Depuis quelques semaines, tout le monde en parle. Un peu partout en France les appels à sa candidature à l'élection présidentielle se multiplient. Les premiers sondages le mettent largement en dessus de la barre des 10% ce qui, pour un candidat non-déclaré, est encourageant. La seule inconnue : sa véritable volonté... De qui s'agit-il ? D'Eric Zemmour bien évidemment.
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Jacques Bompard, maire d'Orange, lance un appel en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022
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Un sondage donne Eric Zemmour à 17 % au premier tour : désillusion ou vrai coup de maître ?
Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici
Le verdict d’Alexandre Bertolini commentant, pour Valeurs actuelles, un sondage IFOP donnant Éric Zemmour à 17 % au premier tour de la présidentielle 2022 est sans appel : « le grand mirage ». L’hypothèse Zemmour, qui a pris une certaine consistance ces dernières semaines après l’enquête de L’Express, serait balayée par ce nouveau sondage. C’est peut-être aller vite en besogne et ce congé expéditif donné à Zemmour est aussi suspect que la rapidité avec laquelle on nous impose tel ou tel candidat ou tel duel de second tour.
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Grandes manœuvres pour 2022 : si le mot "journalisme" a encore un sens..., par Natacha Polony.
"Soixante-dix pour cent des Français ne veulent pas d’un second tour Macron-Le Pen. Ils révèlent par là qu’ils ont parfaitement compris en quoi la fixation d’une part de l’électorat protestataire du côté du Rassemblement national fige l’échiquier politique." © Hannah Assouline
"Le tollé provoqué par la une de Libération sur ces électeurs de gauche qui ne voteront plus Macron a eu une vertu : mettre au jour les mécanismes qui vont faire de cette année préélectorale un cauchemar pour tout citoyen ayant encore un peu foi en la res publica, la « chose publique »", analyse Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".
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« Quand on a voté RN une fois, on y reste. » Marine Le Pen se trompe-t-elle ?
Marine Le Pen aurait récemment déclaré à un cadre du Rassemblent national qui s’inquiétait d’une possible abstention des électeurs face au tiédissement de la ligne : « Quand on a voté RN une fois, on y reste. » Cette hypothèse est en réalité fausse. Pour le prouver, nous republions ci-dessous la brillante analyse des résultats des législatives de 2017 par Philippe Christèle.
PolémiaL’élection de 6 députés FN et de 2 députés apparentés FN permet au parti de sauver les meubles au terme d’une séquence électorale bien décevante. Avant que la communication officielle ne prenne le dessus et que la mise en évidence et en valeur – légitime – des nouveaux héros de cette élection ne prenne le dessus sur la réflexion, nous présentons à nos lecteurs une analyse très fouillée des résultats du premier tour de ces élections législatives, ainsi qu’une mise en perspective sur les résultats des échéances précédentes.
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« S’opposer aux Verts et à l’extrême-gauche est un devoir moral »
Voici des paroles politiques que l’on n'avait plus l’habitude d’entendre. Elles ont été prononcées par Philippe Meunier, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui n’a pas confirmé la candidature de Laurent Wauquiez bien que celle-ci ne fasse aucun doute :
Je suis un homme de droite. Il fallait à tout prix faire barrage (aux municipales et métropolitaines ndlr). S’opposer aux Verts et à l’extrême-gauche est pour moi un devoir moral .
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Christophe Castaner choisirait Jean-Luc Mélenchon en cas de second tour Le Pen – Mélenchon lors de la prochaine présidentielle
Invité ce mercredi sur Europe 1, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale Christophe Castaner a affirmé qu’il choisirait Jean-Luc Mélenchon en cas de second tour Le Pen – Mélenchon lors de la prochaine présidentielle. L’ancien ministre de l’Intérieur estime notamment que le chef de LFI est «un républicain» contrairement à Marine Le Pen «qui fait tout pour empêcher la fraternité».
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Traitée d’«ennemie de la République», Marine Le Pen répond à Christophe Castaner
Sur Europe 1, Marine Le Pen a rétorqué à Christophe Castaner qui l’avait récemment traitée «d'ennemie de la République» à cause de «son discours de stigmatisation permanente» et «d'affaiblissement de nos valeurs». «Je crois que c'est un argument de feignasse», a-t-elle lancé.
Invitée d’Europe 1 ce mardi, la présidente du Rassemblement national (RN) a commenté la déclaration de l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, selon laquelle elle était «une ennemie de la République».
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Éloge de la proportionnelle par Franck BULEUX
Nos institutions sont fondées sur un régime fortement (par comparaison à nos voisins occidentaux) présidentiel.
Trois éléments essentiels permettent de l’affirmer :
– L’élection au suffrage universel direct du président de la République qui laisse augurer un lien quasi-contractuel entre un homme (ou une femme mais cela ne s’est pas encore produit malgré les 47 % de Ségolène Royal en 2007 et les 34 % de Marine Le Pen en 2017) et les électeurs;
– La mise en place du quinquennat présidentiel liée à la volonté du néo-gaulliste, Jacques Chirac qui permet, lors des législatives qui suivent les présidentielles, de conforter (avec plus de 50 % d’abstentions en 2017…) le vote à la magistrature suprême;
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Politique d’ouverture du Rassemblement National : la preuve par les régionales de juin 2021
S’agit-il d’ouverture ou de normalisation ? D’un manque de cadres historiques de la période FN ou d’une volonté de séduire l’électorat LR qui partage une majorité des idées du RN ? Quels signes pour l’électorat populaire de gauche touché de plein fouet par la précarité et l’immigration-invasion ? Éléments de réponse dans cet article de Public sénat :
(…) À observer la stratégie du Rassemblement national (RN) pour les élections régionales de juin prochain, il apparaît que l’ancien parti de Jean-Marie Le Pen tente de convaincre des électeurs de droite plus « classique ».
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S’il était candidat à la présidentielle, je soutiendrais Éric Zemmour
André MURAWSKI
Conseiller régional
Hauts-de-France
Quatorze mois avant l’élection présidentielle de 2022, le paysage politique français présente un aspect particulièrement uniforme, même si des inconnues subsistent en provenance de telle ou telle formation.
Pour faire simple, les politiques conduites dans notre pays dans les domaines économique, social et, depuis quelques années, environnemental, présentent à la fois une grande continuité et une incontestable similitude. En effet, depuis le début des années 1990, ni la droite, ni la gauche institutionnelles ne se distinguent plus sur le plan doctrinal comme ce fut le cas à l’époque où le libéralisme et le marxisme proposaient des offres politiques clairement différenciées.