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Palestine : encore un désastre monumental signé Macron

Trahis par leur propre Président, abandonnés et profondément écoeurés, les Juifs de France lui tournent le dos. Ils n’ont plus rien à attendre de la France ou de l’Europe. Macron a fait le choix de la rue arabe dix fois plus nombreuse.

Trump a raison, tout ce que touche Macron se transforme en fiasco. La reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, sans aucune condition préalable, est totalement désavouée par les 2/3 des Français.

Un sondage Ifop montre que la nation se disloque :

33 % ne veulent pas d’une reconnaissance à court terme

38 % sont d’accord, mais après la libération des otages et la reddition du Hamas

29 % seulement sont favorables à une reconnaissance immédiate sans conditions

Pourtant, comme le rappelle Pierre Lellouche, le projet initial d’avril 2025, sous conditions préalables, était cohérent :

– éradication du régime sanguinaire du Hamas

– démilitarisation totale de l’entité terroriste

– libération immédiate des otages

– refonte de l’Autorité palestinienne pour qu’elle puisse gouverner le futur État

– reconnaissance mutuelle, engageant les pays arabes à reconnaître Israël

Un tel projet aurait sans doute obtenu le soutien des États-Unis et d’Israël, lequel ne rejette pas la paix, mais refuse qu’un État terroriste soutenu par l’Iran ou par les mouvements islamistes naisse à sa frontière. Quoi de plus logique après 77 années de guerre quasi permanente ?

Mais Macron, modèle d’incohérence et d’instabilité pathologique, a décidé, sans doute sous la pression de quelques conseillers élyséens musulmans, de balayer toute condition préalable.

Cette faute impardonnable attise les braises de l’antisémitisme

Partout en France, le drapeau palestinien devient l’étendard de l’antisémitisme. Toute manifestation, même à 100 lieues de la cause palestinienne, devient l’occasion de brandir le drapeau d’un pays qui n’existe pas, tandis que le drapeau français, symbole d’une nation millénaire, est traîné dans la boue au cri de « racistes » ou « fascistes »Le patriotisme est devenu une tare dans la France de Macron, le champion de la désintégration nationale.

Voilà comment Macron ose prétendre unifier la nation, en cédant à la rue arabe qu’il craint par-dessus tout. Car la grande peur des autorités, c’est que l’intifada gagne un jour les cités. C’est en effet de plus en plus probable, puisque le pouvoir n’a jamais eu le courage de combattre l’islam radical.

Depuis des années, nous importons le conflit israélo-palestinien en France, sans la moindre conscience du danger mortel pour la nation.

Bien entendu, toute la gauche, aussi bien mélenchoniste que socialiste, surfe sur cette hystérie collective antisémite provoquée par Macron, pour ratisser le vote musulman. Une hypocrisie totale, car la cause palestinienne, la gauche s’en fiche éperdument. C’est en réalité la haine d’Israël et des Juifs qui anime la sphère islamo-gauchiste, tout en misant sur l’électorat des cités.

Les Juifs de France, trahis par Macron, lui tournent le dos

On ne compte plus les actes antisémites que le projet Macron a provoqués. Agressions multiples, boycott en tous genres, vandalisme contre les commerces juifs, tags sur les synagogues, élèves juifs mis à l’index, voire persécutés. Un Juif sur deux envisage de quitter la France.

Alors que Macron réclamait une coalition internationale anti-Hamas après le pogrom du 7 octobre 2023, il cautionne aujourd’hui une entité terroriste qui exige « un État palestinien du Jourdain à la mer », donc sans Juifs. La reconnaissance d’un État palestinien sans aucune condition est pour Macron un gage de paix ! Oublié le pogrom du 7 octobre !

La France de Macron, ce sera bientôt le multiculturalisme sans Juifs.

La communauté juive est écœurée. Netanyahou et l’ambassadeur des États-Unis se préoccupent davantage des Juifs de France que Macron lui-même. C’est tout dire.

Conscient de cette rupture qu’il a provoquée, Macron essaie de se rattraper. Il multiplie les rencontres avec toutes les instances juives de France et les figures représentatives de cette communauté, passablement sonnée par ce coup bas présidentiel. Mais en vain. Le mal est fait. Un ratage de plus dans le naufrage de la politique macronienne.

Ce coup de poignard dans le dos de la communauté juive s’ajoute au refus de Macron de participer à la marche contre l’antisémitisme. Encore une tache indélébile dans son misérable quinquennat.

« Reconnaître un État palestinien sans conditions revient à consacrer le plus grand massacre antisémite du XXIe siècle comme le mythe fondateur du Hamas », déclare la députée des Français de l’étranger Caroline Yadan. C’est aussi l’avis des autorités juives de France.

Tout cela relève d’une hypocrisie générale absolue, y compris dans les pays arabes

L’hystérie collective anti-Israël qui a gagné toute l’Europe ne doit pas faire oublier la réalité :

Les Palestiniens, tout le monde les défend et brandit leur drapeau à qui mieux mieux, mais la vérité est que personne n’en veut chez soi.

Aucun pays arabe n’est prêt à accueillir les deux millions de Gazaouis. Ni l’Égypte qui contrôlait en partie la bande de Gaza jusqu’en 1978, ni la Jordanie qui administrait la Cisjordanie jusqu’en 1988, ne veulent en entendre parler. On les comprend.

Il faut dire que le précédent jordanien a marqué les esprits. Retour sur une tragédie

Après la guerre des Six jours de 1967, gagnée par Israël, la Cisjordanie est occupée par les Israéliens pour leur assurer une marge de sécurité en cas de nouvelle attaque arabe.

Le roi Hussein de Jordanie accepte alors d’accueillir les combattants palestiniens de l’OLP (Organisation de la libération de la Palestine) dirigée par Yasser Arafat, contraints de fuir la Cisjordanie. Très mauvaise pioche.

Car en 1970, certains combattants de l’OLP appellent à renverser la monarchie hachémite de Jordanie. De violents affrontements se multiplient, ainsi que des actions terroristes contre le royaume, qui finissent par pousser le roi Hussein à chasser Yasser Arafat et l’OLP hors du pays. Cette guerre civile (Septembre noir) se solde par le départ de l’OLP vers le Liban en 1971, mais les actions terroristes contre le royaume jordanien se poursuivent.

C’est à cette date qu’a commencé l’agonie du Liban, emporté par la guerre civile orchestrée par l’OLP.

Et côté occidental, c’est la même hypocrisie. Tout le monde est bien content qu’Israël garde ses palestiniens dans sa zone et gère le dossier. Personne n’a envie de connaitre une libanisation de son pays. Par conséquent, entre soutien à Israël du bout des lèvres et peur manifeste de la rue arabe, c’est le grand écart permanent dans notre diplomatie.

Conclusion 

Quel pays arabe serait assez fou pour accueillir des Palestiniens qui ont semé le chaos en Jordanie et détruit le Liban ? Car ce sont toujours les plus violents qui prennent le pouvoir au sein de la mouvance palestinienne.

Personne n’a oublié comment en 2007 le Hamas a chassé le Fatah de Gaza pour s’emparer du pouvoir et préparer sa guerre contre Israël. Les combattants du Fatah étaient jetés du haut des toits. Une guerre intestine totalement évacuée par ceux qui brandissent le drapeau palestinien sans la moindre connaissance historique du conflit israélo-palestinien.

Seule la haine d’Israël et des Juifs les anime. Et c’est cette haine que Macron attise par son projet irresponsable, qui n’a pour l’instant aucune chance de mener à la paix.

En définitive, le seul bilan que le monde retiendra de la présidence de Macron, c’est d’avoir chassé les Juifs de France par sa politique anti-Israël. Aucun Juif de par le monde ne lui pardonnera cette infamie. Son ego et son narcissisme le perdront.

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/palestine-encore-un-desastre-monumental-signe-macron.html

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