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économie et finance - Page 215

  • Le populisme, condition du réveil des peuples (2010) 2/2

    ... Et la progressivité de l’impôt

    Le populisme nécessaire, c'est aussi le retour à l'impôt progressif, par opposition à l'impôt proportionnel. Qu'il n'existe plus que cinq tranches d'impôts sur le revenu est une injustice majeure alors que les inégalités sociales explosent, et que les très riches sont de plus en plus riches. Que CSG et CRDS soient des impôts proportionnels est aussi totalement injuste. La progressivité de l'impôt est un principe intrinsèquement républicain. Il n’y a pas de République sans impôt progressif. Le bouclier fiscal créé par Chirac et Villepin, et amplifié par Sarkozy au profit des très riches, est une injustice quand l'argent des très riches n'est pas le fruit de leur travail mais provient de la financiarisation parasitaire ou encore de la dépravation du goût (les salaires des footballeurs ou des chanteurs par exemple). Le populisme nécessaire, dans le domaine fiscal comme dans les autres domaines, c'est le pouvoir donné au peuple travailleur d'ajuster les inégalités de revenus aux différences de compétences, d'engagement, d'énergie et de responsabilité dans le service rendu à la société. Le critère, c'est le service social. Personne ne conteste, dans le peuple travailleur, qu'il soit nécessaire et normal qu'un chirurgien soit mieux payé qu'un gardien de square. Mais même le second a droit de pouvoir vivre décemment de son travail.

    Le populisme nécessaire, c'est garantir que chacun donne à la société en fonction de ses capacités et que personne ne connaisse la misère. Ce n'est pas l’égalitarisme c'est l'égalité des droits, c'est l'égalité des chances, c'est l'égalité d'accès à l'éducation et à la culture. Ce n'est jamais la discrimination positive - qui rompt le pacte républicain - mais c'est l'accès à des internats gratuits pour les enfants travailleurs et doués issus de milieux pauvres. Le populisme, c'est la méritocratie républicaine.

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  • La dette, source d'injustice et de violence (2010) 2/2

    Sortir de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) pour combattre la désindustrialisation et la concurrence asiatique ? Impossible pour cause de dogme mondialiste ! Supprimer les prestations aux immigrés de Seine-Saint-Denis ? Également impossible ! Cela ferait "fâcho" et il y aurait des émeutes. Surtaxer les riches et les banquiers ? Très difficile, car ils font du chantage à la fuite des capitaux. Une idée pourrait venir : celle d'euthanasier les personnes âgées qui coûtent cher à la collectivité. Ce serait dommage car les anciens sont porteurs d'une mémoire renvoyant à des époques où les valeurs étaient autrement plus nobles qu'aujourd'hui. L'avantage c'est que les personnes âgées ne fabriquent pas de cocktails Molotov et ne caillassent pas les policiers. Alors hop, tant pis pour la mémoire, un petit coup de zyklon et ciao les petits vieux !

    Trêve de très mauvaise plaisanterie (mais est-ce vraiment une plaisanterie ?), ceci pour dire qu'on fera payer non pas ceux qui le méritent le plus, mais ceux qui résistent le moins, par exemple les retraités. Au demeurant, des projections indiquent que repousser d'un an ou deux l'âge de départ en retraite ne permettra probablement pas d'équilibrer les comptes et encore moins de résorber la dette de la France. Par conséquent, tout ou presque est bloqué et l'endettement de la France va continuer.

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  • La dette, source d'injustice et de violence (2010) 1/2

    Pourtant à l'origine de la crise actuelle, dont on s'attend à une aggravation, l'endettement est pour le moment la seule vraie réponse apportée à cette crise. Impossible en effet pour les États de se désendetter sans causer une grave dépression économique.

    Aux États-Unis, le secteur privé est toujours très endetté. Début avril, le Wall Street Journal révélait ainsi que les 18 plus grandes banques américaines auraient dissimulé en moyenne 42 % des dettes figurant au passif de leurs bilans grâce à des artifices comptables. En France et ailleurs en Europe, les banques sont sommées par les ministères de prêter (d'endetter...) plus aux particuliers et aux entreprises de manière à ne pas fragiliser la reprise.

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  • L’euro n’explosera pas car l’Allemagne vient de faire la paix avec la BCE

    Pour le moment, les autorités politiques allemandes ont sifflé la fin de partie et il a été demandé à la Cour constitutionnelle de trouver les plans d’aides de la BCE parfaitement compatibles avec la constitution allemande.

    Il faut dire que côté calendrier, ce n’était pas franchement terrible, puisque, l’Allemagne vient de prendre pour 6 mois, la présidence de l’Union Européenne.

    Il se pourrait donc, finalement, que les tensions germanico-reste de la zone euro soient reportées d’environ 6 mois, ce qui nous laissera le temps, tranquillement, de laisser le temps au temps pour que la crise sanitaire cesse, et que l’on se demande qui va payer les coûts de la crise, et comment…

    Charles SANNAT

    Non, l’euro n’explosera pas, l’Allemagne fait la paix avec la BCE

    Le contentieux entre la Cour constitutionnelle allemande et la Banque centrale européenne a pris fin. Les députés allemands ont finalement donné leur blanc-seing aux programmes d’aide de la BCE. La juridiction suprême allemande avait entamé un bras de fer avec la Banque centrale européenne, menaçant de faire exploser toute la zone euro.

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  • Et si nous vendions du vent pour alléger la dette ?

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    Notre dette va atteindre 140 % de notre PIB en 2024, selon Le Figaro. Après cette date, elle risque de grimper à un rythme faible, mais régulier, le déficit restant autour de 3 % du PIB. Certes, le Japon est à 230 % du PIB depuis près de vingt ans sans connaître de difficultés économiques particulières autres qu’une croissance molle. Il se finance sans aucun problème à des taux négatifs. Mais c’est le seul exemple de ce type. Lorsqu’une dette dépasse les 130 % du PIB, en général, les taux d’intérêt flambent, entraînant une cessation de paiements. Si la BCE n’intervenait pas, l’Italie et la Grèce, qui sont respectivement à 130 % et 180 %, emprunteraient au-delà de 5 % et feraient faillite. C’est ce qui est arrivé au Liban et à l’Argentine. Dans ces deux pays, les importations sont bloquées, les programmes sociaux abandonnés, la misère s’étend au point que les populations ont faim. Inadmissible, au XXIe siècle.

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  • Hongrie : Entre 2010 et 2018, le taux d’avortement a chuté de 33,5%

    Hongrie : Entre 2010 et 2018, le taux d’avortement a chuté de 33,5%

    L’Ambassadeur Edouard de Habsbourg-Lorraine parle de la politique familiale exceptionnelle de la Hongrie dans un entretien à IFamNews :

    Avant l’élection d’Orbán, la Hongrie était au bord de l’effondrement démographique. Ses politiques en faveur de la famille ont-elles eu un effet positif?

    Tout d’abord – la crise démographique ne touche pas seulement la Hongrie. Le pape François l’a dit laconiquement devant les ambassadeurs de l’UE: « Gli Europei non fanno piu figli » (« Les Européens ne font plus d’enfants »). La Hongrie n’est active dans ce domaine que depuis quelques années, car un pays sans familles fortes ne fonctionne tout simplement pas. Et les résultats sont absolument spectaculaires. Entre 2010 et 2018, le taux d’avortement a chuté de 33,5%, les mariages ont augmenté de 43% et les divorces ont également chuté de manière significative – de 22,5% entre 2010 et 2017. Et c’était AVANT la nouvelle initiative familiale des deux dernières années. En 2019, il y a eu 84% de mariages en plus par rapport à 2010 en raison de ces nouvelles mesures. Et en 2020, la fécondité, le nombre d’enfants par femme, est de 20% plus élevée qu’en 2010. Oui, vous pouvez changer les choses. […]

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  • Vers un nouveau krach boursier en juillet-août

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    Depuis son point bas du 18 mars à 3754 points, le CAC 40 a cependant rebondi de plus de 33%. Selon Robert Ophèle, Président de l’Autorité des marchés financiers, les cours des actions paraissent aujourd’hui « déconnectés des fondamentaux économiques et de l’absence de guidance des entreprises ». Le gouvernement envisagerait de racheter les boutiques et commerces pour sauver les centres villes. Une nouvelle correction des marchés est à craindre.

    Selon la chaîne américaine CNBC, la BCE pourrait encore ajouter 1000 milliards d’euros aux 1350 milliards d’euros déjà prévus pour le programme d’urgence pandémique PEPP. Ce sont ces seuls milliers de milliards d’euros des banques centrales qui évitent l’effondrement dans l’immédiat. À ce jour, la BCE et la Banque de France détiennent conjointement 480,7 miliards d’euros, soit 19,7% de la dette publique française de 2438,5 milliards d’euros. L’Allemagne de Merkel a peur de perdre son marché européen et va détourner l’attaque juridique fondée de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, en faisant écrire par le ministre allemand des finances Olaf Scholz au Président du Bundestag, que la BCE a respecté le principe de proportionnalité, même si cela est complètement faux.

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  • Dette de la France : qui sont les coupables ? Fin

    Jean-Yves Le Gallou considère que la poursuite des mouvements d'immigration à hauteur de 200 000 entrées régulières par an, et notamment le fait qu'un nombre croissant d'étrangers ou de Français d'origine étrangère procèdent au regroupement familial de leurs proches à des fins médicales, pose un problème structurel au système de santé français : « comment éviter son déséquilibre financier durable alors que ses recettes sont fondées sur une assise territoriale limitée (la production française) tandis que ses prestations, et donc les dépenses induites, sont potentiellement étendues au monde entier » À l'appui de sa démonstration, le conférencier donne l'exemple d'un Congolais entrant en France avec sa famille muni d'un simple visa de tourisme. Le lundi il dépose une demande de droit d'asile, le mardi il exige un hébergement à l'hôtel et, s'il ne l'a pas obtenu, dépose un référé auprès du tribunal administratif le mercredi. Au final - l'État les contribuables - paiera son logement pendant les dix-huit mois d'instruction de son dossier en créant de la dette supplémentaire. En 2009, il y a eu 47 686 demandeurs d'asile.

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  • Dette de la France : qui sont les coupables ? Première partie

    Les 9 et 10 octobre dernier (2010), lors du Colloque du Club de l'Horloge ayant pour thème « La France en faillite ? Pourquoi nous croulons sous la dette et les impôts », Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, a présenté une brillante communication sobrement intitulée « Qui a endetté la France ? »

    Pour lui, la réponse est simple, il s'agit de la dynastie des Endettors qui gouverne depuis 1981. Si, rappelle-t-il, il a été reproché à la IVe République son instabilité politique et son irresponsabilité financière, la Ve République, qui s'est voulue vertueuse à son origine, l'article 40 de la Constitution imposant aux parlementaires de gager les dépenses nouvelles qu'ils proposent par des économies correspondantes, n'a pas mieux tenu que sa devancière. Elle n'a résisté ni à Mai-68 ni à la crise pétrolière de 1973. Néanmoins, Raymond Barre a redressé la situation et présenté en 1980 le dernier budget en équilibre.

    En 1981, à l'arrivée de François Mitterrand, Endettor 1er, la dette de la France est inférieure à 300 milliards d'euros. A son départ elle atteint 650 milliards : Jacques Chirac, Endettor II, la double. Elle approche des 1200 milliards. En un peu plus de 20 ans, la dette a été multipliée par quatre. Endettor III, Nicolas Sarkozy : fait mieux en trois ans, il porte la dette à 1 600 milliards.

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