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économie et finance - Page 212

  • La France de Macron dindon de la farce bruxelloise

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    Sur tous les médias, télés, journaux, radios, c’est le soulagement. Cocorico ! Macron a arraché, avec Merkel, un accord à Bruxelles à propos du plan de relance européen. Les journalistes annoncent la nouvelle un sourire aux lèvres, alléluia, nous sommes sauvés.

    En réalité, derrière les congratulations unanimes des observateurs autorisés se cache une réalité bien plus inquiétante pour la France. Ce plan de relance européen est, en effet, historique : c’est la première fois que l’Union mutualise des prêts et subventions à son niveau. Un peu comme avait réussi à le faire Hamilton, au XIXe siècle, achevant ainsi de fédéraliser les États-Unis, jusqu’alors en ordre dispersé. Sur les 750 milliards du plan de relance, dont 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts, précise LCI, certains vont beaucoup recevoir, d’autres peu ou pas du tout, mais tout le monde finira par payer.

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  • Ce cynique libéralisme des affaires, soutien de la Chine communiste.

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    Le libéralisme économique n’est pas forcément corrélé au libéralisme politique compris dans son acception démocratique, et la liberté des affaires n’est pas, loin de là, la liberté des citoyens ou des travailleurs, selon le domaine considéré : les lois libérales de mars et de juin 1791, celles de d’Allarde et Le Chapelier, vantaient la « liberté du travail » tout en écrasant, concrètement, celles des ouvriers et des corps intermédiaires professionnels, les corporations. Mais, aujourd’hui, quelques partisans du libéralisme économique, qui ne jurent que par la liberté des affaires (ou par les affaires tout court), sacrifient purement et simplement l’idée politique de liberté sans que cela ne fasse réagir au-delà de quelques cercles politiques ou humanitaires. Ainsi, David Baverez, dans un article publié ce mercredi 22 juillet dans L’Opinion (journal libéral et européen, et qui s’affiche tel), n’hésite pas à se faire l’allié objectif de la Chine communiste contre les étudiants démocrates de Hong Kong, avec des arguments révélateurs et qui nous renvoient aux pires heures de la Révolution française, pas forcément celles de la Terreur, mais plutôt des lendemains du coup d’État antiroyaliste de Fructidor et de la nouvelle dictature républicaine qui se parait des attributs du plus grand libéralisme économique… (1)

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  • Taxes, dettes… : un jour historique pour l’Europe…

    Taxes, dettes… : un jour historique pour l’Europe…

    Emmanuel Macron s’est félicité du plan de relance européen, signé à Bruxelles par les 27 Etats membres de l’UE. 

    Les 27 membres de l’Union européenne ont validé le principe d’un fonds de relance de 750 milliards d’euros. Ce plan crée une dette commune et s’adosse à un budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) de 1 074 milliards d’euros. Il se compose en partie de 390 milliards de subventions qui seront données aux Etats les plus touchés par la pandémie. Outre ces subventions, 360 milliards d’euros sont envisagés pour des prêts, remboursables par chaque pays bénéficiaire. Le remboursement de cet argent se fera en commun, selon la richesse de chacun, et non pas selon ce qu’il utilise. En ce sens, il s’agit d’un progrès de l’intégration européenne (que l’on soit pour ou contre) et donc d’une nouvelle atteinte à la souveraineté nationale.

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  • Au cinquième jour de négociations, les dirigeants de l’Union européenne s’accordent sur un plan de relance de 750 milliards d’euros

    Ils sont enfin parvenus à s’entendre. Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ont trouvé un accord sur un plan de relance post-coronavirus de 750 milliards d’euros, mardi 21 juillet, au cinquième jour d’un sommet marathon à Bruxelles. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé la conclusion de cet accord d’un simple mot posté sur Twitter, au petit matin.

    France Info

    https://www.tvlibertes.com/actus/au-cinquieme-jour-de-negociations-les-dirigeants-de-lunion-europeenne-saccordent-sur-un-plan-de-relance-de-750-milliards-deuros

  • De l’OxyContin des Sackler au Covid 19 de Bill Gates

    Un texte de l’abbé Rioult, essayiste (dont nous recommandons en particulier l’Apothéose humaineDe la question j.Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide) :

    « La plupart de nos contemporains ne sont pas prêts, ni psychologiquement ni culturellement, à comprendre notre monde. Ne s’arrêtant qu’aux apparences, ils ne sont pas capables de saisir les faits dans toute leur cruelle réalité. La vérité est trop violente. Alors allons-y en douceur. Avant de dire quelques mots de l’imposture mondialiste, commençons par un cas circonscrit à une famille et un pays : la famille Sackler aux USA. Nous irons ainsi de l’OxyContin au Covid 19.

    Qui sont les Sackler ?

    Les Sackler sont une famille juive multimilliardaire qui a fait fortune dans l’industrie médicale aux États-Unis. En 1952, dans le Connecticut, deux frères, Mortimer et Raymond, fils d’immigrants juifs venus de Pologne et d’Ukraine, achètent une petite entreprise de médicaments de New York qu’ils transformeront en un empire pharmaceutique prenant par la suite le nom de “Purdue Pharma”.

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  • Union Européenne : un accord en trompe l’oeil !

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    On pouvait difficilement imaginer que les dirigeants européens quittent le sommet sans avoir trouver un accord. Cela aurait signifié que le rafiot de l’UE coulait, et qu’on devait se préparer à un sauve-qui-peut général. Aussi, un compromis – quelle surprise ! – a-t-il été trouvé. Chacun repart donc chez soi pour y chanter victoire tandis que tous les problèmes sont restés avec la poussière sous le tapis. L’Europe est une construction technocratique voulue par une oligarchie dont l’idéologie est le progressisme tendant à remplacer la démocratie par les mécanismes du marché et le fameux Etat de droit. Cette construction se fait de plus en plus contre la volonté des peuples. Le départ du Royaume-Uni après référendum le montre clairement. Aussi, fallait-il que le beau rêve européen saisisse le contexte et prétexte du Covid-19 pour se « réinventer ». Parce que ça ne marchait pas, il fallait avancer davantage. C’est cette recette typiquement macronienne qui l’a apparemment emporté. Les 27 ont accepté pour la première fois un emprunt commun permettant de verser des subventions non remboursables aux pays les plus fragilisés sur le plan économique par la pandémie. Autrement dit, les pays du sud, recevront une aide qu’ils ne paieront qu’en participant eux-mêmes au remboursement de l’emprunt mais à un taux bien plus avantageux que si chacun d’eux avait emprunté directement. Présenté par le tandem franco-allemand, au nom de la solidarité et comme une avancée vers une plus grande intégration européenne, le projet initial reposait sur une enveloppe de 500 Milliards d’Euros d’emprunt collectif et de subventions non-remboursables. L’accord s’est fait sur 390 Milliards, à quoi s’ajoutent 360 Milliards de prêts qui, eux, devront être remboursés. Cette décision masque mal les tensions entre les Etats. Certains étaient très réticents. La propagande macronienne les présentait comme des pays frugaux voire « radins » dont notre génial conducteur aurait triomphé. La fuite en avant dans l’argent factice qui correspond de moins en moins à de la richesse réelle se fera donc désormais en partie collectivement.

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  • Macron a vendu la France en viager pour quelques dizaines de milliards d'Euros.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Après quatre jours de "négociations" pour la galerie, le plan de relance pour l'économie a donc été adopté au sommet européen de Bruxelles.
    Macron s'en réjouit, met en scène sa prétendue détermination et célèbre le retour du couple franco-allemand.
    En vérité cet accord acte la victoire du fédéralisme euro-mondialiste. La technostructure aura désormais les mains libres pour contrôler les budgets nationaux, imposer ses plans d'austérité et ordonner les réformes anti-sociales exigées par les dogmes globalistes.
    Macron a vendu la France en viager pour quelques dizaines de milliards d'Euros.
  • Europe : en réalité les frugaux ont raison

    6a00d8341c715453ef0264e2e98e97200d-320wiToute la journée, ce dimanche 19 juillet, on aura vainement attendu les conclusions d'une prolongation commencée dès le matin à 9 h 30 après deux séances interminables les 17 et 18. Il s'agissait d'adopter un mirifique programme de dépenses publiques chiffré à 700 milliards. Ce devait ne représenter qu'une formalité puisque Paris et Berlin était d'accord avec les encouragements de Mme Lagarde à Francfort.

    Eh bien non. Le discord l'a emporté au sein du Conseil européen. À l'avant-garde d'une presse subventionnaire hexagonale unanime, l'organe de la gauche caviar Libération de ce 20 juillet titre sans complexes : "Sommet européen : un coup de grippe-sous" et met sans hésiter "en cause notamment, l’intransigeance du club des radins".

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  • Europe : la déception (2008) 4/4

    Rendu public le 5 octobre 2007 sous le nom de «traité modificatif», ce projet de traité «simplifié», dont Nicolas Sarkozy avait déjà fait adopter le principe à Bruxelles en juin 2007 n'est tout d'abord pas si simplifié que cela, puisqu'il compte 256 pages assorties de 12 protocoles annexes et 25 déclarations diverses renvoyant à près de 3000 pages d'accords antérieurs. Il reprend par ailleurs l'essentiel des dispositions du projet de traité constitutionnel rejeté par voie de référendum par les Français et les Hollandais. Seules modifications : les éléments symboliques (drapeau, hymne et devise) n'y figurent plus, et le ministre des Affaires étrangères de l'Union se voit, pour satisfaire les Anglais, attribuer le simple titre de «haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune». Pour le reste, rien ne change, sinon l'habillage. La référence à l'OTAN, notamment, est toujours présente puisque le nouveau texte renvoie au traité de Maastricht dont le titre V fixait que les positions communes des États membres en matière de défense doivent être compatibles avec les «cadres de l'OTAN». La Charte des droits fondamentaux n'est pas reprise in extenso, mais fait elle aussi l'objet d'une référence, ce qui en droit revient au même.

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  • Thierry Mariani : “C’est la première étape vers la création d’un véritable impôt européen”

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    Après un weekend de négociations à Bruxelles, le plan de relance à 750 milliards d’euros n’est toujours pas validé. Thierry Mariani, député au Parlement européen, réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    https://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-cest-la-premiere-etape-vers-la-creation-dun-veritable-impot-europeen/