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culture et histoire - Page 817

  • 14 janvier 1918 : l’arrestation de Joseph Caillaux

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    La quasi-totalité des journaux du 15 janvier fait état de l’arrestation, la veille, de l’ancien président du Conseil, Joseph Caillaux. Déjà surveillé depuis le printemps 1917, le député de la Sarthe est pris « la main dans le sac ». En effet, il est établi, à partir d’un document provenant du gouvernement des États-Unis, que l’ancien ministre des Finances et inventeur de l’impôt sur le revenu a des relations suivies « depuis l’année 1915 avec le gouvernement allemand par l’intermédiaire de M. de Luxbourg à l’époque ministre plénipotentiaire d’Allemagne en Argentine », indique L’Action française du 15 janvier. De plus, on découvre à Florence (Italie), dans un coffre-fort loué sous le nom de Renouard (nom de jeune fille de Mme Joseph Caillaux), des documents diplomatiques compromettants et une somme de plus de deux millions et demi de francs.

    Les journaux relatent l’arrestation qui se déroule le 14 janvier au petit matin : « À neuf heures, les autos [s’arrêtent] devant le 22 de la rue Alphonse-de-Neuville. » Le commissaire Priolet, suivi de trois collaborateurs, frappe à la porte de l’appartement. Joseph Caillaux, « en tenue négligée », précise L’Excelsior, les reçoit et les fait entrer. « Vous venez m’arrêter ? dit M. Caillaux. Bien. Il y a beaucoup de personnes qui ne voulaient pas croire à mon arrestation ; moi, je m’y attendais. Avec ces gens-là, il faut s’attendre à tout », rapporte L’Excelsior. Joseph Caillaux est autorisé à emporter des couvertures et un oreiller. Il monte dans la voiture du commissaire. « Pâle et nerveux », il est conduit au Quai des Orfèvres pour un bref interrogatoire. Il est inculpé par le capitaine Bouchardon « d’intelligences (sic) avec l’ennemi et machination avec des puissances étrangères ». Puis, à 10 h 35, il est incarcéré à la prison de la Santé. La presse fait un compte rendu précis de cette mise sous écrou : la manière dont le prisonnier est contraint de se séparer de ses effets personnels, la manière dont il se dirige vers le « Rond-Point du Quartier-Haut » où l’on inscrit, sur sa feuille d’écrou, le numéro de cellule qui lui est attribué : le n° 17. Une cellule carrée et qui fait quatre mètres de côté sur trois mètres quatre-vingts de haut. L’Excelsior apprend même à ses lecteurs que l’ancien président du Conseil a déjeuné vers 11 h 30 « d’un consommé, de deux œufs et d’une demi-bouteille de bordeaux ».

    Quelques semaines plus tard, il est transféré à la maison de santé de Neuilly. Georges Clemenceau refuse d’intervenir pendant que l’instruction judiciaire est en cours. Caillaux fait près de vingt-sept mois de préventive. Il est jugé en février 1920 et, finalement, condamné à trois ans d’emprisonnement, à la privation (pendant dix ans) de ses droits civiques pour le seul chef de « correspondance avec l’ennemi ». Clemenceau qualifie ces « rêves d’entente avec l’Allemagne […] de crime […] C’était un petit jeu auquel on pouvait s’amuser jusqu’au 2 août 1914. Passé le 2 août 1914, il fallait se taire. »

    Henri Saint-Amand

    http://www.bvoltaire.fr/14-janvier-1918-larrestation-de-joseph-caillaux/

  • Philippe de Villiers : la gouvernance européenne contre les nations

    Philippe de Villiers est intervenu lors de l'université d'été de Renaissance catholique sur le thème de la gouvernance de l'Union européenne.

    Durée 1h18 : Ecouter Philippe de Villiers

    L'Europe est une idéologie. Il est d'ailleurs notable que l'on parle pour les signataires du traité de Rome des "Pères fondateurs".

    La nation conduit à cultiver ses attachements vitaux. Il n'y a rien à craindre des nations. Les européistes ont voulu combattre le pangermanisme et la guerre en détruisant les nations. C'était leur 1e conviction commune : un contre-sens.

    Leur 2e conviction était l'importance primordiale de l'ONU sur la nation.

    Leur 3e : faire disparaître les profils politiques au profit des ingénieurs sociaux.

    En 1964 : arrêt Costa de la cour de justice : supériorité du droit européen sur le droit national ! Nos hommes politiques sont les gardes champêtres du terrain de Bruxelles! En 1992 : tout le monde a cru que le super État serait un État super! Contre la France seule de Maurras, la baguette rassie et l'accordéon, les États unis d'Europe vaincraient ceux d'Amérique ! Mais Maastricht était en réalité un traité contre les nations. Il installa une gouvernance acéphale et l'Europe manqua tous les rendez vous d'après la chute du mur. 2007 : traité de Lisbonne : moment principal où l'Europe passe à l'État de droit. Pour l'État de droit, la nation n'est pas une terre et un peuple mais un ensemble de valeurs.

    Et pourtant ! Nous vivons aujourd'hui un réveil des peuples qui va mettre en échec cette idéologie. L'Angleterre, la Hongrie, la Pologne, l'Italie...nous montrent que les peuples refusent leur arrachement à leurs continuités et leurs attachements charnels. Les peuples refusent aussi la société hédoniste. Ils réclament leur droit à la continuité historique. Ils savent que l'Europe ne lutte pas contre l'immigration, mais l'organise. Ils l'organisent notamment grâce à l'avortement. L'immigration de masse est la réponse à l'avortement de masse !

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Cause du peuple en poche

    6a00d83451619c69e2022ad35e1d0a200c-250wi.jpgDe Francis Bergeron dans Présent :

    "En 2016, le livre de Patrick Buisson, La Cause du peuple, avait été un grand succès d’édition. Mais il faut bien convenir que ce succès était dû en grande partie à un énorme quiproquo. En gros, le livre était présenté comme un ensemble de ragots : l’histoire de la présidence Sarkozy et de sa dernière campagne électorale, vue depuis un trou de serrure, et micros clandestins en poche. Du même coup, le grand public s’est rué sur le livre, qui est en fait un essai politique très complet, très fouillé, sur la notion de responsabilité, de service de l’Etat, de bien public, sur les clivages droite-gauche, sur l’évolution du capitalisme, sur l’identité, les frontières, la notion de civilisation, le fait religieux, le rapport des politiques au peuple. Le tout illustré, souvent en contre-exemple – ce qu’il ne fallait pas faire –, par des épisodes de la présidence Sarkozy, que Buisson a eu l’occasion d’étudier de très près.

    Pourtant Jean-François Kahn, par exemple, l’un des rares à avoir lu le livre, ou du moins à l’avoir parcouru avec quelque attention, avait vendu la mèche dans Marianne, résumant le livre par cette formule : « Un type odieux, une idéologie néoféodale, mais un chef-d’œuvre. »

    Point de secret d’alcôves : les lecteurs attendaient Carla Bruni, ils ont vu arriver Charles Maurras ! Avec le recul du temps, la fin de l’emballement médiatique, le contraste entre la chasse à l’homme et la nature de l’ouvrage n’en est que plus saisissant.

    Enracinement et nomadisme, localisme et cosmopolitisme

    Aujourd’hui, le livre est réédité en poche, avec ce sous-titre : « Le livre refondateur de la droite ». L’effondrement des droites à la présidentielle de 2017 accentue bien évidemment le caractère prophétique de l’analyse. Mais c’est la préface inédite de cette nouvelle édition qui attise la curiosité. Deux ans plus tard, Buisson contemple un paysage ravagé, une droite émiettée (ce qui explique le titre de sa préface : « L’art de la débâcle »), et surtout il diagnostique un fossé toujours plus grand entre les gestionnaires et les enracinés : « Avec la grande mutation du capitalisme impulsée par la financiarisation et la globalisation de l’économie, conservatisme et libéralisme apparaissent désormais dans une opposition radicale : celle du sacré et du marché, de l’enracinement et du nomadisme, du localisme et du cosmopolitisme, des communautés naturelles et des sociabilités contractuelles. » Buisson voit une jonction entre la France de la Manif pour tous et la France de Johnny Halliday, tandis que la droite et le centre dits de gestion se retrouvent satellisés.

    A tous, Buisson conseille de relire… saint Thomas d’Aquin : « Le bien commun est toujours plus divin que celui de l’individu. »Sans doute une résurgence de cette « idéologie néoféodale » qui semble faire horreur à Jean-François Kahn, pourtant souvent mieux inspiré."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Action Française • Pierre Debray à Montmajour : « Pour une monarchie sans nostalgie et sans folklore ... flèche du progrès »

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    Provence : Rassemblement Royaliste de Montmajour [1969 - 1970 - 1971]

    Au Camp Maxime Real Del Sarte de cette année (Camp de formation pour étudiants, lycéens et jeunes travailleurs, du 19 au 26 août 2018), Gérard Leclerc doit parler des leçons de Pierre Debray.

    Pierre Debray from U.R.P. on Vimeo

    L'un des intérêts de Lafautearousseau ce sont ses documents d'archive qui sont à la disposition de tous : de ses lecteurs, de la jeunesse militante qui étudie et réfléchit, des universitaires et des chercheurs, nombreux à venir y puiser. Ces archives ne sont pas réunies ici par hasard. Elles procèdent du militantisme de l'équipe qui, aujourd'hui, propose ce quotidien.

    Il y a peu, à notre connaissance, d'enregistrements audio ou vidéo de Pierre Debray. En voici un qui est un discours au Rassemblement Royaliste de Montmajour. Debray y exprime des idées essentielles. Toujours actuelles.

    2730464059.jpgTrois rassemblements royalistes ont été organisés à l'abbaye de Montmajour, près d'Arles : en 1969 - 1970 et 1971. Cet enregistrement date de l'une de ces années-là.     

    Pendant ces 6'47", il faut parfois tendre l'oreille. On est en plein air... Mais le propos en vaut la peine !  

    Voir plus loin

    Camp Maxime Real del Sarte Université d'été 2018

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Images d’archives – Défilé des Croix de Feu et Jeunesses Patriotes le 8 juillet 1934

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    Archives – Images du défilé des Croix de Feu et Briscards, ainsi que des Jeunesses Patriotes. Nous sommes le 8 juillet 1934, soit quelques mois à peine après le 6 février 1934. Ces ligues rassemblent ce 8 juillet 1934 plus de 20.000 hommes qui marchent jusqu’à l’Arc de Triomphe.

    Les Croix de Feu étaient dirigées par le Colonel François de La Rocque.

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    Les Jeunesses Patriotes étaient dirigées par Pierre Taittinger.

    Les deux organisations furent interdites et dissoutes par la république maçonnique.

  • Ils plient mais sont loin d’avoir rompu, par Jean-David Cattin

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    Par Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires 

    Certains aiment à croire que la « droite » aurait gagné la « bataille des idées ». Peut-être… mais elle n’a certainement pas gagné la guerre. Du moins pas encore.

    Certes, les victoires des « populistes » se succèdent sur le plan électoral dans toute l’Europe, les succès de librairie d’auteurs incorrects se multiplient, à la télévision quelques journalistes et chroniqueurs ont réussi depuis plusieurs années à faire entendre une voix discordante (1). Mieux, les journaux qui font leur une sur les méfaits de l’immigration et de l’islamisation connaissent un succès envié par beaucoup de titres de la presse historique.

    Mais, dans cette lutte pour l’opinion publique, la gauche rend coup pour coup et est loin de laisser échapper son hégémonie. Ainsi, a-t-on vu récemment Éric Zemmour perdre son passage bihebdomadaire « On n’est pas forcément d’accord » sur RTL, après avoir déjà perdu son « Z comme Zemmour » quotidien. Sur le terrain électoral, le Rassemblement National a lui droit à un traitement de choc en se voyant confisquer 2 millions d’euros par des magistrats politisés. Sur le terrain militant, le mouvement identitaire se fait interdire ses manifestations par des préfets sous des motifs fallacieux, une répression qui s’ajoute à une censure quasi-totale sur les réseaux sociaux. Pour faire bonne mesure, les activistes sont frappés d’amendes à faire pâlir bien des malfrats endurcis.

    À cela s’ajoute une omniprésence des idées « progressistes » et politiquement correctes dans les nouveaux médias dont l’audience est loin d’être ridicule et qui influencent bien au-delà des cercles militants. Ainsi Brut, le HuffpostKonbini ou Vice (pour ne citer qu’eux) bénéficient d’une exposition majeure notamment auprès des jeunes générations grâce à leur maîtrise des outils de communication modernes. Il y a quelques années encore, elles accusaient pourtant un sérieux retard dans ce domaine. Preuve de leur résilience malgré le choc de la réalité migratoire, des attentats et d’une insécurité de moins en moins supportée. Le succès de la réinformation est réel et durable mais ne doit pas occulter ces évolutions récentes.

    De leur côté, les écoles de journalisme continuent de fournir des bataillons de diplômés politisés rompus au combat des idées. Bien plus subtils qu’une grossière propagande d’État, leur traitement et tri orientés de l’information, leurs investigations à sens unique et leurs représentations malhonnêtes de la réalité donnent aux idées de gauche un poids considérable dans la bataille pour l’opinion publique. En décalage total avec leur représentation électorale, ils continuent pourtant de fournir la partition aux élites dirigeantes et aux donneurs de leçons des centres urbains certains de leur supériorité morale face à la masse ignorante.

    La guerre est donc loin d’être gagnée, d’ailleurs ce n’est pas ainsi qu’il faut le voir. Il y aura toujours des batailles à mener. Des moyens de communication originaux font leur apparition et des nouveaux acteurs rentrent dans la danse, comme les Qataris d’Al-Jazeera avec leur relai d’influence AJ+ et son quart de million d’abonnés sur Facebook. Les lauriers de la bataille des idées et de l’information ne sont jamais acquis et il faut veiller à ne jamais s’endormir dessus. Il faut développer des outils percutants qui ne touchent pas que les convaincus, être à l’affût des nouvelles méthodes de communication et ne négliger aucun canal. Et s’il nous arrive d’être en retard ou de perdre une bataille, toujours remettre l’ouvrage sur le métier.

    Jean-David Cattin 27/07/2018

    (1) Au point que certains médias de gauche comme les Inrocks font désormais la promotion de l’interdiction des talk-shows qui feraient la part trop belle aux opinions qui les dérangent.

    Source : Les Identitaires

    Crédit photo : Les Identitaires

    https://www.polemia.com/ils-plient-mais-sont-loin-davoir-rompu-par-jean-david-cattin/

  • Un Zoom exclusif : Jean Raspail sur TV Libertés

    Jean Raspail vient de fêter ses 93 ans ! Il est un des écrivains Français les plus renommés et l’auteur du roman prophétique “Le camp des saints”. Il a accordé, à son domicile, un entretien à Anne Brassié, l’animatrice de “Perles de Culture”. Un document rare et précieux.

    Rediffusion du zoom du 14/01/15 : Jean Raspail contre Big other

    A l’occasion de la diffusion du Zoom avec Jean Raspail, TV Libertés vous propose de redécouvrir le premier entretien qu’il nous avait accordé en 2015. A l’époque, Alain Juppé affirmait que le roman prophétique du grand écrivain “Le camp des saints” était un fantasme. La réponse de Jean Raspail est sur TV Libertés.


  • Les nouvelles publications de Synthèse nationale sont dans les bonnes librairies parisiennes

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    Librairie française : 5, rue Auguste Bartholdi 75015 

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