Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

divers - Page 163

  • Entretien avec Arnaud Guyot-Jeannin : "Pour une droite intégrale" (2001)

    Au moment où la droite est en pleine déliquescence, aussi bien sur le plan idéologique que politique et stratégique, il était urgent que quelques hommes engagés dans la lutte contre le mondialisme et pour la défense des valeurs traditionnelles travaillent sur un ensemble d'études (25 au total), formant ainsi un panorama riche et original de nouvelles résistances et dégageant une possible voie de reconstruction intellectuelle et culturelle. Directeur de l'ouvrage collectif Aux sources de la droite, Arnaud Guyot-Jeannin, également président du cercle « Sol Invictus », a bien voulu faire le point pour R&A en répondant à nos questions.

    R&A Quelle est l'opportunité aujourd'hui de redonner un nouveau corpus doctrinal à la droite ?

    Arnaud Guyot-Jeannin Parce qu'elle n'en a plus ! La droite a pourtant derrière elle, toute une série de penseurs et d'idées qui devraient lui donner les moyens d'exister, voire même de regarder quelquefois la gauche avec une certaine hauteur Or, il n'en rien. Pourquoi ? Eh bien, parce qu'elle est chaotique, cultivant un certain anarchisme individualiste de type passéiste et/ou providentialiste. Sans parler d'un conspirationnisme récurrent qui l'exonère de tout examen critique de la situation. Elle ressasse tout le temps les mêmes antiennes sur ses trois échecs historiques successifs (1789, Seconde Guerre mondiale, guerre d'Algérie). Trois saignées épouvantables ! Elle les cultive tellement qu'on a le sentiment qu'elle en recherche une quatrième à tout prix. Or, il faut arrêter l'hémorragie ! La droite n'a d'abord aucun complexe à avoir vis-à-vis de la gauche. Ensuite, elle n'a pas à rougir de son action historique, étant donné qu'elle n'est pas unifiée doctrinalement. Le texte de Philippe Conrad sur « La droite, la résistance et la collaboration » est très explicite à cet égard. Enfin, elle doit reprendre l'initiative sur des bases théoriques précises et communes. On lui reproche cette unité fictive lorsqu'il s'agit du passé, alors pourquoi ne pas faire plutôt émerger cette réalité au présent ? Nous en tirerions les avantages et non les inconvénients. Pour arriver à ce résultat, malgré certaines divergences à ne pas négliger, nous sommes quelques-uns dans cet ouvrage à nous affirmer d'une droite spirituelle et identitaire en opposition avec la gauche progressiste et la droite libérale. Je souhaite que nous remportions la bataille des mots en nous réapproppriant le terme de « droite » qui reste une catégorie archétypale très présente dans l'imaginaire collectif et ainsi œuvrer à l'avènement d'une symphonie post-droitière et non simplement, comme c'est souvent le cas aujourd'hui, à concilier un front du refus. Soyons d'abord « pour » avant d'être « contre ». Jean Cau disait « On se pose en s'opposant. » Je souhaite au contraire qu'on s'oppose en se posant. L'expression de « droite intégrale » qu'a forgé Julius Evola me paraît la plus convaincante. On peut aussi à ce titre se revendiquer de penseurs qui ne sont pas explicitement de droite ou qui refusent cette polarité gauche-droite, ce qui est une autre manière d'être de droite sans l'avouer Une certaine pensée de gauche antimarxiste peut même se révéler intéressante à intégrer pour contrecarrer les projets de la modernité mais la hiérarchisation des références s'avèrent indispensable.

    Lire la suite

  • L’Empire US et les peuples autochtones : un contentieux historique

    L’Empire US et les peuples autochtones : un contentieux historique

    Faut-il encore rappeler que les Etats-Unis se sont d’abord construits contre des peuples autochtones (les Indiens d’Amérique) et que cette entité a mené de véritables guerres d’extermination à des gens qui ne lui demandaient rien, si ce n’est de vivre tranquillement selon leurs lois et sur la terre de leurs ancêtres. Mais c’était déjà trop apparemment, sans compter que cela constituait un obstacle insupportable à la « mission providentielle » des Etats-Unis, à la « destinée manifeste » de cette nation choisie pour être le législateur de l’humanité, de toute l’humanité il va sans dire.

    Les Etats-Unis se sont construits sur une base vétérotestamentaire. C’est pourquoi la psychologie américaniste est prisonnière d’une trame biblique : l’Amérique est la terre promise, le peuple américain est le peuple élu, les autochtones du pays sont des Cananéens – on peut donc légitimement les exterminer – et les autres nations ont un choix binaire à faire : soit s’incliner devant la Nouvelle Jérusalem, soit disparaître.

    Lire la suite

  • Formation et militantisme : Bordeaux, Carcassonne, Evry, Le Mans, Limoges, Lyon, Mulhouse, Toulon...

    5.jpg

    4.jpg

    Lire la suite

  • Martial Bild: Une TV libre ? C'est possible !

    Lionel Baland

    Le directeur de TVLibertés Martial Bild a tenu, à l’invitation du Cercle Pol Vandromme, un écrivain belge décédé –, le mardi 21 janvier 2020 une conférence à Bruxelles au sein de laquelle il a conté l’histoire de TVLibertés et a présenté au public belge cette réalisation audacieuse qui fête ses 6 ans.

    Ce média a été créé ex nihilo à l’initiative de Philippe Milliau, il est diffusé via Internet et est financé par des citoyens, essentiellement français, mais aussi issus d’autres pays et notamment de Belgique francophone.

    Après la présentation, Virgile Dernoncourt, responsable du développement financier de la chaîne, a distribué de la documentation aux personnes intéressées pendant que Martial Bild a dédicacé l’ouvrage intitulé Le Défi, réalisé par Marie-Simone Poublon et Philippe Randa, sur l’histoire de TVLibertés et des médias liés à la galaxie dont cette chaîne est le vaisseau amiral.

    Lire la suite

  • Surpopulation ? Jeanne Smits répond à Alain de Benoist

    Surpopulation ? Jeanne Smits répond à Alain de Benoist

    Suite à l’entretien donné sur Boulevard Voltaire avec Alain de Benoist dans lequel celui-ci se fait le chantre de la dépopulation, Jeanne Smits démonte une à une toutes ses affirmations. Extrait :

    Alain de Benoist :

    « Pour la fin du siècle, les estimations moyennes tournent autour de douze milliards, les estimations hautes autour de seize milliards. »

    Réponse de Jeanne Smits :

    Non. Selon les dernières projections moyennes de l’ONU, la croissance va ralentir de manière importante au cours du XXIe siècle : il faudra attendre 2030 pour atteindre les 8,5 milliards, 2050 pour atteindre 9,7 milliards et 2100 pour atteindre 10,9 milliards. Ces projections médianes supposent une décroissance de la fertilité là où elle est aujourd’hui la plus haute, une remontée là où elle est basse (et même désastreuse) et une réduction systématique de la mortalité pour toutes les classes d’âge. L’estimation globale basse pour 2100 est de 9,4 milliards d’hommes, l’estimation haute de 12,7 milliards, avec 95 % de chances pour que le chiffre réel se situe à l’intérieur de cette fourchette. Et il y a 27 % de chances (ce sont plutôt des risques) pour que, avant la fin de ce siècle et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la population mondiale commence à décroître. Certains parlent d’un milliard perdu tous les vingt ans.

    https://www.lesalonbeige.fr/surpopulation-jeanne-smits-repond-a-alain-de-benoist/