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économie et finance - Page 210

  • L'écologisme de marché, l'industrialisme à visage humain (2012)

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    Au lendemain d'une élection présidentielle sous faux drapeaux - Nicolas Sarkozy pouvait aussi peu se réclamer du conservatisme que François Hollande du socialisme -, nos grands partis productivistes dépeignent les Verts en hippies bucoliques. Dans L'enfer vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille-Métropole, le groupe anti-industriel grenoblois Pièces et Main d'Œuvre démontre au contraire comment les écologistes dessinent les contours d'un néocapitalisme à teneur industrielle garantie. Voyage chez les Diafoirus d'Europe-Écologie-Les Verts.

    « La France ne doit pas rater la nouvelle révolution industrielle écologique », annonce solennellement le programme officiel des Verts. Ceux-ci prônent « une économie plus robuste, plus riche en emplois, comportant de nouvelles activités industrielles [...], une urbanisation maîtrisée, une situation énergétique équilibrée ». De savoureuses formules incantatoires qui rappellent les avertissements catastrophistes rendus obligatoires au bas des paquets de cigarettes. Annoncer l'Armageddon tout en continuant de foncer tête baissée dans l'industrialisme, ainsi parle la Pythie verte lorsqu'elle nous assène doctement qu’ « il faut engager notre pays sur la voie d'un mix énergétique 100 % renouvelable ». Démanteler, fût-ce graduellement, notre parc vieillissant de centrales nucléaires, dont les déchets radioactifs polluent, pour des centaines d'années, nos sols et nappes phréatiques, non sans multiplier le nombre de cancers de la thyroïde, tombe bel et bien sous le sens.

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  • Pourquoi la dette de plus de 2 300 milliards ne se règlera que par l’esclavagisme et le sang du peuple

    Par Valérie Bugault, Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique

    Le sang est la face sociale et politique de la dette. Une analyse chiffrée de la dette se trouve sur le site de l’Agence France Trésor (AFT). Nous verrons, dans cet article, que la dette, qui suppose la disparition de tout ce qui cimente l’État et la possibilité de vie en commun est, historiquement, effectivement payée par le sang des populations endettées.

    Autrement dit, l’endettement conduit, de façon inéluctable, à la disparition du bien commun, elle est, corrélativement, le moyen le plus sûr de nous mener à l’esclavagisme. Aussi, ce n’est pas sans raison que la Cour des comptes lance le 15 juillet 2020 une alerte sur le niveau de la dette publique française. A la fin du quatrième trimestre 2018, la dette publique recensée s’élevait à la somme astronomique de 2 315 milliards d’euros, soit 98,4% du PIB en décembre 2018. Or, nous allons voir que l’endettement s’est encore considérablement accru à l’occasion de la crise sanitaire liée à la Covid-19.

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  • La machine infernale lancée depuis 2008 finira sa course contre un mur

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    La Bourse de New York a fini la semaine sur une note positive vendredi, espérant un accord sur un soutien à l’économie, avec l’élection présidentielle en arrière-plan. Après plus de deux mois de négociations, Trump a finalement mis 1.800 milliards de dollars sur la table, espérant ainsi un accord avec les démocrates avant les élections. Les 2.200 milliards votés fin mars ont déjà été presque complètement dépensés ; les démocrates réclament une rallonge de 2.200 milliards, alors que Trump voulait la limiter à 1.600 milliards.

    On assiste à un grand écart entre les marchés dopés par l’expansion monétaire et l’économie réelle. En réalité, l’effondrement de l’économie et l’hyper-endettement sont masqués par une création monétaire par les banques centrales sans précédent. Selon l’économiste suisse Marc Faber « la question se pose aujourd’hui de savoir si l’on se rue dès à présent dans les canots de sauvetage ou si l’on attend encore un peu dans l’espoir que le capitaine offre une tournée gratuite ».

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  • Marketing et lobbying sont les mamelles du libéral-conservatisme (2009)

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    (La nébuleuses libéral-conservatisme

    Si la famille libérale, en France, n'est guère représentée politiquement parlant - seul Valéry Giscard d'Estaing a réussi à lui sortir la tête hors de l'eau, un septennat durant -, elle est en revanche assez dynamique sur le plan associatif. Une myriade de laboratoires d'idées et de groupes de pression soutient des idées de liberté, de responsabilité individuelle, de refus de l'étatisme. Elles se connaissent toutes et entretiennent entre elles des relations faites d'amitié, mais aussi de concurrence - libéralisme oblige ! On trouve de tout dans ces associations libérales   le meilleur et le pire, le chic et le populaire, l'anticonformiste et le politiquement correct... Visite guidée.)

    Au pays libéral-conservateur coexistent plusieurs grandes associations qui ont en commun leurs modes et leurs moyens d'action. Toutes rassemblent plusieurs dizaines de milliers de membres qu'elles amènent, en organisant des campagnes de pétitions massives, à faire pression sur les pouvoirs publics et sur les élus. Le recrutement passe essentiellement par des campagnes de marketing direct qui permettent aussi de recueillir des dons, le nerf de la guerre garantissant l'indépendance des associations.

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  • URGENCES BIENTÔT PAYANTES – LES MUTUELLES À LA MANŒUVRE ?

  • L’État peut-il faire faillite ? (2009) 1/2

    Face à la crise mondiale, les États  sont devenus à la fois des remparts et les garants du maintien de l'ordre économique et social. Mais ne risquent-ils pas d'être exagérément fragilisés par la récession, les faillites d'entreprises et l'augmentation du chômage, qui viennent s'ajouter à un endettement souvent excessif ? La question, qui semblait encore Incongrue l'été dernier, peut désormais se poser : la faillite de l’État lui-même est-elle possible ?

    Le 16 avril 2009, l'Agence France Trésor (AFT), organisme chargé de la gestion de la dette de l’État français, a procédé à l'adjudication de 8,57 milliards d'euros de titres de dette. Ce montant, en apparence considérable, est en réalité une opération courante dans la gestion de la dette française : l'AFT émet régulièrement des titres de dette de la France sur les marchés financiers ainsi, l’État français a emprunté 59,9 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2009

    I. Qu'est ce que la dette publique ?

    Cette somme parait presque anecdotique, comparée au montant total de la dette publique française, estimée par l'Insee à 1327,1 milliards d'euros au quatrième trimestre 2008, et répartie comme suit

    - 86,3 % pour l’État et organismes d'administrations centrales,

    - 11,1 % pour les collectivités territoriales,

    - 2,6% pour les organismes de Sécurité Sociale.

    En 2007 François Fillon déclarait qu'il était « à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan financier ».

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  • Séparatisme, jacobinisme et laïcisme

    6a00d8341c715453ef026be417a02f200d-320wiAvant même la communication gouvernementale, on pouvait s'en douter. La politique de lutte contre le séparatisme doit d'abord être regardée comme l'appellation pudique d'un désir de lutte contre le terrorisme islamiste. Elle appelle dès son annonce, et elle appellera encore plus lors de sa mise en œuvre, des réserves grandissantes.

    Première réserve, une telle volonté affichée dissimule difficilement l'intention véritable. Or, de toute évidence "celui qui désire, disait William Blake, et qui n’agit pas, répand la peste dans le monde".

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  • Crise sanitaire : qui sont les gagnants ?

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    La pandémie de Covid-19 a montré à quel point un virus respiratoire peut bouleverser les mœurs sociales. Du reste, elle a révélé le vrai visage des sociétés libérales et démocratiques, tant leurs points forts que leurs points faibles. Puis on comprend mieux de quelle manière la mondialisation fonctionne : via la haute finance totalement déconnectée de l’économie et de l’industrie. La preuve : dès le mois de mars, les banques centrales étaient promptes à se porter garantes des dettes d’État, notamment à l’endroit des pays européens, particulièrement impactés par ce virus chinois. Comme en 2008, le procédé reste le même : la production massive de liquidités. Voilà pourquoi les marchés ont continué à opérer sans difficulté durant les périodes de confinement.

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  • Chute des Bourses, déferlante de licenciements, récession... et ils parlent de « reprise » ?

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    Marc Rousset

    Le rebond des marchés a tourné court, en septembre, avec un CAC 40 aujourd’hui à 4824,88. Il en est de même à Wall Street où le NASDAQ, le Standard & Poor’s 500 et le Dow Jones ont fini de progresser pour perdre, respectivement, 5 %, 3,9 % et 2,3 %. Depuis son plus haut de l’été, le NASDAQ a perdu 15 % et la bulle folle des GAFAM ainsi que des valeurs technologiques américaines pourrait bien continuer à se dégonfler, à défaut d’éclater subitement.

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  • Budget 2021 : immigration plus !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    La France, étouffée par la gestion aberrante d'une crise sanitaire/alibi, sombre dans la récession. Des dizaines de milliers d'entreprises sont menacées entraînant un effondrement tragique de l'emploi. Les services hospitaliers sont bamakoïsés. L'ensauvaugement se répand comme une traînée de poudre noire. La survie de certains services publics essentiels à la vie de la Nation et au quotidien des Français n'est encore assurée que par le recours massif et exponentiel à l'emprunt qui nous soumet à la finance étrangère. Une crise sociale sans précédent se prépare.
    Le plan budgétaire présenté lundi par le ministre de l'économie et des Finances, Bruno Le Maire, relève, quant à lui, de la plus sombre insincérité puisqu'il repose sur une prévision de croissance de 8% l'année prochaine, prévision qui ne se fond que sur le recours embrumé à la méthode célèbre du fameux pharmacien Coué.
    Peu importe. Les priorités du gouvernement sont fixées: le budget 2021 prévoit une hausse de 2% des crédits "Immigration, asile et intégration" et la création de 4 000 places supplémentaires pour l'accueil des réfugiés tandis que l'Aide médicale d'État (AME) accordée à tous les migrants y compris clandestins augmentera de 97 millions pour friser le milliard d'Euros.
    Plan de relance ? Oui. Plan de relance des pompes aspirantes de la déferlante migratoire.