élections - Page 582
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Nicolas Bay invité des Echos
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JT du lundi 23/03/2015 de TVL
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La France n'est vraiment pas à gauche
C'est l'analyse de politologue Pascal Perrineau qui commente le premier tour.
Sur la gauche :
"Elle est passée de 50 à 35% depuis les dernières cantonales. Et la tâche s'annonce compliquée au second tour car même en surmontant les divisions, elle n'est pas dans une dynamique majoritaire dans beaucoup de cantons. Et n'a quasiment pas de réserves de voix. Elle n'a pas été humiliée. Mais elle n'a pas résisté pour autant (...) La gauche dans son ensemble a fait une erreur tactique avec son extrême division. La gauche alternative n'en a pas profité. Le Front de gauche et surtout les écolos ont réalisé des scores très faibles. Ces deux formations ne rencontrent presque aucun écho, notamment chez les populations en crise. On ne peut donc pas dire que la gauche est sanctionnée car la politique du gouvernement n'est pas assez à gauche (...) Le président et le Premier ministre ne pourront pas se contenter d'un discours anti-FN pendant des mois. Il y a eu tellement d'effets d'annonce que seuls des résultats positifs tangibles permettront de mobiliser."
Sur le FN :
"Si le FN a déçu, c'est seulement par rapport aux sondages qui l'annonçaient à 30%. Depuis les dernières cantonales en 2011, son score a augmenté de dix points. Et dans certains cantons, il passe la barre des 50% dès le premier tour. Ce n'est pas le premier parti de France. Mais il est dans une forte dynamique et se retrouve roue dans roue avec le Parti socialist et ses alliés (...). Mais la tripartition de la vie politique française est confirmée."
Il serait plus juste de dire que le FN n'est pas la première colalition politique de France. Florian Philippot dénonçait hier soir l'hypocrisie des commentateurs qui comparent d'une part le FN et d'autre part la coalition UMP-UDI-MODEM-Divers droites etc :
"Je veux bien que l'on ajoute des choux et des carottes : UDI, divers droite. Mais les partis traditionnels enregistrent des reculs terribles malgré des implantations locales. Nous, nous n'avions pas d'implantations. Et en tant que parti, le FN est en tête évidemment. Je veux bien que l'on fasse des coalitions du monde entier, mais ce ne sont pas des partis.L'UMP et l'UDI, c'est deux fois plus de moyens, de porte-paroles"
Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Premier…quand même !
Une coalition des partis de droite et du Centre qui fait un score un peu meilleur qu’annoncé par des sondages réalisés à l’échelle nationale, mais peu fiables quand il s’agit d’élections locales; un FN qui confirme son enracinement, second derrière l’attelage UMP-UDI-divers droite, mais qui reste le premier parti de France ; une raclée historique pour le PS, un Front de Gauche embourbé, des écolos dissous et éparpillés; une abstention qui reste élevée mais un peu moins forte que prévue…Tels sont les enseignements de ce premier tour des élections cantonales. Les violentes diatribes d’un Manuel Valls tremblant de haine, qui s’était fortement impliqué dans cette campagne, n’ont pas permis au PS de rebondir, ni de faire reculer dans les urnes l’opposition nationale, populaire et sociale. Tous les bastions départementaux de la gauche sont tombés, sont menacés ou fortement ébranlés. Symboliquement, le Parti socialiste pourrait perdre la présidence du Conseil général de l’Essonne, département où M. Valls fut maire de la ville d’Evry , ainsi que la Corrèze, dont la ville de Tulle fut le fief de François Hollande. Autre terre historique de la gauche, le département du Nord, qui compte le plus grand nombre de cantons (41), est déjà perdu. Les binômes PS-PC ont été éliminés de 23 cantons dès le premier tour, le FN se maintient dans 38 d’entre eux. Dans le tout aussi emblématique Pas-de-Calais, le FN arrive en tête dans 22 cantons sur 39 et s’impose comme la première force politique du département en voix.
Ce qui fait tomber l’argument sarkozyste, la piètre formule FNPS, réactualisation d’une vieille antienne rabâchée à droite, sur un le FN qui ferait gagner la gauche…En réalité, là où le FN est fort, le PS disparaît! La gauche sera d’ores et déjà absente dans 500 cantons au second tour mais dés hier soir, Manuel Valls a appelé au front républicain contre l’opposition patriotique, consigne relayée par les centristes de l’UDI alliés de l’UMP invitant à voter pour la gauche partout ou le FN est en situation de l’emporter.
Nicolas Sarkozy a rappelé hier les consignes validées par le bureau politique de son parti: ni vote FN, ni vote PS au second tour. Un « ni-ni » décrit comme « une faute morale » et « une faute politique » par le Premier ministre expliquant que «quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front National, on n’hésite pas. La gauche, elle, n’hésite pas ».
« Le FN continue sa progression, il faut le contenir, le combattre » a affirmé également M. Valls, propos qui font écho à ceux de M. Sarkozy qui avait déclaré être « en guerre » contre les nationaux. Alain Juppé a déclaré pareillement qu’à titre personnel il n’avait pas varié dans sa « priorité » qui reste de « faire barrage au FN ».
Le président de l’UMP qui voit comme cause du relatif bon résultat de sa formation le résultat de la droitisation-frontisation de son discours, a réitéré les oukases habituels. En l’espèce « aucun accord » avec un FN avec lequel « l’UMP n’a rien en commun ». Ses électeurs passent pourtant leur temps à dire et répéter le contraire aux sondeurs et à leurs dirigeants…
Invitée ce matin de BFM-TV, Marine a constaté que «nous (le FN, NDLR) sommes les seuls gagnants de ce premier tour. Nous augmentons nos voix, nous nous implantons localement », précisant que «la liberté de vote » est laissée aux électeurs (frontistes) en cas de troisième position du FN ».
Le FN, affirme Bruno Gollnisch, est en effet fondé à se réjouir des résultats de ce dimanche dans un scrutin dont la finalité est mal définie (quid de l’avenir des départements ? De leurs compétences à terme ? ), qui ne lui est pas favorable, qui offre une prime évidente aux notables, aux 4000 sortants des partis du Système dans les départements.
Cette montée en puissance du FN est une évidence. Ainsi, au premier tour des élections cantonales de 2011 (55,68% d’abstention), le Front National avait totalisé 15,06% des voix et 1 379 902 suffrages. Aux élections européennes de 2014 (57, 57% d’abstention), les listes FN avaient réalisé en moyenne un score de 24,86 % et recueilli les suffrages de 4 712 461 Français.
Hier, lors de ce premier tour des départementales, avec une abstention toujours (beaucoup trop) élevée mais repassant sous la barre des 50% (49, 83%), le FN est la seule formation à gagner des suffrages. Un Front National qui progresse très significativement avec 5 108 066 voix (25,19%), en gagnant 360 000 depuis juin dernier!
Selon le ministère de l’Intérieur, l’alliance UMP-UDI et assimilés obtient donc environ 29% des voix, soit dans le détail 6,51% pour les binômes UMP (1 320 854 voix), 20,94% pour les binômes UMP-UDI (4 246 149 voix), 1,30% pour les binômes UDI… Les divers-droite obtiendraient environ 6,7% des suffrages.
Jean-Luc Mélenchon, a relevé, très justement d’ailleurs, la tentative du PS de s’arroger des candidats Front de Gauche, EELV, divers gauche et dissidents PS, afin d’annoncer un score plus important mais qui est en réalité « bidon ». Dans les faits, le PS et ses formations alliés ne totalisent qu’environ 21,5% des suffrages, (binômes du Parti Socialiste, 2 703 751 voix, 13,34% + les binômes Union de la Gauche, 1 661 516 voix, 8,20%). Le Front de Gauche obtient environ 6% des voix (binômes du Front de Gauche, 4,73% + binômes du Parti de Gauche, 0,06% + binômes du Parti communiste, 1,30%), les divers gauche 6,7%, Europe Ecologie-Les Verts 2,03%…
C’est aussi un enseignement de la réussite municipale du Front National, pointé par Marine, «dans les villes FN, les scores (de ce premier tour des départementales, NDLR) sont tout à fait spectaculaires. Ca veut dire que le FN, l’essayer c’est l’adopter. Les habitants expriment leur satisfaction. »
Plus largement, le FN arrive en tête dans 43 départements sur 98 (contre 41 pour l’alliance UMP-UDI), dont les Côtes d’Armor ( !), et en seconde position dans trente-trois d’entre eux. Un Front National en tête dans 326 cantons, notamment dans tous ceux de l’Oise et des Bouches-du-Rhône, qui l’a emporté dès le premier tour dans ceux d’Eurville-Bienville (Haute-Marne), du Pontet (Vaucluse), de Fréjus (Var) et Vic-sur-Aisne (Aisne)…
Bref, comme Bruno Gollnisch l’avait anticipé, le FN, premier parti de France, sera bien l’arbitre de ce second tour –nous y reviendrons demain. Alors oui, quand même !, nos compatriotes se réveillent, échappent toujours plus nombreux à l’idéologie dominante, poursuivent leur travail de libération nationale. Une dynamique qui pourrait encore être renforcée, amplifiée, pour peu que les déçus de l’UMPS, les écœurés de cet Etablissement qui détruit la France, se décident à abandonner la grève du vote pour le bulletin FN. La prochaine étape?
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Il n'y a eu aucun effet Sarkozy
...malgré ce qu'ont raconté toutes les chaînes de télévision hier soir. C'est l'avis de Thomas Guénolé du Point :
"L'UMP, l'UDI et le MoDem ont fait à peu près le même score qu'aux européennes. La seule différence est que, cette fois, les voix ont été additionnées pour cause d'unité des candidatures de la droite et du centre. Donc, le score global étant le même entre les européennes sous Copé et les départementales sous Sarkozy, la conclusion logique est qu'il n'y a pas eu d'effet Sarkozy. Plus largement, le PS et le FN ont également fait à peu près le même score qu'aux européennes, grosso modo. C'est logique, puisqu'on retrouve le même ordre de grandeur de participation et la même priorité à la "marque" du parti comme motivation du vote."
C'est à se demander pour quelles raisons les journalistes de télévision se sont engoufrés dans cette analyse d'autant plus que, pour certains analystes, ce serait plutôt Alain Juppé qui sortirait renforcé au moins au stade du premier tour:
"Nicolas Sarkozy est obligé d’admettre que la « ligne Juppé », celle d’une large alliance allant de l’UMP jusqu’au MoDem en passant par l’UDI, est celle qui a permis à l’UMP et à ses alliés d’arriver en tête dans nombre de départements. D’ailleurs Alain Juppé ne s’est pas privé de le lui rappeler lors de son intervention en direct de sa mairie de Bordeaux. Je ne dirais pas que le président de l’UMP a été désavoué mais, plus précisément, qu’Alain Juppé ne l’a pas été (...)
C’est plutôt la « ligne Juppé » qui semble avoir été confirmée et surtout avoir montré son efficience. Mais cela peut, effectivement, se retourner en faveur de Nicolas Sarkozy ne serait-ce que parce que si la stratégie d’Alain Juppé permet de « virer en tête » dans la dernière ligne droite pour le second tour en se mettant à l’abri, de par une dispersion des voix trop importante dès le premier tour, de toute élimination directe pour ne pas avoir atteint le seuil fatidique de 12,5% des inscrits, elle prive d’oxygène toute coalition pour le second tour puisqu’il n’y a plus de réserves possibles dans d’autres formations politiques non-agrégées dès le premier tour."
Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Premier parti de France ou pas ?
Les commentateurs sur les chaînes de télévision ont passé leur soirée à insister sur le fait que le FN n’était plus le premier parti de France [tiens, il l’était donc avant ?].
On peut d’ailleurs décerner une mention spéciale à Appoline de Malherbe et Ruth Elkrief de BFM TV qui ont passée leur soirée à nuancer les propos de leurs collègues qui mettaient en avant les bons résulstats du FN.Mauvais souvenirs d’interviews avec Marine Le Pen peut-être …
Pour vous faire votre propre opinion, je vous invite à consulter les résultats officiels publiés sur le site du ministère de l’intérieur des élections départementales 2015 et des
élections européennes de 2014.
Vous constaterez ceci :
Et on se rend compte, qu’au final, le FN qui est en tête dans 43 départements, améliore légèrement (+ 238 000 voix) son score des européennes où le scrutin proportionnel avait, selon les commentateurs de l’époque, favorisé ce bon score.
Mais puisqu’on vous dit que le FN n’est pas le premier parti de France !
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Le sursaut ? Non, le sursis
L’addition de toutes les voix de la droite qui se dit républicaine et de la droite qui se veut nationale leur donne 62 % des suffrages contre 38 % à la gauche.
Les soirs d’élections, il y a ce que l’on attendait. Ce que l’on craignait. Ce que l’on espérait. Vient l’heure des résultats. Ce qui est. On ne pouvait que se demander, avant l’heure fatidique où il est licite d’aller au-delà de l’énoncé des chiffres de la participation, ce que signifiait la progression non prévue, de plus de six points, du nombre des votants par rapport aux précédentes cantonales, celles de 2011, qui ne concernaient que la moitié des circonscriptions. Éternelle incertitude des pronostics, opacité des isoloirs, mystère des urnes. L’engagement, en première ligne, d’un Premier ministre aux trémolos de Pythie agitée par ses propres oracles, sa dramatisation des périls et des enjeux allaient-ils convaincre les électeurs socialistes déçus par le socialisme tel que le parle François Hollande de rentrer au bercail et d’épargner au PS la défaite annoncée ? La réponse est venue, elle est claire. La nationalisation du scrutin – je veux dire le caractère national que prennent deux mille élections locales qui se déroulent le même jour – et l’emballement des derniers jours d’une campagne qui, jusqu’alors, n’avait rencontré que l’indifférence ont entraîné une mobilisation plus forte des électeurs sans rien changer d’essentiel à leurs choix. Manuel Valls n’a été entendu que pour être mieux désavoué. Là où il appelait au sursaut, il n’a obtenu qu’un sursis.
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Le FN rate la première place mais revendique «un vote massif»
« un vote massif »
Malgré un score plus bas qu’attendu, le Front national tient à souligner sa progression. Marine Le Pen demande la démission du premier ministre.
Attendu par les sondages à la pôle position, le Front national doit se contenter, dimanche soir, de la seconde place. À l’issue du premier tour des élections départementales, le parti de Marine Le Pen est arrivé derrière l’UMP. Un score qui semble toutefois satisfaire la présidente du Front national.
Depuis le siège du parti, à Nanterre (Hauts-de-Seine), elle s’est félicitée d’un « vote massif ». « Sans implantation locale, avec un seul sortant sur 4000 élus départementaux, le Front national réussit l’exploit de dépasser largement dans une élection locale son score des élections européennes (26%, ndlr) », a lancé l’eurodéputée. Pour celle-ci, « ce vote massif, qui s’enracine, montre que les Français veulent retrouver leur liberté ». « Je suis toujours restée prudente sur les sondages. Les élections locales sont liées à l’implantation. Et nous avons un déficit d’implantation », a-t-elle insisté, interrogée par Le Monde.
« Désaveu cinglant pour le premier ministre »
Plus que sa propre déception de ne pas décrocher la première place du podium, Marine Le Pen s’est attachée à railler un « désaveu cinglant pour le premier ministre » qui, a-t-elle dit, « a cru pouvoir prendre la tête d’une campagne contre le peuple, une campagne ordurière et violente en stigmatisant des millions d’électeurs français ». Pendant la campagne, Manuel Valls avait revendiqué « la stigmatisation » de la présidente du Front national. « L’unanimité des attaques a été scandaleuse et bien le résultat de ce soir est la plus belle des réponses que le peuple pouvait faire au système », a poursuivi Marine Le Pen. [....]
La suite sur Le Figaro.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-FN-rate-la-premiere-place-mais
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La France tripartite
Tous les résultats sont sur le site du ministère de l'Intérieur.
A l'issu du 1er tour, on compte 220 élus de droite (soit 110 binômes) 56 de gauche, 8 Front national et 6 divers. L'abstention, toujours grande gagnante, s'élève à 49,82%, selon le ministère.
Le second tour devrait donner lieu à 1536 duels, 314 triangulaires et même une quadrangulaire, en Haute-Vienne. Le FN sera présent dans 772 duels, 297 triangulaires et l'unique quadrangulaire, soit dans plus de la moitié des cantons au total. Sous réserve qu'il y ait des désistements cette semaine. Les binômes ont jusqu'à demain soir pour se retirer. Le FN est arrivé en têtedans 43 départements sur le 98 concernés. Le parti a obtenu ses meilleurs scores dans le Var (38,90%), l'Aisne (38,76%), le Vaucluse (37,40%), le Gard (35,54%), la Haute-Marne (35,13%) et l'Oise (35,11%).
La quadrangulaire est celle du canton d'Ambazac (Haute-Vienne), où le PS est arrivé en tête (26,93%), juste devant le FN, le PCF et l'UMP-UDI (respectivement 25,32%, 24,36% et 23,39%).
Jusqu'à cette élection départementale, le PS comptait 1 439 conseillers généraux. Au soir du premier tour, plusieurs centaines sont déjà éliminés. Selon le secrétaire d'État en charge des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, le PS devrait être absent du second tour dans 500 cantons. Après des municipales calamiteuses, cela reste un nouveau coup dur pour le PS, notamment sur le plan financier puisque certains de ces élus reversent au PS une partie de leurs indemnités.
Du côté de l'UMP, selon les hypothèses les plus optimistes, l'UMP-UDI serait en mesure de gagner une trentaine de départements et deviendrait majoritaire dans plus de 70 conseils départementaux. Pour Nicolas Sarkozy qui jouait la crédibilité de son retour à la tête du parti, c'est un succès. La «droitisation» de son discours dans la dernière ligne droite - sur le voile à l'université ou les cantines scolaires - a produit ses effets. Une leçon que les gauchistes de l'UMP devraient méditer.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Départementales : quelques résultats et réactions
D'après Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement,la gauche aurait été éliminée de 500 cantons au premier tour. Le PS devait perdre la Seine-et-Marne, où il ne serait capable de se maintenir que dans 6 à 7 cantons, alors qu'il en faut 12 pour obtenir la majorité au conseil départemental. Il y aura dans le reste des duels entre l'UMP et le FN.
Le ministère de l'Intérieur comptabilisait 266 élus à 23h :
Le Front national termine en tête dans une majorité des 17 cantons du Vaucluse. Au Pontet, le Front national a fait élire ses candidats dès le premier tour avec plus de 53% des voix. Pour prétendre ravir le conseil général du Vaucluse au président socialiste Claude Haut, il lui faudra être devant au second tour dans une majorité des 17 cantons, et faire face à la concurrence de la Ligue du sud. A Bollène, les deux partis seront directement au contact pour une triangulaire (incertaine si le FN et la Ligue trouvent un accord) qui opposera le PS arrivé en tête (37,4%) devant la Ligue du sud (32,7%) et le Front national (29%).
Se démarquant de la ligne du "ni-ni" de son allié UMP, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a appelé à "faire barrage à l'extrême droite".
L'Allier est l'un des deux départements encore dirigés par le Parti communiste avec le Val-de-Marne. Le PCF y réalise 7,18% des voix... et il y a 7,65% aux liste d'union de la gauche. Le Parti socialiste totalise 12,70% des voix. Les divers droites réalisent 26,10% des voix auxquels il faut aujouter 8,35% pour les listes d'union et 2,95% pour l'UMP. Le Front national est à 21,52% des voix.
Et donc le 1er parti de France, selon le Ministère de l'Intérieur à 23h30 :
Le ni-ni connaît son premier raté : alors qu'une triangulaire s'annonçait sur le canton de Contes dans les Alpes-Maritimes, Michel Lottier, candidat UMP- Udi a annoncé qu'il ne se maintenait pas au second tour afin de faire battre le Front... de gauche, qui sera opposé au FN.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html