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A Marseille, Guy Tessier préfère la gauche radicale à la droite de conviction...
Guy Tessier fut officier parachutiste. Il fut aussi un militant national, membre actif du Parti des Forces Nouvelles, avant de faire carrière au sein de la droite républicaine marseillaise.Même lui a cru bon de suivre les consignes de la droite la plus bête du monde et préféré abandonner la grande cité phocéenne à la gauche radicale plutôt que d'accepter le pacte Marseillais que lui proposait Stéphane Ravier, ce qui lui aurait permis d'emporter la mairie.Les Marseillais ont devant eux des jours bien sombres.NDLR SN : Il y a bien longtemps que Tessier a oublié son engagement post-juvénile au PFN. Il n'est d'ailleurs pas le seul...Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Les Républicains offrent Marseille à l’extrême-gauche. Peuvent-ils continuer à se prétendre de droite ?
Après d’interminables négociations, Samia Ghali (ex-sénatrice PS des quartiers Nord de Marseille) a décidé d’apporter son soutien à Michèle Rubirola, tête de liste d’une liste d’extrême gauche.
Michèle Rubirola a donc été élue maire de Marseille en début d’après midi. Elle a recueilli au 2ème tour 51 voix et son adversaire LR Guy Tesssier seulement 41. Le RN n’a pas pris part au vote du fait du refus de LR d’accepter la moindre de ses voix… A noter qu’un conseiller LR ou dissident LR a même voté pour la candidate de l’extrême-gauche.
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Comment être élu maire avec seulement 5 % des inscrits
Le Monde titre : « À Paris, Anne Hidalgo donne la mairie du 12e aux écologistes ». Là, au moins, c’est clair. Les celles-zé-ceux qui croyaient que c’était les électeurs qui choisissaient leur maire vont peut-être comprendre, pour le coup.
Explications. Dans le 12e arrondissement, au premier tour, cinq listes étaient en lice : la liste hidalguiste, conduite par Emmanuel Grégoire, avec 33,39 %, ensuite la liste datiste de Valérie Montandon, avec 22,86 % des voix, puis Sandrine Mazetier conduisant une liste appelée Union du centre, qui a obtenu 16,54 % des suffrages. Enfin, l’écolo Emmanuelle Pierre-Marie n’avait obtenu que 11,95 %, précédant un certain Patrick Rebourg, divers centre, fermant la marche avec 7,9 %. 43,54 % des inscrits s’étaient déplacés pour ce premier tour.
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Marseille : Stéphane Ravier (RN) appelle à l’union avec la droite pour battre l’extrême-gauche
Suite au remplacement de Martine Vassal par Guy Teissier, Stéphane Ravier, candidat du Rassemblement national à la mairie, a appelé à la formation d’un «pacte Marseillais» pour battre l’extrême-gauche.
«Ce pacte peut rassembler des hommes et des femmes de bonne volonté, débarrassés de toute idéologie et d’esprit sectaire, au service de notre ville».
L’élu RN évoque le retrait de Martine Vassal, l’héritière de Jean-Claude Gaudin, ce qui tourne selon lui «définitivement une page peu glorieuse» de l’histoire de la ville. Et il appelle les conseillers municipaux élus dimanche soir à se rassembler pour éviter l’élection de la tête de liste du «Printemps Marseillais», Michèle Rubirola.
Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9e et 10e arrondissements, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas la candidature de Guy Teissier.
«C’est un déni démocratique. Guy Teisssier n’a même pas été élu maire d’arrondissement, il n’a pas de légitimité. Je ne cautionne pas cette manière de faire et je présenterai donc ma candidature, samedi, pour représenter les valeurs de la droite et du centre durant ce scrutin».
Martine Vassal a répondu fermement à la proposition de pacte de Stéphane Ravier.
«Tant que je serai en responsabilité, il n’y aura jamais le moindre accord, jamais la moindre discussion, jamais la moindre compromission avec l’extrême droite».
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Une vague verte ? Non, le retour à vélo de la gauche immigrationniste et mondialiste !
Il fallait oser l’imaginer : le PS est, en fait, un mutant. Le moribond Parti socialiste renaît de ses cendres dans un étrange amas fait d’alliance Verte, de France insoumise, de Parti communiste et d’extrême gauche.
Pris un à un, ces partis politiques français ne représentent pas grand nombre d’électeurs ; mais déguisé sous le label vert de l’écologie, cet étrange alliage se met à sentir bon la campagne, à vendre des promesses de planète dépolluée, d’artères piétonnières paysagées, de sacs en amidon de maïs et de trottinettes électriques. Gentillet.
Le parti écologiste a remporté son premier pari, dimanche, lors des élections municipales : celui du recyclage politique.
Grégory Doucet, élu maire de Lyon dimanche soir, sans aucun mandat ni expérience politique, a fait alliance avec le Parti socialiste et les listes France insoumise. Léonore Moncond’huy, élue maire de Poitiers, a été également soutenue par le Parti communiste, Génération.s, Nouvelle Donne et Génération Écologie, au sein d’un gloubi-boulga appelé « Poitiers collectif ».
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À peine élus, les colistiers font un doigt d’honneur aux habitants
Les neuf colistiers du maire fraîchement élu de Balagny-sur-Thérain (Oise) s’étaient réunis pour fêter leur victoire. Champagne, fiesta. Une photo pour immortaliser la soirée, doigts d’honneur tendus vers l’objectif. « On les a bien eus, allez tous vous faire… » De l’élégance, de la classe, l’équipe signe son éthique pour la commune. Le message semblant être adressé à quiconque regarde la photo, partisans et opposants se voient ainsi mis dans le même panier.
Un tel chef-d’œuvre de convivialité méprisante ne pouvant rester confidentiel, l’une des participantes s’empresse de publier l’image sur Facebook, explique Le Parisien. On a le sens de la com’ ou on l’a pas. Elle l’avait.
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Les rats resteront dans Paris
La chronique de Philippe Randa cliquez là
Hidalgo réélue ! Qui l’aurait cru il y a seulement un an au vu d’un bilan économique et sanitaire désastreux : Paris surendettée, envahie de rats, aux trottoirs parsemés de SDF, bruyante et embouteillée comme jamais, malgré une persécution permanente des automobilistes… On se disait alors que même les « bobos », cœur de l’électorat socialo-écologistes, n’allaient plus le supporter… et reporteraient automatiquement, forcément, leurs bulletins de vote sur le ou la candidate d’opposition, d’où la certitude affichée alors pour la République en Marche de conquérir sans vraiment de difficultés la Capitale de la France.
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Municipales : Quatre enseignements, par Michel Corcelles.
Quatre enseignements de l’élection municipale du 28 juin laissent penser que « la crise » que nous traversons ira s’amplifiant.
1/ même si, en soi, un taux d’abstention ne met pas en question la légitimité des élus, en revanche le constant accroissement du dit taux illustre un processus de dégradation de l’engagement civique. Avec une abstention estimée à 59,5 % le 28 juin L’abstention est ainsi estimée 59,5 % supérieure même à celui d’élections européennes pourtant peu mobilisatrices. Psychologiquement les comparatifs sont plus révélateurs des comportements et du « mouvement » social que les chiffres absolus.
Si tant est qu’un taux d’abstention traduise la force du lien entre le citoyen et les institutions, celui du second tout des municipales montre que jamais ce lien n’a été aussi faible
1er enseignement : Plus que jamais le taux d’abstention révèle la coupure « Société civile »/Partis politiques ou si on préfère pays légal/pays réel.
2/ Au soir du 28 juin LREM reste le parti disposant d’une majorité à l’Assemblée Nationale et au Parlement. Même si cette majorité s’effrite et nonobstant son insuccès lors du scrutin municipal LREM reste le parti qui gouverne alors même qu’il vient de faire la preuve de son manque d’enracinement dans le pays. C’est un parti ectoplasmique qui gouverne la France
Et c’est un parti non moins ectoplasmique qui est le vainqueur de ce 2ème tour. EELV en effet reflète une société permissive, acquises aux réformes inspirée par Terra Nova et d’autres « réseaux sociétaux », en connexion aléatoires avec les groupes « racisés ». Ce qui s’est passé à Colombes est un fait majeur : les « quartiers » ont déferlés sur le centre-ville dès l’annonce de la victoire des Verts.
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Quelles unions ? Quelles droites ?
L'étiquette de droite n'est revendiquée à nouveau en France que depuis une date assez récente, alors même que presque la moitié de l'électorat s'y réfère. Le mot aura été péjoratif pendant des décennies. Et, de toutes manières, il recouvre une grande variété d'idées. Or, pour la plupart, leurs défenseurs respectifs ont toujours exprimé des réticences face à la nécessaire coalition de toutes les forces qui s'opposent à la gauche.
La vie était définie par Charcot comme l'ensemble des forces qui s'opposent à la mort : contre la gauche, les droites devraient le comprendre.
Dans ma présentation des textes de Chateaubriand rassemblés sous le titre "Le Moment conservateur", je crois avoir démontré que depuis la rupture, en 1824, entre l'auteur des Mémoires d'Outre Tombe et le grand politique reconstructeur méconnu qu'était Villèle, – lequel parvint à gouverner la France de 1821 à 1828 – deux familles très différentes de droitiers se sont toujours opposées. Elles ne se sont pratiquement jamais réconciliées, la droite littéraire ne trouvant jamais d'entente avec la droite gestionnaire.
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Une réunion de la droite est aujourd’hui beaucoup plus facile à réaliser que le maintien par Emmanuel Macron de son « en même temps »
Intéressante analyse lue sur Atlantico :
L’opinion est actuellement segmentée en trois blocs de dimension à peu près équivalente:
une gauche revigorée, « plurielle » disent certains, où l’on trouve gauchistes, socialistes et Verts. On ne saurait trop insister sur les affinités, sinon la parenté idéologique de ces courants (en particulier sur la question multiculturelle), d’une part; mais sur les écarts sociaux d’autre part. Ce bloc comprend potentiellement un courant égalitaire et souverainiste, l’aile gauche des Gilets Jaunes, pourrait-on dire. Sur le papier, Jean-Luc Mélenchon a beaucoup d’atouts pour réunir cette gauche-là; mais il lui faudrait sortir un peu plus des métropoles que ce qu’il fait actuellement et fréquenter un peu plus la France périphérique. Peut-être refera-t-il un score de 20%. Mais pour être sûr de se retrouver au second tour de la présidentielle, il faudrait être au-dessus de 25%.