Alors que le deuxième tour des municipales ne passionne pas vraiment les foules, il pourrait bien voir des victoires symboliques pour l’islamisme et le grand remplacement. Ainsi, à Goussainville, dans le Val d’Oise, à proximité de Roissy, un certain Abdelaziz Hamida est bien placé pour l’emporter dimanche, puisqu’il est arrivé en tête du premier tour avec 34,4% – avec, doit-on préciser, une participation très faible de 37,9%, dont 3,7% de votes blancs ou nuls!), loin devant la candidate LR, Elisabeth Hermanville (25,7%).
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Pendant la crise sanitaire, l’islamisme progresse…
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Le piège de la dictature verte
La Convention artificielle de 150 personnes prétendument tirées au sort pour représenter la société civile peut et doit être regardée sous plusieurs angles.
Tout d'abord la démocratie se targue, par principe et par définition d'incarner le pouvoir du peuple. Et à de nombreux égards, il est loisible et même légitime de s'interroger quant aux nombreux points faibles qu'elle développe au sein des États dont elle inspire les institutions. Le gouvernement d'opinion vaut d'abord ce que valent le concept et la réalité de l'opinion publique : le court terme l'emporte trop souvent sur le long terme, et les choix des hommes de l'État soumis à l'élection reflètent le plus souvent leur préoccupation d'être réélus. À l'inverse toutes les expériences de non-réélection, y compris celle du non-cumul des mandats, se sont soldées par des échecs.
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DIMANCHE 28 JUIN : MOBILISATION POUR LE SECOND TOUR DES MUNICIPALES !
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Le PS bientôt de retour dans les beaux quartiers
Fin 2018, le Parti socialiste quittait piteusement son hôtel particulier de la très chic rue de Solférino située dans le fastueux VIIe arrondissement de Paris. Adieu veau, vache, cochon et adhérents qui, à la porte, ne se bousculaient plus.
Les quelques rescapés du dernier Waterloo électoral entassaient dossiers et scooter de François Hollande sur une charrette et s’en allaient, errant, à la recherche d’un siège social moins coûteux. Après avoir réussi la traversée du périphérique avec brio, la troupe trouvait refuge dans la proche banlieue. Un vaste local à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
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La gauche sera toujours la gauche
Le scrutin municipal du second tour, qui se déroulera ce 28 juin, semble voué à un retour de la gauche. Si, dans les villes moyennes de plus de 10 000 habitants, la droite entame sa reconquête du pays réel, dans d'autres municipalités, hélas politiquement plus significatives, où l'addition des bobos, des retraités et des assistés pèse de plus en plus lourd, la coalition de la gauche et des khmers verts risque de prendre un ascendant fâcheux. De façon emblématique, dans la Capitale, on peut ainsi craindre la survie de celle que, l'année dernière encore on donnait pour battue d'avance, la très nuisible camarade Hidalgo.
Cette poussée des unions "écologistes plus marxistes", dans les centres urbains de nos grandes métropoles, ne peut qu'engendrer des conséquences négatives. Cela se traduira plus ou moins rapidement en termes de nécroses économiques, commerciales et même immobilières, aggravant leurs délabrements financiers.
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Pris à partie sur l’élection municipale de Carpentras, Julien Aubert évoque un étrange sondage
Nous avons rappelé hier l’étrange position du député LR Julien Aubert dans l’élection municipale de Carpentras, où le candidat LR, arrivé en 3e position, se maintient au risque de faire passer la gauche, comme en 2014. Alors qu’une alliance électorale n’impose pas un ralliement. Tant que la droite ne comprendra pas cela, elle fera gagner la gauche. Nous écrivions :
Le divers-droite Bertrand de La Chesnais, au profil exceptionnel, aurait dû pouvoir rassembler toutes les droites, mais comme en 2014 le député LR Julien Aubert porte la responsabilité d’une triangulaire qui ne pourra que profiter au maire sortant de gauche.
Plusieurs lecteurs ayant contacté Julien Aubert pour comprendre pourquoi il comptait faire gagner la gauche, ce dernier nous a répondu en évoquant un sondage paru dans la presse, expliquant les raisons du maintien de la liste LR de Claude Melquior. Le voici :
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Report des régionales en 2022 : si Trump ou Orban osaient, ils seraient vilipendés
Mais comme il s’agit de Macron, c’est parfaitement démocratique…
Alors que les élections régionales sont prévues en mars 2021, la perspective d’un report du scrutin à 2022 – donc après la présidentielle – est sur la table de l’exécutif.
Lundi, le président de la République aurait profité d’un déjeuner avec Renaud Muselier, président des Régions de France, pour lui proposer une aide financière de l’État en échange du soutien des Régions de France.
«Je vous aide (financièrement) si vous m’aidez à reporter les régionales après la présidentielle car j’ai des opposants politiques parmi vous».
Une manière de renvoyer aux ambitions politiques de certains présidents de régions qui louchent sur la présidentielle, comme Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Valérie Pécresse (Île-de-France) ou Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes).
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Union des droites : pourquoi ça ne fonctionne pas ? L’exemple de Carpentras
Ces élections municipales ne ressemblent à aucune autre. Largement perturbées par l’épidémie de Covid-19, elles sont également le théâtre d’alliances plus ou moins surprenantes, du moins incohérentes à l’échelle nationale. « Les territoires ne mentent pas et à présent se vengent », nous prédisait le sénateur LR Alain Houpert. S’ils ne mentent pas, ils ont en tout cas décidé de faire peu de cas de la ligne portée par les sièges parisiens. Ainsi, à Bordeaux et Lyon, LREM et LR s’allient. Quant à Orange, la tête de liste LR rejoint la liste du maire classé à l’extrême droite Jacques Bompard.
À Carpentras, on se demande encore pourquoi la droite n’y arrive pas…
C’est la question à cent mille dans la sous-préfecture du Vaucluse. Dans cette ville moyenne, nichée entre le mont Ventoux et les dentelles de Montmirail, la question de l’électeur de droite revient comme une rengaine. Pourquoi, au pays de la gariguette, la droite reste-t-elle aux fraises face à une gauche qui se refuse à rendre les armes ? Comment la terre d’élection de Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal et de Julien Aubert peut-elle laisser à la gauche la mairie de la deuxième ville du département ? Nous avons profité de cet entre-deux-tours des élections municipales pour nous plonger dans la vie politique locale et comprendre les raisons de ces échecs successifs.
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Au petit Venezuela parisien
Tout bon feuilleton commence toujours une nouvelle saison par le rappel des épisodes précédents : indispensable pour comprendre le monde d'après.
Trop souvent confondus avec les adversaires véritables de la révolution jacobine, les idéologues Girondins de la Convention estimaient, non sans raison, nécessaire de limiter le poids de Paris au 1/83e de la nation. Les retouches administratives du XIXe siècle et les adjonctions ultérieures, de la case de l'oncle Dom-Tom au cours du XXe siècle, n'avaient pas encore porté à 100, avec l'île improbable de Mayotte, le nombre des départements de la république.
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Municipales : quelques fusions de listes et désistements à droite pour faire battre la gauche
À Aubignan, ville de 6000 habitants où Marion Maréchal avait obtenu 58% au 2nd tour des régionales de 2015, après avoir remporté le canton en 2015, la candidate RN Marie Thomas de Maleville est en position de force après son score de 29,5% et la fusion avec la liste DVD qui avait réalisé 23%. Elle sera opposée à une liste de gauche (40%).
Dans le Pas-de-Calais à Marles-les-Mines, triangulaire favorable au candidat RN Jerome Leroy avait réalisé 32% au 1er tour et qui a fusionné avec une liste ayant récolté 15%. Face à lui, deux listes de gauche.
À noter que, à Moissac, commune de plus de 13.000 habitants, le candidat du RN a manqué l’élection de 123 voix au premier tour réalisant 47%. Après le désistement de LR, il sera opposé à la gauche qui avait réalisé 23% en 15 mars.
Après le désistement de la liste LR et Centriste à Frontignan (Hérault), le candidat RN, qui avait réalisé 28%, sera en duel face à la gauche. À la présidentielle, Marine Le Pen y avait réalisé 52% des voix.