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culture et histoire - Page 886

  • Ecoles hors contrat : oser la liberté !, par Francis Bergeron

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    9057-20180223.jpgJean-Michel Blanquer fait partie de ces ministres bénéficiant d’un préjugé favorable, parce qu’il veut mettre en place ou soutenir des règles de bon sens dans l’école publique. Quelle mouche l’a donc piqué pour appuyer aujourd’hui un projet de loi, issu de la période Vallaud-Belkacem, restreignant la liberté d’ouvrir des écoles privées hors contrat ? Le projet actuellement examiné par le Sénat définit en effet un encadrement strict de ces écoles.

    Une soixantaine de sénateurs du centre et de la droite poussent à la roue. Ils ont sans doute dans leur viseur les écoles coraniques qui se développent à grande vitesse, et qui sont loin d’être à l’abri du salafisme et de l’islamisme sous diverses formes. Il y a eu le cas de l’école Al-Badr de Toulouse, à présent fermée, ou de l’école musulmane Mine de savoirs, à Raismes, dans le Nord. Mais si Al-Badr a pu être fermée, cela prouve bien qu’une loi nouvelle n’est pas nécessaire pour empêcher l’endoctrinement islamiste d’enfants et d’adolescents.

    En durcissant les conditions d’ouverture de ces écoles, en donnant des délais beaucoup plus longs au maire de la commune d’implantation, et à l’administration, pour contester un projet d’ouverture, c’est presque une déclaration de guerre qui est faite à l’enseignement vraiment libre, et en particulier aux écoles catholiques traditionnalistes.

    En principe le contrôle de l’administration est censé se limiter à l’hygiène et aux bonnes mœurs. Mais la sénatrice centriste qui porte le projet de loi a des formules inquiétantes. Elle explique par exemple que cette loi permettra de s’en prendre à des écoles privées assurant « des enseignements tendancieux » en histoire et en sciences.

    Sur le plan de l’enseignement tendancieux, notamment en histoire, ne faudrait-il pas alors faire d’abord un grand nettoyage dans les écoles publiques ? D’ailleurs, d’une façon générale, le fort développement des écoles privées a surtout pour origine l’effondrement de notre enseignement public, le souhait des parents de mettre leur progéniture dans des écoles de qualité. M. Blanquer en est conscient, et il est alors d’autant plus incompréhensible qu’il puisse soutenir un tel projet de loi.

    Restriction des libertés

    Demain, en histoire, sera peut-être considéré comme « tendancieux » de soutenir que la Révolution française n’a pas eu que du bon, ou que la Vendée a été victime d’un génocide. Et en sciences qui nous dit que ne sera pas considéré comme « tendancieux », et justifiant la fermeture d’une école privée, le fait d’enseigner que l’avortement tue ?

    A un vrai problème (la montée des fanatismes islamiques), répondre par une restriction de liberté de cette nature est la plus mauvaise des solutions.

    Philippe de Villiers est monté au créneau pour exprimer son inquiétude : une telle loi pourrait menacer son école du Puy du Fou. Anne Coffinier, la spécialiste française des écoles privées, avec sa Fondation pour l’école, ne décolère pas. Elle voit elle aussi dans le projet de loi un retour par la bande du vieux rêve socialiste du « tout Etat ».

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Alain de Benoist : « Je suis pour l’autonomie de la Corse, pas pour son indépendance ! »

     

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    Entretien avec Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire :  "L’indépendance, de toute façon, ne veut plus dire grand-chose à une époque où les frontières ne garantissent plus l’identité des peuples et où même les « grands » États-nations ont d’ores et déjà perdu l’essentiel de leur souveraineté."

    L’autonomie, voire l’indépendance de la Corse, cela est-il fondamentalement choquant, sachant qu’aucune frontière n’est à jamais gravée dans le marbre, à en juger par ce qui s’est récemment passé au Kosovo ou en Crimée ?

    ALAIN DE BENOIST : Ce n’est pas une question de frontières, mais une question de peuples. Contrairement à ce qui s’est passé dans beaucoup d’autres pays, la nation française n’a pas été créée par un peuple, mais par un État. Elle est née de l’agrandissement progressif du « pré carré » capétien, au hasard des conquêtes, des annexions et des alliances matrimoniales. Le peuple français qui existe aujourd’hui est un peuple-résultat. Le problème est qu’en s’étendant, le domaine royal a recouvert des peuples différents, d’origines différentes (celtique, germanique, latine, basque, etc.), qui n’ont jamais abandonné complètement leur personnalité, en dépit des efforts de type colonial développés, sous la IIIeRépublique notamment – l’époque où il était « interdit de cracher par terre et de parler breton » – pour faire disparaître leurs cultures et leurs langues.

    Ces peuples existent toujours, même si l’on ne veut pas le reconnaître, et je ne suis pas de ceux qui s’affligent de leur existence et de leur vitalité. Les régions à la personnalité culturelle la plus forte sont aussi les plus portées à défendre leur identité. Le cas de la Corse est, à cet égard, exemplaire, puisque c’est la seule région à n’avoir pas donné la majorité à Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. Le peuple corse est autochtone dans son île depuis au moins trente mille ans. Occupée pendant cinq siècles par les Génois, contre lesquels s’était déjà dressé Sampiero Corso, la Corse fut indépendante à partir de 1755, sous la direction de Pasquale de Paoli, jusqu’à ce que Gênes la cède à la France en 1768. C’est l’époque où Rousseau rédige son Projet de constitution pour la Corse, qu’on serait bien avisé de relire aujourd’hui. Comme le peuple breton, le peuple basque et le peuple alsacien, le peuple corse continue à défendre sa langue et sa culture, et je trouve excellent qu’il le fasse. Prenons exemple sur lui plutôt que de le stigmatiser ! Souvenons-nous, d’ailleurs, qu’au XVIIIe siècle, quand la France atteignait au sommet de sa puissance et sa culture au faîte de sa gloire, les trois quarts de ses habitants ne parlaient pas le français.

    Cela dit, si je suis pour l’autonomie de la Corse, je ne suis pas pour son indépendance. L’indépendance, de toute façon, ne veut plus dire grand-chose à une époque où les frontières ne garantissent plus l’identité des peuples et où même les « grands » États-nations ont d’ores et déjà perdu l’essentiel de leur souveraineté. Autonomistes et indépendantistes peuvent, certes, mener des combats communs, mais entre l’autonomie et l’indépendance, je ne vois pas une différence de degré mais une différence de nature. L’autonomie se fonde sur un principe de responsabilité, l’indépendantisme ne manifeste qu’une volonté de sécession.

    L’argument jacobin veut que la République soit « une et indivisible ». Mais à Wallis-et-Futuna, territoire français depuis 1888, cette même République reconnaît des chefferies traditionnelles pratiquant un catholicisme considéré de fait comme religion d’État…

    ALAIN DE BENOIST: Le jacobinisme est la maladie française par excellence. De l’extrême gauche à l’extrême droite, que ce soit par patriotisme ou par fidélité à l’esprit révolutionnaire, presque tout le monde y sacrifie chez nous. La Suisse (avec ses trois langues officielles), la Russie et les États-Unis sont des États fédéraux et ne s’en portent pas plus mal, mais toute idée de remettre en cause la République « une et indivisible », d’appliquer le principe de subsidiarité (ou de compétence suffisante) en laissant aux différentes composantes de la nation la possibilité de décider par elles-mêmes et pour elles-mêmes, fait immédiatement surgir des fantasmes de « balkanisation » et de « dislocation » que je trouve absolument ridicules. Le centralisme jacobin n’a pas rendu la France plus forte, mais plus fragile. Un pays n’est fort que de la vitalité et de l’identité de ses composantes. Les jacobins veulent réaliser dans leur pays une « unité » qu’ils refusent à l’échelle européenne ou mondiale. Je ne verrais personnellement que des avantages à ce que la République « une et indivisible » soit remplacée par une République fédérale des peuples de France.

    Pour en revenir à la Corse, ce n’est pas en répétant que « la Corse, c’est la France » qu’on réglera le problème. J’ai connu l’époque où tous les hommes politiques proclamaient à qui mieux mieux que « l’Algérie, c’est la France ». L’Algérie se composait alors de trois départements français, avec dix préfectures. On sait ce qu’il en est advenu. Quant à ceux qui glosent avec des trémolos sur « le français, langue de la République », je leur rappellerais qu’à l’heure des talk shows, des fake news, du coaching, du fact checking, du packaging, du prime time, des smartphones et autres cold cases, ce ne sont pas les langues régionales mais la langue anglaise qui menace la langue française, sans qu’ils s’en émeuvent particulièrement.

    Après l’Écosse, la Lombardie, la Catalogne, la Corse, est-ce les peuples qui prennent leur revanche sur les États, ou y a-t-il des raisons plus extérieures à ces phénomènes ?

    ALAIN DE BENOIST: Je pense que c’est une erreur de placer toutes ces régions sur le même plan. Ce sont des cas différents. La Corse est une île, ce que ne sont ni la Lombardie ni l’Écosse. L’histoire de la Catalogne est totalement différente de celle de la Flandre, et l’histoire de la Belgique n’a vraiment aucun rapport avec celle de l’Espagne. Les Flamands souhaitent se séparer des Wallons, mais certains d’entre eux ne refuseraient pas de rejoindre la Hollande pour recréer les grands Pays-Bas. Je pense qu’il faut juger concrètement, au cas par cas. On s’apercevra alors que les motivations sont, elles aussi, très différentes. Disons seulement qu’il est assez légitime que certaines régions veuillent d’autant plus préserver leur identité qu’elles voient bien que les entités plus vastes auxquelles elles ont appartenu jusqu’ici perdent la leur sans réagir.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    http://blogelements.typepad.fr/blog/2018/02/alain-de-benoist-je-suis-pour-lautonomie-de-la-corse-pas-pour-son-ind%C3%A9pendance-.html#more

  • [VIDEO] Les mémoires de Jean-Marie Le Pen décryptées

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    Cette vidéo très intérssante s’intéresse aux mémoires de Jean-Marie Le Pen décryptées par le journaliste du Parisien Olivier Beaumont.

    A 90 ans, l’homme politique publie le premier tome de ses mémoires, “Fils de la nation”(Ed. Muller), à paraître le 1er mars prochain.

    Jean-Marie Le Pen revient notamment sur ses souvenirs d’enfance jusqu’au lancement du FN en 1972.

  • Samedi 24 mars : Dans la journée : la Fête de Civitas et Dans la soirée : le Banquet de Synthèse nationale

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    La Fête du Pays Réel sera un grand rendez-vous de l’année 2018, avec comme intervenants : l’abbé Xavier Beauvais, Pierre Hillard, Marion Sigaut, Valérie Bugault, Virginie Vota, Johan Livernette, Olivier Wyssa, Carl Lang et Alain Escada.

    Parmi les nombreux exposants déjà inscrits : ACIM (Association catholiques des Infirmières et Médecins) – ACOM (chocolats) – Action Familiale et Scolaire - ADMP – Artisanat Saint Louis – Association Missions - Atelier des dix doigts (sculptures religieuses) – Vanessa Batlle (artiste peintre) - La Boîte à Bons Points (jeux et jouets en bois) - Boutique de la Trinité (objets de décoration en bois) - Cadets de France – Capucins de Morgon – Centre Grégorien Saint Pie X - Cercle National des Combattants (CNC) – Laurence de Chabot (artiste peintre) - Chœur Montjoie Saint-Denis – Civitas – Compagnie de la Sainte-Croix - Comptoir d’Ecosse - Cours privé CEFOP – Raphael Delpard (cinéaste, film “La Persécution des Chrétiens aujourd’hui dans le monde”) - Domaine Le Maine Castay (Cognac, Pineau des Charentes et Vins de France) - Dominicains d’Avrillé – Echoppe Fron (porcelaines et friandises) - Editions Charlemagne - Editions Francephi – Editions Kontre Kulture – Editions Librim Concept - Editions Retour aux Sources-  Editions Hervé Ryssen – Editions Saint Agobard - Editions Saint Remi – Editions Saint Maximilien Kolbe - Editions Reynald Secher - Editions Sel de la Terre  - Editions Sigest – Galerie JPM (livres et enluminures) - Fédérations Civitas de l’Aude et de Savoie – Film “La Rébellion cachée” (génocide vendéen) - Formes et Ombres (objets médiévaux) – Guillaume Le Baube (artiste peintre) – Thierry Gillaizeau (sculpteur sur bois) - Ignace (dessins) - Librairie Damase - Livres d’occasion Grimaux – Clémence Meynet (illustratrice) - Médias Presse Info/Médias Catholique Info - Nation (Belgique) – Nouvelles Editions Latines - Résistance Helvétique - Rosa Mystica - Synthèse Nationale – Patrimoine et Renaissance (tapisseries) – La Pierre de la Celle (tailleur de pierre) – Poterie Marie-Laure Cantuel – Rosaire aux Frontières - Stop Provocs Hellfest - Vins Domaine de Champ Fleury, Pierre Coquard...

    Parmi les auteurs et dessinateurs qui ont déjà annoncé venir dédicacer : Frédéric Andreu – Alban d’Arguin - Stéphanie Bignon – Franck Bouscau - Anne Brassié – Valérie Bugault - Lucien Cerise – Lorris Chevalier – M. l’ambassadeur Henry Cuny -  Anne-Marie Despas - Docteur Jean-Pierre Dickès – Jean-Arnaud Dollié - Michel Drac - Apolline Dussart – Philippe Fortabat Labatut - Bernard Gantois – Patrick Gofman - Françoise Gondrée - Yves Guézou (dessinateur) – Pierre Hillard - Roger Holeindre – Johan Livernette - Lysistrata - Hubert de Mesmay - Claude Meunier-Berthelot – Alain Monestier – Abbé Guy Pagès - Alain Pascal - Pinatel (dessinateur) - Philippe Prévost – Jean Rémy - Olivier Roney - Jean de Rouen - Catherine Rouvier – Reynald Secher - Marion Sigaut – Dominique Tassot - Arnaud Upinsky – Jean-Michel Vernochet – Hristo Xiep.

    Dans la soirée : le Banquet de Synthèse nationale

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    Réservation cliquez ici 

  • Conférence Dextra du 23/02 : La naissance d'une école de pensée sur la guerre économique

    Chers amis, chers camarades,
     
    Pour cette conférence du vendredi 23 février, au Molière, 12 rue de Buci
     
    Nous avons la joie et l'honneur de recevoir Christian Harbulot, spécialiste reconnu en intelligence économique, et qui viendra aborder le sujet au combien d'actualité et nécessaire :
     
    La naissance d'une école de pensée sur la guerre économique
     
    Nous vous attendons nombreux et ponctuels pour cette nouvelle conférence
     
    A vendredi !

  • Paris vendredi 9 mars, Patrick Buisson au Cercle de Flore ... A ne pas manquer !

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    Renseignements : cercledeflore@actionfrancaise.net

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/02/19/paris-vendredi-9-mars-patrick-buisson-au-cercle-de-flore-a-n-6027732.html