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économie et finance - Page 208

  • Macron, la grande braderie de la France (2019)

    Fleurons industriels, infrastructures stratégiques, mais aussi sites classés, ressources naturelles ou territoires entiers, avec le VRP Macron, toute la France est à vendre… depuis Bercy sous Hollande, la grande braderie, voire la casse pure et simple, se poursuit de plus belle depuis qu’il est à l’Élysée.

    Image qui restera Bruno Le Maire sous les huées de la foule manifestant contre le plan social de General Electric (GE). Visiblement, son piteux « Il est important que General Electric revoie sa copie » n'a pas convaincu. « Ne vous y trompez pas, ce plan, avec son millier de suppressions d'emplois, c'est la dernière étape avant la fermeture du site turbines à gaz ! », rétorque un syndicaliste, qui voit clair dans ce dossier.

    Alstom, fleuron industriel et stratégique, a été vendu à la découpe par Macron, ministre de l'Économie de Hollande. Aux Américains de General Electric (GE), les turbines à gaz, utilisées dans le nucléaire, vitales pour notre indépendance militaire et énergétique. Aux Allemands de Siemens, la branche ferroviaire, volet flingué, ironie de l'histoire, par Bruxelles. L'activité nucléaire d'Alstom n'a pas eu cette chance. Promesses de créer 1 000 emplois nets non tenues, « garanties » allègrement bafouées, avec le millier de licenciements annoncés le 27 mai par GE, l'affaire revient en boomerang au visage de Macron Président. Un coup qui fait d'autant plus mal que Hugh Bailey l’actuel patron de GE France, était conseiller pour les affaires industrielles de Macron à Bercy lors de la vente d'Alstom à GE. Quand le conflit d'intérêts est une seconde nature…

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  • La grosse presse recevra 483 millions d’euros d’aides supplémentaires sur deux ans

    La grosse presse – celle qui désinforme les Français et oriente les Français vers la Gauche au sens large depuis des décennies – bénéficie déjà de plusieurs centaines de millions d’euros d’aide chaque année. Euros issus de la poche des Français.

    Voici que le gouvernement entend encore davantage graisser la patte des merdias (pendant deux ans, ce qui mène à la prochaine élection présidentielle…), auquel naturellement il doit tant (c’est ainsi que fonctionne les régimes démocratiques).

    « Très affaiblie par la crise sanitaire du coronavirus, la presse écrite va bénéficier d’aides d’un total de 483 millions d’euros sur deux ans, a indiqué l’Elysée, dont une partie a déjà été votée.

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  • Plan de relance : saupoudrage, illusions et vieilles recettes.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Sur 100 milliards d'euros financés aujourd'hui  en monnaie de singe mais que devront, en tout état de cause, rembourser les générations futures, le plan de relance de l'économie présenté par le Premier ministre, Jean Castex, n'en consacre que trois à la garantie d'Etat aux fonds propres des entreprises, seule mesure, si elle avait été ambitieuse, qui aurait permis aux entrepreneurs de faire face à la crise, d'investir et d'embaucher. Dans ces conditions, l'espoir de l'exécutif de 160 000 emplois créés dans les deux ans n'est qu'une vue de l'esprit. Quant à l'hypothèse d'un plan de réindustrialisation de la France et de relocalisation des secteurs vitaux de notre vie économique et de notre indépendance énergétique ou sanitaire, la modestie des sommes engagées montre bien que, pour le gouvernement, il ne s'agit en aucune façon d'une priorité nationale. Aucun plan, au demeurant - la nomination de François Bayrou au poste de Haut commissaire témoigne, par elle même, de son  inutilité - ne peut être établi par un pouvoir faible uniquement préoccupé de sa pérennisation et n'ayant, au mieux, de visibilité que sur dix neuf mois.
    Tout le reste relève de la politique du saupoudrage et de l'art éculé d'accommoder les restes suivant les vieilles recettes politiciennes et par prestidigitation cuisinière en attendant le festin imaginaire de 2022.
    C'est le grand retour des emplois aidés, du camouflage statistique des réalités du chômage, des chiffres masqués, des formations-cul de sac et des mythes pervers de la transition écologique fantasmée comme base incontournable de la nouvelle économie libérale, équitable, durable et universelle.
    L'accompagnement social de la crise, lui, se fera a minima. "Cachons ces pauvres que nous ne saurions voir". 
  • Porte ouverte à l’inflation puis à l’hyperinflation

    887817668.2.jpgMarc Rousset

    Jerome Powell, président de la Fed, vient de tracer, à Jackson Hole (Wyoming), les grands axes du nouveau cadre de la politique monétaire. La Fed entend placer l’emploi avant l’inflation. La Fed visera un taux moyen de 2 % sur la durée et compensera les périodes de faible inflation par une inflation de plus de 2 % durant un certain temps. La banque centrale américaine entend, ainsi, ramener les USA au plein-emploi et favoriser la remontée de l’inflation. La nouvelle stratégie monétaire de la Fed devrait donc la conduire à conserver des taux nominatifs très bas et des taux réels négatifs.

    Alors que Paul Volcker, à la tête de la Fed entre 1979 et 1987, releva d’une façon très forte le taux directeur américain pour dompter l’inflation, Jerome Powell cherche à la stimuler. Volcker provoqua une récession mais parvint à éteindre l’inflation avant de provoquer une forte reprise économique, tandis que Powell pourrait bien déclencher, à terme, une hyperinflation incontrôlable. Le chômage américain est actuellement à 10,2 %. Il est en baisse par rapport aux 14,7 % d’avril dernier, mais il reste bien supérieur aux 3,5 % de février. La semaine dernière, le nombre de demandes d’allocation chômage était toujours d’un million.

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  • « Devises, l’irrésistible émergence de la monnaie » de Jean-Baptiste Bersac

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    Comment en finir avec l’austérité ? Pourquoi les États (hors euro) paient-ils sur leur dettes publiques des intérêts si faibles, si stables, et empruntent apparemment à volonté, tandis que les prêts bancaires aux particuliers n’ont jamais été aussi difficiles ? Pourquoi n’y a-t-il pas d’inflation inhabituelle alors que les banques centrales n’ont jamais injecté autant d’argent ? Comment en sommes-nous arrivés à être aussi mystifiés ?

    Tous ceux qui veulent en finir avec l’austérité, se doivent de pouvoir répondre à toutes ces questions et à quelques autres. Devises, l’irrésistible émergence de la monnaie le fait. Il s’agit d’une argumentation très complète comportant :

    Dans une première partie, la démonstration de l’absurdité (de l’objectif) des déficits zéro, la réalité de la création monétaire, le vrai rôle du crédit (avec ses limites), etc. jusqu’à ce que le financement de nos économies n’ait plus de mystère pour le lecteur.

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  • Le pillage de notre industrie continue !, par Nicolas Dupont-Aignan.

    "En 2016, Emmanuel Macron a soutenu la vente du groupe français Alcatel au finlandais Nokia en promettant de créer un champion européen. Quatre ans après avoir pillé notre fleuron national, Nokia supprime 1233 emplois dans la recherche et le développement. Sauvons Alcatel en imposant le made in France pour les commandes de télécom !"

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/09/02/le-pillage-de-notre-industrie-continue-par-nicolas-dupont-ai-6260732.html
  • De la gestion liquide à la société liquidée (quand tout est privatisé)

    L’État français privatise. Il privatise la Française des jeux, ENGIE et ADP, les barrages et bientôt les routes, après les autoroutes. La question que pose notre temps est celle de la vraie définition des fonctions régaliennes : qu’est-ce qui doit relever de l’État ?

    Ce que l'État nous dit c'est qu'il n'a pas vocation à gérer l'énergie, les jeux, les transports. Il le dit pour plusieurs raisons. D'une part, et de la manière la plus plate, la plus simple et la plus désagréable, il y est contraint par l'Union européenne qui exige qu'on dérégule l'énergie et les transports.

    Sans être farouchement libéral, on peut considérer que la doctrine des monopoles naturels a vécu, en effet. On pouvait trouver légitime que ces monopoles naturels soient des monopoles d'État à cause de l'ampleur pharaonique des investissements nécessaires pour créer telles sortes d'infrastructures par exemple, établir ex nihilo un réseau de voies ferrées, équiper tout un pays en centrales nucléaires ou même, plus modestement, équiper des communes montagnardes en remontées mécaniques, comme la Caisse des dépôts le fit à travers la Compagnie des Alpes. L'État se substitue légitimement à l'initiative privée si le bien commun exige qu'un équipement onéreux soit accessible à tous (de manière gratuite ou faiblement prisée). On a vu, au moment où le transport aérien fut libéralisé en Europe, que tous les discours sur l'impossible rentabilité des compagnies intérieures privées étaient faux les opérateurs privés réussirent aussi bien et mieux que les opérateurs publics en vendant des prestations à des prix inférieurs. Certains monopoles d'État n'ont d'autres justifications que la préservation d'une économie de rente.

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  • « Le système libéral généralise l’empreinte matérialiste sur les esprits »

    Le système libéral généralise l'emprunte matérialiste sur les esprits.jpegAlain de Benoist inlassable guetteur à la dentelle du rempart, nous propose cette année un livre sobrement intitulé Contre le libéralisme. Le moins que l'on puisse en dire, c'est que, par les temps qui courent, c'est un combat courageux. Le combat de notre époque…

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn

    Alain de Benoist, vous insistez sur le fait que le libéralisme est un système de pensée global, pas seulement un modèle économique. Vous citez Jean-Claude Michéa qui dit que le libéralisme s'en prend a « la substance même de l'âme humaine »...

    Il ne vous aura pas échappé qu’après soixante-dix ans de communisme soviétique, les églises sont pleines dans la Russie de Poutine, alors qu'elles sont désertées dans ce qu'on appelait naguère « le monde libre ». Le système libéral s'est ainsi révélé beaucoup plus efficace que le système communiste pour généraliser l'emprise du matérialisme pratique sur les esprits. Le totalitarisme « dur » détruisait souvent les corps, le totalitarisme « doux » s'en prend à la « substance même de l'âme humaine ». L'histoire est faite de ce genre de paradoxes.

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  • Zoom – Jean-Marc Daniel : Un libéral déçu du macronisme

    Economiste et professeur émérite à l’ESCP, Jean-Marc Daniel est un libéral partisan de l’Union européenne. Dans cet entretien, il explique son opposition au protectionnisme, le rôle de la concurrence dans une économie capitaliste, sa déception pour la politique d’Emmanuel Macron… Et face à la perte de compétitivité, une récession à 15%, une dette à 120% du PIB, Jean-Marc Daniel propose quelques grands axes pour relancer l’économie.


    https://www.tvlibertes.com/zoom-jean-marc-daniel-un-liberal-decu-du-macronisme