Romain Lopez (RN) explique, en exclusivité pour Boulevard Voltaire, les raisons de sa victoire à 62 %, avec une liste de rassemblement et un état d’esprit d’ouverture. Il revient aussi sur son parcours personnel.
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Romain Lopez, élu à Moissac avec 62 % : « Ce score historique montre une attente colossale : nous ne la décevrons pas ! »
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Municipales : près de 60% d’abstention au second tour
Romain Lopez, ancien assistant parlementaire de Marion Maréchal à l’Assemblée, a remporté la mairie de Moissac. Il était arrivé en tête avec 47% au premier tour face à la gauche et la candidate LR, 3e avec 13% s’est retirée.
Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales depuis 2017, est élu maire de Perpignan avec plus de 53%. 30e ville de France avec 120 000 habitants, c’est la plus grande agglomération remportée par le RN. Le maire sortant Jean-Marc Pujol, qui avait pourtant bénéficié du ralliement de la candidate EELV et d’une partie de la liste LREM, recueillerait 46,7 % des voix. Perpignan est le symbole de l’explosion du “front républicain” suite au ralliement de membres LR à Louis Aliot.
A Marseille, Antoine Baudino, assistant parlementaire de Stéphane Ravier a constaté de grandes irrégularités, commises par le camp LR.
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Déconfiture...
Le billet de Patrick Parment
Déconfiture, telle pourrait être l’enseigne générique de tout ce que nous sommes en train de vivre et revers de la médaille du système néolibéral qui nous gouverne.
Prenez ce deuxième tour des élections municipales. C’est la confusion totale sur fond de disparition du politique. Il n’y aura rien à tirer de ces élections pour la bonne raison qu’elles se feront à la tête du client. C’est la raison pour laquelle on a pu assister aux alliances les plus improbables au détriment, il faut le souligner, de La République en marche (LREM) et du Rassemblement national. Normal, étant entendu que ces deux partis n’ont aucun ancrage municipal, ou bien si peu. Ça va donc se jouer à la tête du client. Leur donner une signification sera difficile à une exception près : le taux d’abstention. Les Français votent de moins en moins de sorte qu’on se demande ce qui est encore démocratique dans ce pays.
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L'alliage bobo coco écolo
Ce 28 juin, second tour tardif des élections municipales, on annonce une poussée des alliances, inconcevables au départ, entre l'aile gauche extrême de l'écologisme et les caciques de la gauche. Un tel attelage contre nature s'installe dans les grandes villes, où, contrairement à la tendance générale du pays réel, les vieux rogatons du parti socialiste en attendent d'être remis en selle.
D'abord, on cherche à nous faire oublier que, depuis toujours, l'influence du socialisme étatiste a toujours encouragé les pires atteintes à l'environnement. Cela s'est vérifié en Chine comme en Europe de l'est, mais aussi dans les campagnes françaises.
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Pendant la crise sanitaire, l’islamisme progresse…
Alors que le deuxième tour des municipales ne passionne pas vraiment les foules, il pourrait bien voir des victoires symboliques pour l’islamisme et le grand remplacement. Ainsi, à Goussainville, dans le Val d’Oise, à proximité de Roissy, un certain Abdelaziz Hamida est bien placé pour l’emporter dimanche, puisqu’il est arrivé en tête du premier tour avec 34,4% – avec, doit-on préciser, une participation très faible de 37,9%, dont 3,7% de votes blancs ou nuls!), loin devant la candidate LR, Elisabeth Hermanville (25,7%).
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Le piège de la dictature verte
La Convention artificielle de 150 personnes prétendument tirées au sort pour représenter la société civile peut et doit être regardée sous plusieurs angles.
Tout d'abord la démocratie se targue, par principe et par définition d'incarner le pouvoir du peuple. Et à de nombreux égards, il est loisible et même légitime de s'interroger quant aux nombreux points faibles qu'elle développe au sein des États dont elle inspire les institutions. Le gouvernement d'opinion vaut d'abord ce que valent le concept et la réalité de l'opinion publique : le court terme l'emporte trop souvent sur le long terme, et les choix des hommes de l'État soumis à l'élection reflètent le plus souvent leur préoccupation d'être réélus. À l'inverse toutes les expériences de non-réélection, y compris celle du non-cumul des mandats, se sont soldées par des échecs.
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DIMANCHE 28 JUIN : MOBILISATION POUR LE SECOND TOUR DES MUNICIPALES !
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Le PS bientôt de retour dans les beaux quartiers
Fin 2018, le Parti socialiste quittait piteusement son hôtel particulier de la très chic rue de Solférino située dans le fastueux VIIe arrondissement de Paris. Adieu veau, vache, cochon et adhérents qui, à la porte, ne se bousculaient plus.
Les quelques rescapés du dernier Waterloo électoral entassaient dossiers et scooter de François Hollande sur une charrette et s’en allaient, errant, à la recherche d’un siège social moins coûteux. Après avoir réussi la traversée du périphérique avec brio, la troupe trouvait refuge dans la proche banlieue. Un vaste local à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
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La gauche sera toujours la gauche
Le scrutin municipal du second tour, qui se déroulera ce 28 juin, semble voué à un retour de la gauche. Si, dans les villes moyennes de plus de 10 000 habitants, la droite entame sa reconquête du pays réel, dans d'autres municipalités, hélas politiquement plus significatives, où l'addition des bobos, des retraités et des assistés pèse de plus en plus lourd, la coalition de la gauche et des khmers verts risque de prendre un ascendant fâcheux. De façon emblématique, dans la Capitale, on peut ainsi craindre la survie de celle que, l'année dernière encore on donnait pour battue d'avance, la très nuisible camarade Hidalgo.
Cette poussée des unions "écologistes plus marxistes", dans les centres urbains de nos grandes métropoles, ne peut qu'engendrer des conséquences négatives. Cela se traduira plus ou moins rapidement en termes de nécroses économiques, commerciales et même immobilières, aggravant leurs délabrements financiers.
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Pris à partie sur l’élection municipale de Carpentras, Julien Aubert évoque un étrange sondage
Nous avons rappelé hier l’étrange position du député LR Julien Aubert dans l’élection municipale de Carpentras, où le candidat LR, arrivé en 3e position, se maintient au risque de faire passer la gauche, comme en 2014. Alors qu’une alliance électorale n’impose pas un ralliement. Tant que la droite ne comprendra pas cela, elle fera gagner la gauche. Nous écrivions :
Le divers-droite Bertrand de La Chesnais, au profil exceptionnel, aurait dû pouvoir rassembler toutes les droites, mais comme en 2014 le député LR Julien Aubert porte la responsabilité d’une triangulaire qui ne pourra que profiter au maire sortant de gauche.
Plusieurs lecteurs ayant contacté Julien Aubert pour comprendre pourquoi il comptait faire gagner la gauche, ce dernier nous a répondu en évoquant un sondage paru dans la presse, expliquant les raisons du maintien de la liste LR de Claude Melquior. Le voici :