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culture et histoire - Page 816

  • 1968-2018, une révolution anthropologique

    6a00d83451619c69e2022ad3831de3200d-200wi.jpgSynthèse de l'intervention de Patrick Buisson lors de l'université d'été de Renaissance catholique :

    "Au lendemain de la Libération, l'Etat-providence aboutit à la destruction de la solidarité traditionnelle du monde rural. A partir de la fin des années 60, l'Etat a cessé de nous défendre en tant que peuple pour nous protéger en tant qu'individus. Les années 60 sont aussi les années d'une déchristianisation. Il y a une méfiance et un mépris du clergé vis à vis des traditions populaires assimilées à des superstitions.

    Autre rupture anthropologique : destitution du père comme figure d'autorité sociale et politique car l'ordre patriarcal est considéré par le marxisme comme la figure de l'oppression bourgeoise. Mai 68 : Le rejet du père n'exprime plus la volonté du fils de le remplacer, mais le rejet de ce qu'il est. L'avènement du tout marchandisme passe par le jeunisme, c'est à dire la prise en considération du jeune comme un acteur social. L'industrie du divertissement va domestiquer la jeunesse par l'apparition du transistor. La soumission aux pratiques socio-culturelle va être vécu comme une rébellion. Le néocapitalisme qui se met alors en place nécessitait au préalable la liquidation du Vieux monde pour que le marché puisse s'étendre sans limite et fabriquer l'homo economicus

    Dernière rupture anthropologique : la révolution sexuelle, la culture du désir. La dissociation de l'acte sexuel et de la procréation a une influence profonde dans le délitement de la structure familiale. Corrélation entre l'émancipation sexuelle et la promotion de la femme objet et la marchandisation du corps avec par exemple le succès du film "Emmanuelle". On nous a promis le bonheur et on a seulement fait exploser le marché des anxiolytiques... Drogue, suicide des jeunes, autant de marqueurs de la désespérance des jeunes. La modernité est un processus de destruction du sens. "La mort de Dieu charrie le cadavre de l'homme" Pierre Boutang"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/1968-2018-une-r%C3%A9volution-anthropologique.html

  • Francis Cousin sur l'échec de Mai 68 et la restructuration du Capital

  • L’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam

    6a00d83451619c69e2022ad35d25d2200c-200wi.pngOdon Lafontaine, spécialiste de l'islam (lire Le Grand secret de l'islam), a été longuement interrogé par Franck Abed. Extrait :

    "En Europe, beaucoup ont tendance à parler de l’islam comme si celui-ci n’était formé que d’un bloc, alors qu’en réalité il est multiple (chiisme et sunnisme, dont les différentes écoles juridiques de ce dernier, nouveaux courants réformistes, traditionnalistes, salafistes, « islam des lumières », soufisme etc.). D’où vient cette simplification outrancière ? De fait, ne participe-t-elle pas à une méconnaissance de l’islam ou des islams ? Concrètement, comment appréhender ou combattre un phénomène méconnu voire inconnu ?

    C’est là un des sujets traités au fond dans mon dernier livre, La Laïcité, mère porteuse de l’islam ? (3). J’y renvoie les lecteurs pour des explications complètes.

    Très grossièrement on pourrait penser que les flux d’immigration musulmane ayant été à peu près homogènes jusqu’à présent, cela a pu nourrir cette idée chez certains Occidentaux d’un islam unifié. Forcément, les Français n’ont vu principalement de l’islam que celui des Maghrébins malékites de leurs colonies d’Afrique du Nord, les Allemands celui des Turcs hanafites et les Anglais celui des Indo-Pakistanais, Egyptiens et Irakiens, hanafites également. Les vagues plus récentes d’immigration montrent cependant combien l’islam est beaucoup plus divers que cela.

    On pourrait aussi identifier certains facteurs identitaires et historiques chez les Européens qui leur ont fait voir l’islam comme un bloc unifié. L’identité européenne s’est en partie construite par son opposition aux musulmans et à l’islam : l’opposition doctrinale et totale entre islam et christianisme, la guerre d’expansion conduite par l’islam très tôt en Europe, la coupure avec la partie de l’empire romain d’Orient prise par l’islam, puis sa perte totale, les entreprises de reconquista de l’Espagne ou de la Terre Sainte, l’alliance des puissances européennes pour résister aux coups de boutoir des Ottomans, la piraterie et les razzias barbaresques, etc. ont longtemps forgé une image du musulman comme ennemi juré de l’Occident et de l’islam comme hérésie absolue. La colonisation et la soumission de la quasi-totalité des « terres d’islam » à une Europe triomphante ont relativisé cette perception, introduisant davantage de complexité. Le développement de l’antichristianisme occidental à partir du XVIIIe siècle a par ailleurs inoculé une dimension idéologique nouvelle dans la perception de l’islam et « du musulman » : c’est durant ces périodes que certains historiens ou philosophes, comme Voltaire ou Guillaume Libri ont commencé de construire une histoire fantasmée et reconstruite de l’islam comme pendant à l’histoire chrétienne de l’Europe que l’on cherchait ainsi à dévaloriser (la chimère du paradis perdu de l’Andalousie, par exemple, havre de paix et de tolérance dans une Europe alors en proie à la sauvage barbarie des âges obscurs). De là commencèrent d’émerger des figures idéologiques « du musulman » à partir desquelles le XXe siècle a imposé les siennes. Depuis les années 1950, la figure « du musulman » a en effet été présentée comme celle du nouveau révolutionnaire selon la grille d’analyse marxiste, ou plutôt progressiste : « le musulman » en lutte contre l’oppression impérialiste (les moudjahidine du FLN), « le musulman » construisant dans son pays une voie de développement alternative au capitalisme (Ben Bella recevant Che Gevara à Alger), « le musulman » immigré en Europe comme outil de destruction du monde occidental d’avant, de ses traditions, de ses racines, de sa religion, de son identité (des intouchables « potes » de SOS Racisme aux « migrants » régénérateurs de Georges Soros et Jacques Attali, en passant par les « kids de Bondy » encensés par France Inter et Télérama pour leur contribution heureuse au multiculte, chaque génération se construit son « musulman de service »). Cette vision « du musulman » relève du fantasme idéologique, passant par pertes et profits la complexité de l’histoire, de l’islam et les réalités vécues par les personnes.

    Car oui, l’islam est multiple, traversé par des logiques parfois antagonistes, des dynamiques historiques, culturelles, nationales, nationalistes, des courants religieux, des influences extérieures, et désormais des dynamiques issues de l’enracinement de l’islam dans les pays européens… Face à une telle diversité, on pourrait ainsi céder à la facilité de refuser d’y comprendre quoi que ce soit, ou à celle de se contenter de schémas idéologiques. Je pense cependant que, notamment grâce à l’étude historique profonde et à l’analyse des idées, on peut déterminer une certaine cohérence, une forme d’unité à tous « les islams » : c’est cette même conviction que l’islam serait la solution au mal (les définitions de l’islam et du mal pouvant cependant varier… la chose est complexe !). L’islam étant principalement une idéologie, comme j’ai pu le souligner et montrer déjà maintes fois au fil de nos échanges, on peut comprendre cette diversité par l’analogie avec d’autres idéologies, comme le mouvement socialo-communiste : bolchéviques et menchéviques, léninistes, stalinistes, trotskistes, maoistes, khmers, juche, révolutionnaires, réformistes, nationalistes, internationalistes… Tous différents, mais tous unis derrière la poursuite du même rêve de libération de l’humanité.

    L’identité islamique, la solidarité entre musulmans de toutes obédiences dans l’adversité et le sentiment d’appartenance à une même communauté se révèlent cependant lorsque le projet de l’islam lui-même est en jeu, lorsqu’il s’agit de se battre contre le Mal, lorsque, par exemple, l’islam est menacé, lorsqu’il y va de son projet messianiste». C’est ainsi que tous les pays musulmans, par-delà leurs différences, se sont associés au sein de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, qui regroupe les chefs d’Etat des 57 pays musulmans). L’OCI constitue de fait la première autorité de l’islam, tout à fait capable de parler d’une seule voix et d’agir en commun pour le bien de l’islam, au nom de son expansion, comme je l’ai déjà souligné dans nos échanges. On trouve des exemples de cette solidarité dans le front commun face à « l’islamophobie ». On connait l’officine qui s’est positionnée sur ce créneau en France, le CCIF et ses accointances salafistes. Il est facile de constater qu’elle travaille à la communautarisation des musulmans contre la société civile traditionnelle française. Elle est donc objectivement un agent de fractionnement, de dissolution de cette société civile, un agent de chaos, lequel chaos ne servira ni l’islam ni la France… Ce constat est à la portée de tous, avec ou sans les révélations de Wikileaks. Hé bien, j’ai toujours été étonné de constater l’audience du CCIF chez les musulmans les plus « modérés », les musulmans les plus français et se revendiquant de la France, alors même qu’ils devraient le voir comme leur pire ennemi.

    Alors oui, bien sûr, l’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam qui peut justifier cette perception d’un « bloc » musulman. Perception que renforcent encore les idéologies progressistes occidentales lorsqu’elles assimilent les musulmans à la figure « du musulman », c’est-à-dire du « musulman de service », du musulman mis au service du schéma idéologique progressiste."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Papacito : “Nous faisons un contre Canal + culturel : fun, patriote et réactionnaire”

    Unknown.jpgInterview. Co-auteur avec le dessinateur Marsault de la bande dessinée “FDP de la mode”, blogueur à succès et compère du youtubeur Raptor dissident, Papacito répond aux questions de Valeurs actuelles.

    À 32 ans, Papacito est le chroniqueur principal du “RDV Dissident”, l’émission Youtube du Raptor Dissident. Chaque semaine, le blogueur, écrivain et vidéaste y partage ses avis musclés sur la société française. Créateur du blog “FDP de la mode”, il a scénarisé une bande dessinée du même nom avec le dessinateur Marsault, publiée aux éditions Ring. Rencontre avec un royaliste viril qui parle aussi bien de violence et de poésie que de mode vestimentaire.

    En 2012, vous avez créé le blog subversif “FDP de la mode”, et vous avez rejoint cette année l’émission RDV Dissident, une production émergeante du milieu contestataire. Quel est le fil rouge de tous ces engagements ?
    J’ai fait des études de sociologie, avec l’espoir de trouver un débouché, comme on nous l’avait fait croire à l’école. La faculté, qui est le creuset de la gauche, m’a beaucoup agacée. Cela a suscité chez moi un rejet tellement puissant de la société que je me suis dit : « Soit j’écris, soit je tue des gens ». Ma morale chrétienne m’a poussé vers la première option. (Rires)

    Votre alliance avec le Raptor dissident est assez récente. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous rapprocher de lui ?
    Il faut dissocier deux choses. D’abord, l’argument mercantile qui fait que je peux toucher plus de gens car on ne me donne pas la parole dans les médias pour promouvoir mon travail. Ensuite viens l’aspect de la Politique et des convictions. Quand ma BD est sortie, c’était une opportunité énorme de pouvoir parler de certains thèmes devant un public plus large. Le Raptor a un public très jeune, donc c’est aussi l’opportunité de toucher un auditoire qui n’a pas encore été totalement gauchisé par le système, de lui donner un petit peu le goût de la France, du terroir, des choses à l’ancienne.

    L’alliance est assez puissante, car s’il parle beaucoup aux jeunes générations, il s’adresse en revanche moins aux trentenaires. De mon côté, je suis directement issu du milieu des blogs sur internet. Pour moi, l’esprit Canal + a été le plus grand dégât de masse dans la jeunesse française des années 80-90. Notre but est vraiment de faire un contre Canal + culturel. Qui soit aussi fun, mais porteur d’idées patriotes et plus réactionnaires.

    On vous reproche souvent, comme au Raptor d’ailleurs, d’être très vulgaire. Ce mode d’expression ne nuit-il pas à votre message de fond ?
    Nous faisons une émission de vulgarisation, dont l’objectif est d’amener des jeunes à se pencher sur certains thèmes comme la virilité, le courage, l’immigration de masse, les valeurs et l’éthique personnelle. Nos vidéos doivent leur donner l’impulsion salutaire, l’envie d’aller se renseigner sur des supports qui soient plus fiables, plus creusés. Par exemple, il nous arrive de citer l’historien Bernard Lugan, TV Libertés, ou même Valeurs actuelles, toutes sortes de médias ou de plate-formes sur lesquels ils trouveront des intellectuels qui leur permettront de réfléchir en profondeur.

    La droite souffre d’un truc capital: elle est chiante !. Le support de droite est chiant, le but de notre mission est donc d’amener du fun pour faire passer un message de fond sans dégouter ceux qui nous écoutent, nous lisent ou nous regardent. Mais il n’est pas question de faire tout le boulot pour eux : on compte aussi sur le fait qu’au bout d’un moment, les mecs vont se dire : « Ok, ils ont été un peu superficiels sur ce thème là, je vais le creuser de mon côté ».

    Vous citez souvent Cyrano de Bergerac… Que vous inspire cette œuvre ?
    Pour moi, l’œuvre d’Edmond Rostand est une Bible. D’abord parce que c’est une ode au Sud-Ouest dont je suis originaire. Ensuite, parce que c’est aussi une ode à la France. C’est la rencontre de la poésie et de la violence, comme peut l’être le Rugby par exemple, ou le Sud-Ouest, et comme le sont finalement beaucoup de choses dans notre pays. La rencontre du sublime avec le trivial. Dans cette Oeuvre, selon moi, nous touchons au creuset de la culture française que j’aime tant.

    Cyrano de Bergerac en est le symbole absolu. L’œuvre d‘Edmond Rostand, c’est de la folie, et l’adaptation cinématographique qui en a été faite est incroyable ! L’une des meilleures productions intellectuelles françaises, servie par les meilleurs acteurs, Depardieu et Vincent Perez, et peut-être le meilleur metteur en scène français du moment… Pour moi, qui suis très attaché à la production graphique, au visuel, c’est le sommet. Et on voit bien qu’on peut faire du costume à l’ancienne et du contenu culturel sans que ce soit chiant !

    Dans vos interventions, on retrouve le leitmotiv de l’éloge du virilisme, auquel vous associez justement l’expression orale et la rhétorique…
    Je ne dis pas tout à fait ça : je pense qu’un taiseux a la capacité de raisonner, il ne faut pas que l’on ait une société uniquement composée de hâbleurs. Un taiseux peu s’exprimer par le sport, par ses actes, à l’écrit. Mais il faut trouver un moyen d’expression qui peut libérer l’individu de ses blocages. La virilité n’est pas uniquement verbale, c’est aussi une question d’attitudes, de postures morales. Mais je pousse les gens à trouver leur moyen d’expression privilégié car verbaliser certaines choses n’est que le premier niveau d’émancipation. Je suis persuadé que cela peut nous aider à nous libérer de notre joug mental d’esclave. C’est pour cela que j’essaye de donner des pistes qui sont aussi diverses que le sport, l’expression orale, ou même le style de vie.

    Selon vous, les « différends » entre les individus pourraient se régler de manière physique, mais sportive, dans un cadre régi par des règles. Défendez-vous le rétablissement des duels ?
    Je n’aime pas les traquenards infâmes extrêmement violents qui consistent à coincer quelqu’un à cinq contre un pour le planter. Ça n’a rien à voir avec le fait de s’affronter à deux avec des gants. Personne ne va mourir, mais y aura quand même un vainqueur. Oui, je déplore que ça n’existe plus…

    Dans la discussion dématérialisée, numérique, sous-couvert d’anonymat, on se permet des choses qui en réalité nous rendent indignes. On utilise le numérique comme une dystopie, où le droit d’outrage est démesuré par rapport à ce que nous offrirait le réel. Moi, je ne veux pas que tous les conflits se règlent par la violence, mais quand il y a de l’irrespect, ça devrait être un droit de réclamer une réparation de la façon qui nous semble la plus juste. Si on bascule dans l’offense, alors, allons au bout de la logique. D’ailleurs, c’est la vieille Europe, la culture française : on argumente à fond, et quand on ne peut plus argumenter car l’ambiance ou la discussion deviennent délétère, on s’affronte.

    Quels sont vos projets pour l’année à venir ?
    Mon livre, qui sortira en octobre, sera une critique approfondie de la société française selon ma vision. Il ne faut pas attendre de l’argumentation universitaire, ça va être du déboulonnage gratuit et un déluge de violences ciblées. Dans la pure tradition de mon blog FDP. Un FDP Tome 2 arrivera aussi dans quelques mois. Il est déjà écrit, Marsault n’a plus qu’à dessiner !

    source : valeursactuelles.com

    https://www.patriote.info/actualite/patriote/papacito-nous-faisons-un-contre-canal-culturel-fun-patriote-et-reactionnaire/

  • « Race », un mot qu’il faut chasser de l’expression orale ou écrite

    Par Pierre de Meuse

    Jeudi 12 juillet, la Chambre des députés a voté la proposition d’une nouvelle révision constitutionnelle, concernant l’article 1 de la Constitution qui est pour l’instant encore rédigé ainsi : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. »

    Le but de cette révision est de supprimer le mot « race » et de le remplacer par le mot « sexe ». Cette révision était demandée depuis des décennies par des députés antillais, notamment par Victorin Lurel. Elle recevra force constitutionnelle si la procédure aboutit. Il est à noter que ce texte a été approuvé à l’unanimité des votants présents. Sans vouloir être taxé de libéralisme, qu’il nous soit permis de nous inquiéter de l’unanimité qui est souvent le signe d’une forte pression, quelquefois même d’une violence cachée. Rappelons le serment du jeu de paume, en 1789, lors duquel le seul opposant assez courageux pour voter contre, a dû être exfiltré en vitesse car nombre de députés brandissaient un couteau pour l’assassiner.(1) D’ailleurs lors du vote du 12 juillet, un démocrate-chrétien, le président du groupe UDI-Agir, Jean-Christophe Lagarde (Photo), a mis en exergue qu’« aucun représentant de l’extrême droite n’était présent pour ce vote qui honore notre nation ». Les députés Rassemblement national (RN),  étaient en effet, selon lui « absents par volonté ». Gageons que s’ils avaient voté pour au lieu de s’abstenir, Lagarde n’aurait pas manqué de mettre en doute leur sincérité.

    Mais quel est l’intérêt d’une telle loi constitutionnelle ? Doit-on conclure que la discrimination raciale, jusque-là interdite par le Droit républicain, devient permise ? Evidemment non. L’idée sous-jacente est que le calendrier de l’émancipation par l’égalité débute une étape nouvelle ; celle de la race étant dépassée, on se tourne vers un autre chantier, celui de la différenciation sexuelle. Conséquence logique, il faut terminer le travail en jetant l’interdit sur le mot de race, un mot que les rapporteurs estiment dénué de sens, un mot qu’il faut chasser de l’expression orale ou écrite car il légitime selon le rapporteur « l’opinion selon laquelle il existerait des « races distinctes ». Cette opinion – qui est un délit dans notre droit positif – a toujours servi de support »,poursuit-il, aux discours qui préludent à l’extermination des peuples.» (2)

    Cela dit, cette décision de l’assemblée nous paraît remettre en vigueur une conception philosophique bien oubliée : celle du nominalisme, la rendant encore plus absurde en la renversant.

    Pour les lecteurs de LFAR non passionnés de philosophie, rappelons que le nominalisme est une doctrine qui considère que les concepts ne sont que des conventions humaines. Les choses et les êtres n’existent donc qu’à partir du moment où ils ont reçu un nom. Le nominalisme est issu de la scolastique médiévale dans ses marges ou dans ses développements tardifs.(3) Il s'oppose à l’idéalisme platonicien, comme au réalisme aristotélicien et thomiste.

    En l’occurrence, les rapporteurs de la loi constitutionnelle procèdent à un renversement logique des principes du nominalisme : puisqu’une chose n’existe que si elle est nommée, il suffit de supprimer le nom pour faire disparaître son objet. C’est donc à cette tâche que s’attellent les députés. Mais comment faire disparaître le nom de ce qui est innommable et qui possède plusieurs sens ? En le rayant des dictionnaires ? En caviardant les textes littéraires et les livres d’histoire ? Faut-il interdire la tirade d’Andromaque dans la pièce du même nom : « Fais connaître à mon fils les héros de sa race »? Ou brûler le serment du sacre des rois de France : « Règne noble race des Francs » ? (Photo) .Ou frapper d’anathème le jugement de Mauriac : « L'individu le plus singulier n'est que le moment d'une race. » ?Cela risque d’être difficile. Alors, ils décident de le rayer du vocabulaire constitutionnel, en espérant que cet effacement rituel aura pour effet de faire disparaître la notion des mentalités. En somme les députés participent inconsciemment à un retour de la pensée magique. Poursuivant les méthodes de la doctrine kantienne, ils formulent une imprécation : « la diversité humaine n’est pas car elle ne doit pas être ». Il faut remarquer que la Droite officielle et l’extrême Gauche mélenchoniste sont tombées d’accord pour approuver cette démarche, craignant d’une seule voix, celles de Philippe Gosselin et d’Éric Coquerel, que cet effacement sémantique ne « conduise à baisser la garde pour lutter contre le racisme ». Et presque personne ne met en lumière la régression de la pensée qui tire un trait sur cinq siècles d‘épistémologie européenne. Paradoxalement, c’est un député LREM,  le mathématicien Cédric Villani qui a émis, sans se rendre compte du sacrilège qu’il perpétrait, des réserves iconoclastes : « Cette suppression du mot race ne doit pas être décidée au nom de la science, « qui peut toujours évoluer », mais au nom de« l’empathie et du sens du destin commun par lesquels nous reconnaissons toute l’humanité comme nos frères et sœurs ». Ce qui revient à dire que la science n’a rien à faire dans cette loi, mais seulement les bons sentiments. Quel aveu !

    Il y a tout de même une remarque à faire à ceux d’entre nos lecteurs qui jugeraient que ce sujet est trop dangereux, que d’ailleurs le corpus législatif de l’antiracisme ne nous concerne pas, puisqu’il est destiné aux disciples du germanisme insoutenable de Houston Chamberlain ou Vacher de Lapouge, et que par conséquent il est inutile d’en parler. Nous pensons au contraire que nous sommes concernés au premier chef. Il suffit en effet de lire l’exposé des motifs de cette loi pour y trouver la preuve que l’abolition du terme de race va bien plus loin que la simple condamnation de la théorie biologique de la race : « l’utilisation du terme de race est contraire à notre tradition constitutionnelle républicaine qui vise depuis 1789 à nier le concept même de différence naturelle. » Ce terme de différence naturelle doit être compris dans toute son acception, c’est-à-dire innée, mais aussi collective et reçue, soit traditionnelle. C’est la totalité des différences humaines qui sont ainsi condamnées comme illégitimes. Il nous faut en être conscient.

    C’est ainsi que l’antiracisme développe sur tous les tons l’idée que « Le sexe n’a pas plus une réalité biologique que la race. Sexe et race sont des constructions sociales qui consistent à hiérarchiser, classer les individus selon des dispositions, des compétences et aptitudes supposées appartenir à leur nature. Enfin, la "race" permet de décrire de manière plus exhaustive l’imaginaire qui alimente - en même temps qu’il s’en nourrit – les différentes fixations du racisme : en effet, la race renvoie à la production d’une différence irréductible et hiérarchisée entre les hommes à partir de la perception fantasmée de la couleur de peau, des origines, de la confession, de la culture. En ce sens, ni l’origine ni la couleur de peau en tant que telles ne décrivent adéquatement l’ensemble des configurations racistes : il suffit de penser au racisme qui touche les Roms ou encore à l’antisémitisme. Dans ces deux cas, ce n’est pas l’origine, ni la couleur de peau ni même la confession stricto-sensu qui opère dans ces racismes spécifiques.(4) » Dans ces conditions, toutes les acceptions de la race, des plus figurées aux plus anthropologiques (5), comme toutes les expressions ou caractères de la virilité et de la féminité, sont considérées comme devant être détruites. Il faut bien comprendre que la démocratie idéologique a juré de démolir pierre par pierre tous les héritages humains pour ériger son Homme nouveau quel qu’en soit le coût. Ce serait du pur aveuglement que de détourner le regard de cette réalité.     

    1. Il s’agissait du député de Castelnaudary Martin Dauch - Honneur à sa mémoire.

    2. Victorin Lurel, dans l’énoncé des motifs du projet de 2004, non validé. On peut s’interroger cependant sur la fidélité de cet honorable membre du Parlement au Congressional Black Caucus de Washington, la réunion des parlementaires noirs américains. En effet, ce groupe se fonde clairement sur des bases racistes négro-africaines.

    3. Citons à ses débuts Pierre Abélard, puis Guillaume d’Occam, ou, pour les XVII° et XVIII° siècles, Gassendi, Berkeley et Condillac.

    4. Hourya Bentouhami maitresse de conférences à l’Université de Toulouse 2 auteur de « Race, cultures, identités une approche féministe et postcoloniale » (éd. Puf),

    5. C’est-à-dire : « Ensemble des personnes appartenant à une même lignée, à une même famille ». « Ensemble de personnes qui présentent des caractères communs dus à l'histoire, à une communauté, actuelle ou passée, de langue, de civilisation sans référence biologique dûment fondée ». « Population autochtone d'une région, d'une ville. », « Groupement naturel d'êtres humains, actuels ou fossiles, qui présentent un ensemble de caractères physiques communs héréditaires, indépendamment de leurs langues et nationalités ». « Subdivision de l'espèce fondée sur des caractères physiques héréditaires représentée par une population. » et bien d’autres encore. 

    Pierre de Meuse

    Docteur en droit, conférencier, sociologue et historien.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Vient de paraître : À NE PAS MANQUER

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  • ETRE OU NE PAS ETRE PATRIOTE ? (Éric de Verdelhan)

    « Le jour du 14 juillet
    Je reste dans mon lit douillet.
    La musique qui marche au pas
    Cela ne me regarde pas… »

                                                                               (Georges Brassens. « La mauvaise réputation »)

    En juin dernier, j’ai sillonné durant un mois des pays magnifiques (que je connaissais déjà un peu) : le Danemark, la Suède et la Norvège. Des contrées très différentes mais qui ont en commun d’être encore des monarchies, de « battre monnaie », d’être très attachées à leurs traditions et d’afficher sans le moindre complexe leur patriotisme: on y voit des drapeaux partout, et pas seulement les soirs de matchs de foot !

    Ces états, qui ont la chance d’avoir échappé à la «Zone Euro» (ce qui explique, pour partie, leur bonne santé économique) cultivent quelques valeurs qui parlent à l’homme « libre »que je me targue d’être : l’ordre, la propreté, la discipline, un réel respect de la nature et une sauvegarde des grands espaces qui n’ont rien à voir avec l’écologie punitive que ce triste crétin de Nicolas Hulot voudrait nous imposer (1) et qui fait le bonheur des « écolos-bobos » (lesquels  vivent… en ville).

    Certes, il s’agit de monarchies « constitutionnelles » : leurs souverains n’ont  aucun pouvoir.
    De surcroît, elles ont été affaiblies, abêties et affadies  par des années de ce socialisme tiédasse qui consiste à prendre 100 écus(2) dans la poche du contribuable pour lui en redistribuer, au mieux, 50 sous forme de protection sociale gratuite et d’aides diverses et variées. Avec un tel système, on fabrique des assistés, mais des veaux bien nourris donc contents de leur sort, qui deviendront des bœufs bien dociles, rarement des taureaux de combat.

    Ceci me rappelle mes années de pensionnat : cette époque lointaine où des enseignants de gauche (pléonasme !) nous citaient en exemple la Suède car il y avait « des rideaux aux fenêtres des étables ». Ils oubliaient de nous dire qu’elle comptait aussi le plus grand nombre de suicides des pays industrialisés. Mais, c’est vrai, les suicides de bovins y étaient rares.
    Depuis, la France a rejoint puis dépassé la Suède pour les suicides, mais hélas pas pour l’ordre et la propreté !

    Et, je n’oublie pas qu’après avoir guillotiné son Roi, la France en a offert un à la Suède : le fils turbulent d’un aubergiste béarnais, le « sergent belle jambe »(3), devenu Maréchal d’Empire, Jean-Baptiste Bernadotte. Sa dynastie règne toujours sur la Suède.

    Me voilà rentré dans la patrie « des droits-de-l’homme » forte de ses « valeurs républicaines héritées des Lumières », et je constate que rien ne change, sinon en pire :

    – Il nous est dorénavant interdit de rouler à plus de 80 Km/h sur les routes secondaires(4).

    – Notre président-dictateur dépense 500 000 € pour changer sa vaisselle, fait construire une piscine à Brégançon et reçoit des invertis et des «transgenres»  à l’Elysée juste avant la « journée des fiertés »(5). Le tout est, bien sûr, payé par NOS impôts.

    – Le mollasson Collomb, son sinistre ministre des basses polices, arrête préventivement une bande de retraités factieux…qu’on relâche aussitôt. On aimerait la même fermeté prémonitoire avec les casseurs, les voyous et les « fichés S ». Qu’on cesse donc de nous bassiner avec ces complots d’extrême-droite qui mettraient en danger notre « démo-crassie »(6). Le vrai danger s’appelle Islam radical et il a fait, chez nous, plus de 250 tués (et plus de 400 blessés) ces dernières années !

    – Madame Simone Veil, celle dont la loi légalisant l’IVG aura tué 200 à 220 000 petits Français « à naître » par an depuis 1975, fait son entrée au Panthéon où elle aura pour voisin cette crapule antisémite de Voltaire : la voilà en bonne compagnie !

    – Et que dire de ce 14 juillet et de son carrousel de bourdes : la patrouille de France qui nous dévoile le nouveau drapeau de la Macronie : rouge, bleu, blanc, rouge(7) et des motards qui se carambolent comme des débutants lors de l’épreuve dite « du plateau » du permis moto.

    Peut-être faudrait-il rappeler à nos dirigeants qu’un défilé militaire doit être emprunt d’une certaine solennité : ce n’est pas un numéro de cirque !

    L’armée n’est pas là pour amuser le gamin capricieux et sa duègne !

    Jadis, chez les paras, j’ai défilé pour le 14 juillet. C’était un hommage à nos soldats tombés au Champ d’Honneur. Aujourd’hui, je ne défile plus. Je trouve tout à fait normal que l’on défile pour le 11 novembre qui marque l’armistice de la grande saignée de 14-18. Mais on devrait s’en tenir là !

    On ne défile pas (ou peu) pour le 8 mai, date de notre libération par les Anglo-américains et l’Armée d’Afrique(8). Certains traitres et quelques imbéciles, encouragés par d’anciens«porteurs de valises» du FLNdéfilent pour le 19 mars. On commémore tout de nos jours, même l’infâmie !   

    Certains – des amis parfois – m’accusent de manquer de patriotisme. Aussi, un bref rappel s’impose : Le 14 juillet, malgré une croyance bien établie, ne commémore pas la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. Le massacre, honteux, du gouverneur de Launay et de la petite garnison de la Bastille par une populace avinée (qui leur avait promis la vie sauve s’ils ne tiraient pas sur la foule) est un non-évènement peu glorieux : la forteresse ne comptait que sept prisonniers : quatre faussaires, deux dingues (Auguste Tavernier et Francis Xavier Whyte) et le comte de Solages, un aristo criminel, enfermé à la demande de sa famille pourinceste : on le voit, rien que du beau linge !

    Notre fête nationale a été instituée par la loi du 6 juillet 1880, pour commémorer la « Fête de la Fédération » de 1790. Un grand moment « d’unité nationale retrouvée ».

    Il s’agissait, en fait, de transformer le Champ-de-Mars en un vaste cirque, d’une capacité de 100 000 spectateurs, au centre duquel s’élevait « l’autel de la patrie ». Louis XVI vint deSaint-Cloud donner un coup de pioche. On a chanté le « Ah ! Ça ira ». Les soldats se mêlaient aux gardes nationaux. On hébergeait les fédérés venus de la province : ils seront au moins 50 000. Et le bon roi Louis XVI n’a pas compris que ce jour-là symbolisait la victoire des Loges maçonniques sur « le Trône et l’Autel » et que son coup de pioche signait l’arrêt de mort de la monarchie.

    L’article unique de la loi du 6 juillet 1880 stipule : « La République adopte le 14 Juillet comme jour de fête nationale annuelle ». Le site Internet du gouvernement rajoute : « Si le 14 juillet est généralement associé à la prise de la Bastille en 1789, c’est dans les faits le14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, qui est officiellement commémoré… »

    Pour les aristocrates (ou les patriotes catholiques et/ou royalistes) le 14 juillet c’est un peu de 19 mars des « Pieds noirs » et des  Harkis… 

    Si je devais commémorer une date proche, je choisirais le 13, en référence au 13 juillet 1793.

    Ce jour-là, Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont, une jeune aristocrate « acquise aux idéaux de la révolution » et se rendant compte qu’elle avait été l’ « idiote utile » d’une monstruosité, a poignardé Jean-Paul Marat dans sa baignoire où il soignait sa purulence physique(9).

    Charlotte Corday est tombée sous le « rasoir national » dès le 17 juillet, quant à Marat, il entrait au Panthéon le 21 septembre 1794, mais le 8 février 1795, un décret le« dépanthéonisait ».

    « Le Moniteur » du 16 pluviôse an III (4 février 1795), relate comment, deux jours plus tôt,« des enfants ont promené » un buste de Marat « en l’accablant de reproches…l’ont jeté dans l’égout, en criant : « Marat, voilà ton Panthéon ! »… » . La vérité sort souvent de la bouche des enfants !

    Le 10 février 1795, le monument élevé à sa mémoire sur la place du Carrousel était détruit.

    Certains critiquent aussi mon manque de patriotisme quand je fustige les abrutis qui, peints comme des peaux-rouges, brandissent des drapeaux tricolores en massacrant « la Marseillaise » parce que « notre » équipe, composée de millionnaires allogènes et bigarrés, gagne la coupe du monde de «balle au pied» (10). Et bien oui, ma préférence allait à l’équipe nationale de Croatie. Ce petit pays catholique dont les  joueurs ont des noms en« ic » bien de chez eux (et dont la présidente a pris un congé sans solde  et payé son billet d’avion pour venir soutenir son équipe).

    Yassine Belattar, conseiller de notre président-dictateur s’est illustré en déclarant : « Merci à Valéry Giscard d’Estaing d’avoir permis le regroupement familial et permis la naissance des trois quarts de cette équipe de France ». Comme disait Michel Audiard : « Les cons ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnait ».

    Le bilan de « l’élan patriotique » du 14 juillet et de la coupe du monde de foot est éloquent :

    « 845 voitures ont été brulées et 508 personnes ont été placées en garde à vue » a annoncé le ministère de l’Intérieur dès le dimanche 15 juillet.

    Et le porte-parole du ministère, un certain Frédéric de Lanouvelle (bonne ou mauvaise ?) souligne qu’ « aucun incident majeur n’a été à déplorer » et il rajoute : « Le ministre de l’Intérieur félicite les forces de l’ordre… Leur mobilisation massive a permis d’éviter tout incident majeur ».

    Quelque 110 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans l’Hexagone…

    Des commerces pillés ou incendiés, des scènes de guérilla urbaine, 29 policiers blessés, des voitures en flamme et l’arrestation de plus de 500 casseurs sont des incidents mineurs, voire une explosion de ferveur patriotique. Disons, alors, que ce n’est pas ma conception du patriotisme.

    D’ailleurs je n’ai jamais eu le patriotisme cocardier et vociférant des imbéciles. Je suis avant tout un « nationaliste » au sens où l’entendait Barrès. Cette appellation sent le souffre depuis que Romain Gary a écrit : « Le patriotisme c’est l’amour des siens; le nationalisme, c’est la haine des autres ». Cette formule, aussi catégorique que péremptoire, est une ineptie mais elle a été plus ou moins reprise par d’autres depuis (11).

    Pour vous convaincre du contraire, lisez (ou relisez) « Scènes et doctrines du nationalisme » de Maurice BarrèsBarrès  (1862-1923) est le père du nationalisme français. Romancier, il a fait un premier passage à l’Assemblée Nationale comme député boulangiste. Ecrivain engagé, il dirigeait la revue « La Cocarde ». Il a rejoint  la « Ligue des Patriotes » de Paul Déroulède.

    Il a publié de nombreux livres marqués par le souci de l’enracinement, l’attachement à la famille, à l’armée, à la terre et aux églises de France. Membre de l’Académie Française, il est réélu député en 1906 et siègera à la Chambre jusqu’à sa mort. C’est à lui que l’on doit la proposition de loi, votée le 24 juin 1920, faisant de la fête de Jeanne d’Arc une fête nationale.

    « Scènes et doctrines du nationalisme » paru en 1902, est un recueil d’articles consacrés à ce que Maurice Barrès considérait comme son champ d’étude : l’idée de patrie, à savoir la terre et les morts. En appendice, Maurice Barrès y joignait  son programme électoral de 1898 : ses idées sur le nationalisme. Il y rappelait, entre autres, qu’un nationaliste doit combattre l’insécurité économique et être soucieux de justice sociale. Déjà en 1898, il soulignait que « les salaires sont avilis par la concurrence de l’étranger » et pointait du doigt « la finance internationale ».

    Le style de Barrès a vieilli, pas ses idées qui restent d’une brûlante actualité !

    Les vociférations de braillards peinturlurés en bleu-blanc-rouge, ce n’est pas du patriotisme, c’est l’étalage bruyant  de la dégénérescence d’un peuple ! 

    Éric de Verdelhan 18 juillet 2018

    1)- Ou, avant lui, la folledingue Ségolène Royal.

    2)- En l’occurrence, des couronnes danoises, suédoises ou norvégiennes.

    3)- Car il était, dit-on, fort bel homme et qu’il dansait bien.

    4)- Dans le même temps, le Danemark, qui était limité à 80 Km/h, va repasser à 90 Km/h : vive la cohérence européenne !

    5)- Il n’y a pas de honte à avoir d’être « gay » mais faut-il en faire une «fierté» ?

    6)- Il faut remonter au 6 février 1934 pour trouver un semblant de putsch  imputable à la droite.

    7)- A moins que ce ne soit qu’un avant-gout du drapeau « arc-en-ciel » des LGBT ?

    8)- Et la 2°DB soit…une division. Nous avons été libérés par 90 divisions américaines, 20 divisions britanniques et l’armée d’Afrique qui représentait 75 % des effectifs de l’armée française de 1944.

    9)- Il était aussi « pourri » physiquement que moralement et mentalement.

    10)- Deux Togolais, un Camerounais, un Guinéen, un Angolais, un Malien etc…etc… « Et tout ça ça fait/ d’excellents Français » comme dit la chanson.

    11)- De Gaulle, par exemple, a dit : « Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres ».

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