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divers - Page 140

  • Des batteries quasi éternelles fabriquées à partir de déchets nucléaires.

    Vous êtes nombreux, maintenant, à être fidèles au rendez-vous hebdomadaire que vous donne Bayard, chaque jeudi, avec sa Chronique Alimentaire/Santé. Et vous appréciez la sûreté et l'abondance des renseignements très précis et très pratiques qu'il vous y donne. Il va aujourd'hui quitter sa spécialité habituelle, pour vous entretenir ici d'une information scientifique extrêmement intéressante, dont le proche avenir dira vite ce qu'il faut en penser...

    François Davin, Blogmestre

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  • L’héritage de mai 68

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    Mai 68 n'a pas été une victoire politique mais sociétale. Elle a conforté le triomphe d'un libéralisme économique soi-disant honni, et installé tous les germes pour détruire l'identité française traditionnelle.

    Dès l'été 68, Raymond Aron écrivait à chaud La Révolution introuvable (un livre d'entretiens avec le déjà servile Alain Duhamel, paru chez Fayard). Il y parlait à juste titre de « décomposition soudaine de la société française ».

    Une France en mutation

    Au milieu des années 6o, la France est au cœur de ce qu'on a appelé les Trente Glorieuses, une période de prospérité où la croissance atteint les 5 %. Les guerres coloniales (Indochine, Algérie) sont terminées. Et on assiste à une « seconde révolution », selon le terme du sociologue Henri Mendras (La Seconde Révolution française 1965-1984, Gallimard, 1986), où la France comble son retard en matière d'urbanisation et d'industrialisation. Comme le reste des pays occidentaux développés, elle sacrifie au mythe faustien du progrès (économique, scientifique, technologique). L'économie se tertiarise et le travail féminin se développe. Une spirale qui, on le sait 50 ans après, n'a cessé de s'accélérer, enterrant une France traditionnelle, rurale, la France de toujours avec son village et son clocher (que l'on trouvait encore comme un symbole sur l'affiche présidentielle de Mitterrand en 1981). Mais ce progrès et cette urbanisation ne sont pas sans créer de nouveaux problèmes : anonymat des villes, solitude sociale... Certes, le Système capitaliste envoie un contrepoison avec la société de consommation (sur le modèle de l’american way of life). La publicité, les loisirs, les vacances, le cinéma, tout est bon pour faire passer la pilule. Dans son roman Les Choses Gulliard, 1965), Georges Perec montre un couple moderne pour lequel seul importe la possession de biens de consommation. Et ce couple ni heureux ni malheureux semble être finalement la chose de ses choses... Une fable toujours très actuelle.

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  • Bonne nouvelle : réouverture aujourd'hui des librairies non-conformistes parisiennes

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    Avoir été obligées de fermer deux mois durant est un exercice hasardeux dont se seraient volontiers passées les librairies libres de Paris (et de province). Les éditeurs, comme nous, aussi d'ailleurs... Mais les "pires moments" ont toujours une fin et, ce matin, nous sommes en mesure de vous annoncer la réouverture de, au moins, cinq bonnes librairies parisiennes :

    - La Nouvelle Librairie, 11 rue de Médicis Paris 6e

    - La Librairie Duquesne diffusion, 27 avenue Duquesne Paris 7e

    - La Librairie Vincent, 15 avenue de la Bourdonnais 7e

    - La Librairie française, 5 rue Auguste Bartholdi Paris 15e

    - Notre Dame de France, 33 rue Galande Paris 5e

    pour ne citer qu'elles.

    Ces librairies sont des espaces de libertés et il est indispensable que nous les soutenions toutes. Alors, amis lecteurs, si vous passez à proximité de l'une d'entre elles, n'hésitez pas à pousser la porte. Vous pourrez en profiter pour vous y procurer les livres que nous publions cliquez ici ainsi que la revue Synthèse nationale et les Cahiers d'Histoire du nationalisme.

    Et, ne l'oubliez jamais : lire et s'instruire, ainsi qu'instruire et faire lire, sont des actes militants de base.

    S.N.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/05/11/reouverture-aujourd-hui-des-librairies-non-conformistes-pari-6237577.html

  • Tribune libre : Oui, le 8 mai 1945 est une date à célébrer.

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    Suite à la publication sur Synthèse nationale, il y a quelques jours, d'une tribune de notre Ami Bernard Plouvier sur la commémoration du 8 mai 1945 cliquez là, nous avons reçu un certain nombre de réactions, parfois contradictoires, sur ce sujet. Je dois dire que je ne pensais pas que, 75 ans plus tard, cette date susciterait autant de discussions. Quoiqu'il en soit, dans un souci de "Synthèse", nous mettons en ligne aujourd'hui cet article d'André Posokhow, bien connu pour ses chroniques sur divers sites non-conformistes. Chacun se fera ainsi son idée...

    Il est vrai que la Seconde Guerre mondiale est trop souvent racontée d'une manière simplifiée. Les choses n'étaient certainement pas aussi manichéennes que l'on veut bien le dire et les lignes de fractures sans doute beaucoup plus complexes. Dans le très prochain Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18), consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la résistance monarchiste, initialement prévu pour mars dernier mais qui va bientôt sortir cliquez ici, Didier Lecerf revient d'ailleurs sur cette période pour le moins controversée de notre Histoire. 

    R.H.

    André Posokhow

    Certes pour nous, Français, la date du 8 mai 1945 ne peut revêtir la même importance et soulever la même ferveur que le 11 novembre, même pollué par un macron, symbole de la victoire sur l’armée allemande et des sacrifices de nos combattants.

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  • Vite instaurer un droit au silence pour les artistes !

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    Le covid-19, l'angoisse qu'il secrète pour le présent, les imaginations qu'il libère pour le futur, ont fait naître une multitude de paroles et d'écrits, de pétitions et de tribunes, d'analyses et d'injonctions, de recommandations et de dénonciations. J'ai tenté, à peu près, de prendre connaissance de la plupart, le confinement m'ayant rendu encore plus "accro" à l'information pluraliste.

    Dans le lot on a eu beaucoup d'interrogations fondamentales mais lassantes à force d'être ressassées : comment sera le monde d'après ? Changera-t-il ou non ?

    Face à ce questionnement simpliste, comme je l'ai écrit, la lettre profonde de Michel Houellebecq fut comme un soulagement. Il ne nous annonçait aucune rupture mais au contraire nous décrivait lucidement aujourd'hui comme la continuation d'hier.

    Dans cette surabondance, j'ai eu modestement ma part avec la multiplication de mes billets mais on admettra qu'ils existaient avant l'épidémie et que l'immobilité les a seulement augmentés.

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  • La fête est finie

    6a00d8341c715453ef0263ec18a5d7200c-320wiEn ce 10 mai, dimanche pluvieux, tous les habitants de la France, un peu en retard sur le reste de l'Europe, se préparent à revivre. Peut-être fêtera-t-on dans les prochaines années le 11 mai. Exagérons un instant le trait. Éclipsant la charmante mémoire de sainte Estelle, patronne de la Provence, cette journée deviendrait ainsi la fête du merveilleux déconfinement. La légende des hommes de l'État n'hésiterait pas dès lors à chanter au bon peuple la grâce de nos bons maîtres, nous ayant si généreusement octroyé la liberté de sortir de chez nous.

    Lequel des lecteurs de cette chronique accepterait pourtant de croire en cette fable ?

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