élections - Page 136
-
Élections municipales : les « Verts » le début de la fin pour Macron ?
Les élections municipales n’ont guère été clémentes envers le parti présidentiel, qui n’est pas arrivé à décrocher une seule mairie de grande ville. Le seul à avoir réussi à remporter le second tour et qui puisse être relié à LREM est notre ex premier ministre Edouard Philippe qui a été élu au Havre, mais il l’a fait sans étiquette, comme si sa relation avec le gouvernement était un peu honteuse (il en a d’ailleurs profité pour abandonner le navire). Un peu comme la victoire de Louis Aliot à Perpignan, qui peut difficilement être imputée au RN, puisque le candidat s’est présenté lui aussi sans couleur de parti. Une victoire qui cache des gains assez faibles et des pertes, mais c‘est toujours mieux que le parti présidentiel qui, lui, perd partout alors qu’il n’a pas de front « républicain » contre lui.Le vainqueur dans cette « mascarade » (dixit Agnès Buzyn) est sans conteste le parti Europe Ecologie Les Verts qui aligne une belle liste de succès : Lyon, Bordeaux, Strasbourg, une alliance qui le met en position de force à Paris… -
La victoire de Louis Aliot à Perpignan : une fusion des droites réussie et un exemple à suivre pour le RN
Nicolas Lebourg a analysé les ressorts du vote en faveur de Louis Aliot et l’on constate que ce dernier a réussi à mobiliser la bourgeoisie locale, celle qui fait souvent défaut au RN, qui mobilise souvent uniquement les classes populaires. Extraits :
La conquête de Perpignan par Louis Aliot ne se singularise pas seulement par la taille de la cité (121.681 habitant·es). En effet, la victoire en duel (contre le maire sortant Jean‑Marc Pujol, Les Républicains) au second tour est exceptionnelle pour le Rassemblement National (RN): en 2014 seul Cogolin (Var) avait ainsi été prise, là aussi contre une liste de droite.
Or, gagner en duel implique de parvenir à créer une alliance temporaire entre citoyen·nes aux intérêts socioéconomiques divergents. Le RN est normalement puissant parmi les classes populaires, mais nettement plus faible parmi les autres secteurs sociaux: aux récentes élections européennes il obtenait 40% du vote des ouvriers et ouvrières, 30% de celui des foyers vivant mensuellement avec moins de 1.200 euros par mois (quand La République en marche n’y obtenait que 11%).
La prise de Perpignan est donc particulièrement significative d’une fusion des droites réussie grâce à un dépassement du socle populaire du lepénisme.
Le ralliement des classes aisées
-
Stéphane Ravier : « À Marseille, le chaos va durer six ans »
Stéphane Ravier réagit avec inquiétude, au micro de Boulevard Voltaire, sur le résultat des élections municipales à Marseille : « C’est l’idéologie de l’extrême gauche au pouvoir. »
-
Municipales à Marseille : soupçons de fraudes aux procurations, perquisitions au commissariat du 15e arrondissement
Le commissariat du 15e arrondissement de Marseille a été perquisitionné samedi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour soupçons de fraudes aux procurations. Un élu et plusieurs fonctionnaires seraient impliqués, selon lemediatv.fr qui révèle l’information ce lundi.
Le feuilleton des fausses procurations présumées se poursuit à Marseille. Après l’épisode des perquisitions dans les quartiers sud, au QG de Martine Vassal et chez deux candidates LR, c’est au tour du commissariat du 15e arrondissement d’être ciblé.
-
A Marseille, Guy Tessier préfère la gauche radicale à la droite de conviction...
Guy Tessier fut officier parachutiste. Il fut aussi un militant national, membre actif du Parti des Forces Nouvelles, avant de faire carrière au sein de la droite républicaine marseillaise.Même lui a cru bon de suivre les consignes de la droite la plus bête du monde et préféré abandonner la grande cité phocéenne à la gauche radicale plutôt que d'accepter le pacte Marseillais que lui proposait Stéphane Ravier, ce qui lui aurait permis d'emporter la mairie.Les Marseillais ont devant eux des jours bien sombres.NDLR SN : Il y a bien longtemps que Tessier a oublié son engagement post-juvénile au PFN. Il n'est d'ailleurs pas le seul...Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Les Républicains offrent Marseille à l’extrême-gauche. Peuvent-ils continuer à se prétendre de droite ?
Après d’interminables négociations, Samia Ghali (ex-sénatrice PS des quartiers Nord de Marseille) a décidé d’apporter son soutien à Michèle Rubirola, tête de liste d’une liste d’extrême gauche.
Michèle Rubirola a donc été élue maire de Marseille en début d’après midi. Elle a recueilli au 2ème tour 51 voix et son adversaire LR Guy Tesssier seulement 41. Le RN n’a pas pris part au vote du fait du refus de LR d’accepter la moindre de ses voix… A noter qu’un conseiller LR ou dissident LR a même voté pour la candidate de l’extrême-gauche.
-
Comment être élu maire avec seulement 5 % des inscrits
Le Monde titre : « À Paris, Anne Hidalgo donne la mairie du 12e aux écologistes ». Là, au moins, c’est clair. Les celles-zé-ceux qui croyaient que c’était les électeurs qui choisissaient leur maire vont peut-être comprendre, pour le coup.
Explications. Dans le 12e arrondissement, au premier tour, cinq listes étaient en lice : la liste hidalguiste, conduite par Emmanuel Grégoire, avec 33,39 %, ensuite la liste datiste de Valérie Montandon, avec 22,86 % des voix, puis Sandrine Mazetier conduisant une liste appelée Union du centre, qui a obtenu 16,54 % des suffrages. Enfin, l’écolo Emmanuelle Pierre-Marie n’avait obtenu que 11,95 %, précédant un certain Patrick Rebourg, divers centre, fermant la marche avec 7,9 %. 43,54 % des inscrits s’étaient déplacés pour ce premier tour.
-
Marseille : Stéphane Ravier (RN) appelle à l’union avec la droite pour battre l’extrême-gauche
Suite au remplacement de Martine Vassal par Guy Teissier, Stéphane Ravier, candidat du Rassemblement national à la mairie, a appelé à la formation d’un «pacte Marseillais» pour battre l’extrême-gauche.
«Ce pacte peut rassembler des hommes et des femmes de bonne volonté, débarrassés de toute idéologie et d’esprit sectaire, au service de notre ville».
L’élu RN évoque le retrait de Martine Vassal, l’héritière de Jean-Claude Gaudin, ce qui tourne selon lui «définitivement une page peu glorieuse» de l’histoire de la ville. Et il appelle les conseillers municipaux élus dimanche soir à se rassembler pour éviter l’élection de la tête de liste du «Printemps Marseillais», Michèle Rubirola.
Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9e et 10e arrondissements, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas la candidature de Guy Teissier.
«C’est un déni démocratique. Guy Teisssier n’a même pas été élu maire d’arrondissement, il n’a pas de légitimité. Je ne cautionne pas cette manière de faire et je présenterai donc ma candidature, samedi, pour représenter les valeurs de la droite et du centre durant ce scrutin».
Martine Vassal a répondu fermement à la proposition de pacte de Stéphane Ravier.
«Tant que je serai en responsabilité, il n’y aura jamais le moindre accord, jamais la moindre discussion, jamais la moindre compromission avec l’extrême droite».
-
Une vague verte ? Non, le retour à vélo de la gauche immigrationniste et mondialiste !
Il fallait oser l’imaginer : le PS est, en fait, un mutant. Le moribond Parti socialiste renaît de ses cendres dans un étrange amas fait d’alliance Verte, de France insoumise, de Parti communiste et d’extrême gauche.
Pris un à un, ces partis politiques français ne représentent pas grand nombre d’électeurs ; mais déguisé sous le label vert de l’écologie, cet étrange alliage se met à sentir bon la campagne, à vendre des promesses de planète dépolluée, d’artères piétonnières paysagées, de sacs en amidon de maïs et de trottinettes électriques. Gentillet.
Le parti écologiste a remporté son premier pari, dimanche, lors des élections municipales : celui du recyclage politique.
Grégory Doucet, élu maire de Lyon dimanche soir, sans aucun mandat ni expérience politique, a fait alliance avec le Parti socialiste et les listes France insoumise. Léonore Moncond’huy, élue maire de Poitiers, a été également soutenue par le Parti communiste, Génération.s, Nouvelle Donne et Génération Écologie, au sein d’un gloubi-boulga appelé « Poitiers collectif ».
-
À peine élus, les colistiers font un doigt d’honneur aux habitants
Les neuf colistiers du maire fraîchement élu de Balagny-sur-Thérain (Oise) s’étaient réunis pour fêter leur victoire. Champagne, fiesta. Une photo pour immortaliser la soirée, doigts d’honneur tendus vers l’objectif. « On les a bien eus, allez tous vous faire… » De l’élégance, de la classe, l’équipe signe son éthique pour la commune. Le message semblant être adressé à quiconque regarde la photo, partisans et opposants se voient ainsi mis dans le même panier.
Un tel chef-d’œuvre de convivialité méprisante ne pouvant rester confidentiel, l’une des participantes s’empresse de publier l’image sur Facebook, explique Le Parisien. On a le sens de la com’ ou on l’a pas. Elle l’avait.