c’est tout simplement notre piété filiale. Un sentiment d’affection mais aussi un devoir que nous impose le droit naturel, gravé en chaque conscience droite, et proclamé par Moïse dans le Décalogue comme dans le livre de la Grande Étude par Confucius, même en l’absence de révélation. Une convergence que constatait feu le révérend Célestin Lou Tseng Tsiang, Premier ministre de Chine dans les années 20, devenu plus tard moine bénédictin au monastère Saint-André de Bruges.

    Je parlais de notre territoire. Il est le seul en Europe à avoir accès aux trois mers : du Nord, de l’Atlantique et de Méditerranée. Le patriotisme français, le vrai, n’a pas honte de l’œuvre des marins, des pionniers, des explorateurs, des missionnaires, des défricheurs, des médecins qui se sont répandus sur les cinq continents et, n’en déplaise aux bien-pensants, y ont laissé une œuvre dont il n’y a pas à rougir comme le savent et le regrettent les populations que nous y avons rencontrées. Le patriotisme français chérit donc nos compatriotes d’outre-mer. Il connaît le prix de ce qui nous reste de notre ancien Empire, confettis épars dans les vastes océans, mais qui nous valent aujourd’hui le deuxième territoire maritime du monde par son étendue.

    Dans le Manifeste du premier numéro de la luxueuse revue Globe, son directeur M. Benamou écrivait : « Bien sûr tout ce qui est terroir, béret, bourrée, biniou, bref franchouillard ou cocardier nous est étranger voire odieux. » Et bien, le fond du problème, en effet, c’est que pour les patriotes que nous sommes tout ce qui est terroir, béret, bourrée, biniou, bref français et national, ne nous est ni étranger ni odieux, mais au contraire familier et attachant.

    Être patriote français c’est donc avant toutes choses se reconnaître héritier de l’immense héritage que nous ont légué nos légistes, nos savants, nos médecins, nos architectes et bâtisseurs, nos poètes, nos philosophes, nos écrivains, nos peintres, nos musiciens, nos sculpteurs, nos navigateurs, nos héros, nos saints.

    Mais aussi plus humblement les deux milliards d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques, ont vécu sur cette terre de France y ont travaillé, aimé, souffert et qui trop souvent sont morts pour elle. Je n’épuiserai pas en un laps de temps si court la description des caractères moraux du patriotisme français. J’en mentionnerai seulement une : c’est le sens de l’honneur, qui parfois nous a rendu certaines défaites plus glorieuses que nos victoires.

    Depuis notre enfance, nous vibrons au souvenir de Vercingétorix vaincu jetant ses armes aux pieds de César. Nous nous sentions proches du jeune prince Philippe, trop jeune pour manier la lourde épée auprès du roi, son père, à la bataille de Poitiers, « Père gardez-vous à droite, gardez-vous à gauche » et auquel son courage vaudra le surnom « Le Hardi ». Nous pensons à François Ier écrivant à sa mère Louise de Savoie après le désastre de Pavie : « Tout est perdu Madame, sauf l’honneur ». À Bayard, blessé à mort, le dos brisé, disant au Connétable de Bourbon qu’il préfère son propre sort à celui de son vainqueur, qui a trahi le roi son suzerain.

    Il ne manque hélas pas dans notre Histoire de tels épisodes malheureux autant que valeureux. La Garde qui meurt plutôt que de se rendre à Waterloo, les légionnaires à Camerone, les dernières cartouches de l’infanterie de Marine à Bazeilles, la charge de Reichshoffen, les Cadets de Saumur, le dernier et poignant échange radio du camp retranché de Diên Biên Phù avant qu’il ne succombe.

    Que le souvenir de ces glorieuses défaites reste en nos mémoires, c’est bien. Encore ne faut-il pas trop en faire et j’ai été assez scandalisé qu’on ait trouvé le moyen d’envoyer notre porte-avions pour commémorer, célébrer l’anniversaire de la défaite de Trafalgar mais qu’on ait refusé d’envoyer ne serait-ce qu’une section d’infanterie, pour la commémoration de la victoire d’Austerlitz, où le rôle des Français dut être tenu par des soldats slovaques.

    Alors j’aimerais bien que notre patriotisme français puisse se nourrir et se réjouir d’un peu plus de victoires, pas nécessairement dans le domaine militaire, mais aussi des victoires politiques, diplomatiques, économiques, culturelles et morales et pas seulement footballistiques.

    Et puisque, en fait de victoire, vous voulez marquer celle du 11 Novembre, permettez-moi d’évoquer la mémoire de l’un de ceux qui m’ont transmis ce patriotisme. Mon grand-père maternel, Pierre Collier, chevalier de la légion d’honneur à 23 ans, issu d’une très modeste famille de Haute-Marne, ancien élève de la Communale à Langres, qui réussit à 19 ans le concours d’entrée à Polytechnique en juillet 1914, s’engage en août, fait quatre ans de guerre comme lieutenant d’artillerie. Faisant fonction de capitaine lors de la dernière offensive allemande en mai 1918, il reçoit l’ordre de se faire tuer sur place plutôt que de reculer, afin de ralentir l’avance de l’ennemi. Il commande, impassible, le tir de la batterie. La vague des assaillants n’est plus qu’à mille mètres, à cinq cent mètres, à cinquante mètres. Il s’effondre soudain frappé d’une balle qui lui est entrée dans l’œil et qui est sortie par la tempe. « Le lieutenant est tué », sont les derniers mots qu’il entend. Laissé pour mort sur le champ de bataille, il est déclaré tel par l’autorité militaire française. Seule sa mère, qui va tous les jours à l’église prier pour lui, refusera de croire à sa mort. Il ne doit la vie sauve qu’à un médecin militaire français prisonnier qui persuade les Allemands de ne pas l’enterrer.

    Et comme il existait encore dans ces terribles tueries un reste d’humanité, legs des patients efforts de l’Église, il est emmené dans une ambulance, énucléé sur le champ, échangé des mois plus tard par l’intermédiaire de la Croix Rouge avec d’autres grands blessés incapables de reprendre le combat. Il rentre dans sa ville de Langres. Il entend soudain toutes les cloches sonner à toute volée. C’est l’armistice, c’est la victoire ! C’est le 11 novembre. Évoquant ce souvenir devant moi, il ne pouvait retenir ses larmes. Et moi-même aujourd’hui je ne puis le faire sans émotion.

    Vive la France !

    https://www.lesalonbeige.fr/bruno-gollnisch-le-patriotisme-francais-qui-na-pas-ete-devoye-en-nationalisme-agressif-par-lideologie-revolutionnaire-cest-notre-piete-filiale/

  • La misérable polémique Pétain

    6a00d8341c715453ef022ad39f7bc1200d-320wi.jpgDepuis 2012, une loi avait institué la fête du Onze-Novembre, comme hommage qui serait désormais rendu à tous les militaires morts pour la France, y compris en opérations extérieures. Il ne s'agit donc plus d'une évocation de la grande guerre, mais du respect que nous devons aux soldats.

    Tous les Français seraient d'accord, je crois, ‑ tous les Allemands aussi, je le pense, - pour rendre hommage non pas aux maréchaux, encore moins aux politiciens, mais à tous les "soldats oubliés"[1], qui à la fin de la guerre s'estimaient réciproquement, en tant que combattants courageux. Ils se savaient sacrifiés par quelques sanglantes ganaches comme Nivelle, et par trop de bellicistes de l'arrière. L'une des raisons, au contraire, de la popularité de Philippe Pétain auprès des hommes de la troupe, provenait, rappelons-le, de son économie du sang des soldats.

    On eût pu certes imaginer, en souvenir du centenaire, qu'on fasse défiler sur les Champs Élysées des représentants des pays alliés comme on le fit en 1919, pour le premier anniversaire.

    Mais tel n'a pas convenu aux communicants officiels. Plus de 70 pays ont été invités, dont certains n'existaient pas. Il fallait contenter la terre entière. Nous nous trouvons en présence d'une velléité habituelle de cette malencontreuse diplomatie française. À vouloir faire plaisir à tout le monde elle n'inspire plus confiance à personne.

    Ma génération ayant grandi au contact de combattants des deux guerres, et de leurs récits, où la camaraderie jouait un si grand rôle, il nous paraît facile de comprendre l'étonnement de nos enfants et de nos petits-enfants.

    Ils découvrent en effet la prolongation de débats qui opposaient la génération de nos parents, qui avaient vécu la situation gérée par les gouvernements successifs du maréchal Pétain[2], et celle de nos grands-parents, qui ne voyaient en lui que le vainqueur de Verdun.

    Quand on observe d'ailleurs le nombre de nuisances instituées, à des titres divers par ces gouvernements, et qui n'ont jamais été abolies, on peut s'étonner que nos étatistes les dénigrent à ce point. Car les circonstances tragiques de l'occupation ont conduit à des réformes aussi néfastes aujourd'hui que la retraite par répartition, le monopole des caisses sociales, etc.

    Or, il se révèle toujours très difficile de concilier, fût-ce dans le symbole, des choses inconciliables.

    Giscard d'Estaing en avait expérimenté l'absurdité en cherchant à instituer le 8 mai comme fête de l'Europe.

    Jupiter élyséen, adepte du "en même temps" semble, à son tour, l'avoir découvert à ses dépens, pratiquement contraint de se renier trois fois au cours de la même semaine. Valse à trois temps : 1° on honore les maréchaux, mais attention seuls ceux qui sont enterrés aux Invalides ; 2° puis, on rend un hommage au vainqueur de Verdun ; 3° et pour finir on remarque que celui en qui Léon Blum voyait "le seul maréchal républicain de l'armée française"[3], après son investiture par la chambre du Front populaire, manifesta immédiatement le souci de fermer, dès août, le temple même de ladite république, la franc-maçonnerie[4]. À partir d'octobre, se mit en place une persécution des Juifs, sur laquelle la documentation ne manque pas[5].

    Sordide polémique.

    On divise la France en prétendant l'unir pour le futur.

    Je ne crois pas que cela fasse beaucoup avancer le redressement de l'Europe.

    En cet an de grâce 2018, l'été de la saint Martin, apôtre des Gaules et de la Miséricorde, reste donc bien oublié. On l'annonce pluvieux. Voilà une promesse à laquelle on peut croire.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Ce titre d'un grand livre de Guy Sajer, faisait dire à Arletty, avec son inimitable accent parigot "c'est 'le' grand bouquin de la guerre, 550 pages pour 20 millions de morts, ça fait beaucoup de morts à la page".

    [2] Il y en eut quatre : Pierre Laval du 12 juillet au 13 décembre 1940 ; Pierre-Étienne Flandin du 13 décembre 1940 au 9 février 1941, François Darlan du 9 février 1941 au 18 avril 1942 ; puis à nouveau Laval du 18 avril 1942 au 19 août 1944. Il pourrait être important de comprendre que chacun poursuivit une politique spécifique.

    [3] Rappelons au besoin que Lyautey était clairement royaliste et Franchet d'Esperey le grand espoir dont se réclamaient les comploteurs de la Cagoule, etc.

    [4] cf. loi du 13 août 1940 rédigé par le maurrassien Raphaël Allibert et le néo-socialiste Adrien Marquet.

    [5] Dernier apport à l'Histoire de cette horreur : "Vichy et la Shoah" par Alain Michel, préfacé par le Dr Richard Prasquier, qui fut président du CRIF de 2007 à 2013, ce livre répond à la double question "comment expliquer, en effet, que 75% des Juifs vivant en France pendant la guerre aient pu échapper à la Shoah ? Et comment expliquer, aussi, que la France fut le pays d’Europe où les réseaux de sauvetage juifs furent les plus nombreux, les plus actifs et les plus efficaces ?"

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  • Dimanche 9 décembre, pour le plus grand plaisir de tous, les Brigandes se produiront à la Journée de Terre & Peuple à Rungis

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    L'événement à ne pas manquer !

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  • Police de l’Histoire, police de la pensée, police européiste

    drapeau-europeen-300x198.jpgDepuis qu’il s’est  fait taper sur les doigts pour avoir voulu associer le nom du vainqueur de Verdun à ceux des autres maréchaux lors des commémorations de la victoire de la Grande Guerre, Emmanuel Macron est en séance de rétropédalage. Pour tenter de sauver la face, M. Macron déclarait hier soir qu’il ne «(croyait) pas à la police de l’Histoire. » Vraiment? De la police de l’Histoire à la police de la pensée il n’y a qu’un pas et celle-ci règne en maître au sein de LREM. Dernier exemple en date, les attaques menées contre la  députée en marche de l’Oise,  Agnès Thill,  qui a eu l’audace d’émettre des réserves sur les bienfaits de l’extension de la PMA aux paires homosexuelles féminines;  une mesure défendue par le candidat Macron. Mme Thill a récidivé dans le mauvais goût réactionnaire en dénonçant hier sur twitter l’existence d’un « lobby LGBT à l’Assemblée nationale. » Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux en a frémi d’horreur qualifiant ce jugement de Mme Thill « d’absolument inacceptable. » Pas en reste,  le patron (provisoire) du parti macroniste Philippe Grangeon, et celui du groupe des députés LREM Gilles Le Gendre,  ont déclaré que les propos d’Agnès Thill « contreviennent aux valeurs » (sic) du parti. Ils ont estimé  que « les termes de lobby LGBT relèvent d’une sémantique homophobe » (sic). Faut-il en conclure que ce lobby n’existe pas ou qu’il s’agit de lui trouver une appellation plus politiquement correcte? Attendons les éclaircissements de MM. Grangeon et Le Gendre.

    Les méchants, les vilains petits canards, sont nombreux aux yeux des  progressistes macronistes. Appartiennent à cette catégorie tous ceux qui  comme le disait au mois d’octobre  Philippe de Villiers dans Valeurs  actuelles, attendaient  du président qu’il s’attelle à « une mission vitale : sauver la civilisation française.»  Or, « quand j’ai vu la fête de la Musique à l’Élysée, avec les transsexuels en résille, et le doigt d’honneur des Antilles , j’ai compris qu’il n’avait pas compris. » « Il a installé sur les marches de l’Elysée des gens qui ont insulté la fonction. Il a donc perdu sa sacralité ce soir-là  » expliquait  déjà  mois de juin dans Marianne  M. de Villiers. Notons au passage pour nous en réjouir que son très enraciné parc d’attraction du Puy-du-Fou vient de battre un nouveau record de fréquentation cette année avec 2,3 millions de visiteurs!

    « J’ai entendu notre président dénoncer la lèpre populiste »  notait encore M. De Villiers dans VA. Mais « être progressiste, aujourd’hui, c’est être pour l’enfant sans père, pour l’abolition de toute frontière, de tout État, de toute souveraineté, pour le glyphosate, le multiculturalisme qui conduit à des sociétés multidécolorés. »

     Sociétés sans âme menacées dans leur pérennité même par  leur vieillissement puisque à  l’explosion démographique africaine,  répond de manière toute  aussi préoccupante l’ implosion démographique d’une  Europe qui elle, ne fait pas assez d’enfants. Euractiv  rapportait le questionnaire  sur la  «Défense de la famille »,  les valeurs familiales envoyé dans tous les foyers  par le gouvernement hongrois. Et ce n’est pas une question secondaire dans un des pays de l’UE  connaissant un des  taux de naissance les plus bas  (1,34 enfant par femme).  « La secrétaire d’État Katalin Novak a déclaré que la Hongrie souhaitait  compter sur ses propres ressources internes  et  ne pas remplacer sa population par des immigrés»…comme le veulent pour l’Europesans le dire ou  l’affirment tranquillement un certain nombre de politiciens,  de technocrates, de structures euromondialistes.

    « Notre avenir, ce sont les enfants hongrois, a déclaré la secrétaire d’État.  L’Europe est le continent des berceaux vides, il n’y a pas assez d’enfants. » Le questionnaire demande également aux sondés «si la maternité doit être reconnue comme un emploi à plein temps, si le droit de l’enfant à un père et à une mère doit être inscrit dans la Constitution ou si le  développement intellectuel et physique des enfants  est une valeur que l’État doit défendre. »

    Un questionnaire eurosceptique dénoncé par Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne,  même si le Fidesz, le  parti de Viktor Orban,  n’a pas non plus que des amis  au sein du Parti Populaire Européen (PPE) auquel sont affiliés  ses élus éuropéens. Euractiv  indiquait le 8 novembre   que «lors de son congrès annuel, le PPE a enjoint le Fidesz  à respecter certaines valeurs démocratiques sous peine de risquer l’exclusionLe Parlement européen a demandé en septembre au Conseil européen d’ouvrir une procédure de sanctions contre la Hongrie en raison des menaces qu’elle fait peser sur les valeurs fondamentales de l’Union. Il s’agit d’une première dans l’histoire des institutions européennes. »

    La résolution du PPE, reprenant mot pour moi les éléments de langage de la gauche et de l’extrême gauche,  souligne   que «l’extrémisme populiste et nationaliste, la désinformation, la discrimination et les menaces contre l’État de droit représentent la plus grande menace visant la liberté et la démocratie en Europe depuis la chute du Rideau de fer. »  « Nous soulignons que l’Union européenne est fondée sur les valeurs du respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit (…). Nous appelons tous les membres et associations du PPE à respecter, protéger et promouvoir ces principes   (…). Le texte insiste aussi sur  la « liberté de l’université , référence au refus du gouvernement hongrois de signer un accord avec l’Université d’Europe centrale fondée par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros(…).»

    Cette mention  indirecte dans ce texte du PPE  à l‘université Soros,  enjoignant le gouvernement hongrois au laisser-faire laisser-passer, à accepter sur son sol les agissements de ce trouble personnage, est très révélatrice. Elle  en dit long au mieux sur la lâcheté, au pire sur l’idéologie antipatriotique qui  minent le PPE. Si nous voulions fâcher MM.  Le Gendre et Grangeon cités plus haut,  nous pourrions même dire qu’il existe certainement un lobby antinational au sein de ce  groupe.

    Nous l’avions dit ,   M. Soros n’est pas le   « philanthrope »  qu’il prétend être. C’est  un idéologue planétarien qui poursuit des objectifs politiques proprement détestables qui ne vont pas dans le sens de la paix, du bien être en Europe et plus largement encore de la concorde entre les peuples.   M. Soros défend l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et détruire l’identité européenne, tout enracinement civilisationnel. Espérons avec Bruno Gollnisch  que les élections de mai prochain verront  un entrée massive d’élus nationaux, populistes, souverainistes.  Ce qui devrait   dissiper  les ambiguïtés entretenues par certains groupes,   séparer le bon grain de l’ivraie,   rebattre les cartes dans un sens plus favorable à l’Europe des patries et  aux  peuples européens.

    https://gollnisch.com/2018/11/09/police-de-lhistoire-police-de-la-pensee-police-europeiste/

  • Commémorations nationales du 11 novembre

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    Communiqué du Parti de la France :

    Le Parti de la France invite ses élus (ceints de leurs écharpes), militants, adhérents et sympathisants à participer aux cérémonies du 11 novembre dans leur commune en se rendant devant les monuments aux morts ou sur les sites où se dérouleront la commémoration.

    Au moment où Emmanuel Macron entend « démilitariser » cette fête de la Victoire en se contentant d'organiser un forum pour la paix et en multipliant les opérations de communication « itinérantes », il est bon que les patriotes rendent hommage aux 1,4 million de morts pour la France de la Grande guerre.

    Le 11 novembre doit être et demeurer le jour du souvenir national en communion avec la mémoire éternelle de tous ceux qui se sont battus pour la France. Renoncer à cette mémoire, c’est nier notre terre et abandonner à l’oubli ceux qui en furent les défenseurs. C'est aussi adresser au monde entier un message de faiblesse, d’abdication et de capitulation.

    Les nationaux doivent montrer l'exemple et être au premier rang.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/08/commemorations-nationales-du-11-novembre-6103624.html

  • LOI SUR LE COPYRIGHT - EURODÉPUTÉS INCONSCIENTS (ou idiots) ?

  • Un Pétain en travers de la gorge par Patrick Parment

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    Alors comme ça, on célèbre le centenaire de l’armistice de la Grande Guerre et on efface du paysage le maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun. De Gaulle, Pompidou, Giscard et Mitterrand ne manqueront pas de fleurir sa tombe à l’Île d’Yeu. L’autre crétin de Jacques Chirac le rayera des cadres comme vient de le faire Emmanuel Macron. Macron est à l’image de nos manuels d’histoire de France où ce n’est pas la réalité des faits qui compte mais l’idée que l’on doit s’en faire. Regarder l’histoire de France par l’autre bout de la lorgnette est indigne d’un chef d’Etat. De Chirac, on le comprend d’autant mieux qu’il était aux ordres des lobbies et notamment du lobby juif.  Mais de Macron on aurait pu attendre un peu plus de courage. D’autant que pour les jeunes générations, le nom de Pétain ne dit pas grand-chose. C’eût été pour lui l’occasion de réparer une injustice, celle qui consiste à ne voir en Pétain que l’interlocuteur des Allemands et leur homme lige. Ce qui était loin d’être le cas.

    Faut-il rappeler que l’ensemble de la classe politique française en 1940 s’est débinée face à l’ampleur de la défaite en s’empressant de voter les pleins pouvoirs au Maréchal qui, seul parmi les cloportes, croyait encore en la France. Faut-il rappeler que Pétain s’employa à limiter l’asservissement de notre pays aux incessantes demandes allemandes en matière économique et industrielle. Faut-il rappeler que c’est Jean Bichelonne, ministre de l’Industrie, qui empêcha le départ en Allemagne de nos infrastructures industrielles. Ce qui permit à la France, la Libération venue, de relancer, sans coup férir, notre économie. Ce qui ne fut le cas ni de l’Allemagne, ni des pays de l’Est qu’elle avait occupé.

    Philippe Pétain fut à la Libération-Epuration ! la victime expiatoire de toutes les lâchetés de notre classe politique, communistes et gaullistes en tête, complices de toujours.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/