Sur tous les médias, télés, journaux, radios, c’est le soulagement. Cocorico ! Macron a arraché, avec Merkel, un accord à Bruxelles à propos du plan de relance européen. Les journalistes annoncent la nouvelle un sourire aux lèvres, alléluia, nous sommes sauvés.
En réalité, derrière les congratulations unanimes des observateurs autorisés se cache une réalité bien plus inquiétante pour la France. Ce plan de relance européen est, en effet, historique : c’est la première fois que l’Union mutualise des prêts et subventions à son niveau. Un peu comme avait réussi à le faire Hamilton, au XIXe siècle, achevant ainsi de fédéraliser les États-Unis, jusqu’alors en ordre dispersé. Sur les 750 milliards du plan de relance, dont 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts, précise LCI, certains vont beaucoup recevoir, d’autres peu ou pas du tout, mais tout le monde finira par payer.