Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires ♦ Le président de la République française élue le 7 mai 2017 n’a jamais caché sa volonté d’approfondir l’intégration européenne. Au début de son mandat, le 26 septembre 2017, il prononçait en grande pompe un fervent plaidoyer pour « une Europe souveraine, unie, démocratique » (1). Joignant les actes aux paroles, Emmanuel Macron, depuis sa prise de fonction, n’a pas cessé de montrer des signes d’allégeance à une certaine conception de l’Union européenne. Au point de faire parfois passer les intérêts de la France après ceux des autres pays de l’UE. Cette obsession à vouloir être le meilleur élève de la classe se vérifie dans de nombreux domaines. Emmanuel Macron semble tout faire pour que la présidence française de l’Union européenne durant le premier semestre 2022 soit le marchepied à sa réélection.
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L’UE, rampe de lancement d’Emmanuel Macron pour sa réélection en 2022
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Présidentielle 2022 : Une étude explique pourquoi Marine Le Pen pourrait gagner
Rapprochement programmatique entre RN et LR, « dédiabolisation » de l’ancien Front national, détestation d’ Emmanuel Macron : une étude de la Fondation Jean-Jaurès considère pour ces raisons comme « une possibilité non négligeable » la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle en 2022.
Pour que la dirigeante d’extrême droite soit élue, selon les auteurs de l’étude de ce centre de réflexion classé à gauche, il faudrait qu’une de ces conditions se réalise : « que l’électorat de droite modérée se reporte massivement sur elle, qu’elle soit suffisamment “dédiabolisée” pour pousser les électeurs des candidats éliminés du premier tour vers l’abstention, et qu’Emmanuel Macron soit devenu un repoussoir similaire à Marine Le Pen ».
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PRESIDENTIELLES 2022: Xavier, t'es pas de Gaulle!
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Laïcité, délinquance et immigration : Marine Le Pen écrase Emmanuel Macron dans un nouveau sondage
Voilà une enquête d’opinion, signée Ipsos et commandée par Le Point, qui risque de faire du bruit. À qui, d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen, les Français font-ils le plus confiance ? Sur la politique étrangère, le système de santé, la protection de l’environnement et la dette publique, le Président est vainqueur ; sans grande surprise, s’agissant de thèmes sur lesquels il y a une prime à qui est aux affaires plutôt qu’à celle se trouvant dans l’opposition.
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Magouilles électorales : des policiers contre un soutien à la présidentielle
Magouille dénoncée dans le Canard enchaîné :
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Quelle différence entre LR et LREM ? La réponse évasive de Renaud Muselier
Renaud Muselier, président LR de la région Sud/Paca, est interrogé par Le Figaro. Extrait :
[…] Christian Estrosi préconise une alliance avec Macron pour 2022. Que pensez-vous du conseil ?
J’entretiens une relation d’amitié et de fraternité inébranlable avec Christian Estrosi. Nous avons gagné ensemble et il sera à mes côtés, en première ligne, pour les prochaines échéances. Quant à la présidentielle, le débat aura lieu plus tard. Ce n’est pas ma référence. Comme disait Mao, il faut manger sa soupe cuillerée par cuillerée, sinon on se brûle.
Quelle distinction faites-vous entre la droite et le macronisme ?
La droite n’est pas le macronisme et vice versa. Nous avons des différences et des divergences sur de nombreux sujets.
La question des alliances doit-elle se poser au soir du premier tour ?
Bien sûr que cette question se pose. Mais on peut décider d’y répondre quand on veut. […]
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Élections régionales en Île-de-France : les malheurs d’Audrey Pulvar
La conquête politique est semée d’embûches, l’ancienne journaliste Audrey Pulvar doit en prendre conscience plus que jamais, ces derniers temps. L’adjointe d’Anne Hidalgo, candidate à la présidence de la région Île-de-France sur la liste du Parti socialiste, accumule les déconvenues médiatiques.
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Des économistes soutiennent le programme de Marine Le Pen
Un groupe appelé “Les Financiers éveillés”, composé d’économistes et de dirigeants dans le domaine de la banque et de la gestion d’actifs, publie une tribune dans Valeurs Actuelles pour soutenir le programme économique de Marine Le Pen, estimant que “le vote pour Marine Le Pen comme le seul authentiquement raisonnable d’un point de vue économique“. Extrait :
[…] Prenons alors l’actif ciblé, une entreprise, un immeuble ou une infrastructure, et attachons-nous à étudier le cadre dans lequel il s’insère : est-il déjà « sécurisé » ? Autrement dit, si l’investisseur achète une action, qui est un titre de propriété, a-t-il l’assurance que ce droit sera respecté, c’est-à-dire qu’il ne risque pas de se le faire ôter par la force, le vol ou la prévarication, ce qui advient souvent en cas de guerre, fussent-elles des guerres civiles larvées. Cette seule question en amène une autre : qui garantit ce droit ? Est-ce l’État régalien, qui sait concentrer sa capacité d’intervention sur ce pour quoi il est conçu, c’est-à-dire le monopole de la violence légitime ? Ou bien est-ce le voisin mieux armé ? Ce doit bien être une priorité d’un candidat à la présidentielle.
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Eric Zemmour candidat à la présidentielle : vers le renouveau de la droite ?
Didier Beauregard Polémia cliquez ici
Eric Zemmour sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2022 ? L’hypothèse semble probable selon Didier Beauregard qui, dans cet article très intéressant, défend l’idée que cette candidature pourrait bien marquer le début d’une nouvelle histoire pour la droite française. Et, pourquoi pas, la fin du déclin de la France ?
Polémia
La modération de la droite bourgeoise conservatrice
La perspective d’une candidature Zemmour en 2022 semble bien avancée et marquera, une fois confirmée, une étape décisive dans le processus de recomposition du paysage politique français. Il ne fait peu de doute que la rentrée en lice présidentielle du journaliste vedette, provoquera un électrochoc à droite. Un électrochoc qui finira d’atomiser une droite « classique », dont l’interminable agonie retarde ou bloque les évolutions politiques structurelles du pays qui devrait se repositionner franchement à droite.
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Un slogan révélateur
Georges Feltin-Tracol
Il y a cent ans et quelques mois surgissait d’une scission au congrès socialiste de Tours en décembre 1920 la SFIC (section française de l’Internationale communiste) qui deviendra ensuite le Parti communiste français (PCF). Incontestable puissance électorale au début de la IVe République, ce parti lié à l’Union Soviétique va lentement décliner suite à une conjonction de plusieurs facteurs défavorables pour son supposé prestige : les crises de Budapest en 1956 et de Prague en 1968, le retour au pouvoir du général De Gaulle en 1958 et la signature du Programme commun de la gauche préparée par le machiavélique François Mitterrand.
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