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La Pensée unique exige la soumission ; c’est elle qui dit ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas ; et gare à ceux qui ne comprenne pas que « le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort » comme Georges Orwel l’a écrit dans 1984.
Pourtant, la Pensée unique telle que nous la subissons n’est pas Big Brother, personnage de fiction de ce roman prophétique, même si elle en a l’apparence : « Big Brother est infaillible et tout-puissant. Tout succès, toute réalisation, toute victoire, toute découverte scientifique, toute connaissance, toute sagesse, tout bonheur, toute vertu, sont considérés comme émanant directement de sa direction et de son inspiration. »
Car la Pensée unique, ce n’est pas une ou plusieurs idées figées dans le marbre. La pensée unique, c’est celle qu’il faut avoir à une période ponctuelle sous peine d’hérésie.
Être sulfureux est davantage la conséquence, non de certaines idées jugées à tort ou à raison provocatrices, fausses ou dépassées que de ne pas avoir celles imposées par la Pensée unique, celles de l’ère du temps… et de ne pas en changer aussi rapidement qu’elle l’exige.
Introduction au livre Le Dictionnaire sulfureux de Philippe Randa, éditions Synthèse nationale, 170 pages, 23 euros. Pour le commander, cliquez ici
Vous pouvez aussi commander ces deux ouvrages à Synthèse nationale 9, rue Parrot CS 72809 75012 Paris (chèque à l'ordre de Synthèse nationale).
Source cliquez ici
Le dernier ouvrage de Georges Feltin-Tracol, Pour la troisième voie solidariste, est un ouvrage de fond réunissant divers articles offrant des exemples concrets et réels d’alternatives au faux dilemme du libéralisme versus marxisme. Facile à lire et surtout à comprendre, l’auteur, que nous avions interrogé pour le Harfang cet été, est un penseur libre qui refuse les étiquettes et cherche réellement une voie tierce nous permettant de se sortir du marasme actuel.
Car il faut le dire, le marxisme a échoué – personne ne le niera – et le libéralisme est également en faillite, comme nous le prouve constamment l’actualité économique. Endettement, délocalisations, crises à répétition, effritement des classes moyennes, voilà le bilan sombre du régime où nous sommes, qui ne risque pas de se réformer tout seul avec l’arrivée de la robotisation et de l’automatisation à grande échelle.
Arnaud Imatz, Droite, gauche : pour sortir de l’équivoque
« La droite catholique ne perd pas une occasion de se montrer xénophobe et islamophobe ». « Ce Pape est de gauche, il a cité la Bonino et Napolitano parmi les grands de l’Italie d’aujourd’hui ! ». Pendant qu’intellectuels et politiques de toutes orientations proclament que la division de la droite et de la gauche est obsolète, qui pour se plaindre de l’homologation permanente, qui pour proposer des troisièmes voies, dans le monde catholique reviennent à la mode les dénigrations croisées à base de catégories empruntées à la politique. La saison des accusations réciproques de « fondamentalisme » et de « modernisme » étant passée rapidement, trop difficiles à soutenir dans une discussion sur les réseaux sociaux de la part de supporters qui pour leur propre formation intellectuelle ne vont pas au-delà de quelques blogs et de quelques revues, l’on est revenu rapidement aux deux catégories politiques qui pendant ce temps sont devenues des catégories métaphysiques. De fait, on entend parler « d’hommes de droite » ou de « femmes de gauche » comme si l’on parlait de caractéristiques non seulement politiques mais culturelles et anthropologiques des individus, et même des choses. Comme l’ironisait Giorgio Gaber il y a plus de vingt ans, « une jolie petite soupe est de droite/un bon pot-au-feu est toujours de gauche. Le concert dans le stade est de gauche/les prix sont un peu de droite ».